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Antananarivo | 14h57
 

Editorial

N’est pas bâtisseur qui veut

lundi 10 octobre 2011 | Ndimby A.

Je suis loin d’être un « applemaniac » de la première heure comme mon compère Patrick A., mais je reconnais que Steve Jobs a contribué à changer certains aspects du monde en apportant des innovations majeures à des objets qui faisaient partie de la vie quotidienne des êtres humains depuis des décennies : l’ordinateur, le walkman ou le téléphone portable. Il fera partie des personnes qui ont eu la chance de pouvoir se considérer de plein droit dans la lignée des bâtisseurs.

La semaine dernière, on a appris également que le Prix Nobel de la Paix avait été attribué à trois femmes. Parmi celles-ci, le parcours d’Ellen Johnson-Sirleaf force l’admiration. Cette femme avait abandonné la confortable direction du bureau Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour se lancer dans la vie politique du Libéria, avant de devenir en 2005 la première femme démocratiquement élue en tant que Chef d’État en Afrique. Quand on voit peu à peu les transformations positives qu’elle a réussi à apporter dans la vie politique, sociale et économique au Libéria, pays autrefois déchiré par des années de guerre, on ne peut que lui tirer chapeau bas. Elle aussi, à sa façon, elle est de la lignée des bâtisseurs. Une occasion de revenir sur ce que j’avais écrit il y a quelques mois : une femme est a priori mieux disposée qu’un homme à diriger un pays. Elle a autant de capacité qu’un homme, sans en avoir le caractère belliqueux ; possède une bonne vision de ce qu’est le bien-être des ménages ; et a priori n’a pas les mêmes problèmes d’ego que les descendants d’Adam.

Tout cela nous donne la mesure de ce dont il faut nous contenter, même si comparer l’incomparable est une perte de temps. Certains argueront que la paternité d’une nouvelle Constitution, la construction de stades ou d’hôpitaux mettent Andry Rajoelina dans la liste de ceux qui peuvent être qualifiés de bâtisseurs, à sa façon. Il faudrait donc que quelqu’un se dévoue pour aller écrire au Comité Nobel, et proposer ce jeune homme pour le Prix Nobel de l’année prochaine. Tout en rappelant le mérite de ceux qui ont bâti ce nouveau monument que sont les locaux incendiés de la Radio nationale.

On vient d’apprendre qu’un comité d’éthique vient d’être mis en place au sein de la presse malgache, sous la présidence du Ministre de la communication actuel. C’est une excellente nouvelle pour les médias de Madagascar, car depuis des décennies, du temps où il était journaliste, le président de cette nouvelle entité a su bâtir d’une façon unanimement reconnue une image de « grand champion » de l’éthique dans le métier.

Démocratie, bonne gouvernance, lutte contre la dictature : qu’est-ce qui a été promis, et qu’est-ce qui a été réalisé ? Qu’est-ce qui a été détruit, et qu’est ce qui a été bâti ? Le Malgache de 2011 se porte-t-il mieux que celui de 2009 ? Dans tous les classements internationaux, la dégringolade de tous les indicateurs établis en matière de développement humain, de libertés civiles et politiques, de liberté de la presse, de perception de la corruption, et surtout d’économie, démontrent l’incapacité du régime de transition à bâtir le nouveau Madagascar qu’ils avaient promis. Cette situation conforte le positionnement des incrédules et des perplexes de la première heure. Et Amnesty international vient encore il y a quelques jours d’enfoncer une nouvelle fois le clou sur les qualités du régime actuel en matière de respect des Droits de l’homme.

Depuis deux ans dans ces colonnes, on ne cesse de pointer du doigt les errements de ce pouvoir né d’un coup d’État, ses abus, ses défaillances et son incompétence. Mais même dans l’accumulation la plus objective possible des faits et des chiffres, il y en aura toujours quelques-uns pour penser que ces critiques sont une « marque de haine », de « nostalgie d’avantages perdus du temps de Ravalomanana », ou de « felaka » prodigués par l’opposition. On ne va pas s’attarder sur des remarques qui tiennent plus de la gastro-entérite que de la réflexion : la tolérance invite à accepter qu’il faut de tout pour faire un monde, même des aliénés mentaux. D’ailleurs, j’étais mort de rire en lisant dans la presse la semaine dernière un membre du pouvoir hâtif s’enorgueillir d’être un faucon. Ce gusse devrait prendre des cours de français pour apprendre à ne pas confondre le sens des mots « faux » et « vrai ».

Question subsidiaire que certains peuvent se poser : qu’est-ce que des critiques systématiques mais objectives peuvent bâtir. Quand une personne, fumeur invétéré, est malade de la tuberculose, le médecin chargé du diagnostic doit établir celui-ci de manière ferme et fiable. Ce n’est pas en disant au malade qu’il est juste atteint d’une petite grippe, ou encore en l’autorisant à continuer à abuser du tabac, qu’on va favoriser la guérison. Celle-ci ne pourra se faire que sur la base d’un bon diagnostic. Tant que les abus, les défaillances et les problèmes existent, il y aura toujours une place pour les critiques. Que ceux qui ne les supportent pas s’arrangent pour en éliminer les motifs. Comme disait ma défunte mère du temps de ma jeunesse, « si tu veux que j’arrête de te gronder, tu n’as qu’à arrêter de faire des bêtises ».

