Certains devraient arrêter de mettre des bouts de moquette dans leur cigarette ! Lors d’un diner privé, j’ai eu droit à une démonstration foireuse d’une connaissance pro-HAT. Primo : aimer Madagascar signifie agir pour son développement économique et social. Secundo : ce développement économique et social nécessite la stabilité du pays. Tertio, la stabilité du pays signifie de fait la stabilité de la Haute autorité de la transition (HAT). Conclusion, et c’est là que vient le gag : aimer Madagascar, c’est vouloir la stabilité de la HAT. Et selon ce membre de la secte « pro-TGV à fond la caisse », ne pas soutenir la HAT actuelle, c’est manquer de patriotisme. Foutaises, dirait notre ami forumiste Basile 2(22) Ramahefarisoa. Car vouloir la stabilité de la HAT dans sa forme actuelle, c’est donner l’absolution à un coup d’État, et encourager les générations futures à perpétuer cette méthode moyennâgeuse.
En attendant que les négociations sortent de leur enlisement, les dérapages s’accumulent. Héritage pernicieux d’un viol de la République avec une prise de pouvoir par la rue publique : cela crée de vastes chantiers dans lesquels les nids de poule y sont si grands que même des autruches pourraient venir y couver.
Quoi qu’en disent les griots et les faucons de la HAT, le profil actuel du pouvoir de transition est inadéquat pour résoudre la crise, et il doit être reformaté. Une discussion inclusive des forces politiques qui comptent (y compris Marc Ravalomanana ou ses représentants) en vue d’une gestion concertée de la transition est le seul chemin. Premiers qui devraient être mis à l’écart : les groupuscules ou personnes qui ne représentent qu’eux-mêmes. Quand on regarde la liste des membres de la HAT, on se demande légitimement ce que certaines personnes représentent comme poids politique, à part le fait de s’être doré le crâne ou avoir péroré des discours enflammés sur la Place du 13 mai. On note pourtant que ce ne sont pas les plus légers en poids qui ont les ego les plus humbles.
Résurrection de zombies politiques
Parmi ceux qui s’agitent beaucoup en ce moment pour tenter de se donner une respectabilité et un poids sur l’échiquier, on a les prisonniers qui se disent politiques. Il est hors de question d’absoudre les fautes de qui que ce soit (même de Marc Ravalomanana), si elles sont avérées exactes et prouvées lors de procès équitables, et non sur de simples manipulations de la Justice pour régler des comptes politiques. Mais attribuer le qualificatif prestigieux de prisonniers politiques à des personnes, pour la plupart condamnées et incarcérées pour des dossiers pénaux, relève tout simplement d’un abus. Certains se veulent être le Mandela ou la Aung San Suu Kyi de la Grande Ile. Alors que leur proximité avec Al Capone ou Joe Dalton est un peu plus évidente.
Prenons un exemple simple. Imaginons un journaliste qui aime bien batifoler avec les épouses d’autrui. Un jour il se fait attraper par un mari plus vigilant et plus jaloux que les autres, et qui l’expédie ad patres d’un coup de couteau. L’Ordre des journalistes ou Reporters sans frontières seraient-ils alors en droit de dire que cet acte fut une atteinte à la liberté de la presse, juste sous prétexte que c’est un homme des médias qui a été tué ? C’est kif kif : être un journaliste ou un homme politique ne doit pas être un préservatif contre la sanction des crimes et délits. S’il est utile de rejuger les dossiers judiciaires d’hommes politiques pour déterminer si les condamnations n’ont pas été des machinations politiques, qu’une commission indépendante soit alors créée. Et si elles s’avèrent vraiment fondées sur des faits relevant du pénal, que les coupables soit sanctionnés sans se réfugier derrière le parapluie trop facile du complot politique.
De ce qui précède, la requête de Didier Ratsiraka de blanchir lui et ses comparses avant toute négociation est tout simplement une insulte au Droit, à la Justice et à la démocratie. Et toujours de ce qui précède, Andry Rajoelina s’est fourré dans un guêpier en faisant sortir les soi-disant prisonniers politiques, sans avoir étudié leurs dossiers de façon sereine et impartiale. Car si maintenant une condamnation était démontrée justifiée, comment va-t-il faire revenir ceux qui le méritent dans la case prison ? Andry Rajoelina aurait été plus avisé de ne pas céder aux facilités du populisme pour faire ouvrir précipitamment les portes d’Antanimora ou Tsiafahy. Et d’ailleurs entre parenthèses, il serait peut-être également bien avisé de s’enquérir de la situation des membres du pouvoir de transition (HAT et gouvernement) vis-à-vis des banques et de la Justice : il aurait peut-être la surprise de découvrir des cas intéressants sur quelques personnes qui se permettent pourtant d’accuser (à grands cris de vierge effarouchée) Marc Ravalomanana de malhonnêteté. Car on craint fort que le pouvoir de transition ne soit, non seulement une occasion de résurrection pour certains dinosaures et zombies politiques, mais aussi l’opportunité pour d’autres de blanchir en douce les casseroles poisseuses.
