Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 17 mai 2024
Antananarivo | 08h13
 

Divers

Le Préfet de Police

Les zones rouges et la sommation

mardi 17 février 2009 |  2383 visites  | Valis

Le préfet de Police de la capitale apporte des précisions sur les qualificatifs de « zone rouge » et « zone sensible ». D’après ses explications, une « manifestation sur la voie publique » est différente d’une manifestation illégale ou attroupement n’ayant pas obtenu d’autorisation.

La manifestation sur la voie publique qui viole la zone rouge ou la zone sensible ne nécessite pas de sommation. Aucune loi, d’après le préfet de Police, qui se réfère à l’ordonnance 60/104, ne l’exige. Par contre un barrage signifie déjà interdiction d’accès. Aussitôt le barrage franchi par les manifestants sur la voie publique, les forces de l’ordre prennent les dispositions pour disperser (jets de grenade lacrymogène ou dispersion par jets d’eau).

Un sit-in est différent d’une manif sur la voie publique

Si la manifestation sur la voie publique approche la zone rouge dans le langage militaire, les forces de l’ordre en charge de la protéger préviennent par des tirs en l’air tout en indiquant qu’il est interdit d’entrer dans les lieux. C’est ce qui a été observé par les forces en charge de la protection du site sensible d’Ambohitsorohitra, a laissé entendre le préfet de Police. Aucune tractation n’est admise.

En bref, aucune sommation n’est prévue par la loi selon le Préfet dans le cas où une manifestation sur la voie publique viole une zone rouge ou une zone sensible. La sommation est exigée par contre dans le cas d’un sit-in. Quand les manifestants ne sont pas armés, il faut trois sommations. Si les manifestants sont armés, d’une manière ou d’une autre, deux sommations suffisent.

Recueilli par Valis

2 commentaires

Vos commentaires

  • 18 février 2009 à 22:51 | RADAGIL (#127)

    Zone rouge ou pas on n’a pas à tirer avec des balles réelles pour tuer

  • 2 mars 2009 à 08:15 | didi (#616)

    mais la loi sert à quoi, à qui la faute si un troupeau de boeufs tombe dans un ravin, c’est la faute aux boeufs ou à ceux qui les ont envoyé

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS