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Antananarivo | 12h50
 

Editorial

Cicéron c’est pas Carey...

vendredi 11 juin 2010 |  2852 visites  | Ndimby A.

Alors que la planète s’apprête à partir de ce jour à battre au rythme de la grande fête quadriennale du ballon rond, Madagascar en est encore à tenter de résoudre un problème existentiel : se demander si les zigotos de sa classe politique arriveront enfin à s’entendre pour mettre fin à cette crise, en particulier à l’approche de la date symbolique du 26 juin 2010.

Je ne me hasarderai pas à parler de la Coupe du monde de football sur le plan sportif, faute de compétence avérée dans le domaine. Je me contente juste d’attendre au nom des anti-françafricains que la France sombre dès le premier tour, histoire d’éviter de voir les gaulois cocorico-er en cas de belle coupe du monde des Bleus. Et à l’attention de ceux qui vont hurler que le sport ne devrait pas être mélangé à la politique, rappelons les courbettes de Sepp Blater, le grand manitou de la FIFA, devant le hâtif en chef lors de sa visite en Mars 2010. Les griots de la transition s’empressèrent alors de chanter à la reconnaissance internationale, comme à chaque fois qu’un vazaha pointe le bout de son nez. Qu’il soit blanc, Saoudien ou Chinois.

Mais revenons au football. On peut émettre de façon raisonnable quatre remarques au sujet de ce Mondial 2010 qui se déroule en Afrique du Sud, première nation africaine qui accueille la coupe du monde de football.

La reconnaissance envers une puissance régionale

Primo, c’est la reconnaissance du statut de l’Afrique du Sud comme grande puissance sur tous les plans, même si elle n’est classée en 2009 « que » 129ème sur 182 pays avec un développement humain moyen par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans son dernier rapport. Malgré les revers de la médaille (délinquance, chômage), elle est considérée par la Banque mondiale comme un pays à revenu intermédiaire (middle income country) avec un PIB par habitant de 5,820 USD (420 USD pour Madagascar), et est placée par Freedom House dans la catégorie des pays libres [1]. Il est vrai que la culture inculquée par les Afrikaaners et l’héritage qu’ils ont laissé sur le plan du développement ne sont pas négligeables en Afrique du Sud. Celle-ci est également, au même titre que le Nigeria ou l’Egypte, un des pays africains qui peut légitimement prétendre à un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, lorsqu’une réforme de cette institution verra enfin le jour, ce dont la veille n’est pas pour demain. Sur le plan de la gouvernance politique et démocratique, ses dirigeants n’ont pas un comportement à l’africaine, au sens péjoratif du terme, comme furent ou sont les Bokassa, Idi Amin Dada, Mugabe, Kadhafi, Tandja, Dadis Camara ou autre Rajoelina.

On notera aussi l’envergure de l’ombre d’un Mandela, qui a su gérer avec intelligence la période post-apartheid. Il est vrai que Mandela était avocat, et non amuseur de minettes ; qu’il a souffert pour son peuple, au lieu de le sacrifier sur l’autel de son ego ; et qu’il a été porté au pouvoir par les urnes, et non par les armes. Voilà au moins trois raisons qui expliquent pourquoi cet homme éminemment respectable mérite sa popularité actuelle. Et quoiqu’on en dise, quand le comité de sélection de la Fifa a accordé le Mondial 2010 à l’Afrique du Sud au détriment du Maroc, la notoriété de Madiba [2] devait trainer dans les esprits. Car l’homme, devenu une sorte de patrimoine mondial de l’humanité, reste une référence planétaire pour beaucoup de monde, y compris pour certains cancres de la politique malgache qui clament à tort et à travers l’avoir comme modèle. On se demande bien en quoi…

Secundo, sur le plan sportif, l’Afrique du Sud est un pays performant. Double championne du monde de rugby (1995 et 2007), elle aligne régulièrement des athlètes de premier plan dans plusieurs disciplines. Le fait qu’elle accueille une compétition mondiale n’est donc que justice, et ce n’est d’ailleurs pas la première fois : elle avait été l’hôte de la Coupe du monde de rugby en 1995, qu’elle avait d’ailleurs remportée. La rigueur de la culture anglo-saxonne dans ce pays lui a donc permis de se préparer depuis des années à cette échéance du Mondial 2010, ce qui laisse augurer d’une organisation à la hauteur de l’événement, malgré les risques liés à l’insécurité. En football, elle peut s’enorgueillir d’une victoire à la Coupe d’Afrique des Nations de 1996, mais actuellement, elle est classée 83ème dans le classement de la FIFA, et sur le plan régional, elle pointe à la 17ème place d’un classement dont le podium est occupé dans l’ordre par l’Egypte, le Cameroun et le Nigéria. On n’attend donc pas d’elle une performance extraordinaire pour sa troisième participation à la Coupe du monde, mais le fait que cela se passe chez elle peut changer la donne, et surtout comme disent les Malgaches, boribory ny baolina.

