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Editorial

Attention au syndrôme du complexe du nègre !!!

lundi 30 août 2010 | Anthony Ramarolahihaingonirainy

L’auteur qualifie de « complexe du nègre » la fâcheuse tendance chez certains de nos concitoyens, intellectuels, politiciens etc. consistant à accorder plus de crédit, davantage de valeur, une importance indue aux propos tenus, propositions avancées, projets ou actions entrepris par des étrangers. Le tout au détriment de ceux du « terroir » (NDLR des nationaux). Le complexe du nègre conduit certains d’entre nous, d’un côté, à avoir plus de confiance aux intellectuels Occidentaux, Européens ou Nord-Américains généralement mais en tout cas des « Blancs » au mépris des nôtres. (Sauf que ces derniers temps les Asiatiques sont aussi rajoutés à la liste. Le nouveau rapport de force économique et géopolitique mondial aidant, Chinois, Coréens etc. s’autorisent à consolider lentement mais sûrement leur position sur l’Île avec la bénédiction tacite ou expresse de responsables divers). D’un autre coté, ledit complexe amène d’autres à avoir des penchants pour tout ce qui vient d’Ailleurs en snobant bien évidemment tout ce qui se fait de mieux chez nous. Pourtant, qui oserait contredire le fait que nul ne peut être mieux servi que par lui-même ?

La mise en garde part d’un constat gênant. Depuis l’indépendance, la tendance ainsi décrite continue de nous hanter du simple citoyen jusqu’aux plus hauts responsables. Faire une liste exhaustive des domaines concernés serait fastidieux (car tous les domaines le sont). Il est également inutile de se perdre dans de profondes explications sur la ou les raisons. D’ailleurs, anthropologues, historiens, psychologues, philosophes, économistes etc. auront certainement chacun leurs explications suivant les règles régissant leur discipline respective à telle enseigne qu’aucune ne sera reconnue complète ni ne recueillera l’unanimité. Il serait ainsi plus intelligent de s’en tenir uniquement aux faits.

L’habituel recours à des « experts » et « conseillers » venus d’ailleurs

Les républiques successives ont eu toutes leurs lots d’experts, coopérants, missionnaires, conseillers, etc. étrangers. Les termes des accords d’assistance technique conclus entre l’ancienne puissance colonisatrice et la Grande-île à l’orée de l’indépendance permirent la venue d’un nombre impressionnant de techniciens Français durant la première république dont certains furent même allés jusqu’à occuper des postes ministériels. De quoi étonner pour un soi disant État souverain. Durant la seconde république, les experts, missionnaires, conseillers « tous azimuts » (pour ne pas dire « tout venant » , une diplomatie d’ouverture tant vantée du temps de la « Révolution socialiste ») venus du gotha communiste de l’époque pullulaient dans toutes les instances politiques et publiques de la république. On retiendra le va-et-vient de plusieurs techniciens de l’ancienne URSS, l’appel aux experts sportifs Cubains (Boxe, athlétisme, Volley) etc., les propagandes des grands gourous du « djoutché » Nord-Coréens, desquels nous héritons entre autres les non moins controversés palais d’Iavoloha (beaucoup se souviennent certainement des supputations diverses autour du sort réservé aux ouvriers qui l’ont construit ou encore des rumeurs les plus folles concernant la pagode etc.) et les poissons carnivores « Fibata » échappés accidentellement des réserves piscicoles expérimentales de Laniera. La troisième république n’est pas en reste pour ne citer que les fréquentes consultations techniques confiées à des experts ou des cabinets d’études étrangers et l’embauche de super-conseillers étrangers (Américains, Scandinaves, Sud-Africains etc.) rattachés à la Présidence et rémunérés chacun à coup de plusieurs milliers de dollars mensuel.

Le curieux choix pour l’écoute des cancres d’ailleurs et l’ignorance des crèmes locales

Il ne faut pas se leurrer. Les pays étrangers n’enverront pas leurs plus talentueux chez nous. De deux choses l’une, soit ces derniers veulent garder jalousement ces talents et décident de ne pas les envoyer ailleurs. Soit, les meilleurs talents décident de ne pas venir de leur propre chef car la Grande Ile ne peut tout simplement pas se les payer. Mais dans les deux cas, les techniciens étrangers qui viennent chez nous sont loin d’être les meilleurs chez eux. Il semble même que dans la plupart des cas, il s’agirait de novices espérant plutôt affûter leurs armes. Une fois les expériences acquises, ils s’envolent rejoindre leur pays. L’utilisation des pays émergents comme terrain d’expérimentation grandeur nature de procédés en tout genre par certaines puissances économiques ne date pas d’hier. Pourquoi alors se fier à des techniciens de seconde zone d’Ailleurs et en quête d’expériences sachant que la Grande Ile regorge de talents sur place(ou parmi la diaspora) ?

Il est curieux qu’à parcours académiques et expériences professionnelles égaux, voir supérieurs pour les nationaux, les Malgaches soient sous-estimés face aux étrangers. Un vazaha au cursus universitaire rien d’exceptionnel et sans expérience notable recueille tout de suite la qualification d’« Expert » dont tous les propos sont vénérés comme paroles d’Évangile. A l’inverse, Ragasy, truffé de tous les diplômes possibles et imaginables de prestigieuses Universités et grandes écoles locales et étrangères, justifiant en outre de solides expériences professionnelles tant au pays qu’ailleurs ne peut se résoudre qu’à adhérer à la désormais célébrissime formule de dépit et de résignation du SEFAFI (« Manoratra foana fa éhéééé !!! »). « Tsy misy mpanao combien ! » diraient les jeunes. Cherchez l’erreur !

D’anecdote en anecdote…

Quelques anecdotes assez révélatrices étayent ces remarques.

Les premières promotions de l’École Nationale de la Magistrature et des Greffes (ENMG) se souviennent certainement des « assistants techniques » Français mis à la disposition de l’institution par la bonne grâce de la magistrature et de l’État français. Ils avaient leur mot à dire (voir le dernier mot) sur tout, de la formation jusqu’à la direction en passant par la logistique etc., c’est-à-dire, du plus petit des soucis jusqu’au plus grand outrepassant de loin les questions purement techniques comme le titre de leur poste suggérait. Ministère de la Justice, staff de l’École, élèves magistrats, enfin, personne n’osait lever le petit doigt devant l’omnipotence de ces Vazaha comme si c’était la norme. Quelle ne fut la surprise de l’auteur l’année passée devant les révélations d’anciens collègues de l’une de ces assistantes techniques lors d’une rencontre avec le staff du Tribunal de Grande Instance de Paris au sein duquel cette dernière officiait avant son arrivée à Madagascar ? L’affectation de la super assistante tant écoutée à l’ENMG aurait semble-il été …disciplinaire par suite d’erreurs manifestes et répétées dans l’instruction de plusieurs dossiers. Le conditionnel est de rigueur car aucune vérification n’avait été faite. Néanmoins, le doute est-il permis pour des propos tenus par non pas un mais plusieurs magistrats assermentés ?

Il y a quelques années, un haut responsable Malgache était de passage au Canada et invitait la diaspora. Dans la foulée de son discours, il exhortait les innombrables hauts techniciens présents parmi l’assistance de « revenir au pays pour contribuer à son développement ». Un illustre inconnu se levait spontanément prenant au mot le haut responsable et lui demandait si son traitement serait égal à celui des conseillers et collaborateurs étrangers de qualification identique déjà présents sur l’Ile à l’époque, faramineux il faut le reconnaitre, ou tout au moins à un niveau de salaire avoisinant ce qu’il gagnait au Canada au moment précis de la rencontre advenant une décision de sa part de rentrer au pays ? Visiblement gêné et irrité, le haut responsable ne promettait rien et faisait appel plutôt au nationalisme et au patriotisme de tout un chacun pour ne pas trop demander à un État à la finance déjà aux abois. Suggestion qui provoquait l’hilarité générale. Curieuse réponse en effet ! L’État avait donc les moyens pour payer grassement les Vazaha mais était subitement démuni quand il était question de Gasy ? L’État n’était pas prêt à offrir aux nationaux ce qu’il accordait généreusement aux étrangers pourtant de qualifications et expériences égales sinon inférieures à celles de certains intellectuels nationaux. Évoquer le patriotisme est bien beau mais le principe d’égalité et celui de la non discrimination au travail interdisent que deux personnes justifiant des mêmes qualifications et fournissant des prestations identiques soient payées différemment pour la simple raison que l’un vient du pays et l’autre d’Ailleurs. Et si nos responsables commençaient seulement par courtiser d’abord les intellectuels nationaux, plus intéressants quant au rapport qualité-prix, et ne faire venir des étrangers qu’en cas d’inexistence ou d’insuffisance de talents locaux dans un domaine déterminé ? Cela aurait pu éviter bien des troubles et des questions dans le genre comparatif telles que celles posées par l’inconnu ainsi raconté. Sauf que dans la logique du nègre complexé, le reflexe « naturel » était celui d’embaucher d’abord des « experts » bien blancs (des blancs-becs pourtant pour certains) d’Ailleurs quitte à les payer avec la peau des f….. [1], croyant aveuglément en leur bonne étoile.

Valalan’amboa ka ny tompony indray no tsy tia ?

 [2]

L’auteur craint que le complexe du nègre ne soit une des raisons (pas la seule bien évidemment, ne manquez pas l’éditorial de demain pour en savoir plus) conduisant nos responsables à dédaigner avis techniques, propositions et autres projets avancés par des locaux. L’auteur l’a appris à ses dépend ces derniers temps et Dieu seul sait qu’il n’est pas le seul dans cette situation. Quelques développements sur les maux profonds de la magistrature malgache ont été rapportés dans les colonnes du présent site et distribué à quelques responsables du département directement concerné. Un état des lieux et des explications sur les pistes à explorer pour son amélioration ont été faits (présentation sommaire d’un véritable projet). De même, animé (tout bêtement ?) par un patriotisme oppressant et poussé par d’autres amis et proches de bonne volonté, l’auteur a cru bon de procéder à un envoi officiel de propositions au Comité Consultatif pour la rédaction de l’avant projet de la nouvelle Constitution. Dans les deux cas, aucun écho (entendre réponses sous forme écrite, parallélisme des formes oblige ou de sérieuses discussions etc.) n’est parvenu des destinataires ni même un petit accusé de réception ! C’est par ouï-dire que l’auteur entendait des remarques extrêmement négatives ou fortement pessimistes, en quelques phrases bien évidemment et axées sur la bonne vieille politique, sans rien avancer d’intéressant sur le plan technique. Les écrits présentés ici étaient pourtant des analyses techniques. Par ailleurs ; dans la logique des choses, les critiques portées sur un projet quelconque se doivent d’être conclues avec un contre-projet, des contre-propositions. Ceux qui se sont permis de critiquer se sont arrêtés sur des critiques...négatives. Des contre-propositions bien articulées et argumentées seront les bienvenues.

Pourtant des analyses techniques et des propositions de ce genre (Voir, « Magistrature malgache : deux, deux et demi ou trois pouvoirs ? », « Magistrature indépendante : un mécanisme en guise de garant et la compétence comme source de légitimité », « Équilibre des pouvoirs, Indépendance de la magistrature : existe-t-il un projet cohérent et réaliste dans la place ? » etc.) auraient pu coûter cher à l’État si elles étaient faites par des étrangers. Des « experts » et autres cabinets d’études étrangers ne se seraient pas gênés pour facturer une somme colossale pour les mêmes prestations, de qualité moindre en outre car ils n’auront pas le niveau de connaissance des réalités historiques, politiques, économiques, socioculturelles etc. tel qu’un Malgache peut avoir.

De même, croyez vous que l’accueil réservé à ces écrits aurait été aussi froid si ceux-ci étaient présentés par des étrangers ? Le pays n’est pourtant pas à sa première désillusion près avec les experts étrangers. Quelques années avant la crise actuelle, par exemple, une « experte », ancien ténor de la magistrature française d’origine scandinave passait plusieurs fois à Madagascar pour apporter ses expertises à une réforme de la justice disait-on. L’auteur n’est pas en mesure de divulguer les émoluments de cette dernière pour l’ensemble de sa mission mais deux choses sont sures. D’une part, ce n’était pas du bénévolat (gratuit). D’autre part, au-delà de quelques constats brossés lors de sorties dans les médias sur l’état lamentable dans lequel la magistrature malgache se trouve et que tout le monde connait plus qu’assez, aucune analyse en profondeur, rapport détaillé ni un projet cohérent à la hauteur de ses va-et- vient et de la haute estime accordée à elle par les autorités n’est disponible ni à la Chancellerie ni chez d’autres organismes intéressés de près ou de loin par la question. Espérons que l’État ne financera plus à l’avenir les vacances des intellectuels d’Ailleurs.

Comble du ridicule, ignorées par les premiers destinataires, les analyses techniques sommaires sur la magistrature présentées dans ces colonnes ont pourtant été référencées dans des rapports d’organismes aussi sérieux tel l’International Crisis Group, Amnesty International etc. Aucune copie ne leur a pourtant été envoyée. Moralité de l’histoire : le label « local » et la gratuité ne sont pas toujours synonymes de piètre qualité.

(A suivre pratique de la politique à Madagascar : quelques détails pouvant faire la différence)

P.-S.

Aza varimbarian’ny lavitra ka tsy mahita ny ambany maso.

Notes

[1Partie de l’anatomie humaine qui ne passe pas généralement la censure.

[2Se dit de toute chose snobée par son propriétaire, son ayant droit.

51 commentaires

Vos commentaires

  • 30 août 2010 à 08:52 | poiuyt (#584)

    Bonjour. C’est des complexes, le malgache est sujet à des complexes d’infériorités ; cela se remarque chez ceux qui ne sont jamais sortis, ils ont une tendance à imaginer tous les ailleurs comme des édens, trompés par les images télévisuelles, et le poids de la devise étrangère utilisée par le touriste. Ne dit-on pas que
    - l’herbe pousse toujours mieux chez le voisin ? Les sages se sont mis à penser que l’herbe pousse pareil partout
    - ou que la fille que tu n’as pas choisie à te marier est plus chic ? Les sages se sont mis à penser que toutes sont pareilles

    L’insulaire pauvre pense qu’il n’y a pas de 4-mi en Europe, qu’il n’y a pas de gens simplets, ... ; bref que toute la misère du monde est dans le pays.

    On peut toutefois se réjouir : cette idée existe + ou - un peu partout dans tous les peuples de tous les pays. L’essentiel est de le savoir, pour être bien chez soi.

    • 30 août 2010 à 09:01 | poiuyt (#584) répond à poiuyt

      Particulièrement, pour le cas de Mada, beaucoup pensent encore que le français est « supérieur », c’est ce que j’appelle moi une opinion de « boto », un individu qui est déjà battu dans son mental. C’est cela qui retarde la libération et l’émancipation du malgache.

      Des gens noirs-noirs, aux cheveux très crépus, assimilent la condition miséreuse de leur race à leur état physique. Personnellement, j’en ai constaté. On n’aura pas suffisamment conseillé aux gens de s’instruire.

    • 31 août 2010 à 14:13 | Tsisdinika (#3548) répond à poiuyt

      Cet édito pullule de clichés et autres idées reçues mais il y a du vrai et poiuyt a bien raison de dire que beaucoup de gasy souffre d’un certain complexe. Pas grave. Ca se soigne très bien. Restons positifs.

      Mais rendons à César ce qui est à César :

      - Les aides bilatérales ou multilatérales sont le plus souvent liées (accompagnées de ficelles permettant aux bailleurs de mieux contrôler la bonne utilisation des fonds prêtés ou donnés). Malheureusement pour nous, celà revient cher, mais tant qu’il n’existe pas d’alternative...

      - Le technocrate autochtone une fois promu à un poste de grande responsabilité, surtout dans les pvd, est assiégé par la famille très élargie (genre le cousin germain du beau-père de l’oncle du demi-frère de sa belle-soeur) et les copains et les coquins pour une « intervention » et autre passe-droit...

      - Quelques-uns des conseillers étrangers de Ra8 étaient payés par leur propre gouvernement à travers les agences de coopération...

      - Sans les Nord-coréens et leurs Mig 17 et les Russes et leurs Mig 21 en guise de dissuasion, on aurait eu droit à un débarquement des troupes blanches de Piet Botha.

    • 31 août 2010 à 14:29 | Tsisdinika (#3548) répond à Tsisdinika

      Il faudrait peut-être dire également que les nègres jugés compétents discutés ici ont un gros handicap. Pour la plupart d’entre eux, ce sont des nègres blanchis (barre chocolatée Bounty : chocolat à l’extérieur, blanc à l’intérieur). Faut-il vraiment attendre un nègre venant de l’extérieur de la réserve pour qu’on ait l’esprit tranquille ? Vu la compétence d’un Julien ou d’un Augustin, il y a en effet de quoi avoir de sérieux doutes.

      En Chine, ils ont réglé le problème. Les Chinois bananes (jaune dehors, blanc à l’intérieur) ne sont pas favoris pour occuper les postes importantes.

  • 30 août 2010 à 10:12 | Rainivoanjo (#1030)

    Excellent article : tout ce que vous dites là est vrai et effectivement, les exemples ne manquent pas. Il y a une chose que vous auriez pu mentionner : très souvent, les « experts » sont imposés dans les contrats de financement. Il n’est que grand temps qu’effectivement, Madagascar se prenne en charge et ses enfants ne manquent pas. Je ne partage cependant pas tout le contenu de vos propositions concernant l’indépendance de la magistrature : il ne faut pas mettre les charrues avant les bœufs. Lancez-vous : il ne manque pas de partis politiques à Madagascar et je ne pense pas qu’ils sont tous dirigés par des pourris. Mais le plus difficile est de changer les mentalités et cela ne se fera pas en quelques mois, en particulier au sein de la magistrature. Je suis sûr que d’autres personnes -des malgaches expatriés ou formés à l’extérieur- pensent comme vous et veulent agir : il serait temps qu’ils franchissent le pas.

  • 30 août 2010 à 10:34 | che taranaka (#99)

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article .Hélas nous(y compris moi !) sommes colonisés jusqu’à l’os !

    Je disais à Basile dans un post que « Depuis 50 ans d’indépendance et malgré les experts nationaux et internationaux le niveau de vie du Gasy reste à 1$/jour ! »

    En effet des « experts autochtones » existent mais n’ont-ils pas droit de cité ,victimes de ce syndrome et d’autres stratégies maléfiques ???? .Je pose la question....

    Malgré le reproche de certains me taxant d’anti-colonial primaire je continue à dire que la colonisation a fait son oeuvre de malfaisance .

    Cette politique néo-coloniale qui continue d’exploiter le monde pour leurs seuls intérêts dans le cadre de la mondialisation qui ,à bien y regarder de près,n’est point un nouvel ordre économique mondial plus juste comme ILS se plaisent à nous dire mais une autre manière plus humaine pour nous aider à affronter notre fin de vie !

  • 30 août 2010 à 11:33 | racynt (#1557)

    Tena marina tokoa zany , betsaka ny zavatra nankinina tamin’ny vazaha tany an-toerana, nefa dia tsy dia nahitana vokany firy akory, ohatra fotsiny ny nangalana DG allemand tao @ air mad t@ andron’i Ra8, izay nandaniana vola tsy toko tsy forohana nefa toa tsy dia nitondra fivoarana sady nolazaina fa toa vao maika aza nampilentika ilay orinasa indray ireto vazaha be lol

    Tsy ho voatanisa eto daholo ny ohatra isan-karazany manampy ireo lazainao ireo ry Anthony, fa tsara mihitsy ny hiresahana ny zava-misy toy izao, satria ny fanaovana tsinotsinona ny fahaiza-manao sy ny fahalalana ananan’ireo mpiray tanindrazana amintsika koa dia anisany antony nampilentika ny firenena ka nahatonga ny « fuite de cerveau ».

    • 30 août 2010 à 13:46 | da fily (#2745) répond à racynt

      Avec un immense plaisir de revoir conjointement un post de racynt et un article d’Anthony R.

      Fa izao, na dia marina aza ny voalazanao ry racynt, ny fahaizana malagasy dia sarotra amin-tsika (@ ankapobeny) ny manaika azy, sady matetika hita fa tsy dia misy laotra faharetana izy io rehefa zoina tsara. Lesoka be izany, indrindra fa rehefa isika samy isika ihany no mifanatrika, na miara-miasa.

      Amiko, dia tsy ny fahaizana malgasy velively no tsy ampy sanatria, fa ny tsy fatokisan-tena no tsy ara-dàlana tsara angamba. An-tsika ihany no mitady vahaolana hanitsiana an’io toe-javatra io.

      Je remercie Anthony du sujet qui sera dérangeant encore une fois , comme d’habitude. Je pourrais dire qu’il nous faudra panser encore des bleus avant qu’on sache opter pour le bon choix : « long is the way » comme chanterait JJG. J’ai avec plaisir paricipé à vos articles Anthony, et suis terrassé qu’il n’y ait eut vraiment aucune suite heureuse de la part des parties concernées. Mais devrait-on s’en esclamer ? Peu ou prou on su discerner la véritable préoccupation qui prévalait, même sur ce forum. Et moi qui suis complètement étranger au sujet, je ne pouvais que me réjouir de tant de clarté et de justesse dans l’analyse et ses remèdes prescrits. Enfin, « du solide proposé par un gasy, pour les gasys » avais-je envie de dire. Quand on sait l’appréciation dont bénéficient les malagasys officiant à l’extérieur, et dans des domaines très variés, on devrait efectivement fouler ce complexe aux orties !

      Pour ma part, il y a longtemps que j’ai ravalé aussi bien les complexes que les aigreurs, même si se mesurer d’égal à égal avec un vazaha ou un sinoa demande un surcroît d’energie qui nous renvoie à la compétition, il n’est jamais vain de situer notre vraie valeur qui est le résultat de tant qui nous ont été inculquées pour le bien de tous ! Mais que cela demande comme rigueur ne devrait plus effrayer ceux qui pensent trop souvent à l’innaccessibilité d’une certaine manière de penser ou de faire. ’Faut se bouger les amis, rien n’est acquis dans la ouate et la félicité !

  • 30 août 2010 à 16:10 | redhill34 (#2344)

    Cher Mr Ramarolahihaingonirainy
    Je pense que complexe de l’autochtone serait plus approprier que complexe du nègre qui véhicule un racisme certain dénaturant, a mon avis, la justesse de vos observations, ce complexe est plus basé sur la certitude, à tord ou à raison, qu’un malgache occupant des fonctions de direction privilégiera sa famille à son entreprise : c’est plutôt sur ce sentiment qu’il faut agir...

    Mais allez jusqu’au bout et publiez les rémunérations, avec ré-actualisation, des vahiny intervenants à Mada : une sorte de bourse des mercenaires...

    Ceci étant, quand on demande l’avis d’ un expatrié, ce n’est pas, malheureusement, en s’alignant sur les salaires malgaches...
    On peut se demander si cette dichotomie salaire-formation n’est pas aussi un obstacle au développement de Mada

  • 30 août 2010 à 19:54 | bema (#828)

    C’est très important d’être conscient « qu’on est contaminé » et ce n’est pas la faute de la génération actuelle car elle a reçu ce mal dans son éducation par contre monsieur Anthony, à chaque Malgache maintenant de faire confiance mutuellement. Nous aimons bien critiquer sans proposer une solution de sortie et la situation actuelle confirme bien vos dires. Tout le monde a sa place et son devoir dans la société.Misaotra Tompoko.

  • 30 août 2010 à 23:33 | Lucie (#101)

    Excellent article qui pointe du doigt une des principales causes de sous-développement .

    • 31 août 2010 à 23:12 | Lucie (#101) répond à Lucie

      - 1) L’Histoire de Madagasikara , d’abord en « vase clos »
      Une Histoire qui s’est d’abord déroulée en « vase clos » puisque notre pays est une île . Luttes de pouvoir entre les différents royaumes dominants des régions pour aboutir à l’unification de la Grande Ile sous Andrianampoinimerina .
      Le 19ème siècle voit l’ouverture du pays aux étrangers sous l’impulsion de ses souverains . Relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne établies d’un Etat souverain à un autre , d’égal à égal .

      - 2) Christianisme et colonisation : l’ouverture à marche forcée
      Les missionnaires , fer de lance des colons , serinent à nos Ancêtres que notre religion traditionnelle : le Culte des Ancêtres , est une fausse religion . Que la seule vraie religion universelle est le christianisme . Les sampy et traditions sont voués aux gémonies , la psyché des malagasy est détruite .
      Arrivent les colons armés de fusils contre lesquels les sagaies ne peuvent pas grand-chose , la défaite s’imprime de manière durable dans l’inconscient collectif .
      Période où l’on assène la supériorité d’une civilisation sur l’autre .

      - 3) Ere moderne et technologies : la volonté d’enfoncer le clou de la domination matérielle

      Le discours récurrent du nord sur le sud porte sur sa suprématie technologique , ainsi que sur ses différentes victoires sur : la nature , les maladies , etc… Il aime aussi souligner le peu d’apports présumé venant des pays du sud dans les avancées technologiques .

      a) Et pourtant…un petit regard sur le passé :
      -  Le peuplement de Madagascar : une épopée fantastique .
      Parties d’Asie du sud-est , des tribus de navigateurs essaiment les Mers du sud jusqu’au 13ème siècle . Les expéditions maritimes de Tim Severin et de Bill Mac Grath – qui ont respectivement suivi, à bord du Sohar et du Sarimanok, les deux itinéraires qu’ont pu emprunter les immigrants austronésiens, l’un par le nord de l’océan Indien, l’autre par la voie directe reliant Bali à Madagascar – ont permis de reconstituer les conditions des migrations maritimes qui semblent s’être poursuivies assez régulièrement jusque vers le 13ème siècle, c’est-à-dire jusqu’à l’époque marquée par la fin de l’Empire indonésien de Srivijaya.
      - Parmi tous ceux qui serinent à longueur d’année leur admiration pour les pyramides d’Egypte : lesquels savent que parmi les pharaons les plus puissants et les plus vénérés , figurent des pharaons noirs (Touthankhammon) ? « La nigrité du peuple égyptien ancien continue d’être contestée ou méconnue malgré toutes les preuves qu’on en a. De ce fait, on n’enseigne pas que la civilisation égyptienne, si élaborée et si raffinée, a été l’oeuvre d’un peuple noir dès la fin du 4ème millénaire et durant le 3ème. Le métissage est postérieur.
      (Louise Marie MAES-DIOP : Docteur d’État en géographie humaine. Elle est l’auteure de l’ouvrage Afrique noire — Démographie, sol et histoire (Paris, Présence Africaine/Khepera, 1996). »
      - Les mathématiques ont également pris naissance en Afrique comme le montrent les os de Lebombo et d’Ishango datés respectivement de 37 000 ans et 25 000ans Cf. Jean-Paul Mbelek, “Le déchiffrement de l’os d’Ishango”, ANKH, n° 12/13, 2003-2004, pp. 119-137
      - Une des plus grandes civilisations africaines après celle des pharaons, l’empire du Great Zimbabwe, bâti par les Shonas, se tenait entre l’actuel Zimbabwe, l’Est du Botswana et le Sud-Est du Mozambique, de 1100 à 1500 après J.C. Une civilisation à l’architecture à tel point développée que certains Européens étaient persuadés qu’elle ne pouvait pas être africaine. Dawson Munjeri, ancien directeur du patrimoine mondial du Great Zimbabwe http://www.afrik.com/article7909.html

