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Editorial

La révélation

mercredi 18 février 2009 |  6807 visites  | Valis

Le dialogue entre le ministre de la Défense nationale, le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina et le « Premier ministre » Monja Roindefo Zafitsimivalo a été une vraie surprise.

Personne ne s’attendait à l’issue d’une telle rencontre. Cela alors que le ministre de la Défense Ranaivoniarivo Mamy Solofoniaina avait été, aussitôt sa nomination, taxé de porte voix de son maître, sachant qu’il occupait le poste de directeur de cabinet militaire auprès de la Présidence de la République. Le général en retraite, Désiré Philippe Ramakavelo, avait même dit à son sujet qu’il obéissait au doigt et à l’œil du président de la République Marc Ravalomanana.

Mais publiquement en face de ses interlocuteurs, le ministre n’a pas donné cette impression ni dégagé un quelconque mépris à l’égard des manifestants. Bien au contraire, le Vice Amiral s’est montré soucieux de la vie et de l’avenir des partisans du mouvement de la Place 13 mai. Il a même prononcé le terme de « Premier ministre ». Le titre a été d’ailleurs vite saisi par ses interlocuteurs comme une reconnaissance du mouvement.

Terme lâché consciemment ou non, l’effet a été positif pour la confiance entre les deux parties en présence hier mardi 17 février à Ampefiloha. Cette confiance a en tout cas été transmise aux manifestants par leurs leaders dans leur compte rendu. Ils admirent la prestation du ministre Ranaivoniarivo Mamy. Ce dernier a révélé qu’il a eu des entretiens avec le général en retraite et « ministre de la Défense nationale » du « gouvernement Monja Roindefo » et qu’ils sont tous les deux convaincus qu’il faut préserver la vie humaine dans le respect de la loi.

En fait le Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy a persuadé le camp d’en face que le dialogue est la plus judicieuse des issues à cette crise et qu’il est prêt à le poursuivre. La voix des armes ou la voix militaire ou la voix de la rue ne débloquent pas la situation. Le problème actuel est politique et il lui faut une solution politique. La Convention du 31 Octobre 1991 a été évoquée par le ministre Ranaivoniarivo Mamy, pour que le mouvement rentre dans la voix légale.

Pour l’instant, cette option de convention est la plus concrète proposée et rendue public parmi les solutions souhaitées par tous les médiateurs. Sa mise en œuvre apaisera certainement la tension au sein des partisans des deux camps et soulagera la population et les opérateurs. Quelle que soit son issue, l’Armée est apparemment prête à garantir sa mise en œuvre. Bref, que le dialogue ne soit pas de nouveau rompu par la surdité des uns et l’entêtement des autres !

15 commentaires

Vos commentaires

  • 18 février 2009 à 09:02 | RADAGIL (#127)

    Il doit se casser.Les Malgaches ont le choix ou rester avec ce Petit Tyran qui leur avait promis monts et merveilles « Minoa fotsiny ihany » et ayant confondu son role de Chef d’Etat avec son business ou le faire partir.Il n’est plus crédible tant sur le plan national qu’international.Le coté ramenard devient ridicule convier tous les Protestants à venir à Mahamasina distribuer de l’argent pour que les gens viennent le soutenir il montre qu’il est plus préoccupé de lui-meme que de la fonction qu’il occupe,il n’aurait pas fait tuer ses compatriotes.Il possède la quasi monopole des produits de prémière nécessité:l’Argent c’est lui,le pouvoir c’est lui l’Eglise c’est luiIl faut qu’il se casse.Il a perdu "ce voile protecteur,ce bouclier invisible la révérence qu’impose la fonction de père de la nation.Le pire est possible voire propable s’il se maintient au pouvoir une Dictature plus féroce qu’il ne l’a faite jusqu’à présent

