Le sit-in des partisans de Andry Rajoelina s’est déroulé durant près de cinq heures sans grand intérêt hier 18 février. Les manifestants se sont installés devant le bâtiment de Fiaro à Ampefiloha. Les membres du « gouvernement Monja Roindefo » issus de la Place 13 mai ont négocié auprès des forces de l’ordre pour pouvoir accéder aux ministères sis dans le quartier d’Anosy – Ampefiloha. Mais après un quart d’heure de pourparlers à l’abri des oreilles et micros des journalistes, ils sont rentrés bredouille. (...)

Les femmes et enfants des gendarmes, militaires et agents de police, sont appelés par les partisans du mouvement de la Place 13 mai à étoffer les rangs des manifestants. Elles ouvriront avec Andry Rajoelina, la marche de ce jour 19 février pour la prise des ministères. Après trois tentatives infructueuses, les stratèges du mouvement qui se veut démocratique et se réclame de la révolution orange, n’ont trouvé que la méthode des terroristes et des dictateurs pour accroître la pression. Ces femmes (...)

Quoi qu’on dise, le dialogue est dans l’impasse. Andry Rajoelina ne veut plus entendre parler de dialogue tant que le président Marc Ravalomanana ne démissionne pas. Il le traite de criminel. Le Conseil œcuménique des églises (FFKM) est même accusé de complicité par les partisans du mouvement de la Place 13 mai. Malgré cela, le FFKM continue d’implorer la sérénité de la population et des parties en conflit pour trouver les voies d’apaisement à une reprise du dialogue. Depuis le lundi 16 février dernier (...)

Après avoir rencontré le chef suprême des Armées, Marc Ravalomanana, au palais d’Iavoloha lundi 16 février, les six officiers généraux, Rakotovao Fred, Ramananarivo Claude, Rabarisoa Ranto, Razafindralambo Rivo, Raharijaona Lucien, et le Vice-Amiral Ramaroson Hyppolite ont fait part à la presse, hier mardi 17 février 2009 au ministère de la Défense à Ampahibe, de la position des forces armées de la République de Madagascar. Le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina, actuel ministre de la Défense (...)

A la suite de l’intervention du Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina, ministre de la Défense qui a remplacé Dominique Manorohanta Cécile, démissionnaire le lendemain du carnage du 7 février, le sit-in a pris fin. Les manifestants, sur les recommandations de leurs chefs, sont rentrés calmement, chez eux pour certains et pour d’autres sur la Place du 13 mai. Par contre, quelques-uns, formant un groupuscule cette fois, sont restés pour encore une fois exciter les forces de l’ordre et leur (...)

Le dialogue entre le ministre de la Défense nationale, le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina et le « Premier ministre » Monja Roindefo Zafitsimivalo a été une vraie surprise. Personne ne s’attendait à l’issue d’une telle rencontre. Cela alors que le ministre de la Défense Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina avait été, aussitôt sa nomination, taxé de porte voix de son maître, sachant qu’il occupait le poste de directeur de cabinet militaire auprès de la Présidence de la République. Le général en (...)

Devant le premier barrage des forces de l’ordre, la marche des manifestants s’est immobilisée pour laisser une délégation composée du général en retraite, Raonenantsoamampianina, et du contrôleur général Organès, lui aussi en retraite, parlementer avec les responsables du barrage. Accompagnée des forces de l’ordre, cette délégation se rend alors au ministère de la Jeunesse et des Sports à Andohan’Analakely, puis à Ambohijatovo auprès du bâtiment qui abritait le ministère de la Population en son temps. La (...)

Le rassemblement du lundi 16 février sur la Place 13 mai a mis la pression sur Andry Rajoelina et ses collaborateurs. Ce fut une affluence des grands rendez-vous qui s’attendait en effet à la prise des ministères et à l’installation des « ministres » nommés par le « Premier ministre » Monja Roindefo. Or par précaution et craignant un second carnage, sachant que les lieux prévus pour être investis ont été déclarés «zones rouges», Andry Rajoelina a proposé que les manifestants demeurent sur la Place 13 mai. (...)

Le préfet de Police de la capitale apporte des précisions sur les qualificatifs de « zone rouge » et « zone sensible ». D’après ses explications, une « manifestation sur la voie publique » est différente d’une manifestation illégale ou attroupement n’ayant pas obtenu d’autorisation. La manifestation sur la voie publique qui viole la zone rouge ou la zone sensible ne nécessite pas de sommation. Aucune loi, d’après le préfet de Police, qui se réfère à l’ordonnance 60/104, ne l’exige. Par contre un barrage (...)

Le président Marc Ravalomanana a accueilli hier lundi 16 février en milieu de journée au palais d’Etat d’Iavoloha, un certain nombre d’officiers généraux. Parmi ces généraux il y a des gendarmes et des militaires. Bien que l’objet de la rencontre n’ait pas été partagé, il est vraisemblable que la situation de crise et en particulier le climat dans les forces armées et l’issue de cette crise aient été discuté avec le chef suprême des Armées. Ces généraux sont : les Généraux Rakotovao, Ramananarivo Claude, (...)