      L’on comprend alors la force et la violence qui prévalent dans l’élaboration et la défense de thèses diverses et variées (historiques, ethnologiques,culturelles etc…) , desquelles découle la justification d’une domination établie . Les vainqueurs façonnent l’Histoire à leur gré .
      Tout cela est fort beau , diront les racistes primaires . Mais c’est du passé .

      - 4) Qu’en est-il du présent et de l’avenir ?

      D’abord , jeter un œil à ce qui suit :
      http://www.africamaat.com/Liste-d-inventions-realisees-par des noirs

      Après être passés par une phase de « sidération » , les africains ont pris le train en marche . Le constat de l’éveil d’une conscience collective se fait de ci et de là . On le voit tous les jours par les blogs , les échanges d’idées , tant par les diasporas que par ceux restés au pays . C’est pour cela qu’un coup d’Etat est appelé coup d’Etat et non pas autrement . Parce que l’information circule et que ceux qui ont la chance de vivre dans de vrais pays démocratiques , savent que faire les choses mieux et autrement , est possible .
      Pour cela , la participation de tous à n’importe quel niveau est crucial , pour ne pas rester sans voix ou se faire voler sa voix par des politiciens véreux , périmés , bons à jeter . A ce propos , une initiative intéressante et applicable à tous : www.ushahidi.com ou la possibilité et la volonté de se faire entendre et d’agir .

      Changement de génération ? Modification du prisme mondial et des nouveaux rapports de force ? Le sud a jeté ses complexes aux orties . Les exemples viennent du Brésil avec le très charismatique Lula , du Malawi qui est l’un des rares pays africains à être uto-suffisant au niveau alimentaire …Initiative, ingéniosité , dynamisme , optimisme , jeunesse, imagination : tels sont les atouts des jeunes pays du sud .

      Il existe certainement de multiples exemples de citoyens exemplaires et anonymes , qui travaillent sans publicité et qui sont le vrai avenir de notre pays .

      « Beaucoup de petites gens qui vivent dans beaucoup de petites villes, font beaucoup de petites choses qui contribuent à changer le visage du monde. » East Side Gallery-Berlin

  • 31 août 2010 à 02:19 | Jerry (#2173)

    Après vous avoir lu, je suis convaincu que tous les Malgaches et leurs dirigeants, malgré leur dénégation, ont tous le « complexe du nègre »

  • 31 août 2010 à 02:29 | ando A. (#4629)

    Cher Anthony,

    J’ai toujours resiste a l’idee de prendre part a ce genre de discussion online ou je ne vois pas mon interlocuteur. J’ai toujours ete sceptique quand a la portee reelle de ce genre d’activites mais pour une fois, je me plierai bien a l’exercice. Votre article ne m’a pas laisse indifferent. En fait, la rhetorique ne me semble pas nouvelle. Pour etre honnete, je l’ai du entendre maintes fois en ayant grandi a Madagascar, et isole du reste du monde. Il faut reconnaitre que notre ile est certainement plus isolee geographiquement et economiquement de tout. Et il ne faut pas avoir peur de le dire.

    Notre isolement ilien (osons le dire) a un impact majeur sur notre comportement et nos competences. N’ayons pas peur des mots et regardons nous en face. Residents ou diaspora, nous avons toujours cet heritage ilien en nous. Peu importe les qualifications que les gens peuvent avoir, ce qui compte c’est ce qu’ils peuvent faire. Et la, malheureusement, beaucoup de nos compatriotes ne sont certainement pas des « achievers » (desole pour l’anglicisme mais j’ai pas trouve d’equivalent en francais avec la meme portee). Et je m’adresse particulierement a ceux qui se vantent faire partie de cette elite nationale : soyez honnete et faites votre auto-critique. Qu’avez vous concretement apporter pour sortir notre pays de chaque crise : Formuler des propositions par milliers, voire par dizaine de milliers. Effectivement, vous nous a gave de propositions plus ou moins elaborees. Mais il ne suffit pas de proposer, car tout le monde peut le faire. Il faut concretiser et c’est ca qui fait la difference. Et arretez de vous auto-victimiser et toujours reprocher aux autres de ne pas vous donner l’occasion de donner vie a cette fameuse idee. Cesser cette mentalite de mepris envers les autres, en les considerant moins intelligents, parce que peu qualifies, et incapables de distinguer une bonne idee d’une mauvaise.