Souvent, on lit sur le forum des interventions qui demandent à ce que les critiques contre le régime hâtif cessent, et laissent la place à des propositions « constructives ». Sur le principe, c’est pertinent. Sur la pratique, cela signifie : « fermez les yeux, et aidez le régime actuel à réussir ». Question : pourquoi se sentirait-on obligé d’appuyer des dirigeants qui n’ont pas demandé notre avis pour nous diriger ? À partir du moment où certains se sentent suffisamment intelligents pour se mettre dans les problèmes, ils doivent se sentir suffisamment intelligents pour s’en sortir tous seuls, sans quémander l’appui des uns et le financement des autres.

Mais bien entendu, les coqs, qui aiment chanter en ne se rendant pas compte qu’ils ont les pieds dans la fiente, considèrent normal tout ce qui se passe depuis deux ans, et mettent tout sur le dos de la « méchante communauté internationale » qui a fermé les robinets. Mais est-ce la fermeture des robinets qui a perturbé la cervelle de ce militaire qui a tiré sur un taxi collectif du côté d’Iavoloha, sous prétexte que le cortège du Grand Hâtif allait passer, et que le taxi collectif ne se rangeait pas assez vite ? Est-ce la fermeture des robinets qui a tellement perturbé les neurones de ce Chef d’institution, qu’il finit par considérer normal de s’approprier un véhicule destiné à un projet éducatif ? Est-ce la fermeture des robinets qui encourage ce fils d’un dignitaire du régime à aller faire le fanfaron en exigeant d’être introduit dans une zone réservée de l’aéroport ? Est-ce la fermeture des robinets qui fait qu’un commissaire de police se soit opposé à une décision d’affectation ? Est-ce la fermeture des robinets qui fait que des politiciens n’ont aucune vergogne à demander un gouvernement de 60 membres et un Congrès de 600 parlementaires ? Structures de plus transitoires destinées à n’expédier que les affaires courantes… On pourrait écrire un livre entier d’anecdotes de ce genre, mais je suis prêt à parier que certains trouveront encore le moyen de justifier ces âneries.

Un pays dans lequel les politiciens n’ont plus de scrupules à afficher au grand jour leur souci de l’intérêt supérieur de leur ration. Un pays dans lequel les forces de l’ordre se décrédibilisent jour après jour, à force d’accepter d’être manipulés par les politiciens. Un pays dans lequel les fractures créées par le coup d’État deviennent de moins en moins réversibles. Voilà le genre de pays qu’Andry Rajoelina et sa clique ont commencé à bâtir depuis 2009. En implantant les germes de l’insubordination en mars 2009, les chefs des mutins et leurs sponsors ont brisé le peu de discipline qui existait encore dans l’armée malgache. En contribuant à perpétuer un modèle exécrable d’alternance au pouvoir par des révolutions de rue, la classe politique a créé les fondations d’une instabilité permanente. Voilà donc le profil de ceux qui prétendent bâtir, mais qui, d’une crise à une autre, n’apportent que désillusion et déception. Voilà ce qui arrive quand certains mettent une confiance injustifiée en des gens qui n’ont aucune capacité à construire un avenir meilleur. Car il y a une grande différence entre beau parleur et bâtisseur.

29 commentaires

Vos commentaires

  • 10 octobre 2011 à 07:10 | saina gasy dadabe (#4061)

    • 10 octobre 2011 à 07:13 | saina gasy dadabe (#4061) répond à saina gasy dadabe

      I’m coming there my friend,
      J’arrive ici mon ami,
      I know the pain you have again
      Je sais la douleur que tu as encore
      They’ll never understand you,
      Ils ne te comprendront jamais,
      They look at you with hateful eyes
      Ils te regardent avec des yeux haineux
      It’s hard to be courageous,
      C’est dur d’être courageux,
      In a world that doesn’t care for you
      Dans un monde qui ne prend pas soin de toi
      All the reason more to be yourself just as you are
      Raison de plus pour être toi-même tel que tu es

      And I guess you know
      Et je devine que tu sais
      I guess you know
      Je devine que tu sais
      I guess you know
      Je devine que tu sais

      I don’t wanna let you
      Je ne veux pas te laisser
      I don’t wanna let you down
      Je ne veux pas te laisser tomber
      The world may be against you
      Il se peut que le monde soit contre toi
      But I’ll never let you down
      Mais je ne te laisserai jamais tomber

      Life is never fair,
      La vie n’est jamais juste,
      I know you heard those words again
      Je sais que tu as écouté ces mots une fois de plus
      They never were your friends,
      Ils n’ont jamais été tes amis,
      They look at you indifferently
      Ils te regardent avec indifférence

      But I guess you know
      Mais je devine que tu sais
      I guess you know
      Je devine que tu sais
      I guess you know
      Je devine que tu sais
      I don’t wanna let you
      Je ne veux pas te laisser
      I don’t wanna let you down
      Je ne veux pas te laisser tomber
      The world may be against you
      Il se peut que le monde soit contre toi
      But I’ll never let you down
      Mais je ne te laisserai jamais tomber

