Les pressions subies par la commune montent. Diverses sources d’informations avancent que « les problèmes de la Commune Urbaine d’Antananarivo débordent le domaine politique. Des collaborateurs du maire sont victimes des représailles en tout genre ». Le directeur du cabinet fut victime d’un vol, durant la nuit du jeudi de la semaine dernière. Sa voiture a été visitée par des voleurs. Puis, il y a eu le décès suspect d’un chargé de mission, et récemment le kidnapping d’un conseiller spécial du maire. Pour le vol, en apparence anodine, la voiture a été vandalisée, et des documents ont été subtilisés. Yannick Rabemanantsoa ne s’inquiète outre mesure de cette mésaventure. Elle a d’ailleurs évité de nourrir la polémique en ce moment où les relations restent tendues entre le pouvoir central et la commune. En effet, la nature de l’acte reste à déterminer. Il peut s’agir d’un simple vol, comme il peut s’agir d’un acte commandité pour des motifs politiques. La concernée a d’ailleurs insisté sur la qualification de vol simple dont elle est victime.
Rançon
Par ailleurs, selon d’autres sources, un des proches collaborateurs du maire a été récemment victime de kidnapping. Ce dernier a été libéré après paiement d’une rançon. Il s’agit de Rija Rajoelina. Ce dernier a quitté le pays depuis deux semaines, selon des informations recueillies auprès de ses proches pour se mettre hors de danger. Enfin, le troisième fait est le décès de Bôbô, un ancien chargé de mission de la commune, mort dans des circonstances non encore élucidées. Dans ces trois cas, la CUA évite toute polémique pour éviter d’envenimer les choses.