Tertio, l’Afrique du Sud a su gérer la réconciliation post-apartheid, et dépasser les clivages pour construire une nation forte, capable de se souder pour face aux défis importants. Elle a su former une union nationale autour de ce projet d’accueil du Mondial 2010 de football. Après être passée par un processus Vérité et réconciliation, elle se présente en ce XXIème siècle comme une puissante nation multiraciale et multicolore, même si les townships continuent quand même de faire tâche.

Et enfin, l’Afrique du Sud sait que quand on veut la fin, on veut les moyens. À part un investissement de trois milliards d’euros pour les infrastructures, elle s’est adjugée les services du brésilien Carlos Alberto Parreira, champion du monde en 1994, pour entraîner les Bafana Bafana. Et aucun sud-africain n’est allé rouspéter contre l’invasion des compétences étrangères, comme ce qui est arrivé contre les Philippins de Sherritt et les Allemands de la Jirama ou d’Air Madagascar. Ce qui est curieux, c’est que le pouvoir hâtif qui a fait son cheval de bataille de cette pratique d’importation de compétences à un prix exorbitant, a fini elle-même par recruter pour les Barea de Madagascar un entraîneur français assez éloigné du premier plan, et même de la seconde zone. Salaire de cet entraîneur dont le principal fait d’arme est une place de finaliste de la Coupe du Qatar : 23 millions d’Ariary par mois, selon nos confrères de l’Express de Madagascar. On attend avec impatience le bilan de ce virapinage.

Long is the road...

Que conclure par rapport à Madagascar ? Rien de bien réjouissant, si ce n’est la mesure de ce qui nous reste à parcourir. Contrairement à l’Afrique du Sud, nous ne sommes pas une puissance régionale. À l’échelle internationale, nous ne sommes pas respectés car les simiesqueries de nos hommes politiques ne nous rendent pas respectables. Nous sommes incapables de réconciliation nationale, chaque leader (si leader il y a) estimant voir midi à sa porte. Les grandes idées et les grandes visions de nos dirigeants se résument à remplir la Place du 13 mai. Et l’insulaire qu’est le politicien Malgache pense toujours qu’il est la 8ème merveille du monde, ce qui l’empêche d’avoir un rapport intelligent avec la mondialisation, si ce n’est pour aller cirer les pompes élyséennes ou celles du Quai d’Orsay.

On apprend par ailleurs que le Président de la Haute autorité de Transition (HAT), dont le rêve bien connu était de faire venir Michael Jackson à Madagascar, se serait mis en tête de faire venir des vedettes internationales pour le 26 juin. Des « fuites » sont parues dans la presse pour avancer les noms de Céline Dion, Britney Spears ou Mariah Carey, pour un budget qui avoisinerait les 6 milliards d’Ariary [3]. Même si c’est beaucoup moins que l’avion Air Force One number two de Marc Ravalomanana, on se demande où sont passés les grands slogans lancés sur la Place du 13 mai contre le gaspillage des deniers publics pour des futilités ? Sans doute est-ce le prix à payer pour que le DJ Andry TGV puisse marquer à sa manière de son empreinte la vie nationale. C’est donc l’occasion de lui rappeler ces mots de Cicéron : « Plus on est placé haut, plus on doit se montrer humble ». Mais il est vrai que chacun choisit ses références, et les philosophes latins sont sans aucun doute plus ennuyeux et moins sexy que les stars du show-biz international. Effectivement, Marcus n’est pas Mariah, et Cicéron c’est pas Carey…

Notes

[1Freedom House juge les libertés politiques (PL) et les libertés civiles (CL) sur une échelle de 1 à 7, la valeur de 1 reflétant le maximum de liberté, et celle de 7 le niveau de liberté le moins élevé. En 2010, pour l’Afrique du Sud, les indicateurs PL et CL sont chacun de 2. Pour Madagascar, ces valeurs sont respectivement de 6 et de 4. Inutile de souligner que Madagascar est classé « partiellement libre », tout comme les Comores.

[2Nom tribal de Nelson Mandela.

[3Je n’y crois d’ailleurs pas une seconde. Cela va se terminer par un concert du style Rossy, Jerry Marcos et Mima à Antsonjombe, ce qui d’ailleurs serait préférable dans un contexte de célébration du retour à l’Indépendance, au lieu de stars internationales qui ne sauraient même pas montrer Madagascar sur un planisphère… Ou des vieilles vedettes internationales réchauffées, mais financièrement plus accessibles comme Kassav, Boney M ou Jean-Luc Lahaye.

32 commentaires

Vos commentaires

  • 11 juin 2010 à 08:03 | Noue (#2427)

    - Des « fuites » sont parues dans la presse pour avancer les noms de Céline Dion, Britney Spears ou Mariah Carey, pour un budget qui avoisinerait les 6 milliards d’Ariary

    Ces artistes là , elles vont changer quoi Madagascar pour la fête de son indépendance ? On continu aussi la duperie ?