    • 18 février 2009 à 10:32 | boboyvavy (#134) répond à RADAGIL

      bonjour,
      tena manoana io hevitra io aho ,fa izaho aloha tsy TGV ni ra8 fa ny ahy kosa efa namono ,nitifitra dia tena tsy misy famimdrapo intsony e !(ny mahasosotra dia modiany mpanao gazety tsy asiana resaka ilay faty mikararana an !) surtout moa ity sobika ity !! tsy mamely !!! milaza ho neutre nefa tsy arak’izay ô ! lol, aleo directoire militaire, aleo ra8 andeha ary rohana mihintsy aza fa tena marina daholo ny article ny revélation ,AOKA ZAY ROHANA IZY , hisaorana fa zay, IZAHAY EFA « TSY MINOA FOTSINY IHANY » INTSONY .
      MERCI

    • 18 février 2009 à 11:35 | tafika (#143) répond à boboyvavy

      aza be resaka ry rahalahy fa hadinonao angaha ny fitondran-dRatsiraka sy ny namany, zahay dia tsy manadino, noho izany no tsy hiarahanay amin’ny TGV satria ho anay dia miaraka ireo, nahoana no mpanohana an-dRtsiraka no miaraka amin’ny naman’ny TGV taty Frantsa ?
      ary maninona no mpanohana an-dRatsiraka daholo no mpanohana an’i TGV ry Andriamanjato ry Zafy et compagnie.
      Ahoana no hoe hiaraka amin’ny Rossy ?
      inona no antenaina amin’ny TGV ? inona ny pôlitika mba hanany hoentina manarina ny firenena ? ary nahoana no sarambambem-bahoaka tsy afaka misaina no hadalaina ? ireo ihany no azonao ry TGV ? ary na hatao aza ny fifidiana dia minoa iana fa tsy hahazo na dia ny 10% ny fifidianana akory aza satri tsy ireo olona ireo koa akory no mi-représenter any madagasikara, ary izahay dia hangataka ny fanagadrana anao sy ny mpiaraka aminao indray ao aorian’io

    • 19 février 2009 à 04:55 | Basivava (#189) répond à RADAGIL

      Tsy fantatro intsony zay lazain’ilay mpanoratra : Ingahy Ratsiraka fahiny sa i Ingahy TGV izay mitetika ny hanongam-panjakana. (Dia ny vahoaka no ampiasaina)
      Fa i Madagasikara ve natao ho tany tsy misy Lalàna, raha mba azonao ny dikan’izany. Raha tsy hoe @-nao Lalàna=Dictature, zay indray aloha dia zavatra hafa. Ny tena marina ary mino aho fa ny toerana zay misy anao na homenanao dia misy Lalàna mifehy azy, fa tsy handeha hilahatra eny an-dalam-be aho dia ny President de La Repuplique no hahongagako voalohany. Ny tany mbola tsy mandroso ihany no manao zavatra toy zany, mino fa i Madagasikara dia Handalam-pandrosoana. Raha miteny inao hoe tsy misy lalàna mifehy ny toerana sy ny tananà nisy anao dia marina ny anao dictature tokoa io fitondrana io.
      Ndry mampalaelo ahy zany fihevitrao, tsy mieritreritra hafa tsy ny tenanao inao dia manandrana ny manongam-panjakana.

  • 18 février 2009 à 10:33 | malagasy aho (#137)

    Notre problème c’est qu’on n’a pas encore la vraie culture d’alternance, personnellement, je n’ai rien contre ra8 ou tgv, le développement viendra des malgaches et non d’une seule personne.
    Pourvu qu’on garde les valeurs morales et d’éthique . Restons dans la légalité, que ceux qui ont commencé terminent leur « contribution et leur mandat » et place aux nouveaux développeurs après. Je ne demande qu’à voir les perfomances (mais surtout pas verbales alors) des prétendants et challengers !!!!!!!

  • 18 février 2009 à 10:47 | malagasy aho (#137)

    fa ahoana no tsy mba visible ny commentaire nay e ? censuré angaha ?

  • 18 février 2009 à 11:40 | daniel (#124)

    J’admire beaucoup le geste du Ministre de la défense nationale le Vice Amiral. Je crois qu’il veut tendre ses mains vers Andry et consorts. Il a parlé aussi de la convention du 31 octobre, cela signifie qu’il est pour une transition. Est-ce que son maître RAVALO est d’accord avec ce sujet ?

