C’est la deuxième fois que les élèves du Lycée technique commercial (LTC) du Complexe scolaire d’Ampefiloha sont venus au Lycée Ampefiloha (LMA) hier mercredi 11 mars. Cette fois pour faire sortir les lycéens de leur établissement, les élèves du LTC ont lancé des pierres contre leurs collègues déjà dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Les assaillants ont essayé d’entrer dans la cour mais ils ont échoué devant l’étanchéité des portails du LMA. Les provocations des élèves du LTC ont fini par mettre en (...)

Envahi très tôt par des éléments issus du camp CAPSAT Soanierana, le site du ministère de la Défense nationale à Amphibe a été le théâtre d’une scène malheureuse pour le patron des lieux. Des sous-officiers ont persuadé par tous les moyens le vice amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina, ministre de la Défense nationale, à rédiger sa démission. Même si les discussions se sont déroulés loin des yeux des journalistes, il faut dire que quatre heures dans une position de seul contre tous dans un bureau, avec en (...)

Des journalistes ont été pourchassés par des groupes d’excités hier 10 mars du côté d’Ampasamadinika lors des échauffourées qui ont éclaté suite au face à face entre les partisans de la « légalité » et les manifestants de la Place 13 mai. On conviendra que les journalistes ne sont pas sans reproche. Le président lui-même voire l’archevêque Odon Razanakolona, ne le sont pas. Le militantisme a vraisemblablement gagné certains parmi nous ; qu’ils soient dans un camp ou dans l’autre. Des excès sont certainement (...)

Dans la matinée d’hier 8 mars, des sous-officiers ont lancé un appel radiodiffusé pour une réunion d’urgence à Andohalo à midi. Arrivés sur les lieux, les journalistes sont rentrés bredouilles car aucun communiqué relatif à cet appel n’a été fait. Il semble même qu’aucune réunion ne s’y est tenue. Pendant ce temps, en début d’après-midi, des sous-officiers du camp CAPSAT à Soanierana s’expliquaient avec leur supérieur sur les raisons de leur désobéissance. Hier ce camp CAPSAT a été le théâtre d’une scène qui (...)

Le souhait des partisans de Andry Rajoelina de procéder à une grande marche le samedi 7 mars a échoué. Il était prévu que les partisans devaient se rendre aux points de ralliement suivants : Mascotte, au rond point qui conduit vers Ankadivato ou au tunnel d’Ambohijatovo, le pont d’Ambatonakanga, Cnaps Ampefiloha, Tranompokonolona Isotry. Tous ces partisans devaient alors se rendre à la Place 13 mai à la même heure mais aucun n’a pu atteindre son but, qui était de s’installer devant l’ancien site de (...)

Après deux jours de descente des forces de l’ordre sur la place du 13 mai, pour interdire toutes manifestations et disperser les tentatives de rassemblement, le ministre de l’Intérieur, Rabenja Sehenoarisoa appelle, depuis jeudi 5 mars, la population au calme. Chahutée par l’usage des moyens de dispersion et de dissuasion utilisés, la population de la capitale est plus qu’effrayée et tombe dans la panique. Il faut dire que les interventions des éléments armés apparaissent comme violentes et les (...)

Sans tambour ni trompette, le Conseil des Eglises chrétiennes (FFKM) poursuit ses travaux de médiation au Hintsy sur la route d’Ambohimanambola. Cette médiation s’effectue avec l’appui du Système des Nations unies (ONU) et de l’Union Africaine (UA). Les deux délégations des parties en conflit ont continué les travaux et auraient convenu de se pencher sérieusement sur les propositions de sortie de crise avec d’autres entités, si on devait croire au communiqué lu par l’Archevêque Mgr Odon Marie Arsène (...)

Tous les accès à la Place du 13 mai sont barrés par les forces de l’ordre, créant hier jeudi 5 mars, des affrontements et des troubles dans les environs mais aussi des déviations des trajets des moyens de transport public. Des éléments des forces de l’ordre ont installé des barrages à Ambohijatovo, à Soarano et au pied des escaliers d’Ambondrona. A Ambohijatovo, les forces de l’ordre ont eu à repousser des étudiants qui voulaient étoffer les rangs des pro-Andry Rajoelina et descendre sur la Place 13 (...)

Les 192 fokontany de la capitale ont bénéficié hier Jeudi 5 mars, de 192 à 200 tonnes de riz blanc de la part de l’Etat. Exécutant les ordres du président Ravalomanana, le gouvernement a trouvé les moyens d’aider les couches vulnérables en riz. Ce riz est mis en vente dans les fokontany à raison de 700 ariary le kilo. Dans l’après-midi, les bureaux des fokontany ou les points de vente de ce riz ont été assaillis par les populations cibles. Si cette opération riz se poursuit, elle risque de perturber les (...)

Les forces de l’ordre ont du intervenir hier mercredi 4 mars car les manifestants n’ont pas accepté la réponse du Chef de Région d’Amoron’i Mania qui ne voulait pas démissionner. Des tirs en l’air ont encore été entendus, selon les informations recueillies à la radio RDB, jusque vers 19 heures. Les affrontements ont commencé à 16 heures car les manifestants qui réclament la démission du Chef de Région ont voulu forcer les barrages des éléments armés qui leur interdisent l’accès au site de résidence du Chef (...)