    6 milliards d’Ariary : si cette somme est à sa portée , pourquoi ne pas sauver et aider les Malgaches qui ont tout perdu ? Fa hitondra an’radomelina kelifingotra lavanify ho aiza nefa ny hanafarana an’ireo ? Sa ve hoe manantena reconnaissance ?

    - Sans doute est-ce le prix à payer pour que le DJ Andry TGV puisse marquer à sa manière de son empreinte la vie nationale.

    Juste faire venir une artiste étrangère ? c’est vraiment un peu trop bas hein ! d’où pour l’intérêt supérieur de sa place ? mais certainement pas pour la nation ?

    - on se demande où sont passés les grands slogans lancés sur la Place du 13 mai contre le gaspillage des deniers publics pour des futilités ?

    Hélas ! avec ces 6 milliards d’Ariary , c’est clair que si radom voulait bien les investir pour relancer et rebâtir ce qu’il a détruit minime qu’il soit , c’est déjà un début de...() mais hélas !

    Hajanony hoy aho ity hambompo tsy hitondra anao ho aiza eee

    • 11 juin 2010 à 08:28 | Noue (#2427) répond à Noue

      - Sans doute est-ce le prix à payer pour que le DJ Andry TGV puisse marquer à sa manière de son empreinte la vie nationale.

      Qu’on ne dupe personne !

      ho avy ny artistes vahiny ,ho feno mpokina i mahamasina @ 26juin dia hilaza indray avy eo fa hoe vahoaka be no manaraka ahy fa tokony hanaiky @ izay ianareo ry EU ???

    • 11 juin 2010 à 10:26 | elena (#3066) répond à Noue

      Ciceron c’est pas Carey:ah !ah !il fallait l’oser !

      Puisqu’on est dans le latin, je répondrais Panem et Circenses.

      Ni mofo ni vary mais des jeux,ouiiiiiiii !

      Après Antsonjombe,laissons à notre DJ national et non moins raiamandreny organiser les festivités. C’est ce qu’il sait faire de mieux,reconnaissons lui cette qualité.

      Et nous,il ne nous reste plus que nos zoma mahafinaritra.

    • 11 juin 2010 à 13:40 | lalatiana (#1016) répond à elena

      Pété de rire ... J’avais pas saisi immédiatement ...

    • 14 juin 2010 à 18:31 | Info ou intox ? INFO : (#2357) répond à elena

      « Après Antsonjombe, laissons à notre DJ national et non moins raiamandreny organiser les festivités »

      - Hum...Raiamandreny AUTOPROCLAMÉ, précisons ! Le délire mégalo se confirme…

      Quel Malagasy reconnaîtrait, en ce jouvenceau inexpérimenté (sauf aux platines), un raiamandreny ???

      Le peuple Malagasy, lui, a « les pieds sur terre » et « la tête sur les épaules » !

      Pas dupe !

  • 11 juin 2010 à 08:52 | Rabila (#1379)

    un processus Vérité et réconciliation, nous n’avons pas besoin. On a mieux, le fihavanana et l’impunité.

    • 11 juin 2010 à 16:21 | rabri (#2507) répond à Rabila

      « Et à l’attention de ceux qui vont hurler que le sport ne devrait pas être mélangé à la politique, rappelons les courbettes de Sepp Blater, le grand manitou de la FIFA, devant le hâtif en chef lors de sa visite en Mars 2010. »

      Salut Ndimby !

      Les courbettes de Sepp Blater veulent dire que la FIFA se moque totalement des organisations obsolètes comme l’ONU, encore plus (= du fond de lava-piringa)de l’OUA ou de la Sadéka. Cela veut dire qu’elle réussit là où ces vieillottes organisations composées de guignols et de rigolos échouent : la coupe du monde de foot est le seul évènement populaire planétaire où l’IRAN pouvait s’aligner avec ses ennemis pricipaux, dont les USA et Israël (il y a 4 ans), où la Corée du Nord, l’un des pays actuellement isolé du monde à cause de sa dictature à la soviétique des années 1980, a été acceptée pour s’aligner cette année avec son ennemi direct , la Corée du Sud.

      Conclusion : Doit-on toujours à notre tour faire les courbettes à ces organisations géopolitiques dont on savait depuis toujours qu’avec elles, notre peuple ne ramassait que des miettes ?

      Attention donc à la mode du CONFORMISME. Sachons être inventifs et créatifs : après les échecs de Maputo et de la Sudaf, l’ONU semble reprivilégier les solutions malgacho-malgaches hi !hi !hi !

      Veloma indray Ndimby ô ! Vonona amin’izay Rabri e !!

  • 11 juin 2010 à 09:08 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Ndimby A.