D’ailleurs, le récent procès de Marc Ravalomanana appelle à une réflexion, en plus de celles déjà données dans notre éditorial d’hier. Il a été jugé pour des actes effectués en tant que Président de la République, alors que la Haute cour de justice requise n’existe pas. Qu’est-ce qui empêchait Christine Razanamahasoa, Ministre de la Justice, de mettre cette juridiction en place avec le même empressement utilisé pour enclencher les procès de l’ancien maitre d’Ambohitsirohitra ? Car ne nous voilons pas la face : il y aura beaucoup d’abus qui mériteront également d’être jugés pendant cette transition. Plusieurs entreprises, mais aussi des particuliers, ont subi des actions de racket et d’extorsion de fonds ou de matériel. Et s’il s’avérait un jour que des gens de la HAT ou du Gouvernement étaient impliqués, qui pourrait les juger ? Exemple fictif, toute ressemblance avec la réalité ne pouvant être que le fruit du hasard : imaginons quelqu’un qui abuse de sa position pour réquisitionner un véhicule ou un bâtiment qu’il n’a pas les moyens de s’offrir. Sauf si on part du principe béni oui-oui que les membres du nouveau régime sont tous des anges, ce cas n’est pas impossible. Comme on le pensait en 1991 et en 2002. « Ento miakatra ity firenena ity » disait l’un. « Minoa fotsiny ihany », disait l’autre. « Loza ity marina mafy », disait Iraimbilanja.
Autre cas épineux pour le pouvoir de transition et le Conseil militaire de la défense nationale : le cas d’Alain Ramaroson, Président de la commission « défense et sécurité » de la Haute autorité de l’État. Il y a toujours eu des commissions « défense » au sein de l’Assemblée nationale ou du Sénat, mais on n’en a jamais vu les Présidents disposer de détachements armés, et encore moins pour jouer au Rambo ou au Zorro en dehors des structures existantes. Pour la seconde fois en l’espace de quelques semaines, des militaires aux ordres de M. Ramaroson se sont trouvés confrontés à des militaires de la Commission nationale mixte d’enquête lors de perquisitions : une fois à Vohidiala (Ambatondrazaka), et une fois à Ampasapito. On a ainsi appris avec surprise que ni le Colonel Ndriarijaona (Chef d’état-major général de l’armée), ni la Ministre de la Justice n’avaient donné l’ordre de ces perquisitions.
Ce genre de petit épisode nuit à la respectabilité internationale de la HAT, qui est déjà peu reluisante de par son origine putschiste, et même si des efforts ont été faits dans certains domaines comme les droits de l’homme. Ces situations sont une occasion pour les anti-HAT de pointer du doigt une instabilité potentielle du régime actuel. L’analyste politique d’une représentation internationale nous a fait remarquer que dans certains pays, l’incapacité des dirigeants à gérer le fractionnement institutionnalisé de l’armée a produit des révolutions de Palais : Burkina-Faso avec l’assassinat de Sankara par ses compagnons de révolution, ou encore les Comores avec l’assassinat d’Ahmed Abdallah par son compère Bob Denard. Quand on se lie d’amitié avec les crocodiles, un accident est si vite arrivé...
Vers une société nouvelle ?
Le pouvoir révolutionnaire (pouvoir de transition issu d’une révolution ou d’un coup d’État, selon la terminologie qui vous arrange le plus) dirigé par Andry Rajoelina a donc du pain sur la planche. Le slogan des assises régionales est un vaste programme qui se veut survoler les cimes : « Créons une nouvelle société dans laquelle règnera la vraie démocratie dans le respect du statut républicain ». En attendant, au lieu d’avoir la tête dans les nuages, peut-être que la résolution des points mentionnés ci-dessus peut déjà être un bon départ concret.
Pour comprendre les bases universellement admises de la démocratie, nous vous recommandons la lecture de la présente fiche de synthèse. Rappelons, encore une fois, les six critères d’une véritable démocratie selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) :
Un système de représentation, avec des partis politiques et des groupes de défense d’intérêts qui soient opérationnels.
Un système d’équilibre reposant sur la séparation des pouvoirs, avec une branche judiciaire et une branche législative indépendantes.
Un système électoral garantissant des élections libres et non entachées d’irrégularités, ainsi que le suffrage universel.
Une société civile active, à même de contrôler les actions du gouvernement et des entreprises privées, et de proposer des modes différents de participation politique.
Des médias libres et indépendants.
Un contrôle effectif des civils sur l’armée et les autres forces de sécurité.
Chacun pourra évaluer le chemin qui reste à parcourir. Dans une vingtaine de jours, Madagascar commémorera le 26 juin, date du retour à l’Indépendance. Si on pouvait encore entendre la voix de ceux qui ont lutté et travaillé pour cette Indépendance, et surtout ceux qui sont morts pour, on se demande ce qu’ils pourraient dire à la classe politique actuelle. Que diraient Philibert Tsiranana, Ravoahangy-Andrianavalona, Raseta, les menalamba et les martyrs du MDRM ? Que répondraient Ratsiraka, Zafy, Ravalomanana et Rajoelina s’ils posaient cette question : « qu’avez-vous fait de ce pays que nous vous avons légué ? »
Une question légitime revient souvent : « pourquoi sommes nous toujours aussi pauvres, 50 ans après l’Indépendance ? ». Le Malgache, toujours prompt culturellement à chercher le bouc émissaire, se dira facilement que c’est la faute de la communauté internationale et des régimes corrompus qui se sont engraissés dessus. Mais le peuple peut-il, lui aussi, se dédouaner de sa délectation à refaire le monde ? La crise politique est devenue pour le vulgus pecuum en mal de distraction une animation, et l’occasion de divertissement sur la Place du 13 mai. Et les politicards qui ne veulent pas attendre les élections, surfent sur ce phénomène.
