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Antananarivo | 00h48
 

Editorial

Principe de précaution

mardi 18 août 2009 |  2639 visites  | Patrick A.

Les tristes événements de Foulpointe (Mahavelona) nous éloignent un peu d’Antananarivo et de la vie politique.

Ou si peu. Car au sens noble et premier, la politique est l’organisation de la cité, et ces événements rappellent tragiquement cette boutade qui s’échangeait, il y a un peu plus de vingt ans : « Dans la plupart des pays, on fait visiter aux gens qui arrivent au pays ce qui a été construit ; ici, on fait visiter ce qui a brûlé ».

Il serait si facile et si tentant d’imputer cela à une malédiction, ou à un esprit malin. Pour notre part, ayant été peu convaincus par les explications attribuant à des mains malveillantes l’incendie du Rova de Manjakamiadana, nous avons plutôt l’impression que population et responsables ont assez facilement tendance à se réfugier derrière toutes les explications évitant de mettre en cause une certaine imprévoyance et pas mal de laisser-aller. Car on le sait bien, nous, Malgaches, ne pourrons jamais avoir tort.

Il n’est nulle raison pourtant d’être grand sorcier pour pressentir dans bon nombre de villes et villages des risques importants d’incendie. Lorsque la majorité des bâtiments sont construits en matériaux fortement combustibles (bois, satrana ou falafa), et que l’urbanisation rapproche dangereusement les habitations, les difficultés futures sont garanties. Des incendies du type de celui survenu à Foulpointe, on en a déjà connu des séries, et le Bureau National de Gestions des Risques et Catastrophes naturelles semble contraint à intégrer un peu facilement un côté « naturel » à ces événements. Même Antananarivo Ville s’habitue à de telles catastrophes, et le fokontany d’Antohomadinika 3G Hangar y est tristement célèbre pour ses incendies à répétition. Comme l’expliquait il y a quelques mois le Chef fokontany, « 70% des maisons construites dans notre fokontany sont faites à partir de bois, et chaque année, nous sommes toujours victimes des incendies. »

Encore Antananarivo peut-elle se prévaloir de disposer d’un service de pompiers municipaux. C’est loin d’être le cas pour la majorité des villes de Madagascar. Si l’on peut encore comprendre cela dans une petite commune rurale comme Foulpointe, qui sait qu’une commune industrielle comme Antsirabe ne dispose pas de services de pompiers, et que les seuls soldats de feu organisés y sont ceux de la Cotona ? Idem pour Nosy-be, où l’on ne peut compter que sur les moyens des pompiers de l’aéroport, fort éloigné de la ville et des principaux lieux touristiques. Et à Taolagnaro, seuls les pompiers de QMM ont récemment renforcé ceux de l’Adema.

On peut se gausser de l’Occident, où les procès à répétition ont développé une culture parfois excessive de principe de précaution. Dans le même temps, on peut s’indigner de ce qu’une majorité de nos citoyens ne semblent même pas conscients de leurs responsabilités, comme s’ils s’étaient habitués à ce que tout un chacun se réfugie derrière l’insolvabilité généralisée.

Les exemples de fatalisme des habitants ne manquent pas. Et ne sont concurrencés que par ceux du fatalisme des responsables. Dans les fokontany, les comités de sécurité existent, mais ne se préoccupent que de la prévention de la délinquance. Leurs membres n’ont pour la plupart reçu aucune formation en matière de prévention ou de lutte contre l’incendie. Et tout un chacun continue de trouver normal de brûler des feuilles mortes ou des herbes coupées qui avec un minimum d’effort trouveraient un bien meilleur usage.

Cette culture d’imprévoyance, on la retrouve un peu partout. Y compris (nous y revoilà), dans le domaine de la politique. Bon nombre d’observateurs avaient perçu dès le mois de Septembre 2008 des signes inhabituels de tension, faisant craindre une possible crise politique majeure. On pourrait disserter pendant des heures et des heures sur les responsabilités des uns et des autres dans le fait de ne pas avoir voulu ou su faire baisser cette tension. Toujours est-il que de Septembre à Juin, la plupart des responsables de tous camps sont restés dans une logique d’escalade et de prise de risques.

Que tous ces événements nous apprennent au moins à cesser de jouer avec le feu.