    - Accuse réception de Cicéro c’est pas Carey....

    (Ndimby A,coupe du Monde de FOOT,ce n’est pas ma tasse de thé,je m’en moque totalement)

    A+

    Cordialement !!

    Pour NOUE

    Pour une fois,je partage votre commentaire sur cette histoire des artistes étrangers pour quelques millions d’euros ?????

    A combien ça monte le pourcentage des « ORGANISATEURS ».

    Déjà,en 2009,à PARIS,« ON » se précipite à organiser le 26 juin en dehors de l’Ambassade.QUEL HONTE !!pour Moi, Basile RAMAHEFARISOA.L’esprit de fête pour en tirer profit « privé » se dessine.Quelle aubaine de fêter en grande pompe le 50ième anniversaire de l’indépendance pour remplir les poches.

    Cette année 2010,pour PARIS,hors de l’Ambassade ,1Bd Suchet PARIS 16ième,je n’assisterai pas à la célébration du 26 juin.

    S’il y a de l’argent disponible pour la célébration du 50 ième anniversaire de l’indépendance de Madagascar,« OFFREZ DE QUOI A MANGER A LA POPULATION et NON A JETER DE L’ARGENT PAR LA FENETRE POUR LES ARTISTES ETRANGERS »

    Merci d’avance.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 11 juin 2010 à 10:57 | ratiarivelo (#131) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Tonga indray aho Mr.Basile Ramahefarisoa : tsy hitako marina ny andraisako ny fihetsikao ? ni HEVITRAO ? miala tsiny aho raha milaza hoe « Vous ETES un REACTIONNAIRE ??? azafady fa tsy haiko be niany ??? androany »BLANC« ny AMPITSO »NOIR" Masina ny Tanindrazana !!

    • 11 juin 2010 à 23:08 | sissi (#3685) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Bonsoir M.Basile.

      Vous avez tout à fait raison de dire que c’est scandaleux de dépenser autant d’argent pour des futilités au moment où des milliers d’employés grossissent le nombre de chômeurs. C’est tout simplement honteux. Sissi

    • 12 juin 2010 à 11:12 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à sissi

      sissi

      je ne souhaite pas vous répondre sur la question de « chômage » à Madagascar.

      Sissi,vous connaissez bien l’Europe,n’est-ce-pas.« On » parle beaucoup de chômage aussi etc..

      Cette crise institutionnelle Malgache ne peut pas éviter des dégâts co-latéraux mais le départ de ces usines n’est pas seulement dû à la crise malgache mais à la crise internationale,surtout la crise américaine.Alors basta !!

      Sissi,je me suis sacrifié pour la lutte contre les patrons voyous,je suis conscient de la gravité des dégâts causés par le chômage,malheureusement ,nos ouvriers et salariés Malgaches ne sont pas protégés contre ces patrons voyous.

      Cette crise pourrait être bénéfique pour l’avenir de tous nos « salariés » Malgaches.Reste aux GOUVERNEMENTS actuel et futur de faire le nécessaire pour bien protéger nos « salariés ».

      Bien sûr,c’est facile à dire mais difficile à faire surtout face à cette fausse mentalité « FIHAVANANA ».

      « TOUJOURS PRET A EXPLOITER LE PLUS FAIBLE » et cette histoire d’Andriamanitra,pour ceci pour cela,pour les faux-c....

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 11 juin 2010 à 09:10 | da fily (#2745)

    « Gimme hope Johanna ! » chantait Eddie Grant dans les eighties, le changement a bien eu lieu, il se fait dans l’espoir continuel et dans la douleur aussi. Disparités spéctaculaires entre les white et les blacks, de très riches noirs d’un côté et de pauvres afrikaners à la dérive d’un autre. Et des townships où s’entassent ceux qui n’ont pas su ou pu saisir la balle au bond, mais ce pays multicolore a entrepris, a mis en marche, et a osé le changement. Ce courage politique est à retenir, et les statistiques sur la violence à Jo’burg principalement ne devraient pas occulter le reste. Cape Town et d’autres villes sont beaucoup moins atteintes, car moins de chômage aussi. Les sudafs sont fiers de leur pays, et je loue particulièrement leur abnégation et leur volonté visionnaire qui peut projeter à la face du monde une image nouvelle et envisageable de nation multicolore. Ils sont lucides, ils sont les premiers à dire que cela prendra beaucoup de temps, le chemin de la réconciliation est lourd de faits et souvenirs traumatisants, mais le chef Mandela a montré le seul exemple qui puisse rétablir la paix : être humain avant tout et aimer son pays. Les sudafs ne se mélangent pas, mais ils ont su vivre ensemble, et vibrent tous pour leur bannière, leurs rugbymen, leurs bafanas-bafanas. La prise de pouvoir par les ex-colonnisés n’a pas plongé le pays dans la banqueroute ni la déroute économique, ils n’ont pas eu la bêtise complexée d’un Mugabe, qui aveuglé par le pouvoir, a ruiné , rasé en coupe le pays et mis dehors tous les blancs. Pourtant le Zimbabwe était un pays prospère et prometteur.