De façon cyclique donc, la communauté internationale doit se pencher sur ce membre sans le sou mais turbulent qu’est Madagascar. Et pendant que les médiateurs s’échinent à rapprocher des extrêmes qui s’éloignent de plus en plus chaque jour, le marasme économique prend racine. Objectivement, ce 4 juin 2009, Madagascar se trouve dans une plus mauvaise posture qu’il y a un an, voire un semestre. Economiquement, socialement, politiquement, diplomatiquement, on doit faire face à plus de problèmes, sans nécessairement avoir les solutions. Certains abrutis disent : « oui, mais maintenant on a la démocratie ». Déjà, l’existence de cette démocratie reste à démontrer. De plus, il faut demander aux 250 entreprises qui ont fait faillite et aux 15.000 personnes mises au chômage, si cette démocratie peut se mettre dans leur assiette et celles de leurs familles.
D’autres illuminés (car il faut de tout pour faire un monde) exposent, du haut de leur suffisance : « il faut qu’on souffre un moment, et accepter des sacrifices pour pouvoir reconstruire un monde nouveau ». Souvent les auteurs de telles inepties n’ont pas subi les retours de bâtons de cette crise, ce qui fait qu’ils se sentent autorisés à dire n’importe quoi. Ils l’ont dit en 1991, ils l’ont redit en 2002, ils le redisent en 2009, ils le rediront dans quelques années. Tout en s’étonnant d’être continuellement mafy ady.
Toutefois, il n’y aurait pas eu de crise politique si Marc Ravalomanana n’avait pas exagéré plus que de raison sur certains abus de gouvernance politique et économique. Il n’y aurait pas eu de crise politique si nos politiciens avaient une véritable culture démocratique. Mais surtout, il n’y aurait pas eu de crise politique si la population avait reçu une éducation citoyenne correcte. On pourrait alors rajouter aux six points définis ci-dessus par le PNUD, un septième point : la capacité de la population à débattre.
On comprend mieux les racines de la crise actuelle quand on contemple sur certains fora (1) les extrémistes de tout poil, qui, tout en jouant les donneurs de leçons démocratiques et les (mauvais) profs de journalisme pour les plus transcendés d’entre eux, s’invectivent sans courtoisie ni argumentation dans des posts qui montrent des auteurs peut-être sans queue, mais assurément sans tête. Or le forum n’est que le reflet de notre société. Des citoyens éduqués, entrainés et formés à l’exercice du débat seront plus respectueux envers autrui et ses idées, et moins enclins à jouer les moutons de Panurge pour les messies autoproclamés de la Place du 13 mai. Tous les Malgaches pourraient alors pratiquer ce dicton de notre sagesse ancestrale : « Raha diso moa aho, ny teniko ariana fa aza ny tenako » (si j’ai tort, rejettez mes paroles, mais pas ma personne). Mais sans doute, au vu des événements actuels, cette sagesse est aussi morte avec les ancêtres qui ont enseigné cela.
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Note : (1) Petite coquetterie de la réminiscence des cours de latin pendant l’adolescence. « Fora » est le pluriel de « forum », qui est comme chacun sait, un mot latin. Par conséquent, ne pas voir en « fora » un terme digne de suspicion : ce mot n’a rien à avoir, de près ou de loin, avec la langue malgache.
Vos commentaires
« D’ailleurs, le récent procès de Marc Ravalomanana appelle à une réflexion, en plus de celles déjà données dans notre éditorial d’hier. Il a été jugé pour des actes effectués en tant que Président de la République, alors que la Haute cour de justice requise n’existe pas... »( Tribune. com ).
Fa fitsarana inona moa kay azafady no nitsarana an’i Ratsiraka Didier rehefa nahazo fitondrana kelikely Ravalomanana Marc ????????????????????????????????
« Ento miakatra ity firenena ity. », « Minoa fotsiny ihany e. »,« Loza ity marina mafy. » hoy Raimbilanja. samy manana ny slogans-ny tokoa ny olona fa ny zavatra mampalahelo dia ny hoe :- Minoa fotsiny ihany ianareo ry vahoaka any Atsimo. dia nino fotsiny ihany tokoa ry zareo. vita ihany ny mandat voalohany, niditra tamin’ny faharoa, tsy vita ny mandat faharoa dia nitranga ny KERE. dia izay vao tonga amin’ny tenin’i Raimbilanja hoe :« Loza ity marina mafy. »
zavatra azo natao tsara ny nisoroka ny KERE fa tsy maika ho an’ny mpitondra teo aloha izany. fa ny avion mitentina 60.000.000 usd aloha no zava-dehibe indrindra. dia izao efa manampy ny Frantsay sy ny Marokanina(Arabo)dia mbola tsy nahenoana feo i le8 izay milaza azy fa tia tanindrazana, sa tsy maika aminy ve na dia efa mihatra aman’aina izao ny KERE ara-bakiteny, fa ny hanafika an’i Madagasikara no maika ????? sady iny faritra iny ange ka tsy voatsidika matetika nandritra ny 7 taona naha-teo an’i le8 e. Voandraketa ve hoy izy hataony inona......ny faritr’i SAVA indray anefa dia efa naditsaka mihitsy nanaovany azy. Bois de rose, vanille...izany ahay hoy izy !!!