  • 18 février 2009 à 11:44 | Rivohanitra (#142)

    Ni Ravalomanana ni TGV.

    Qui paient les pots cassés dans cette querelle entre deux milliardaires ?

    C’est évidemment le peuple malgache dans sa frange la plus fragile. Ce sont aussi les travailleurs qui ont perdu leurs emplois. Les étudiants et les élèves.

    La lutte du peuple malgache contre le régime de Ravalo a été récupérée par TGV afin de lui servir d’arguments pour gagner plus de part de marché.
    S’il fallait faire une géomercatique des morts et de ceux qui ont été blessés dans ce combat sans nom, on va énumérer les noms des quartiers où les habitants souffrent déjà d’une grande pauvreté. La politique sociale de Ravalo a conduit des millions de malgaches au dénument total. TGV a voulu se servir de la situation, sans aucun scrupule.

    Les prix flambent aujourd’hui et c’est encore le petit peuple qui en fait les frais.

    Comment sortir de cette impasse ?

    Par la négociation évidemment et non par la violence ni par la manipulation perverse.
    Se pose alors la question de qui doivent participer à la négociation ?

    Et c’est là que depuis le début nous avons accepté une grosse erreur : ce n’est sûrement pas à Ravalo et à TGV qui sont tous les deux fautifs (j’évite l’utilisation d’un mot juridique), c’est aux différentes parties prenantes de notre société de trouver une porte de sortie afin de préserver l’intérêt de tous les malgaches (intérêt général). Ravalo et TGV négocient selon leurs intérêts propres et font durer le conflit au détriment de l’économie malgache.

    Malgache, c’est à nous de décider de notre avenir.

    • 18 février 2009 à 14:49 | boboyvavy (#134) répond à Rivohanitra

      vraiment Ok , AVEC RVOHANITRA, NI RA8 NI TGV à NOUS LE PEUPLE !!
      ENVOYEZ VOS IDEES POUR SORTIR DE LA CRISE DE CES REGLEMENTS DE COMPTE QUI NOUS CONCERNE EN RIEN.
      PLUS DE MINOA FOTSINY IHANY MAIS PAS NON PLUS TGV SANS FREINS §§§§

    • 18 février 2009 à 23:07 | zrzr (#182) répond à boboyvavy

      Bonjour,

      Je ne suis ni pour l’un ni pour l’autre. En revanche, il est important que Madagascar reste un pays pacifique.
      Le Zimbabwe avec Mugabe vient de résoudre des années de conflit par une solution politique, nommer son rival comme premier ministre.
      La France avec les cohabitations successives résolvaient les rivalités d’une manière pacifique.
      Je continue à prier pour notre pays qui est plein d’avenir !

      OR

  • 19 février 2009 à 01:48 | rakotovao (#186)

    c’est normal que Mr Rajoelina refuse de céder tant que la revendication populaire , dont il est le représentant , n’est pas satisfaite. En effet, Mr Randrianatoandro a reconnu les méfaits de Ravalomanana en reconnaissant l’illégalité de l’achat de l’air force ; il a également reconnu la confusion des deniers publics avec les biens personnels de Ravalomanana ; Alors face à ces aveus à peine voilés, il est temps que Ravalomanana quitte le pouvoir

    Ce qui est choquant, malgré morts d’hommes, Mr Randrianatoandro minimise tous ces méfaits en proposant d’une part la vente du biens objets du litige, et le changement de comportement de Ravalomanana d’autre part quant à sa façon de gérer les affaires étatiques

    Étant donné la reconnaissance des faits, des sanctions pénales sévères doivent être prononcées à l’encontre de Mr Ravalomanana, il ne suffit pas de cesser le délit pour éviter d’être punis !!