26 commentaires

Vos commentaires

  • 18 août 2009 à 08:50 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    « ON » connaît le responsable,mais comme les magaches sont tétanisés par l’esprit de MAPUTO.....AMNISTIE TOTALE POUR TOUS CES IMPRUDENTS.
    Basile R.(2)22ramahefarisoa

    • 18 août 2009 à 09:27 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      « ON connaît la cause »
      En tout cas « ON » parle toujours par énigme. Que Basile le débile précise sa pensée.

      « AMNISTIE TOTALE »
      Oui, peut-être. Mais « ON » aimerait bien quand même que l’enquête demandée par la communauté internationale sur les événements de février et de mars aboutisse. Pourquoi lui met-ON des bâtons dans les roues ?

    • 18 août 2009 à 10:08 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à QUOUSQUE TANDEM

      « Q-T » dévoilez-vous,je vous réponds sans masque.Un peu de courage.

      Merci quand même de votre qualificatif « le débile »
      *
      Basile R.(2)22ramahefarisoa

    • 18 août 2009 à 13:18 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      « je vous réponds »

      C’est ça que vous appelez une réponse !!!!

    • 18 août 2009 à 13:57 | lalatiana (#1016) répond à QUOUSQUE TANDEM

      Mort de rire !

      non ...

      Explosé de rire !!!

  • 18 août 2009 à 09:27 | Citoyenne Malgache (#599)

    Les deux fléaux de notre pays : nos politiciens et les feux de brousse.

    • 18 août 2009 à 10:05 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Citoyenne Malgache

      Citoyenne malgache !!Nous avons des politiciens valables et capables que ces africains de la G.I.C.Les « malgaches » se dévalorisent malheureusement à cause des chantages des aides internationales.« VIVRE AU DESSUS DE SES MOYENS OBLIGE D’ACCEPTER LES DICTATS DES AUTRES ».
      Feux de brousse !!!il faut trouver des remplacements à ces mauvaises habitudes,l’intérêt immédiat oblige certaines personnes à les pratiquer.
      Basile R.(2)22ramahefarisoa

      Pour le moment,ces personnes peuvent bénéficier de l’amnistie totale selon l’esprit de MAPUTO.MADAGASCAR AUX MALGACHES !!

    • 18 août 2009 à 11:03 | rabri (#2507) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      La différence et le point commun entre les feux de brousse et les politiciens :

      1) les feux de brousse sont causés par des gens que les dirigeants successifs (donc les politiciens) n’ont pas donné la FORMATION DE BASE NECESSAIRE pour leur permettre de comprendre que la préservation DU SOL est la condition sine qua non pour leur survie

      2) En outre, ces dirigeants (= politiciens) ne leur ont pas donné les moyens (formation, information, matériels) nécessaires pour exploiter le sol(= on peut par exemple mettre en place une culture sans défricher le sol (= ZERO LABOUR )

      3) Certains de ces dirigeants eux-mêmes ont voulu FAIRE PIRE qu’avec les feux de brousse ( les paysans sont presque analphabètes alors que ces dirigeants sont hyper-diplômés) : le projet DAEWOO (= 350 000 ha)a failli faire parler de Madagascar le pays du monde « le plus spectaculaire en catastrophe naturelle sans précédent ».

      Je m’explique :

      quand on veut se lancer dans la monoculture (maïs ou coton ou...) à grande échelle

      a) on fait de la déforestation massive donc très peu de pluies à venir et avancée du désert puis aussi érosion des sols car plus de couvertures végétales abondantes

      Par ailleurs avec un tel projet, on a voulu rajouter encore une couche supplémentaire à un problème mondial bien connu : 60% de la déforestation vient de la monoculture

      b) à MOYEN terme, comme nous sommes une île, la désertification progressive fait remonter en surface le sel de la mer ( voir le cas d’Australie, en 12 ans de monoculture intensive : Australie = PAYS DE LA SOIF). La remontée du sel en surface rend le SOL IMPROPRE A TOUTES CULTURES et contamine la nappe phréatique (celle-ci étant déjà pompée à mort par les besoins très importants en eau d’une monoculture intensive.

      Sans parler de l’utilisation massive d’engrais et des pesticides pour de telle culture intensive et les conséquences néfastes que cela entraîne sur la pollution de la nappe phréatique, sur les employés malgaches (voir de nombreux exemples existants déjà dans le monde : rose au Kenya, ananas au Costa Rica, .....)