Resin’ny Frantsay sy ny Arabo Marokanina aloha ny UA sy ny SADC tamin’ity indray mitoraka ity. asa hanao ahoana ny ho avy ??????
Tsy mahay RA8, voandraketa ange mety hanaovana taoka.
Manome vola ny frantsay fa fantany fa hi-destabiliser ny HAT io probleme io.
Fanotaniana, iza no hanome vola amin’ny taona 2010 ?
Maninona no tsy mahavita tena irery ny gasy fa miandry mangataka foana. Tsy manana ratsatanana folo tohin’ny olombelona rehetra angaha.
Marina faha ny UA sy SADC dia tsy haresy ny frantsay. Ary naninona ny frantsay no naka namana voa nanome vola, matahotra critique ve hoe mitsabatsabaka amin’ny raraham-pirenena gasy na allié operationel ny HAT.
Rehefa mba tafita isika any aorina dia mba hamaly soa vita ka hanampy ny corse, antilles, comores izay tsy dia mandroso loatra fa adino ny fanjakana frantsay.
En clair :
les Ramaroson, Ramaromisa, Reboza, Mounibou P, Rasolosoa, Fidy … ne représente que leurs seules personnes et rien d’autres.
des gars comme Monja et son entourage direct traînent des ardoises bancaires et envers ses partenaires sociaux (loueurs, employés, fournisseurs, sous-traitants).
Alain Ramaroson veut vraiment avoir les prérogatives d’un général en chef (de milice).
Le FATy est un ensemble de crocodiles affamés ; et comme il n’y aura pas assez à manger, ils vont se bouffer entre eux, classique !
Pour El Ché, ton analyse est normale, de la part d’un putschiste avéré, bien sûr.
Bonjour Ndimby
Même si je rejoins vos réflexions sur beaucoup de points, je me permets toutefois de faire les remarques suivantes :
Par dessus tout, il y a le non respect de la Constitution, qui est un acte grave quand il est répété, comparable à un coup d’état.
En clair, Ra8 a perdu de fait sa légitimité, en se mettant au-dessus de la Constitution
D’ailleurs, connaissait-il réellement la Constitution ?
- De même, il ne faut pas oublier que la HAT est un gouvernement provisoire, dont l’ambition avérée et de rétablir une organisation de la société viable pour tous.
C’est la raison pour laquelle je répète sans cesse que toutes les sensibilités politiques doivent participer à cette nouvelle refonte des règles institutionnelles, plutôt que de pratiquer « la politique de la chaise vide », qui est à mon sens, une grave erreur.
Il faut dire à la HAT ; : vous voulez fonder une véritable démocratie ? Banco, parlons-en, confrontons nos idées, portons à la nation entière nos divergences et convergences, et laissons les citoyens décider en dernier ressort, par voie référendaire
Mais de toute façon, le pays est fortement divisé, et le compromis est inéluctable.
Et intrinsèquement aux décisions, n’oublions pas que nous devons tenir compte du droit international, car aucun pays ne peut en faire fi.
Les opposants, tout en participant aux discussions, doivent aussi insister sur le fait que la HAT doit disparaitre aussitôt les institutions rétablies, et qu’elle reste responsable de ses actes, tant pénaux que civils pour tout abus durant son existence.
Au-delà de toutes les divergences, les anciens présidents de la république doivent avoir leur place dans la 4è république, et siéger au sein du futur Conseil Constitutionnel. C’est la seule manière d’assurer la pérennité de nos institutions, et la continuité de l’état.
Toutefois, je suis d’accord pour dire que les instances judiciaires actuellement ne sont pas compétents pour juger les président de la république, et qu’il faudra attendre la mise en place de la Haute Cour de Justice,du futur Parlement, et surtout de la Nouvelle Constitution.
el che
El Che,
Merci de la modération de votre ton
A notre détestation épidermique , nous « légalistes », du pouvoir TGV, de son coup d’état qui nous a volé notre voix et de ses anciens qui cherchent à tout prix à reprendre le pouvoir, s’oppose votre détestation non moins épidermique de Ra8, de ses promesses non tenues, de son enrichissement douteux, de son autisme et de son autoritarisme...
A votre foi dans un pouvoir TGV porteur d’espoir de démocratie parce que révolutionnaire, s’oppose notre foi dans un entrepreneur qui a prouvé sa compétence et sa vision pour Madagascar (tout au moins, c’est MA conviction) ...
A votre rage de la rigidité de l’un s’oppose notre rage de l’intransigeance de l’autre ... quand au radicalisme de l’un, s’oppose le radicalisme de l’autre ...
Quand l’un et l’autre auront VRAIMENT décidé de faire un pas l’un vers l’autre, leurs partisans pourront de nouveau faire confiance aux adversaires d’hier ...
Mais on est mal barrés
Leur radicalisme affiché ne résoud rien.
Et tant que le pouvoir TGV n’aura pas fait UN geste d’ouverture, JE ne leur accorderai AUCUNE confiance ...