      When everything goes wrong
      Quand tout va mal
      When nothing seems to make sense
      Quand rien ne paraît avoir de sens
      When you’re feeling so small
      Quand tu te sens si petit
      Remember that you’re not alone
      Rappelle toi que tu n’es pas seul
      When everything goes wrong
      Quand tout va mal
      When nothing means, nothing means nothing
      Quand rien ne signifie, rien ne signifie rien

      I don’t wanna let you down
      Je ne veux pas te laisser tomber
      The world may be against you
      Il se peut que le monde soit contre toi
      But I will never let you down
      Mais je ne te laisserai jamais tomber
      And I guess you know
      Et je devine que tu sais
      And I guess you know
      Et je devine que tu sais
      I guess you know
      Je devine que tu sais
      The world may be against you
      Il se peut que le monde soit contre toi
      But I’ll never let you down.
      Mais je ne te laisserai jamais tomber

    • 10 octobre 2011 à 10:20 | Ravao (#5319) répond à saina gasy dadabe

      Bonjour,
      Vos poèmes sont beaux ! En plus cela permet d’approfondir son
      anglais !A qui l’adressez-vous, au juste ?
      Quant à tout ce qui est nouveau:c’est ce qui apparaît pour la première fois. Donc comme c’est la toute première fois que tout cela apparaît chez nous : bonjour la galère, m’sieur-dame.

    • 10 octobre 2011 à 10:47 | niry (#210) répond à saina gasy dadabe

      C’est très bien saina gasy, c’est très bien. (..)

      Ndimby, vous faites partie aussi des bâtisseurs, à votre manière. Batisseur (ou bien tuteur), pour si bien recadrer les choses à chaque fois. Mais voilà, la nature humaine étant ce qu’elle est : les gens sont fourbes, les gens sont mesquins et oublient très vite.

      Je parle des gens sans repères évidemment. Toutes proportions gardées, regardez dans le monde du rugby : Martin Johnson, l’entraîneur de l’équipe anglaise : avant-hier adulé, maintenant discrédité. Marc Lièvremont, entraineur de l’équipe de france, promis à un enfer digne d’un Domenech, puis élevé au grade d’un demi-dieu. Tout ça en l’espace d’un seul et unique match antologique pour certains, cauchemardesque pour d’autres..

      Rajoelina a bien compris que l’évènementiel peut faire ou défaire un homme. La masse de cerveaux disponibles prêt à gober tout et n’importe quoi l’emporte toujours sur celle des sachants et des pensants.. On n’est jamais à l’abri que, par un petit sursaut décisif personnel, ce petit kontoukour, entre définitivement en bien, en fanfare par la grande porte dans l’Histoire alors que rien ne l’y prédisposait. Malheureusement, il mûrit et prend de l’assurance et de l’expérience de jour en jour...

      Bref, tout ça pour dire qu’il ne faut jamais perdre de vue qu’un rien peut soudain élever un beau parleur écervelé à un bâtisseur dans l’inconscient populaire.. Et alors là, adieu misère, adieu Amnesty international, torture, et morts violentes..adieu 3 ans de longs et passionnés éditoriaux.. La Tribune de l’ONU en sait quelque chose, au plus grand dam de ceux qui savent..

    • 10 octobre 2011 à 12:46 | Ndimby A. (#444) répond à niry

      Votre démonstration est convaincante. Ratsiraka 1991-1993 / 1996-1997 est un autre exemple

    • 10 octobre 2011 à 17:14 | saina gasy dadabe (#4061) répond à saina gasy dadabe

  • 10 octobre 2011 à 10:13 | gasy_kely (#439)

    Bonjour à tous, surtout à toi Ndimby,

    Faisant parti de ceux qui bataillent pour plus d’objectivité, je me dois d’éclaircir un peu la démarche. Sur la pratique : il est utile de critiquer mais en préservant une chance de négocier. Moi même et j’espère que Ndimby aussi, je ne suis pas d’accord avec ce que fait le pouvoir actuel fait, mais si on veut s’en sortir d’une manière le plus pacifique possible, il faut accepter des choses que par principe on ne peut accepter pour ne batailler sur des priorités. En reprenant, l’exemple que tu as pris, tu acceptes au bout du moment si ta mère te tapes : parce que t’as mère à le pouvoir sur toi. Etant âgé et donc indépendant de tes parents : je ne pense pas que le même procédé marche parce que le rapport de force change. Et c’est ce qui passe en ce moment, le HAT à le pouvoir et donc c’est pas en les tapant qu’on avancera. Il faut trouver des solutions ou le HAT soit pris en compte. Cela dit ce n’est pas en foutant près de 800 parlementaires qu’on prend en compte le HAT.

    Peut être que je me trompe (et je l’espère) : mais je ne suis pas sur que ce soit en stigmatisant le HAT qu’on trouvera une solution, mais en proposant des solutions qui prennent en compte ce que le HAT est. Et cela ne veut pas dire que j’accepte ce qu’ils font.