      Si le projet s’est réalisé, croyez-vous que les Coréens de Daewoo, champions du Business mondial, allaient se soucier de vos problèmes d’environnement ?? bien sûr que NON car comme tout projet CAPITALISTE, la 1° préoccupation est d’abord d’engranger le maximum de POGNONS. Puis on se convertit plus tard en CHAMPION DE LA PRESERVATION DE L ENVIRONNEMENT lorsque les catastrophes apparaissent réellement BUT IT’S TOO LATE !!!

      FIN

    • 18 août 2009 à 11:57 | lalatiana (#1016) répond à rabri

      Rabri,

      Je vous suivrai dans votre démonstration si vous nous fournissez une cartographie des terres concernées par le projet Daewoo.

      Parce que jusqu’à nouvel ordre quand on parle de terres a priori arables, cela signifie qu’elles sont cultivables et labourables ... Cela ne veut pas nécessairement dire que le projet Daewoo était synonyme de déforestation ...Je sais ... l’Amazonie est le reflet de ce que peut être la déforestation pour l’expansion de terres arrables ...

      Et ne me parlez pas de l’Indonésie par rapport au palmier à huile ... Je sais .. je sais aussi que la malheureuse expérience Indonésienne a permis l’avancée de profond progrès dans le domaine (exemple : voir les études du cirad et inra impliqués dans les études de développement d’une culture durable du palmier à huile) ...

      Mais dans notre cas, avez vous plus de preuve que moi même que le projet Daewoo pouvait ou ne pouvait pas concerner des territoires à valoriser ...

      Ps : vous me cherchez sur mon sujet, là :-) !!!

    • 18 août 2009 à 16:39 | rabri (#2507) répond à lalatiana

      Lalatiana,

      Rectificatif du chiffre que j’ai donné ci-dessus : 1,3 millions d’ha et non 350 000 ha

      Sinon tous les détails sur la cartographie étaient au top secret. Tout ce que je sais c’est que 1 million d’ha pour le maïs dans l’ouest et 300.000 ha pour le palmier à l’huile dans l’est. Je ne crois pas un seul instant qu’avec une telle superficie, une grande partie de nos forêts ne soient pas touchées.

      Vous savez ! avec ces mecs-là, vous avez beau signé le contrat de départ mais une fois implanté, rien ne les empêche de contourner les choses.

      J’ai vu votre démonstration sur le temps nécessaire pour un paysan d’exploiter une grande superficie de terre. OK, il y a une vérité dedans.

      Mais moi, en tant que formé dedans, j’insiste surtout sur le rapport étroit entre le paysan et sa parcelle de terre.

      L’équation simple qu’il faut lui inculquer et dès son jeune âge est : NOURRIR UN ETRE HUMAIN = NOURRIR LE SOL D’ABORD

      S’il n’obtient que 2 tonnes pour un ha de riz avec sa façon culturale classique (c’est une transposition car bcp n’ont jamais 1 ha), sa bonne connaissance de son sol lui permet de produire AU MOINS le double.

      Encore faut-il que ce paysan accepte de le faire car son objectif n’est pas forcément celui de la logique de marché (et c’est là la complexité de notre système rural)

      Ma solution pour obtenir au moins le double de notre production actuelle (toutes cultures confondues) : UNE ASSISE NATIONALE SUR L’AGRICULTURE :

      * car les références locales sont déjà nombreuses pour se les échanger et que chacun puisse en bénéficier

      * faire valoir les SAVOIR -FAIRE MALGACHES (agronomes, techniciens, agriculteurs, centres de formation,...)

      Vous avez parlé de CIRAD (= Institut Français de Recherche d’Agronomie Tropicale). Mon avis : tant que ces organismes étrangers ont le monopole chez nous sur la recherche et le développement, nous ne pourrons jamais élaborer un véritable projet agricole répondant à nos BESOINS PRIORITAIRES.

      Ces organismes sont en qque sorte les intérmédiaires des grandes multinationales pour conquérir un marché dans un pays et par conséquent, leur PROFIT.

      J’en ai une illustration sur le Système de Riziculture Intensive initié par le père De Laulanié et l’association Tefy Saina, avec lequel nous pouvons facilement obtenir une moyenne de rendement en riz de 12 à 15 tonnes par ha depuis 1985. Pourquoi çà n’a jamais percé au niveau national ?? une réponse : parce que la tête de nos dirigeants a toujours été détournée par ces multinationales pour leur vendre autre chose et ces organismes (type CIRAD) en sont leur facile porte d’entrée chez nous.