Aujourd’hui la position du TGV c’est ; nous sommes pour l’avènement d’une VRAIE démocratie et le progrès , mais il est surtout hors de question de prendre l’avis des autres ...
??? quelqu’un a compris quelque chose ???
C’est encore du messianisme !!!
erreur grave el che,
vous parlez d’une bonne partie de la population contre Ra8 ???
Même à Tanà, ce fût une minorité, dans les régions c’étaient les casseurs et mercenaires habituels en tenue orange qui assistaient au meeting.
JE SOUHAITE QU’UN DES MEMBRES DE LA HAT SE PORTENT CANDIDAT AU PRESIDENTIEL ET L’ON VERRA LE RESULTAT.
Les 21 régions je vous assure n’attendent que l’élection en faveur de Ra8. Pourquoi Andry a-t’il peur de Ra8 ? Pourquoi Andry essaye de détruire tous les biens de Ra8 ? Pourquoi Andry détruit la démocratie ?? et cette liberté dont il parle ??
En fait explique nous bien el che comment andry a t-il pu arriver au pouvoir de Andry, y a t-il eu référendum ou élection ?? donnez nous les résultats de vote avant de dire une bonne partie de la population. Nous avons encore en mémoire le 26 et 27 janvier 2009, les casses perpétrées par ces fameux pro Andry, est-ce cela la bonne partie de la population dont vous parlez ?? Bizarre.
Bye el che.
Ratsiraka dia filoha teo aloha nitsaraina ary voaheloka.
Ravalomanana dia filoha teo ko,nahoana no afaka notsaraina i Ratsiraka ?
Nahoana no tsy azo tsaraina(tsotra)Ravalo ? inona no maha samy afa azy roa ?tsy samy filoha voafidim-bahoaka ary ve izy roa ?izay no hilazako hoe sao dia mba ravalo ary no tompon lalána Malagasy,mande ila ilay lalána ry pro ra8 e
Vous dites n’importe quoi ?Dites à Ra8 d’aller en province et si il survit sans garde du corps alors vous aurez raison.Regardez l’accueil reservé à TGV en province.Voilà la réponse à votre reflexion l’ami.
mon cher EL CHE, vous êtes la voix de la raison, je souhaite de tout coeur que vous puissiez faire des émules afin que MADA puisse prendre enfin un vrai tournant vers la prospérité et le bonheur, j’ai enfin trouvé surce forum l’intelligence, la modération et la démocratie, à bientôt de vous lire.
Cordialement
France, Maroc, ireny ilay hatao hoe geste technique, Domy tapany handoa erany
MARINA NY ANAO - FA IREO OLONA MILAZA FA TSY TIANY VAHOAKA MALAGASY I R8 VE MBA NIANATRA STATISTIQUE ARY REPRESENTATIVE VE NY ECHANTILLON NATAONY IRAY ZAY - FAHAROA FIRY NY ZAVA-BITAN’NY R8 TAO ANATINY 7 TAONA - SA VERY FINANANA NY FRANTSAY T@ IRENY DIA IZAO MANAO AMBOLETRA IZAO - ARY FARANY DIA ISIKA MALAGASY IHANY NO AMPIADIANY VAZAHA DIA MIADY - MAMPALAHELO
Bonjour,
Merci à vous Ndimby pour cet éditorial une fois de plus argumenté. Moi aussi j’ai vu Madagascar sortir un peu du marasme à partir de 2002. Moi aussi j’ai été déçu de voir la dérive de Ravalomanana. Moi aussi je pense qu’une révolution des mentalités est nécessaire et possible à Madagascar. Cette révolution passe par l’éducation politique à la base même de la société. La démocratie doit partir des villages pour avoir une chance d’arriver un jour à Tana.
Pour El Che.
Pensez vous réellement que la HAT marche « démocratiquement » et d’un seul pas actuellement ?.
Cordialement.
Bonsoir à tous
Bonsoir Albatros,
Par essence, je ressens beaucoup d’aversion pour les hommes « géniaux et charismatiques », malheureusement, nous malagasy, avons la fâcheuse tendance à créer ses hommes. Inconsciemment, les « faiseurs de rois », c’est le peuple. La HAT dit vouloir établir la démocratie, et c’est la raison pour laquelle une partie de la population la suit. La véritable démocratie, pourra se faire si les citoyens poussent les dirigeants à se mettre en phase avec leurs dires. Donc, aujourd’hui, c’est le moment ou jamais de s’investir dans la politique, et que chaque citoyen doit être acteur et non simple spectateur. Il s’agit de notre avenir à tous, et je vous avoue que le sort personnel de ra8, Ratsiraka, Zafy Albert, TGV, etc. m’importe peu : le souverain, c’est le peuple.
La HAT s’est lancée dans des résolutions qui correspondent aux aspirations des malagasy, alors je dis : OK, construisons-la ensemble cette démocratie, mettons en exergue les idées et les actes, et non les personnalités. La HAT est maintenant acculée, sous la pression des opposants, et surtout de la communauté internationale. 2002 n’est pas 2009, et le peuple a fort heureusement perdu de sa naïveté : le « minoa fotsiny » ne passe plus.
Si la pression populaire insiste sur la démocratie, et non sur des positions partisanes stériles, nous aurons notre démocratie, entre autres :
Mise en place d’une assemblée Constituante,
mise en place d’une Constitution concertée
mise en place d’une haute Cour de Justice, pour que nul ne se trouve au-dessus des lois
Séparation réelle des pouvoirs Exécutif (bicéphale), législatif (bicaméral), et judiciaire
Reconnaissance des partis d’opposition et des minorités.
La liberté d’expression pour les journalistes et citoyens, ainsi que le droit à l’information.
Ce sont des notions élémentaires et universelles de la démocratie, mais qui chez nous n’ont jamais été appliquées.
Aujourd’hui, avec ou sans la HAT, la démocratie est en marche à Madagascar, les moyens de communication et d’informations ne pouvant plus être totalement ferrés par les pouvoirs despotiques.
A Lalatiana, Vous êtes légaliste, dîtes-vous, et je respecte vos idées. Toutefois, pour ma part, la légalité n’a pas été clairement établie jusqu’ici, Que ce soit sous le gouvernement Ratsiraka ou celui de Ravalomanana, de graves entorses ont été commises. L’investiture de Ravalomanana en 2002 a été entachée d’inconstitutionnalité, et lors de son 2ème mandat, ce dernier a évincé ces adversaires de manière très contestable (P.Rajaonarivelo, pour ne citer que lui).
Il ne suffit pas d’être élu par le peuple pour être démocrate : il faut savoir respecter la Constitution, et mettre en place les programmes et promesses faits aux citoyens. Bref, les dirigeants doivent être honnêtes, sincères, et se dévouer entièrement pour la cause le peuple.
« Imaginons un journaliste qui aime bien batifoler avec les épouses d’autrui... » bel et pertinent exemple à appliquer sur le cas de Mr Lala : imaginons un pasteur président d’une Eglise, qui aime bien faire de la politique partisane ...
Sans pour autant accepter les gestes déplacés et condamnables du Capsat, je tiens seulement à préciser que c’était le Mr Lala politicien et propagandiste sur la Radio Fahazavana qui a été concerné dans cette affaire mais point le président de la FJKM.
Je trouve que vos contributions sont souvent des posts aveuglés par votre TGV-isme primaire.
Mais là je dois admettre que vous avez 1000 fois raison.
Un homme politique qui fait des magouilles doit être traité en magouillard.
Un pasteur qui fait de la politique doit être traité en politicien.
Rehefa samy ho ratsy ihany ny tantana de aleoko lavitra niaina tamin’ilay hoe : minoa fotsiny ihany fa tena tsy zaka kosa ilay loza ity marina mafy miaraka amin’ireto fat fat ireto.Tsy mahavita azy mitsy ireto fat ireto fa tena tokony hesorina eo haingana.Tsy maintsy hoe hiady an-trano eo ihany ireo no farany na hifampitifitra mihitsy aza satria aiza ve ko i ramaroson manao rambo no hataony eraky ny tanana no sady afaka mibaiko miaramila ilay razoky io nefa sivily.Tsy misy hatao afatsy ny manao hazalambo ny harenandRavalo,
nalainy ny ciment sy ny fanitso ary ny vy teny @ mikoja teny nanisana, ny vary tany vohidiala koa saika nataony jifa fa tsy nahaovoka, ny tany toamasina port moa de efa tsy lazaina intsony. Izany hoe ilay razoky io mitsy zany no mitantana sy mitavana ny harenandRAvalo amin’izao tsy maha eto azy izao.Tena tsy ratsy indray iny fikanao iny e, mahery ianao.
Je me suis toujours demandée si TGV pouvait au nom du Droit libérer les prisonniers politiques. En réalité TGV ne peut pas agir au nom du peuple malgache car il n’a pas reçu un mandat du peuple. C’est un usurpateur !
Pour certaines personnes que Ravalo avait envoyées en prison au nom de la « dictate » je suis heureuse qu’elles soient libérées. Même si tout ceci montre avant tout et après coup que la réunion des institutions entre une seule main (hier et aujourd’hui) constitue une des plus grandes faiblesses du système malgache : on est condamné ou libéré selon le bon vouloir du roi, son seul arbitre.
J’ai ouï dire que tous ces faiseurs de désordre ont aussi trouvé un point d’accord sur « une amnistie générale » de tous les faits et crimes de 2002 et de 2009. Donc ni Ravalomanana ni TGV ne serait inquiété sur ce qui s’est passé le 7 février 2009.
Amnistie = impunité totale de nos milliardaires ?
...si cette démocratie peut se mettre dans leur assiette et celles de leurs familles.
Bien sûr qu’on peut manger la démocratie : démocratie à la sauce capsat, démocratie grillée (disponible seulement le 26 janvier), démocratie aux andouillettes, démocratie à la giboulée de crabe...(c’est vendredi, on décompresse les amis)
Et puis, des fois, ces gens qui disent maintenant on a la démocratie ne seraient-ils pas les mêmes que ceux qui ont dénigré la priorité donnée par Ravalo aux routes, en disant qu’on ne pouvait pas manger les routes ?
Dites un peu cela aux paysans qui se trouvent à 2 jours de marche d’une route carrossable, et apprenez de JFK : It is not our wealth that built our roads, but it is our roads that built our wealth.
Ary ny democratie sur son lit de foza orana
Lol...Rakitoza (bonjour à vous).
« Giboulée de crabe » était mon essai de foza orana
Citoyenne,
Je l’avais compris. Mais je ne suis pas d’accord sur l’amalgame que vous faites entre crabe et écrevisse marbrée (foza orana).