  • 19 février 2009 à 14:59 | vévé (#235)

    légalité et démocratie ! on n’échange pas la liberté pour un mouvement anti-démocratique et usant de la terreur !
    stabilité politique vitale pour la survie économique !
    Donc, pour l’intérêt supérieur de la nation, renvoyer les protagoniste à 2012, et fermement manu militari ! boucler les meneurs ! ça suffit !!

  • 19 février 2009 à 18:13 | bodida (#175)

    tgv , mivavaka ho anao aho mba hiova fo ianao ary hahatsapa fa tsy mety ny ataonao, tsy mitondra ny firenena ho @ fampandrosoana sy ny demokrasia izany fa mitondra mankany @ fahapotekana tanteraka !
    Tompo o, mamela ny helony fa tsy fantany izay ataony !

    Ry malagasy, manetre tena dia mifandefera !

  • 21 février 2009 à 11:43 | atijerena (#280)

    Nous louons le courage et la clairvoyance du Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy. Pourquoi ?

    L’objet du contentieux entre les deux camps est LE BIEN COMMUN. Avant toute autre chose la vie humaine, et puis tout un ensemble complexe de choses qui tourne autour de la vie (entre autres le bienêtre, la paix, le développement…), soit pour la défendre, soit pour la renforcer et l’améliorer. Nous sommes de l’avis que la démarche de cet officier qui indiquer le chemin du dialogue entre les deux forces en présence est la meilleure voie à suivre dans la situation actuelle, pour mieux servir le bien commun et non pas « La voix des armes ou la voix militaire ou la voix de la rue ». La recherche du bien commun n’est pas le domaine exclusif ni d’une institution, ni d’un parti, ni d’un camp, encore moins d’une ou d’un groupe de personnes… La recherche du bien commun est un droit et un devoir de tous. Par conséquent, soyons honnêtes, le camp de la légalité et celui de la légalité, ensemble, a fortiori l’un sans l’autre, ne peuvent et ne doivent avoir ni la présomption ni la prétention de représenter DE FAÇON EXHAUSTIVE ce qui est BIEN pour le peuple malgache.

    Que faire ? Les malgaches ont beaucoup de ressources où l’on peut puiser des idées pour arriver à une attente : la tradition du pays, la sagesse malgache, l’histoire récente riche en enseignements… Reprendre en main cet immense patrimoine, bien l’interpréter conduira nécessairement à une solution. Le peuple malgache ne peut renier ni son identité, ni son histoire, sinon il ne pourra pas construire son avenir.

  • 21 février 2009 à 11:46 | atijerena (#280)

    Nous louons le courage et la clairvoyance du Vice Amiral Ranaivoniarivo Mamy. Pourquoi ?

    L’objet du contentieux entre les deux camps est LE BIEN COMMUN. Avant toute autre chose la vie humaine, et puis tout un ensemble complexe de choses qui tourne autour de la vie (entre autres le bienêtre, la paix, le développement…), soit pour la défendre, soit pour la renforcer et l’améliorer. Nous sommes de l’avis que la démarche de cet officier qui indiquer le chemin du dialogue entre les deux forces en présence est la meilleure voie à suivre dans la situation actuelle, pour mieux servir le bien commun et non pas « La voix des armes ou la voix militaire ou la voix de la rue ». La recherche du bien commun n’est pas le domaine exclusif ni d’une institution, ni d’un parti, ni d’un camp, encore moins d’une ou d’un groupe de personnes… La recherche du bien commun est un droit et un devoir de tous. Par conséquent, soyons honnêtes, le camp de la légalité et celui de la légalité, ensemble, a fortiori l’un sans l’autre, ne peuvent et ne doivent avoir ni la présomption ni la prétention de représenter DE FAÇON EXHAUSTIVE ce qui est BIEN pour le peuple malgache.
    Que faire ? Les malgaches ont beaucoup de ressources où l’on peut puiser des idées pour arriver à une attente : la tradition du pays, la sagesse malgache, l’histoire récente riche en enseignements… Reprendre en main cet immense patrimoine, bien l’interpréter conduira nécessairement à une solution. Le peuple malgache ne peut renier ni son identité, ni son histoire, sinon il ne pourra pas construire aucun avenir.

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