    Il faut, dans l’histoire sudaf, en retirer quelque chose, une substance, ou une partition intéressante sur la réconciliation. Nous à Dago, sommes demandeurs, ne nous voilons pas la face. Des chapelets d’humilité, d’honnêteté et de volonté sont à prendre, mais il faudrait déja laisser choir la couronne que chacun voudrait porter.

    • 11 juin 2010 à 10:07 | Stomato (#3476) répond à da fily

      da fily , vous écriviez le 11 juin à 09:10 :

      « La prise de pouvoir par les ex-colonisés n’a pas plongé le pays dans la banqueroute ni la déroute économique... »

      Ceci devrait être répété trois fois par jour par les politiques malagasy !

      Cependant vous faites une légère erreur, le pouvoir n’a pas été pris par les ex-colonisés, il est partagé entre les ex-colonisés et les blancs. Les blancs qui ont compris que c’était LA nécessité pour que vive l’Afrique du Sud.

      La grande « chance » de Monsieur Nelson Mandela a été de faire un long séjour en prison. Il a compris que cette saloperie d’apartheid était une prison et que son pays ne devait pas la remplacer par cette autre prison qu’est la haine pour les ex-colonisateurs.

      Il me semble bien que la RSA est le seul pays africain qui ait réussi a pardonner sans oublier. N’est-ce pas là une des raisons de son état politique et économique actuel ?

    • 11 juin 2010 à 10:16 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Stomato

      stomato

      je connais l’AFS du temps de l’apartheid des blancs !!

      Maintenant,il y a du clinquant mais l’apartheid des noirs est « monstrueux ».

      Pas d’autre commentaire.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 11 juin 2010 à 10:26 | Odon (#708) répond à da fily

      Chapeau Mr. Ndimby.

      You said it well. If you compare the French colonies and the British colonies you see clearly very big differences. None of the French colonies in the Sub-Saharan Africa has a prosperous economy. Most if not all of them are former British colonies (South Africa, Nigeria, Kenya...). That says a lot.

      Quant A rajoelina, il a voulu imiter et defier Ravalo mais il a completement echouE. Et son fondamental problem c’est qu’il ne se sent pas incapable et sans la moindre qualitE necessaire pour etre leader. Tout ce qu’il a fait a bien montrE qu’il n’etait pas et n’est pas du tout A la hauteur de ce qu’il a envisagE de faire. Il est vraiment « Kely fingotra » dans tous les points de vue sauf dans l’usage des armes.

      C’est vraiment dommage pour le pays.

    • 11 juin 2010 à 11:09 | Stomato (#3476) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      A peine 20 ans que la RSA a vaincu l’apartheid !
      Il est explicable qu’il reste des séquelles douloureuses.

      Mais méfiez vous il n’est pas politiquement correct de parler d’apartheid des noirs !
      Tout comme le racisme des noirs à l’égard des blancs n’existe pas !

      Le problème qui subsiste en RSA, comme partout ailleurs, c’est que l’acceptation de « l’autre » ne se décrète pas selon une loi ou un règlement.
      Cela se fait par l’éducation.
      Une décision politique positive prend du temps a produire des effets, une décision négative a des effets immédiats !
      Il est donc explicable que des problèmes de co-habitation subsiste en RSA après seulement 20 ans !

    • 11 juin 2010 à 11:10 | da fily (#2745) répond à Stomato

      Vrai, pour les débuts de l’abolition de l’apartheid, mais actuellement, ce sont les ex qui détiennent bien l’ensemble du pouvoir. Même les finances privées sont déjà entre les mains de beaucoup de noirs, et de solides cabinets d’avocats également, mais c’est pour l’anecdote.

      Je soulignerai : la grande chance de ce superbe pays, est d’avoir eu Mandela comme prisonnier, devenu étudiant assidu et enfin à sa libération leader intelligent et volontaire. Sans son charisme, et la confiance qu’il a su gagner de part et d’autre, ils n’en seraient peut-être pas là. Vous dites également que les Afrikaners ont compris aussi LA NECESSITE de passer par ce processus, car il n’était plus possible d’entrer en conflit en cas de refus, rélisme aussi de leur part. Bref, beucoup de très bonne volonté !

      D’ailleurs, la commission « vérité et réconciliation » a été un dur rappel pour les protagonistes : l’extrémisme cruel des uns entraînaient la sauvagerie des autres. Une longue parenthèse qui n’est pas toujours fermée dans l’esprit de tous, mais justement donne cette énergie positive de vouloir changer, changer pour demain, pour leurs enfants.