    Gasy kely tsy mahay !!

    • 10 octobre 2011 à 13:12 | barykely (#392) répond à gasy_kely

      Madagascar:au pays des moramora.....
      Ny zaza hono rehefa manaiki-nono dia akifika....
      Ny zaza maditra tsy tsitsiana rotsa-kazo....
      Ny vahoaka no tompon’ny fahefana ka tsy tokony hiharitra ny tsy rariny sy tsy mety ataon’ny mpitondra....
      Mahari-pery ihany Ianao ry vahoaka malagasy,miaiky Anao aho...
      Fa io fitondrana mijoro eo io moa iza no nametraka azy eo ???
      Ny hanatanteraka ny fifidianana no nilana azy sy tokony andraikitra maika tokony ho ilofosany...nefa dia izao atao izay itarazoan’izany,ary raha ny tena tiany aza dia ny tsy hisiany mihitsy ahazahoan’io mpitondra mpanongana io hitsetsitra sy hameno paosy amin’ny harena rehetra misy.
      Ny fifampiraharahana amin’ny mpanongana dia hita-maso fa tsy hisy ho tanteraka fa raha tsy mifandraika amin’ny fanirian’izy ireo dia tsy hisy ho vanona.
      « d’une manière le plus pacifiquement possible »
      ny hena lasan’ny saka leoko ihany fa ny.....
      ny tanana efa zatra nitsotra.....
      Tsy azo antenaina hisy intsony izany fiaraha-mientana sy fiaraha-miasa amin’ny ara-dalana raha tsy fitondrana ara-dalana no tafajoro eo.
      Rediredy ny ao ambadika rehetra.
      Koa tanteraho haingana ny safidi-bahoaka dia ho hita eo ny manaraka.
      Raha ny tenako dia « TSY HIARA-HIASA AMIN’NY MPANONGANA »

    • 10 octobre 2011 à 15:39 | gasy_kely (#439) répond à barykely

      Raha ny hevitrao zany raha azoko tsara dia hiroso @ fifidianana ianao dia avy eo hita eo ze fandehany !!

      OK pourquoi pas. Raha izaho koa dia izay no mba tadiaviko. Fa ny olana, sans négociation, tsy afaka hanana élection ho eken’ny tsirairay ianao. Ary certain aho hoe iza ny ho mpandresy @ ilay fifidianana. De avy eo tsy hanaiky ndray ny rehetra. ; de mbola hiaritra ihany ny vahoaka malagasy !!

    • 12 octobre 2011 à 16:54 | Soatoavo (#5479) répond à barykely

      Bary kely
      Miombo-kevitra aminao, fa ny tena mampalahelo ahy indrindra dia mety ho an’isany ho lasa ao anatin’ny Sotoavina Malagasy ny LAINGALAINGA izay vohizin’ireo mpitondra@izao fotoana izao, ny HERISETRA ataon’ireo mpitandro filaminana, ny FANDROMBANA izay tsy mitsahatra mitombo avo arivo eny, KA LASA LOVA NY TARANAKA MALAGASY. Nanomboka ny taona 2009 ka hatramin’izao dia hitamaso sy heno eny rehetra eny sy amin’ny aina aman-jery ireo rehetra ireo. Hita ary azo tsapain-tanana ihany koa ireo ohatra omeny ny miaramila antsika izay lazaina tandroka aro ny vozona kanefa tsy izany ny mitranga. Ny katitakely milalao eny an-dalana aza raha mahita miaramila dia mandositra fa matahoatra, fa ny loza dia lasa kilalaon’ny ankizy @’ny “Bande sy Rôle” izany CAPSAT izany, ka tsara raha mba hovaina io anarana io fa lasa laza ratsy.

  • 10 octobre 2011 à 10:42 | mpitily (#1212)

    Cher Ndimby,

    il est peut-être grand temps que vous soyez « proactif » et que vous changiez votre « paradigme » !

    Personnellement, je ne vous avais jamais dit "« fermez les yeux, et aidez le régime actuel à réussir » ! Il ne s’agit pas d’aider ce régime à réussir mais d’aider le peuple malgache à sortir rapidement et avec le minimum de dégâts de cette crise.

    Gasy Kely a raison, il faut faire avec la situation dans laquelle on vit mais pas chercher midi à 14 h. On est pas toujours maître de sa situation mais c à nous de la gérer intelligemment à posteriori.

    J’ai toujours milité pour l’adoption des recommandations de l’ICG. Cette institution n’est guère pro-HAT mais elle se soucie surtout de l’intérêt du peuple et du pays. Forte des expériences de ses membres, elle nous propose des solutions de sortie de crise simples, réalistes et relativement faciles à appliquer. Mais nos politicards et leurs alliés du GIC vont sûrement répliquer : « pourquoi faire simple qd on peut faire compliqué ? ».

    Bien à vous.

    Mpitily

    • 10 octobre 2011 à 11:04 | Ndimby A. (#444) répond à mpitily

      Salut à vous Gasy_kely et Mpitily.

      Je suis d’accord avec vous, et j’en veux pour preuve le paragraphe « Apprendre à gérer les paramètres existants » de l’édito du 14 aout 2009(->http://www.madagascar-tribune.com/Reconstruire-une-Republique,12576.html>), et le paragraphe « Gérer l’existant » de l’édito du 19 avril 2010 (->http://www.madagascar-tribune.com/Coup-d-etat-ou-coup-d-eclat,13889.html).

      Mais cela n’est pertinent et efficace que si tous les protagonistes fonctionnent comme cela, et que ça ne se fasse pas à sens unique. Si un édito d’aout 2009 est encore pertinent en avril 2010 et en octobre 2011, c’est sans doute que certains sont durs de la feuille, ou franchement de mauvaise foi.

      Cordialement

    • 10 octobre 2011 à 11:44 | gasy_kely (#439) répond à Ndimby A.

      Je ne boude pas le plaisir d’être répondu par l’auteur !!

      Ndimby,

      Une des raison pour la quelle j’ai toujours suivis ton blog, c’était pour ton objectivité (les éditos dont tu fais référence sot les preuves). Chose qui a changé au fil du temps, d’ou mes rappels à l’ordre si je peux me le permettre.

      Je suis d’accord avec toi : si tout le monde ne joue pas le même jeu, on risque d’aboutir à rien. Mais si dans une salle tout le monde se mets à crier aussi pour discuter on arrivera à rien non plus. C’est peut être naïf comme idée mais si dans une salle 3 personnes discutent, les 2 crient et une parle normalement, si un des 2 veulent comprendre, il a intêret d’arrêter de crier pour entendre et comprendre lcelui qui parle doucement.

      Ce qui se passe à Mada, c’est que tout le monde crie et fait du surenchère. C’était toujours comme ça et on voit bien que ça na rien donné. Et comme tu le répétais souvent, une expérience avec les mêmes causes donne toujours les mêmes résultats (ou un truc du genre).

      Je suis entièrement d’accord avec toi que nos politiques sont de mauvaises foies mais tant qu’on joue dans le même raisonnement qu’eux : je suis presque sur de perdre, autant essayer une nouvelle idée qui a une mince chance de passer.

      Vivement les éditos à la sauce de 2009 et 2010 ;-)

      Gasy kely tsy mahay !!

    • 10 octobre 2011 à 11:53 | Albatros (#234) répond à Ndimby A.

      Eh !!! Oui !!! Ndimby !!!!.

      Les choses n’ont pas beaucoup changées depuis 2009 !!!.

      Je voudrai toutefois vous signaler qu’il y a des « bâtisseurs » actuellement à Madagascar. Regardez du côté de ces belles villas qui poussent comme des champignons sur le dos du Vahoaka. Si ces « bâtisseurs » n’ont pas inventé La Pomme, ils savent bien gérer « le Changement » en leur faveur. Ils ont re-inventé le chaos à leur profit. Ils font ce que, malheureusement, d’autres ont fait avant eux. Ils bâtissent LEUR bonheur sur le malheur des autres.

      Le Peuple, lui, est toujours otage !!!. Et ce depuis maintenant : 937 jours.

      Je suis sûr que dans 63 jours nous aurons droit, de vôtre part, à un éditorial dans le style des « Contes des Mille et Une Nuit » sur les malheurs de Peuple Malgache.

      Très cordialement.

    • 10 octobre 2011 à 12:34 | mpitily (#1212) répond à Ndimby A.

      Ok et merci pour votre réponse.

      Justement, j’ai réagi comme suit à votre édito du 14/8/09 : « Les diagnostics de Ndimby sur nos crises politiques ont toujours été pertinents, vivement donc ses propositions actualisées de sortie de crise. »

      J’aimerais donc savoir votre plan de sortie de crise. Croyez-vous encore au processus inclusif et consensuel à la sauce SADC/UE/CI actuel ? Que pensez-vous des recommandations de l’ICG ?

      Cordialement,

      Mpitily

    • 10 octobre 2011 à 16:03 | mpitily (#1212) répond à Ndimby A.

      En fait, je pense que nous devons changer d’approche. Ne perdons plus de temps à essayer de ramener ANR à la raison ou à comparer ANR avec MR ou ...

      Comme c la CI qui détient la clé de notre problème (reconnaissance, coopérations, ...) et comme elle détient également une large part de responsabilité dans l’enlisement de la crise et de ses effets sur la population malgache (à cause de ses atermoiements et de l’inadéquation de sa stratégie actuelle), nous gagnerions plus à essayer de la convaincre à changer son fusil d’épaule, d’où mon insistance sur ses propres erreurs (médiation par la SADC, sanctions économiques, histoire des 4 mouvances, consensualité et inclusivité = neutralité, organisation des futures élections par un gouvernement formés par nos politicards, ...) et sur la place qu’elle devrait accorder à l’ICG .

      Mpitily

  • 10 octobre 2011 à 11:16 | racynt (#1557)

    « Souvent, on lit sur le forum des interventions qui demandent à ce que les critiques contre le régime hâtif cessent, et laissent la place à des propositions « constructives ». Sur le principe, c’est pertinent. Sur la pratique, cela signifie : « fermez les yeux, et aidez le régime actuel à réussir ». Question : pourquoi se sentirait-on obligé d’appuyer des dirigeants qui n’ont pas demandé notre avis pour nous diriger ? À partir du moment où certains se sentent suffisamment intelligents pour se mettre dans les problèmes, ils doivent se sentir suffisamment intelligents pour s’en sortir tous seuls, sans quémander l’appui des uns et le financement des autres. »

    Je suis tout à fait d’accord avec cette remarque et je l’ai d’ailleurs toujours dit sur MT qu’étant donné que les autres entités (HCC,CT, CST, Armée, ... ) sont à la solde de la HAT, il est important et même primordiale qu’en ces temps de crise où la HAT n’a aucune balise, que les journalistes dénoncent tout abus et dérives afin de protéger ce peuple (comme ces chauffeurs et voyageurs de taxi collectif qui se sont fait tirés dessus ou ceux qui ne sont jamais descendu à la place du 13 mai pour défendre Andry Rajoelina mais qui ont perdus leur emplois malgré tout...).

    Là où je ne suis pas d’accord avec Ndimby c’est quand tu dis que proposer une quelconque solution à la crise , ce serait venir en aide à la HAT, et je peux comprendre qu’avec de ces dérives et abus de pouvoir, personne ne veut rendre service à la HAT. Car pour ma part, il faut voir plus loin que la HAT , il faut surtout voir l’avenir de nos enfants malagasy ( cela même dont l’inscription aux EPP ont diminué de 40%) , il faut voir l’adversité dans laquelle se trouvent la plupart des ménages qui n’ont jamais soutenus ce pouvoir mais qui en payent les conséquences maintenant... C’est surtout à ces gens là qu’il faut penser lorsqu’on veut résoudre la crise et non au fait d’aider la HAT. La vrai motivation de la recherche de résolution de la crise d’ailleurs devrait se porter sur l’évacuation de cette « transition » dans lequel tout les politicards veulent prendre leur part de gâteau, car aider le pays à sortir de la crise c’est aider à trouver une fin à cette transition. C’est comme cela qu’il faut voire les choses mais pas autrement car autrement, on risquerait de s’enliser dans la crise en rendant grandement service à la HAT qui ne souhaite que ça (que Madagascar reste aussi longtemps en transition pour qu’ils puissent en profiter au maximum)

    • 10 octobre 2011 à 18:27 | Ravao (#5319) répond à racynt

      C’est un peu tard,Racynt, pour vous répondre. En fait ce n’est même pas une réponse mais une blague. Cela se passait en classe :(cours de PC)
      prof : donnez un exemple de matière qu’on peut allonger ou étirer.
      Les réponses arrivent : caoutchouc -oui, élastique -oui. Puis du fond de la classe -cette place où l’on peut dormir- une voix , comme celle des gens qui s’endorment :« Transition, M’sieur ».

  • 10 octobre 2011 à 12:49 | Jaombilo_Bé (#4959)

    Madagascar :
    « Un pays dans lequel les politiciens n’ont plus de scrupules à afficher au grand jour leur souci de l’intérêt supérieur de leur ration »

    — > BRAVO, BRAVO, BRAVO ! Tout est dit !!!

    Stev Jobs :
    « Il fera partie des personnes qui ont eu la chance de pouvoir se considérer de plein droit dans la lignée des bâtisseurs ».

    — > Non mon Frère, ce n’était pas de la chance ! c’était sa volonté personnelle qui lui a emmené à devenir bâtisseur.

    Ellen Johnson-Sirleaf :
    « cette femme avait abandonné la confortable du PNUD, pour se lancer dans la vie politique,... Une femme est mieux disposée à diriger un pays... Possède une bonne vision de ce qu’est le bien-être des ménages et n’a pas les mêmes problèmes d’ego que les descendants d’Adam. »

    — > Oui Oui Oui mon Frere, il faut que tous le monde le sache ! Ces « Lucky-Lucs-de-la-tirette » à 25 enfants illégitimes à gauche et à droite, s’ils traitait les sujets fondamentaux de la vie dans ce pays, comme il fallait, peut-être que chaque enfants naîtrait, dans un ménage normale avec papa et maman et éducation de base standard. Et peut être même que la mentalité generale changerait. Vive les Maman !

    • 10 octobre 2011 à 13:56 | Ravao (#5319) répond à Jaombilo_Bé

      Désolée, amis « chance » est remplacée par filouterie et tricherie à M/CAR, donc on est bâtisseurs sur le dos de quelqu’un. Pourquoi pas sur le dos du peuple ?
      Vivent les mamans,dites-vous ? BIENTOT, les élections. Cela veut-il dire : aujourd’hui papaDJ et demain mamanDJ ?
      Ho aiza ihany re isika Ramalagasy o !

  • 10 octobre 2011 à 14:16 | jojo (#3543)

    « Souvent, on lit sur le forum des interventions qui demandent à ce que les critiques contre le régime hâtif cessent, et laissent la place à des propositions « constructives ». Sur le principe, c’est pertinent. Sur la pratique, cela signifie : « fermez les yeux, et aidez le régime actuel à réussir ». Question : pourquoi se sentirait-on obligé d’appuyer des dirigeants qui n’ont pas demandé notre avis pour nous diriger ? » bla, bla, bla...