Le crabe est un mets délicieux, surtout s’il est placé dans une salade amoureusement préparée.
Le foza orana est indigeste, quel que soit son accomodation. Surtout quand il est fortement imbibé d’alcool ou parfumé aux herbes (bozaka) non aromatiques.
J’avoue que ma traduction était plutôt littérale, sans penser au genre et espèce animal. D’accord avec vous que le foza orana flambée aux fines herbes est plutôt indigeste.
Gourmande de nature, je vais faillir à mes habitudes de ne pas faire de longues échanges sur le forum, pour discuter cuisine.
Rakitoza serait-il l’équivalent malgache de Ratatouille ? Car vous avez l’air de vous y connaître avec votre salade de crabe. D’accord aussi avec vous aussi que les plats préparés avec amour sont toujours délicieux, et un simple vary sosoa sy kitoza peut devenir un plat royal...
bien dit citoyenne Malgache !
JFK a dit un jour :« Ne vous demandez pas ce que votre pays va faire pour vous, demandez plutôt ce que vous ferez pour votre pays ». En tout cas, je suis reconnaissant que des kilomètres de routes soient realisés.
Mmmmh..Ces posts sont tout simplement succulents ! Effectivement, contrairement à son homonyme pluvieux, le crabe est un met divin. Les douces effluves culinaires mêlés aux sauces au curry, oignons ou massalà de nos cuisines arrivent parfaitement à faire ressortir toute la force de son caractère..Mmmh !
En revanche, il est fortement déconseillé de manger de l’écrevisse marbrée (foza orana). Source de tous les maux possibles et imaginables. Gastroentérite, crampes d’estomac et indigestion garantie, sans parler des nombreux parasites que leur tube digestif peuvent abriter. Goût exécrable ! insipide, à éviter ! C’est une espèce qui a certainement une toute petite niche écologique dans l’équilibre naturel, mais, à reléguer rapidement dans la rubrique : parasites, crustacés nuisibles. Prolifération à limiter impérativement.
Bien que le sujet à commenter est très long, parsemé d’adages melées de sarcasme,
je dis BRAVO au pseudo Citoyenne Malgache - pour avoir sorti un message COURT tout en étant une synthèse bien clair et objectif, cependant dit long.
Tu mérites l’appelation Pourparler.
Faut seulement savoir cuisiner ... ! Mêler les ingrédients de manière équilibrée ... C’est vrai que c’est meilleur avec de bons ingrédients ... mais on va pas se laisser mourir de faim, non ???
:-)
Citoyenne
Apprenez que tout ce qui porte le son « kitoza » ne peut être que délicieux. Y compris avec des tranches de concombres.
Rakitoza,
Je ne demande qu’à vous croire. Donnez-moi donc la recette d’un kitoza aux concombres, pour que je puisse étonner mes invités lors du prochain repas de fête que j’organiserai.
Merci à Ndimby pour cet édito qui me paraît qd même objectif dans son ensemble ! Et de rappeler à certains forumistes extrémistes (aussi bien d’un côté que de l’autre) qu’il s’agit d’avoir un débat d’idées.On ne pourra jamais convaincre les uns ou les autres par de la violence verbale et de prendre ses convictions personnelles pour de la réalité. Car à mon avis, on ne convaint que soi-même ! Ce n’est pas parce que nous avons les moyens de communiquer par internet qu’on représente le peuple malgache tout entier ou qu’on peut parler à son nom ! Loin s’en faut !! Mais il est tout à fait normal d’échanger des idées et de susciter des débats par ce canal si on dispose de ce moyen ! Je ne voudrais pas être moraliste mais c’est qd même inquiétant de constater l’intolérance de certains forumistes ! Cela peut ternir l’image du Malgache et de Madagascar ! Alors à bon entendeur salut et adoptons une attitude citoyenne !
Bien cordialement !
Bonjour Ndimby A.,
Mba tiako raha halalininao ity zavatra soratako ity « tsy isika Malagasy @ izao fotoana izao mihintsy akory no tsy mahay mifanakalo hevitra @ izao krisy politika izao araka ny hevitro fa mbola tsy voazara ny gateau eo @ frantsay - usa - allemagne - chine - japonais sns......... fa rehefa vita io dia milamina ho azy »
Misaotra mialoha
La vigilance et les actions pour faire respecter les valeurs de la démocratie sont toujours à l’ordre du jour,surtout pour les proHAT qui veulent que la démocratie soit installé pour longtemps dans la culture populaire.
Ni zanak’i dada, ni pro directoire militaire ,proHAT par défaut,comme la HCC.
Je considere que :
1/ La HAT est la moins mauvaise solution à la malagasy pour restaurer l’ordre constitutionnel et la démocratie par l’organisation des conférences régionales, conférence nationale et des élections.
2/ La reconnaissance de la HAT par la communauté nationale et internationale se fera par des actes qui respectent l’état de droit , qui améliorent la sécurité et les conditions de vie quotidienne du peuple malagasy.
3/ Débloquer la situation c’est de pemettre au peuple de débattre le plus vite possible dans les assises régionales car c’est le meilleur moyen de faire émerger les hommes politiques nouveaux pour ne pas tourner en rond avec ceux qui ont fait leurs temps.
« LA DEMOCRATIE DES AUTRES »
Amartya SEN Édition Rivages poche / petite Bibliothèque.
Qu’est-ce exactement que la démocratie ? Il ne faut pas confondre démocratie et gouvernement de la majorité. La démocratie a des exigences complexes...
page 69.
Vraiment intéressant à lire !
Ouais,
la démocratie comme valeur universelle.
A. Sen ne connait pas les malgaches. Ici, on bricole tout, même les belles idées.
En plus, avec dix euros, on prefere acheter une bouteille de whisky.
Et il faut vouloir lire. Ici, on est déja suffisant. Quand on a des difficultés, on consulte les experts comme JM Chataigne, Odon ou les sages comme Richard A, Albert Z, etc...
Avant d’émettre des critiques, il faut prendre la peine de s’informer, sauf science infuse.
Amartya SEN démontre justement que la notion de démocratie est protéiforme, que ce n’est pas un concept occidental...
Le prix du livre neuf est de 5€ (encore une erreur d’appréciation) et je l’ai acheté d’occasion à 1€50. Il vous reste donc une marge pour satisfaire vos besoins d’alcool...
Il est toutefois conseillé de lire cette petite bible avant de boire, pour mieux comprendre la pensée de l’auteur.
On s’éloigne de plus en plus de la solution qui ne peut être que radicale car être « pour » avec un petit « contre » ne résoud rien.
Ratsiraka a des comptes à rendre aux Malgaches, il a ordonné lui-même avec preuve irréfutable la tuerie de 1991,
les prisonniers libérés par TGV ne sont pas tous des prisonniers politiques,
Rajaonarivelo a volé une somme d’argent à l’Etat malgache (preuve à l’appui) et il a été jugé et condamné,
TGV a perpétré un coup d’Etat qui est condamnable et condamné par tous sauf ceux qui le soutiennent,
les capsat et particulièrement Charles et Lylison ont commis des exactions toujours avec preuves irréfutables,
Ramaroson sème la terreur, vole et pille sous couvert des capsat,
etc....
et vous voulez qu’on accorde crédit à ces gens-là pour diriger et tirer vers le haut Madagascar ne serait-ce que le temps d’une transition ???????
Un gouvernement de transition consensuel et inclusif ( on ne le répètera pas assez) doit être instauré avec Ravalomanana qui reste le Président élu, le temps de préparer les élections présidentielles avec l’aide et le contrôle de la communauté internationale. Il faut sanctionner Ravalomanana aux élections et s’il n’est pas réélu, beaucoup de membres de la HAT et meême le futur gouvernement élu pourront monter des dossiers sur les actes dont on l’accuse pour le traîner au tribunal. On est au 21è siècle, on a des richesses à exploiter et on se laisse « embrouiller » par des voyous qui ne méritent que des sanctions !!!!
A réveille-toi jeunes Malagasy
Justement parce que vous vous adressez à la jeunesse malagasy, que les pratiques de gouvernances boiteuses depuis plus de 40 ans doivent cesser, car ce pays doit sortir de son triste record, à savoir une des pays les plus pauvres au monde.
Les dirigeants successifs, loin de s’intéresser à l’amélioration des condition de vie des malagasy, se sont tour à tour copieusement enrichis, au détriment de ceux qui produisent les vraies richesses du pays.
Face au despotisme, et à la corruption au plus haut niveau, la solution est de rompre avec ses pratiques, et ne plus remplacer un dictateur par un autre.
La fin de mandat ne doit plus être la seule solution de condamner la mauvaise gouvernance, à tout moment, les chefs d’institutions doivent être contrôlés, voire tomber sous le coup d’une condamnation,s’ils enfreignent les lois de la république qu’ils sont censés de protéger, car ceci s’appelle de la trahison.
Aujourd’hui encore, aucun président de la république ne peut être condamné en cas de haute trahison, de violation de la Constitution, de crime, ou de corruption.
C’est inadmissible, car nul ne doit être au-dessus des lois.
En l’État actuel, le seul moyen de se débarrasser d’un dictateur, c’est de le renverser par la force, avec le risque de voir apparaitre un autre dictateur.
Combien de crises allons-nous encore traverser à ce rythme-là ?
Il ne peut avoir d’impunité même au plus haut sommet de l’état.
Aller vers la 4ème république, c’est ériger la Haute cour de justice( qu’aucun chef d’état n’a osé instituer), afin de condamner, même en cours de mandat les actes répréhensibles du chef de l’état, et des hautes personnalités de l’état.
De même, les institutions indépendantes préviennent de l’abus de pouvoir, en mettant en place de véritables garde-fous. Travailler ensemble, tout en exerçant des contrôles mutuels : c’est encore la meilleure solution que puisse offrir une démocratie.
Tel devrait être le but de la HAT,qui doit être dissoute dès l’adoption de la nouvelle Constitution
Chapeau bas Ndimby pour cette analyse détaillant les maux de ce pays ; pour ma part, c’est évidemment l’absence de culture citoyenne des électeurs de ce pays qui constitue la véritable cause de notre régression sur bien des plans. L’incurie, la malhonnêteté et la couardise de nos politicards et de l’intelligentsia (est-ce que cette dernière existe ?)ont accéléré cette dégringolade culturelle, économique et sociale !
très bonne plume.