Pic ou pas pic, les fozas gouvernants s’en foutent comme de leurs premiers slips, l’essentiel ce sont les werawera et les poerapoera et les mensonges du bouffi-trémousseur-bac-3 desquels il faille absolument fredonner du « merci prezida hajaina ». En effet nous voilà nourris par ses envies de rester au pouvoir durant 4 mandats (le contraire aurait été surprenant), par ses absurdités quant aux causes de l’incendie d’Andekaleka, par son soulagement de voir son ministre de la justice (un autre gros gras fayot) ramener des Comores des délinquants notoires (ils sont déjà fichés, semble-t-il). Du jamais vu, sauf à Mada, celui de donner du prestige et d’intérêt aux malfaiteurs. Les Comoriens n’en demandaient pas mieux que de se débarrasser d’un poids si encombrant, moins de prisonniers à nourrir tout en confisquant le magot. Certes le bouffi-trémousseur-bac-3 pouvait enfin souffler, ces voyous lampistes ne risqueront pas de divulguer son nom.

Ce qui est rassurant dans la société c’est que le vahoaka ne s’inquiète plus des embarras présents et est disposé à augurer de l’avenir, il n’hésite plus à parler, à dénoncer voire accuser nommément le bouffi-trémousseur-bac-3 de son incompétence, il ne lui reste plus qu’à oser descendre dans la rue pour le dégager, mais cela - reconnaissons-le - est une autre histoire, difficile en effet de faire face à un pouvoir qui ne tergiversera pas quand il faut appuyer sur la détente.

Pour terminer ce léger post je vous sers ci-après un petit film de France 5, diffusé hier après-midi, nouveau doc sur l’inénarrable état des infrastructures routières du pays. Sur quelques 49 mille kilomètres seuls 2000 km seulement sont bitumés, quoi de plus normal, les routes ne se mangent pas. Bon film.

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