      Et nous, avec nos piètres gesticulations d’insulaires en mal d’égo, que faisons-nous de nos atouts, de nos richesses, de notre culture, de notre pluralité, de notre « fihavanana » ? A l’aube du 50ème anniversaire, j’ai envie de hurler ma tristesse, jamais n’a-t-on vu tableau plus triste, minable et dérisoire. Mada rejeté dans la cale des pays putchistes, les pays de non-droits, les pays dont le peu d’économie se meurt dans une agonie sans fin, le pays dont les dirigeants aiment de pavaner comme des lémuriens à un festin en écoutant perdus dans les étoiles « I like to move it ! »

    • 11 juin 2010 à 13:25 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Stomato

      Stomato

      dites-vous ?????

      « Le racisme des noirs à l’égard des blancs n’existe pas ».

      Je regrette de ne pas partager votre point de vue.

      Pour MOI,il y a un problème de « SUR-COMMUNICATION » qui provoque le fanatisme de part et d’autre et le non-respect mutuel des communautés.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 11 juin 2010 à 10:11 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331)

    La situation Malgache en résumé :

    - La HAT veut faire rentrer un objet carré dans un tube rond.
    - Les trois mouvances veulent faire rentrer un ballon rond dans un recipient carré.

    La solution :

    - Faire jouer les équipes sur un terrain rectangle avec un ballon rond avec des règles acceptées par tous.

    L’arbitre saurait-il être impartial ?

    Les remplaçants sauraient-ils attendre leur tour ?

    Les supporters sauriont-elles se respecter tout en soutenant leur équipe ?

  • 11 juin 2010 à 10:27 | maminah (#2788)

    Vous avez vu la pêche de ces habitants des townships ? Malgré un taux de chômage et de criminalité (et de cas de sida) sévère, on voit un peuple qui en veut, et qui irradie d’enthousiasme et de dynamisme, forgé par la rigueur et la valeur du travail. Un peuple qui va de l’avant malgré une histoire douloureuse.

    La fête d’hier, en prélude à la cérémonie d’ouverture d’aujourd’hui, a soulevé des clameurs de joie de plusieurs milliers de spectateurs. La fête du football sera belle, car inédite : en terre d’Afrique ! A l’honneur de l’Afrique. C’est une reconnaissance qui va au-delà du simple phénomène footballistique, et qui contribuera à renverser beaucoup de préjugés sur le continent noir.

    Bonne fête du football aux aficionados !

    • 11 juin 2010 à 12:09 | da fily (#2745) répond à maminah

      Hello, au fait dans maminah, il y a aminah, non ? Alors, africaine, non ?

      C’est vrai, les sudafs ont vraiment la banane, c’est un fabuleux challenge pour eux que de recevoir la planète entière, et en tant qu’« africain », je ma réjouis autant qu’eux ! Ils prennent cet évènement à coeur, ils ont TOUS, les tripes pour ce mondial, et les autres africains leur emboîtent le pas ! Quand le sport rime avec des sentiments comme ça, on est heureux d’être humain, on a vraiment envie d’étreindre son prochain.

      Je suivrai particulièrement l’Argentine, car l’histoire de leur coach est des plus folle qui soit ! Ce Maradona est un petit génie, une personnalité rare, une star restée enfant qui rêvent debout et emmène une des équipes les plus talentueuses à la coupe du monde.
      Si certains on vu le film tourné par E.Kusturica sur le bonhomme, ça vous parle, ce mec dégage une energie rare et communicatrice, viva Argentina !

  • 11 juin 2010 à 10:27 | Rainivoanjo (#1030)

    « ce qui l’empêche d’avoir un rapport intelligent avec la mondialisation, si ce n’est pour aller cirer les pompes élyséennes ou celles du Quai d’Orsay. » : quel rapport intelligent ? De toute façon, on n’a pas besoin d’aller cirer les pompes quelque part pour être un laquais ! C’est fini les présences massives et visibles d’étrangers : des conseillers presque inconnus et invisibles feront l’affaire, en plus des conditions d’obtention d’« aides » dont les lois votées opportunément, bien sûr sous couvert de modernisation comme d’habitude !

  • 11 juin 2010 à 11:39 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Heureusement que Ndimby A. est là pour nous reveiller de temps en temps

  • 11 juin 2010 à 12:07 | racynt (#1557)

    La comparaison entre les anciennes colonies anglaises et françaises est édifiant. Plusieurs des principaux États montrés en exemple pour leur vitalité démocratique et économique, Afrique du Sud, Botswana, Namibie, Zambie, Ghana…, appartiennent à l’aire anglophone, tandis que les pays francophones stagnent ou régressent. Les pays anglophones vivaient douloureusement, dans les années 1970-1980, leur « crise d’adolescence », qui débouche aujourd’hui sur une plus grande autonomie. Sur le plan économique, cela fait longtemps que les échanges sont bien moins importants entre la Grande-Bretagne et ses ex-colonies africaines qu’entre la France et les siennes. La France est la seule puissance coloniale à avoir maintenu des bases militaires permanentes sur le Continent. Et malgré tout, le TGV cire les pompes de renimalala qui voudrait nous rendre plus dépendant que possible afin de nous avoir sous sa coupelle.