    • 18 août 2009 à 17:15 | jack-no (#1477) répond à rabri

      bonjour,

      ce dossier était à l’étude, et non en phase de production. les productions souhaités dans le sud par le nord sont surtout motivées par l’emploi de semence OGM (maïs, riz, etc, ...).

      les laboratoires sont financés ou sponsorisés par des groupes agro-alimentaires, qui orientent les recherches.

      monsanto en est l’exemple type. on pourrait lui attribuer la devise d’Atila :

      « Là où passe mon cheval, l’herbe ne repousse pas. » par :

      « Là où passe monsanto, l’herbe ne repousse pas. » !

      jacques

    • 18 août 2009 à 17:22 | lalatiana (#1016) répond à rabri

      Rabri,

      Merci de votre réponse ...(*)

      je vous propose, si vous ne l’avez pas déja vue, la video suivante :

      http://www.tv5.org/TV5Site/emission/emission-15-Ecran_vert.htm

      Et serai ravi d’avoir votre commentaire sur la portée des actions du Cirad.

      Cdt

      (*) vous allez voir qu’on va finir par finir par boire une bière ensemble ... si votre ami me permet de rentrer au pays ;-)

    • 18 août 2009 à 17:27 | lalatiana (#1016) répond à lalatiana

      Oups ...

      Sur le fond, je n’ai rien à reprocher à vos arguments ... et on n’est probablement pas loin l’un de l’autre en termes d’idéaux ... après ce n’est qu’une question de vision des moyens... et de foi ... mais cela mériterait un débat au delà du cadre de ces échanges scripturaux ...

      Ma vocation de formateur me fait peut être croire que l’homme apprend de ses erreurs ...(trop) lentement .... mais il apprend ... et il évolue ...

    • 18 août 2009 à 17:36 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à rabri

      Une assise sur l’agriculture , que voilà une tres bonne idée rabri

      C’est dommage que nous ne puissions nous contacter que via internet

      Y a t’il un autre moyen ?

      Cette question s’adresse aussi à Lalatiana et à Rota Rakotomalala

      Si toutefois ’développer’ Madagasikara vous interesse

      Amicalement

      Rakotoasitera Fidy

    • 18 août 2009 à 17:40 | Albatros (#234) répond à lalatiana

      Effectivement Lalatiana et Rabri, vos avis divergent mais contiennent tous les deux de vérités.

      De plus vous avez la volonté d’argumenter vos déclaration sans tomber dans le binaire (style 4(21)).

      C’est tout à votre honneur à vous deux.

      A votre santé pour le verre !!!.

    • 18 août 2009 à 20:01 | lalatiana (#1016) répond à Rakotoasitera Fidy

      Ce sera bien volontiers ...

    • 18 août 2009 à 20:18 | lalatiana (#1016) répond à Albatros

      tu seras le bienvenu ... :-)

    • 18 août 2009 à 21:07 | rabri (#2507) répond à lalatiana

      Lalatiana,

      1) Bien sûr qu’on peut prendre un verre ensemble. Nous sommes tous malgaches pas des ennemis !!

      2) Madagascar n’appartient à personne ni au Président de la République, ni à un chef de l’exécutif. Eux sont là pour servir le peuple. Chaque citoyen a sa part de droit pour contribuer au développement du pays.

      3) Je suis partant pour une réflexion commune POUR LE DEVELOPPEMENT et NON pour LA POLITIQUE. çà fait des années que la RNS existe, pourquoi ne peut-on pas organiser en France une Rencontre Nationale de Réflexion sur le Développement de Madagascar (RNFDM)

      Mais ma condition principale est la suivante : elle doit se faire en partenariat avec une structure à Madagascar. Pourquoi ???

      Un projet de développement pour Madagascar ne peut pas se faire à partir d’un PROJET déjà bien ficelé de l’extérieur. Pour être efficace, il doit être élaboré en tenant compte des spécificités socio-culturelles des différentes régions qui constituent notre pays.

      Qui peut prendre l’initiative pour cette RNFDM ??? Ce sera l’occasion pour essayer aussi la nouvelle bière malgache !!!!!!!!!