    .... halte aux incessantes references circulaires et aux oppositions steriles !!! assez de cette coquetterie egocentrique qui consiste a cacher la vacuite de ses « propositions » (merci les liens hypertexte car j’ai failli ecrire « idees » improprement) par la volonte incorrrrruuuuptible de ne pas aider le pouvoir en place... allo !!! il faut se reveiller monsieur le commentateur sportif (et encore un commentateur sportif fait plus de proposition pendant un match de foot de 90 min que vous en 2 ans !!!)... il ne s’agit pas de rendiquer des droits d’auteurs... il s’agit de s’opposer, de resister en parlant aux malgaches... resister a un etat des choses en montrant de quels materiaux pourrait etre construit un Madagascar meilleur...

    Vous voullez resister ? ...alors creez au lieu de (vous la) raconter... arreter d’enfoncer des portes ouvertes sans jamais rien avancer (ou si peu) a enumerer ce qui ne va pas a Madagascar... merci de l’information mais tous le monde le sait et tout le monde le vit... vous persistez a vous adresser a 2 categories de la population (les pour et les contre Rajoelina/Ravalomanana) comme si Madagascar se divisait en ces 2 categories.... je pretend qu’une autre voie - meme plusieurs - est possible et qu’il est urgent d’en persuader les malgaches. Il faut preparer l’apres car dans l’etat actuel des choses si le pouvoir en place devait lacher les commandes, nous ne serions pas pret... occupes que nous etions a hurler a la mort a chaque fois que les personnes dont nous combations les idees et comportements agitaient les moindre chiffon rouge...

    N’en deplaise a votre francophobie viscerale, c’est sur ce principe de la resistance constructive qu’a la fin de la deuxieme guerre mondiale le Conseil National de la Resistance en France a jete les fondations de la sociale democratie avec notamment la creation de la Securite Sociale.

    Pour ma part n’etant pas un editorialiste, je propose par exemple que tous ceux qui ne veulent plus des Ratsiraka, Zafy, Ravalomanana ou Rajoelina et de tous les mouches a m.e.r.d.e. qui gravitent autour, de reflechir a nouveau modele de societe pour notre pays.

    Ce modele aurait pour objectif de :

    1. faire advenir un monde de semblables,
    2. developper une societe d’individus autonomes,
    3. realiser une communaute de citoyens.

    Voila mon modele de societe pour Madagascar : egalite des droits, des chances et des possibles... cela n’a rien d’original, ce sont les principes qui ont guides les revolutions francaises et americaines...

    un dernier conseil toutefois : mefiez vous de la gastro... il parait que c’est tres contagieux...

    • 10 octobre 2011 à 15:26 | Stomato (#3476) répond à jojo

      Respectons la chronologie, si vous le voulez bien.
      La révolution Américaine est antérieure à la révolution Française.

      Certes la France a joué un rôle dans la révolution Américaine, alors que l’inverse n’a pas eu lieu (Grin !), mais c’était surtout pour embêter l’Angleterre...

      Ceci dit votre modèle n’est pas dénué d’intéret.

    • 10 octobre 2011 à 16:29 | Ndimby A. (#444) répond à jojo

      Salut Jojo.

      J’ai déjà donné. En vain, donc exercice stérile !

      Un peu de lecture : reconstruire une république respectée car respectable partie 1 et partie 2.

      Bien à vous

      PS : diantre, d’où vous vient cette fixation de ma francophobie ? A moins que France et françafrique ne soient pour vous des synomymes.

  • 10 octobre 2011 à 17:21 | Yet another Rabe (#4812)

    Bonjour à tous,

    N’est pas bâtisseur qui veut car pour batir il faut être de bonne foi et travailler avec des gens de bonne foi.
    Etre de bonne foi, ce n’est ne pas avoir cette mentalité « fetsy fetsy p..... » que les malgaches s’affublent fort souvent entre eux et ce de la plèbe aux élites.
    Ce n’est pas non plus être naïf ni verser dans l’angélisme du type tout le monde ils est beau tout le monde il est gentil, mais avoir la volonté de vouloir sincérement comprendre et faire avancer les choses sans arrière-pensées.
    Même les étrangers ont fini par comprendre que cette mentalité « fetsy fetsy p..... » avec sa connotation tendance arnaque et fourberie est assimilée par certains comme de l’intelligence alors que ce n’est qu’une tournure d’esprit vers la ruse plus ou moins affutée.
    Tant que beaucoup de gens sont dans cette logique de profiteur/arnaqueur, toutes les bonnes résolutions, les actions pour batir , construire sont presque à coup sûr voué à l’échec.
    Car pour batir, il faut de la confiance, il faut travailler bien et travailler dur et non passer son temps à faire des « fika be ».
    Tout est question de confiance et de crédibilité.
    Bien sûr tous les malgaches ne sont pas comme cela, mais sans être caricatural ni verser dans la paranoïa, il faut toujours être prudent et méfiant avec eux.

    Salutations.