    Au risque de vous rappeler une notione ’elementaire’ : une idee ne vaut rien sans concretisation. Et une bonne idee se vend par elle-meme. Par contre, concretiser une idee est toute une autre affaire. Parfois, meme souvent, ell ne requiert pas tant les qualifications que la majorite de cette elite aime tant se vanter. Mais de quelles qualifications se reclame-elle tant ? Des diplomes universitaires, des formations a l’exterieur ? A bien revisiter notre histoire, on en a vu des centaines de ce genre. Mais il est une constante a creuver les yeux : tous pretendants avoir des idees nouvelles plus intelligentes que celles des autres, mais incapables de nous sortir de cette misere. Ils/elles etaient professeurs d’universite, juges, officiers superieurs ... residents ou diaspora ... tous pareils. Les americains ont bien reussi a envoyer des hommes sur la lune, ca doit pas etre plus complique que de developper Madagascar. J’en ai marre, vraiment marre, de ces intellectuels plein d’idees mais dont la seule capacite est de nous induire tous en erreur. J’en ai assez de tous ces discours de ’PSEUDO-INTELLECTUELS’ qui n’ont de merite que de nous donner des cauchemars et des migraines.

    Anthony, malheureusement, je ne suis pas persuade que des ’experts’ malagasy feront mieux que les etrangers. Meme avec toute la connaissance des realites du pays et l’heritage culturel qu’ils ont, je n’ai pas la ferme conviction qu’ils apporteront plus que leurs homologues etrangers. On les a vus a l’oeuvre nos ’experts’ nationaux. Ils etaient a tous les echelons, meme subalternes, dans les differents regimes que vous citez. S’ils etaient si qualifies que ca, pour quelles raisons ont-ils accepter de mettre en oeuvre des idees vouees a l’echec. Il s’agit simplement d’honnetete intellectuelle. Je citerai seulement un exemple concret : pendant le regime nazi en allemagne, sans la complicite ’silencieuse’ des scientifiques pour la fabrication des gaz mortels, je ne vois pas comment Hitler en serait arrive a ses fins. On reproche tout a Hitler, mais il est des responsabilites qui doivent etre clarifiees.

    Pour ce qui est de Madagascar et de ses ’experts’, je veux entendre et discuter avec des gens (j’espere qu’il y en a parmi les malgaches) qui ont reellement concretise, non pas une seule, mais des centaines voire des milliers d’idees. Ceux qui ont fait evoluer une bonne idee en quelque chose de grandiose, en des realisations qui ont change la vie de plusieurs generations. J’aimerai rapporter dans ces colonnes des versions malagasy de Steve Jobs, de Bill Gates, de Ford, de Rockefeller ... Ceux qui ont ont tout construit pratiquement a partir de rien, mais a force de courage et d’abnegation, ont realise des choses extraordinaires. Eux, ils n’ont pas connu fortune ou aisance des leur jeune age, mais ils ont cultive en eux une soif de realisation qui les ont mene loin dans la vie. Ceux-la, ils sont mes heros. Il est temps de parler d’eux, notre pays et nos generations futures ont besoin de reves, de beaux reves et realisables, mais pas de propos steriles dont raffolent nos ’PSEUDO-INTELLECTUELS’.

    Toujours en prenant des examples venant d’autres cieux (parce qu’on n’en a pas beaucoup chez nous). Ces gens qui ont reussi et ont fait fortune en partant de rien, systematiquement ils redonnent a la societe. Qui ne connait pas la Fondation Rockefeller, la Fondation Warren Buffet ou la Fondation Bill and Melinda Gates. Il y en a qui sont moins connu comme le chanteur Akon et sa fondation Konfidence mais qui apportent enormement a leur societe d’origine. J’en ai pas vu pareil a Madagascar, et pourtant il y en a des gens tres bien fortunes au pays. Malheureusement, etre riche ne transcende pas de cette valeur morale chez nous. Et cela me chagrine enormement.

    Pour en revenir a votre rhetorique sur ces fameux ’expert’s malagasy, hautement qualifies. Qu’ils se manifestent et surtout qu’ils montrent de quoi ils sont capables. Des diplomes superieurs ne valent rien sans des realisations concretes. Et surtout, vivre a l’etranger et pretendre etre hautement qualifie ne vallent strictement rien (desole pour ceux qui y croient encore). Peu importe d’ou qu’ils viennent, de quelle nationalite ils sont, ce qui compte c’est ce dont ils auront concretiser au bout du compte. Votre reference aux experts etrangers en elle-meme est un ’FAUX DEBAT’. La question est de savoir a quoi nous malagasy nous aspirons, et qui auront l’audace de les realiser. Et comme Thomas, je ne crois que ce que je vois ... Je n’hesiterai pas a demander leur ’credentials’ a tous ces pretendus ’experts’ tant nationaux qu’internationaux. Et aussi, a leur demander des comptes a la fin du contrat. Les anglo-saxons appellent ca ’ACCOUNTABILITY’. Le pire des maux qui pourrait encore arriver a notre pays, c’est de faire confiance a des ’PSEUDO-INTELLECTUELS’ incapables d’aucune realisations.

    Bref, assez bavarder, je prefere consacrer mon temps a continuer a concretiser mes idees et mes reves. Et j’en ai plein encore meme si j’en ai realise plusieurs deja (pas la peine de s’endormir sur ses lauriers). Je souhaite vivement a toute personne qui m’aurait lue jusqu’ici, la meme soif et l’envie de realisations qu’aucun de nos ’pseudo-intellectuels’ ne pourront saper par leurs actes steriles et au combien nuisibles !!