    Etant donné qu’en matière de « réconciliation nationale » , on ne peut rien espérer d’un DJ ultra superficielle « be rendrarendra » qui n’arrive même pas à la cheville de Mandela et qui n’a d’autre ambition que de faire venir des célébrités étrangers ; nous espérons du moins que les soit disant « ray aman-dreny mijoro » sauront prendre exemple sur Mandela et la « commission de vérité et réconciliation » en Afrique du Sud .

    Pour ce qui est de la fête nationale, c’est un scandale de dépenser autant d’argent pour faire venir des célébrités étrangers alors qu’une grande partie de la population malgache n’arrive même pas à remplir leur assiette tous les jours. Au moins air force one , on pouvait le revendre mais là c’est vraiment de l’argent jeté par la fenêtre. Céline Dion a hoe, Mariah Carey a hoe, mikobaka am-bava ndray razoky , efa nandalo teo daholo ny menaka sy ny siramamy fa hatramizao tsy hita e...!

    Et pour le ballon rond, espérons que la France prendra une belle raclée, ce serait bien si Le Brésil prenne la revanche de 98 en humiliant ces bleus , ALLEZ KAKA ALLEZ KAKA (je précise que Kaka c’est le nom d’un footballeur) loooooool

  • 11 juin 2010 à 14:15 | Citoyenne Malgache (#599)

    Quand l’Afrique du Sud a commencé à se préparer pour la Coupe du Monde, les effets sur le prix et la disponibilité du ciment se sont faits ressentir à Mada. Maintenant que la Coupe du monde se déroule à une distance équivalente entre Diégo et Tuléar, comme si on était presque dans le même pays, qu’est-ce que nous en tirons comme effets positifs ?

    Alors que les africains de l’ouest organisent des bus pour assister à ce plus important évènement sportif mondial, nous on continue à nous divertir sur des promesses de Carey qui ne viendra pas. Ah oui... on a les 100 millions de Wisco, le bois de rose, les hummer... on n’a pas besoin des 558 millions d’euros de l’Union Européenne, on n’a pas besoin de coupe du monde... on n’a besoin de rien, sauf de la HAT !

    • 11 juin 2010 à 15:04 | Rainivoanjo (#1030) répond à Citoyenne Malgache

      Que c’est touchant la mentalité de mendiant ! Quelle fierté pour un pays indépendant que d’avoir à compter sur les aides extérieures pour réaliser ce qu’il a à faire sur la santé et l’éducation par exemple ! Après 8 ans de régime efficace, des milliers de malgaches ne sont même pas enregistrés, sans acte de naissance, inconnus !

  • 11 juin 2010 à 15:53 | agrovahaza (#2530)

    Toujours excellent, Ndimby !!

    Juste une remarque et un commentaire :

    1 - dans la liste des « grands » chefs d’état « à l’africaine », il manque le champion absolu : Mobutu, mort avec 4 milliards de dollars en Suisse (de dollars, pas d’ariary)

    2 - la citation de Ciceron « Plus on est placé haut, plus on doit se montrer humble » me fait penser à un proverbe provençal :
    « si tu veux grimper au mat, faut être sûr que t’a les fesses propres ».

  • 11 juin 2010 à 15:55 | FIPOZ (#2162)

    Je ne voulais pas réagir sur les écrits de Ndimby, mais à lire le 2° paragraphe de son édito, j’ai eu un hoquet d’indignation. OK, on peut ne pas être d’accord sur une politique qu’on croit être menée par la France comme il est martelé ici et là, mais de là à attendre que l’équipe de France puisse « sombrer dès le 1er tour » pour quelque part exploser de joie, franchement c’est carrément immonde. Et avec tout cela il écrit plus loin « que le sport ne devrait pas être mélangé à la politique …. » Bref, « qui s’excuse, s’accuse ». Ne laissez pas votre âme animée avec tant de rancoeurs et de haine si vous pensez vous-même que le pays est « incapable » de se réconcilier. Soyez plus serein.

    • 11 juin 2010 à 16:22 | Stomato (#3476) répond à FIPOZ

      Pourquoi vous offusquer FIPOZ ?
      Ndimby fait comme beaucoup de malgaches frustrés, il déverse sa bile sur la France et les Français en utilisant un site hébergé en France (chez OVH).

      C’est encore à cause de la France et de Français si les hébergeurs malagasy ne sont pas à même de concurrencer les hébergeurs de l’hexagone.

      Mais rassurez-vous, si le coup de 1998 se renouvelle, Monsieur Ndimby sera comme la majorité des malagasy, il sera dans la rue a crier « Nous avons gagné, nous sommes les champions ».