La peur sur la ville. Les forces de l’ordre ont réussi à empêcher le meeting de la Place 13 mai prévu hier mercredi 4 mars 2009. Elles ont dispersé par des tirs en l’air et des jets de gaz lacrymogène toutes tentatives de regroupement d’individus. Mais au fur et à mesure des réactions des jeunes gens qui les excitaient, la tension et les affrontements ont gagné les quartiers populaires. Les habitants des quartiers d’Antanimena, Ankazomanga, Vasakosy, Antohomadinika, 67ha Est, Isotry, Ampefiloha mais (...)

Deux jours de suite, les manifestants de la Place de la Démocratie ont réussi une marche à travers la ville, sans incident et dans le calme. Après avoir renégocié avec les autorités locales lundi 2 mars, les manifestants ont obtenu ce qu’ils voulaient : marcher à travers la ville avec l’encadrement des forces de l’ordre. Ce fut fait mardi 3 mars et mercredi 4 mars. La marche avec banderoles est partie du devant de la gare ferroviaire pour emprunter les stationnements des taxis brousses, puis Isaha, (...)

La place du 13 mai a réuni hier lundi 2 mars les partisans de Andry Rajoelina comme d’habitude, sans plus. Le second souffle escompté depuis samedi tarde à venir, du moins dans la capitale. L’arrivée des partis politiques n’a pas changé grand chose dans le nombre des manifestants. Les employés des entreprises, les syndicats et les fonctionnaires n’ont pas réellement répondu à l’appel à la grève générale. Aussi le leader du mouvement devait-il encore reformuler son appel. Il a donné rendez-vous mercredi (...)

Contrairement à ce qu’a déclaré le président de la Délégation spéciale (PDS), Guy Rivo Randrianarisoa, le changement des six délégués d’Arrondissement de la capitale n’a pas encore été effectif hier lundi 2 mars 2009. Les délégués des six Arrondissements « version Andry Rajoelina » ont continué d’exercer leurs fonctions et les bureaux des Arrondissements ont ouvert comme d’habitude. A noter que le PDS a déjà rendu public les noms des nouveaux délégués qui devront remplacer la version Andry Rajoelina. Ces (...)

La journée d’hier lundi 2 mars a été émaillée de troubles de la circulation urbaine dans les quartiers d’Ambohipo, Ambanidia jusqu’à Ankatso. La raison est que les forces de l’ordre ont du intervenir contre des groupes de jeunes et d’adultes étrangers à ces quartiers et qui ont érigé des barrages au milieu de la route. Ils ont déplacé les bacs à ordures métalliques et ils ont brûlé des pneus sur les bas côtés pour bloquer totalement la circulation. Si les manifestants de la Place 13 mai les appellent des « (...)

Depuis dimanche 1er mars que Rakotovahiny Emmanuel est à Toliary, les opposants et les partisans de Andry Rajoelina s’activent à rassembler le plus de manifestants pour le grand meeting prévu ce jour. Dans cette optique, Rakotovahiny Emmanuel, président de l’UNDD et ancien Premier ministre du Pr. Zafy Albert, s’est attelé à créer le collectif des opposants dénommé « Tolona ho an’ny Démokrasia Iombonana » ou TODI. Ce collectif est composé de la formation de l’ancien président de l’Assemblée nationale, (...)

Pas facile de trouver les points qui puissent rallier les deux protagonistes de la crise. Or il faut qu’ils soient d’accord sur des bases solides pour assurer une sortie rapide de la crise politique. Jusqu’à présent, les deux parties demeurent campées sur leurs positions respectives. Le seul point qui semble acquis c’est que le coup d’Etat n’est plus vraiment dans l’air. Le camp Andry Rajoelina veut « légaliser » ou faire entrer son mouvement dans la constitutionnalité. Les forces armées sur (...)

Le « vahoaka » est venu assez nombreux sur la Place 13 mai samedi 28 février, même si on était loin des sommets atteints auparavant. Des manifestants sont venus avec la cuillère et le couvercle de la marmite pour manifester bruyamment. Aucune présence des forces de l’ordre dans les parages. Tous les accès à Analakely ont été bloqués avec les bacs à ordures métalliques afin de prévenir toutes interventions des forces de l’ordre. Si le meeting s’est déroulé sans incident, c’est vers le milieu de l’après-midi (...)

« La lutte doit réussir », c’est la conviction des partisans de Andry Rajoelina qui a tenté de mettre le paquet samedi 28 février sur la Place 13 mai. Le meeting a réuni le gros des partis politiques de l’opposition et leurs partisans. On pourrait donc s’attendre ce jour, lundi 2 mars 2009, comme souhaité par les dirigeants du mouvement de contestation, à ce que la Place 13 mai soit remplie de monde du matin au soir. On pourrait s’attendre à ce que les bureaux administratifs, les usines et entreprises (...)

Jean Emile Tsaranazy, ancien ministre des Travaux publics sous la présidence de l’Amiral Didier Ratsiraka, est intervenu vendredi 26 février 2009, par téléphone auprès des manifestants partisans du Comité de Réconciliation nationale (CRN) lors d’un meeting qui s’est tenu à Manakara. Il a lancé un message téléphonique, encourageant les contestataires dans la région Sud-Est, à consolider et à poursuivre la lutte pour renverser le régime. Il a indiqué qu’il rentrera au pays aussitôt après que le régime tombe. (...)