    • 10 octobre 2011 à 18:05 | Ravao (#5319) répond à Yet another Rabe

      Tout est possible,Yet another Rabe. Seulement cela va prendre beaucoup de temps pour nous, car le vocable « fetsy... »est tellement ancré dans notre cervelle bien malgache qu’il va vraiment s’y incruster. Cela va venir. Mais en attendant, le peuple meurt :à petit feu. C’est douloureux. Vouloir, c’est pouvoir, dit-on. Que voulons-nous d’abord et pourquoi on n’a pas pu jusqu’à maintenant ? Qu’attendons-nous au juste ? que le père noël arrive et nous fait cadeau d’un tout ce que tu veux ? C’est à nous de bâtir un avenir vivable pour nos gosses. Maintenant. Mais qui va faire les premiers pas ?

  • 10 octobre 2011 à 19:35 | da fily (#2745)

    Bien à tous,

    je veux bien qu’on encense la plus inébranlable des objectivités, mais de grâce, à chacun ses prérogatives : les politiques qu’ils s’occupent de notre cadre de vie et de notre pays, et les journalistes à la plume pour y donner un avis, alors n’inversons point les rôles. Demander à Ndimby de pourvoir dorénavant un peu mieux à la bonne gouvernance de ce pays, en prodiguant les meilleurs conseils aux hâtifs, a de quoi faire sourire. Mais c’ est très révélateur de ce qu’il advient à ce pays...la dérive totale où toute bouée est bonne à prendre.

    N’est effectivement bâtisseur qui veut, l’entreprise demande une volonté et surtout une VISION qui sera le principal moteur des motivations premières. Sommes-nous en droit de déchanter pour les plus softs, et de grincher pour les plus acerbes, à la vue et la vie de ce qu’on nous fait avaler depuis l’avènement des pires iznogouds qu’on ait eu depuis ? Je dis « élémentaire mon cher Ndimby » ! car la lucidité paradoxale voudrait qu’on ne puisse se savoir contenter par des tireurs-au-flanc qui ne savent revendiquer que leur condition de transitionnels non élus ! Bigre...s’entendre dire un aussi énorme prétexte aux plus sordides décisions, à chaque page et chaque une peut, doit, hérisser les plus placides ! Alors si je peste, je contrarie et m’ insurge, je ne serais donc ni un responsable, ni un constructif citoyen ? Je répliquerai en disant qu’on me laisse donc encore le loisir d’apprécier à ma juste valeur ce qu’on a décidé ailleurs ce qui serait bon pour moi !

    Tiens ! il me vient une réplique qui tombe à pic comme un glaçon à la manière d’un Desproges en forme : « et vous voudriez que je leur fournisse carrément la crémière peut-être, voir le gîte ? »

    • 10 octobre 2011 à 20:36 | racynt (#1557) répond à da fily

      Qui a dit : s’opposer c’est proposer

    • 10 octobre 2011 à 20:41 | Ravao (#5319) répond à racynt

      Deux classes bien distinctes alors ? Ceux qui sont pour et donc ne proposent que la façon de gagner plus d’argent ; ceux qui sont contre et donc se cassent la tête pour que le peuple ait « la poule au pot le dimanche ».

  • 11 octobre 2011 à 01:14 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Qui peut être bâtisseur et non gestionnaire à M/car ?
    Qui peut être « maçon » comme Dieu lors de la Création ?

    Il ne suffit pas de signer... mais il faut concrétiser, respecter cette manifestation de la volonté.
    Autrement c’est de la mauvaise volonté qui frise la mauvaise foi dont le peuple et les diverses institutions nationales et internationales sont témoins. Ratsiraka n’a pas signé, c’est clair et net. Vu, pris note.
    Certains ont signé et traînent du pied ... Ils auraient mieux fait de se comporter comme Ratsiraka qui ne joue pas sur les nuances. C’est franc, honnête et catégorique.
    Zafy aussi mais un peu moins ...
    Ravalomanana, pas du tout. Egoïste,« enfant gâté », mégalo. comme il est, il fait des chichis et s’en tape complètement de l’intérêt général, de la politique. Ravalomanana ne pense qu’à sa personne devenue petite au fil des jours par ses propos,... Capable de ne pas reconnaître les signatures de ses représentants...

    Qu’il le veuille ou non, le Peuple est comptable et rejette cette soif et ce cumul de pouvoirs : Président de la République, Chef des Armées, Président de sociétés, Président laïque des Eglises, Chef de famille, ...
    Et tant que c’est ainsi, Ravalomanana aura du mal à se faire écouter, comprendre, respecter, élire.
    Ses capacités de nuisance ne sont entretenues que par lui-même et que tout le monde s’en sert pour s’en sortir ... individuellement ou par groupes et lobbies...
    A ce jeu, Ravalomanana s’écarte de la marmite et risque de ne pas être servi ni par les Malagasy, ni par la Communauté internationale.

    C’est clair et net !

    LES MALAGASY RECRUTENT UN BON BATISSEUR MALAGASY (salaires motivant et financés par la Communauté et la Solidarité internationales)pour reconstruire et rebâtir un pays (sans les anciens prestataires et salariés qui ont déjà servi ...).

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