      Au fait, Monsieur Ndimby, dites a vos commanditaires de ne pas louper la date du 16 juin, pour renouveller le nom de domaine !

    • 11 juin 2010 à 17:13 | FIPOZ (#2162) répond à Stomato

      Stomato …( à propos de Ndimby) il n’est pas dans ma nature d’avoir des convulsions de colère d’autant que je pense faire partie de son fidèle lectorat. D’accord ou pas d’accord avec ses analyses, je respecte toujours ses idées, mais là l’amalgame était trop flagrant. Le Sport est l’un des domaines qui fédère les peuples, tout comme la Musique. Voilà, cela n’enlève en rien sur ses qualités d’éditorialiste, seulement faire un « shaker » entre une politique interne et un évènement mondial c’est un peu fort de café !

  • 11 juin 2010 à 19:47 | FeoIray (#341)

    je parie fort que notre ex-dj tgv n’a jamais entendu parler d’un Cicéron !!!!!!!!

  • 12 juin 2010 à 11:32 | Info ou intox ? INFO : (#2357)

    Sur le site de TV5 Monde, « Cinquantenaire des indépendances » :
    http://www.tv5.org/TV5Site/independancesafricaines/
    Allez sur « la carte interactive des indépendances » et cliquez sur Madagascar. Vous y lirez « Chef de l’état : Andry Rajoelina »

    Alors, je vous propose de copier-coller le texte ci-dessous et, comme moi, de l’envoyer en masse sur la page contact du site :
    http://www.tv5.org/TV5Site/contact/contact1.php


    TEXTE

    Bonjour !

    Nous sommes scandalisés !

    Sur « la carte interactive des indépendances » proposée sur votre site TV5Monde (http://www.tv5.org/TV5Site/independancesafricaines/), vous présentez Andry Rajoelina comme « Chef d’État » de Madagascar.

    1. Nous vous rappelons qu’A. Rajoelina n’a EN AUCUN CAS le titre de « Chef de l’État ».
    - Il n’est pas reconnu comme tel, ni par le peuple malgache qui ne l’a pas élu, ni par la Communauté internationale qui a condamné son coup d’état du 17 Mars 2009 et le régime autoritaire qu’il impose via ses milices, pour se maintenir au pouvoir.

    - Rajoelina et 108 personnalités de son régime sont sous le coup de sanctions de l’Union Africaine (refus de visas, gel d’avoirs financiers, refus d’accréditation).

    - L’Union Européenne vient de suspendre pour 1 an son aide budgétaire à Madagascar, considérant que la prise de pouvoir de Rajoelina « constitue une violation flagrante de la démocratie et de l’Etat de droit »

    2. Il n’est pas possible non plus d’octroyer à Rajoelina le titre de « chef de la transition », comme vous l’avez fait pour le dirigeant de Somalie, car il n’y a pas de « gouvernement de transition » à Madagascar. Rajoelina a refusé tout dialogue et bafoué les principes d’ouverture et de neutralité pour conduire une transition en bonne et due forme.

    Ainsi, depuis le putsch, l’État de Madagascar s’est donc effondré : il n’y a plus de gouvernement stable et officiellement reconnu mais une réelle « vacance du pouvoir ».

    Aussi nous vous mettons en demeure de corriger immédiatement cette faute inacceptable pour un média tel que le vôtre, parfaitement informé du chaos général qui règne maintenant sur la Grande Ile.

    Pour rester au plus près de la réalité politique à Madagascar, nous suggérons de présenter plutôt le texte suivant, plus objectif, sur votre « carte interactive » :

    PERSONNALITES POLITIQUES :
    - EX-CHEF DE L’ETAT : Marc Ravalomanana, président élu renversé par un coup d’État, le 17 mars 2009, lors de son 2ème mandat.
    - CHEF DE LA JUNTE PUTSCHISTE, CHEF AUTOPROCLAMÉ ET CONTESTÉ DE L’INSTANCE GOUVERNANTE ISSUE DU COUP D’ETAT : Andry Rajoelina, au pouvoir depuis 15 mois.

    L’indépendance de Madagascar est mise à rude épreuve par ce coup d’état et ses scories. A l’évidence, la France « ne lâche pas le morceau »...mais nous non plus !
    Les défenseurs de la démocratie, de la souveraineté des états (y compris d’Afrique) et des Droits de l’Homme continueront à dénoncer les média-mensonges, à fortiori dans ce contexte cynique qu’est la commémoration des Indépendances par une puissance restée coloniale : la Françafrique.
    Madagascar en est aujourd’hui victime, une DES nouvelles victimes, hélas !

    Comptant sur une certaine honnêteté de votre part, nous vérifierons dans quelques jours que vous avez effectivement rectifié ce contenu mensonger et réagirons en cas contraire.

    Indépendamment vôtre.

    Un citoyen du monde.

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