Le dialogue est rompu de fait depuis vendredi 13 février dernier vers 20 heures quand Andry Rajoelina est intervenu sur les chaînes de télé privées. Il a notamment insisté sur le départ du président Ravalomanana qu’il accuse d’être le seul responsable du carnage du samedi 7 février. Or, la médiation des hommes d’églises n’a pas réussi à obtenir cette démission du président Marc Ravalomanana. Le leader du mouvement de la Place 13 mai a constaté et déclaré la rupture du dialogue. Une autre étape du mouvement (...)

Le métier de journaliste est, depuis le dernier semestre de l’année dernière, menacé de toutes parts. C’est un métier à risques et un confrère est tombé sous les balles, sur le terrain, dans l’exercice de ses nobles et modestes fonctions, samedi 7 février 2009 à Antaninarenina. Auparavant, les locaux de la radio et de la télé nationales ont subi le même sort. Tout un patrimoine a encore été réduit en cendre par des ennemis du journalisme. Ce soir vers 20h, la radio Don Bosco consacre son émission « Tombana (...)

Ce fut la douche froide sur la Place du 13 mai hier vendredi 13 février. La nomination des autres membres du gouvernement Monja Roindefo a été suspendue. La raison, selon Monja Roindefo, est le respect des souhaits exprimés par la communauté internationale, qui aurait suggéré avec insistance, de lever le pied de la pédale. « Mais la constitution du gouvernement se poursuivra et la nomination du ministre de la Défense ne saurait tarder » s’empressa-t-il de déclarer devant une foule impatiente. En tout (...)

Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité pour la Transition (HAT) a accusé publiquement les organisateurs du rassemblement de Mahamasina du mercredi 11 février, d’avoir distribué de l’argent aux manifestants qui ont rempli le stade. Par la même occasion, Andry Rajoelina a dévoilé la stratégie des tenants du pouvoir Ravalomanana dont ses parents ont été victimes. « Des personnes ont proposé à mes parents et à ma sœur, de me convaincre de partir pour l’extérieur en échange de la somme de 10 milliards (...)

Le ministre de la Défense du gouvernement Monja Roindefo n’est pas encore connu. Aucun nom pour ce poste n’a encore été rendu public hier 12 février sur la Place 13 mai. L’explication fournie est que c’est tellement délicat que les groupes de sous-officiers, d’officiers supérieurs qui se penchent sur le sujet ne sont pas encore unanimes ou du moins ne sont pas arrivés à un consensus. C’est dire le caractère crucial de la situation au sein de l’Armée nationale malgache. Notons que l’Etat légal n’a pas pris (...)

Madame Razanamahasoa Christine Harijao, "ministre de la Justice", a promis devant l’assistance et le public entier, d’observer la loi car c’est le fondement de la démocratie. Elle a insisté qu’elle va mettre sur pied la Haute Cour de Justice pour juger le président de la République. Il doit répondre de ses actes devant la Justice. La loi existe déjà à ce propos dit-elle mais pour des raisons inavouées ou que tout le monde sait, cette juridiction n’a pas été mis sur pied. Cette Justice est impartiale et (...)

Les personnalités étrangères qui sont dans le pays en raison crise, sont les suivantes : Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération et à la Francophonie. Il a exprimé la solidarité de la France avec les peuples de l’Océan indien. Il a manifesté son souhait d’encourager le dialogue et la recherche de solution à la crise. Avant son départ hier 12 février 2009, il a offert des kits complets de chirurgie à l’hôpital Ravoahangy Andrianavalona. Karl Hofmann, ancien président de l’Ile Maurice et (...)

Des paysans de la commune rurale d’Ambodimisotra, district d’Ambatofinandrahana, région Amoron’i Mania sont convaincus de l’efficience du système de riziculture intensive. Après avoir apprécié la vitrine de démonstration du vulgarisateur, Rakotoarisoa Sata, ces riziculteurs ont décidé d’adopter ce nouveau système. Aujourd’hui, ils se félicitent de leurs efforts car la récolte a été surprenante. Avec seulement 5 à 7 kg de semences à l’hectare utilisées, ces paysans ont tous vu leur rendement augmenter (...)

La communauté internationale prête main forte à la FFKM dans la médiation pour le retour au calme politique. L’ONU, la Commission de l’Océan Indien, dont la France, l’Union Africaine, la communauté des ambassadeurs qui travaillent dans le pays se sentent concernées et encouragent les protagonistes dans la poursuite du dialogue. Le respect de la légalité est leur maître mot. Plus clairement, cette communauté internationale souhaite que le dialogue se déroule entre le président élu démocratiquement, Marc (...)

La grève générale doit être effective ce jour jeudi 12 février 2009. Si la « ville morte » décrétée auparavant sur la Place 13 mai a été battue en brèche par les transporteurs urbains, cette fois, ce pourrait être la bonne. Lundi 9 février dernier, des dirigeants de groupements de coopératives de transport ont annoncé une grève des transporteurs pour ce jour 12 février. La raison rendue public est que les activités de transport sont très fortement perturbées par la crise. Plus clairement, ils ne tirent (...)