    • 18 août 2009 à 22:12 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à rabri

      rabri !!!!!BRAVO.
      Nous sommes déjà la poubelle des pays industrialisés,eux ,ils distribuent des primes à la casse et nous achetons leurs déchets pour les remettre en circulation.Ils nous aident pour pouvoir acheter leurs produits manufacturés,accessibles par les nantis etc.....
      rabri !!!!dévoilez-vous.Madagascar a besoin d’un « H » ou d’une « F » comme VOUS .
      Basile R.(2)22ramahefarisoa

    • 19 août 2009 à 00:12 | lalatiana (#1016) répond à rabri

      « Un projet de développement pour Madagascar ne peut pas se faire à partir d’un PROJET déjà bien ficelé de l’extérieur. Pour être efficace, il doit être élaboré en tenant compte des spécificités socio-culturelles des différentes régions qui constituent notre pays. »

      Nous sommes, déjà sur ces points là, parfaitement en phase ...

      Cdt

    • 19 août 2009 à 00:13 | Albatros (#234) répond à lalatiana

      Je ne dis pas non !!!. Si toutefois un vieux 68tard, qui a du sang « mêlé », qui a vécu et qui aime Mada peu encore être utile.

  • 18 août 2009 à 11:24 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    A la lecture d’une telle catastrophe je suis extremement triste , il faudrait que tous les malagasy s’unissent autour d’un ’fitia tsy mba hetra’ pour venir en aide aux populations sinistrées

    Et les malagasy de l’extérieur dit ’diaspora’ devraient montrer l’exemple

    Il faut savoir que la tres grande majorité de la population de Mahavelona ne vit que grace aux touristes ’merina’ qui viennent passer des vacances dans cet endroit , et je parle en connaissance de causes pour y avoir sejourné plusieurs fois

    • 18 août 2009 à 23:08 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Rakotoasitera Fidy

      Que ces « INCONSCIENTS » payent les dégâts causés sans attendre l’amnistie de MAPUTO.L’amnistie est réservée aux puissants et ex-chefs d’état malgache.
      Basile R.(2)22ramahefarisoa

  • 18 août 2009 à 12:38 | Citoyenne Malgache (#599)

    London’s burning ! London’s burning ! ...

    Qui n’a pas appris cette chanson en cours d’anglais ? Les traces de ce terrible incendie qui a ravagé Londres en 1666 sont toujours visibles dans les « règlementations » britanniques, comme d’innombrables portes coupe-feu dans les hôtels et des étiquettes keep away from fire sur les vêtements !

    Qu’avons nous appris de nos incendies... les espacements entre les maisons (surtout en matériaux végétaux) ont-ils été respectés, les équipements nécessaires, surtout pour les bâtiments commerciaux ont-ils été exigés...

    Les élus sont-ils au courant de ces règlementations de base ?

    Y a du chemin à faire, et nous perdons notre temps à créer des républiques...

    • 18 août 2009 à 16:16 | lalatiana (#1016) répond à Citoyenne Malgache

      La symbolique du feu ...

      pourquoi des coups d’etat incendies :

      1) parce que les zones fragiles ne font pas l’objet ni de la vigilance ni de l’entretien, ni de la prévention nécessaires pour éviter l’embrasement ET la propagation

      2) parce que les moyens de réaction ne sont plus à la mesure lorsque le drame se déclare

      3) parce que des boutefeux imbéciles croient qu’on bâtit mieux sur des cendres

      4) parce que d’autres boutefeux psychopathes s’offrent des orgasmes devant le chaos

      5) parce que d’autre boutefeux criminels espèrent tirer un profit du chaos

      Voila comment se déclenchent les coups d’Etat incendies

  • 18 août 2009 à 17:53 | Albatros (#234)

    Bonjour Patrick !!!

    Oui je sais, je fais une fixation !!!!. J’y peux rien !!!!. Pouvez vous toutefois répondre à ces simple questions pour éclairer le petite lanterne que j’ai dans la tête.

    Combien de militaires à Madagascar ?. Payés par qui ?.
    Combien de pompiers à Madagascar ?. Payés par qui ?.

    Y a t il actuellement des politiciens à Madagascar qui souhaitent « officiellement » faire glisser le budget de l’état d’un compte à l’autre ?.

    Merci d’avance.

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