    Amities
    Ando

    PS : j’ai expressement evite de mettre les accents partout ou il le fallait. Au final, si vous etes comme moi, vous vous soucierez moins de ces accents futiles mais vraiment de ’concretiser’. Voila, je viens de concretiser une autre idee : vaincre ma phobie des discussions online. Ouf, il est maintenant temps de passer a autre chose, ciao ciao.

    • 31 août 2010 à 06:58 | diego (#531) répond à ando A.

      REVENEZ DEMAIN ando A.

    • 31 août 2010 à 09:06 | lalatiana (#1016) répond à ando A.

      You’re welcome ando A.

    • 31 août 2010 à 10:36 | bema (#828) répond à ando A.

      Simple et limpide, merci Ando. Je suis arrivé sans hésitation à la fin de votre post. Misaotra Tompoko.

    • 31 août 2010 à 17:13 | scot (#4482) répond à ando A.

      Je salue votre intervention. Je partage à 120% votre opinion. J’ai étudié et travaillé en France, j’avais un boulot correct qui me permettait de vivre aisément. J’ai quitté la France à cause de la montée du FN, je savais que je ne pourrais jamais prétendre à la direction de la boîte qui m’a employé, sachant que je suis un négre (pour les français).Malgré mes diplômes et l’effort continu que j’ai déployé pour prouver mes compétences (je travaillais plus que les français pour un salaire un peu plus bas), je savais que je resterai dans la tête des différents collègues qu’un immigré en train de quémander du boulot car mon pays est trop pauvre pour m’en offrir. J’ai quitté la france, je vis maintenant à madagascar, un pays que j’adore et je ne suis pas prêt de partir malgré la crise, j’ai une petite entreprise, je fais vivre quelques centaines de familles, je ne suis pas milliardaires mais je suis heureux de contribuer avec mes modestes moyens au développement du pays. J’ai rencontré un gars qui a fait exactement la même chose que moi, il a voulu créer un marché financier à Madagascar, tout le monde lui a dit que ce n’est pas possible, qu’il était fou, je sais qu’il a travaillé pendant sept ans à Paris (à la bourse). Nous avons tout de suite sympathisé, il a aussi essayé de créer des entreprises avec ses économies, il a eu moins de chance car il a eu des problèmes avec ses associés. Il a fait confiance en ses compatriotes, il les a laissé gérer la société pendant que lui,travaillait pour la présidence. Il m’a dit qu’il fait tout ça par conviction, il m’a parlé des salaires des conseillers étrangers à la Présidence mais il a dit qu’il faut qu’on se sacrifie un peu pour le pays, il devait gagné juste 1000$ par mois en tant que conseiller économique du PRM alors que les étrangers gangaient 10.000$. Il a quitté la présidence pour monter une fondation pour protéger la biodiversité malgache. Il a réussi à lever 40 millions $ pour le pays. Je l’ai rencontré il y a quelques mois, je lui ai demandé s’il ne regrette pas d’avoir quitté son job (qu’il m’a décrit comme sa passion) en France, il m’a répondu qu’il ne regrette rien. A propos de ses problèmes avec les associés malgaches, il m’a dit que les échecs et les succés font parties intégrantes de la vie d’un homme, lui aussi il aime le pays et il est prêt à recommencer à monter des entreprises. Je vous envois ce témoignage pour vous dire qu’il y a aussi des malgaches qui continuent à se battre malgré la crise et qui continue à croire au pays. Ces gens là, vous ne les verrez peut être pas sur les forums.
      Amitiés, Scott

    • 31 août 2010 à 22:22 | BemioVah (#3451) répond à ando A.

      Very good point, Ando.

      Questions :

      1-Vos admirables exploits personnels ont-ils été réalisés sur le territoire malgache ou ailleurs ?

      2-Vos critiques concernent surtout une infime minorité de la population malgache, voir les « pseudo-intellectuels » comme vous le dites. Tout en admettant que cette frange de la société fait la pluie et le beau temps à Madagascar, il faut aussi admettre que le reste de la population est en traîne et n’est pas apte à suivre un développement rapide et moderne tel que vous le concevez malgré tous ses efforts à faire face quotidiennement aux problèmes presqu’insurmontables dûs au « fahantrana fadiranovana » et au manque d’éducation en général. N’en parlons pas du manque ou du délabrement des infrastructures même de base.

      Ce n’est vraiment pas aussi simple que cela, mais il fallait le relater pour nous rappeller que c’est une responsabilité partagée, et les intellos-dirigeants doivent l’assumer plus que les autres. Merci.

    • 31 août 2010 à 22:47 | BemioVah (#3451) répond à ando A.

      To Ando A.,

      How many Bill Gates, Ford or Rockefeller do you see and know all over the world ? Madagascar has a lot of potential, but we’re not there yet. It’s seemingly sad that we’ve wasted decades ( all those past 50 years…) of pseudo-independence and look where that country is now ? It still is listed and ranked as one of the poorest ones in the world nowadays. We’ve wasted some valuable time which I’m afraid is a case of lost golden opportunity in terms of economic and social development. Instead, here we are today, completely at the bottom tier, all exhausted and desperate, poor as ever in our history, and on the brink of total failure. Yes, it’s appropriate and somewhat easy to blame than to accept some responsibility. At some point, we need to pinpoint all the ills and problems that have driven us all up to that low level of economic and social despair. Where is our collective conscience as a people ? We all let it happen. The malagasy elite, that top 1% or 5% max. of the entire population, the rich and the leaders, were supposed to lead, to built and to change the face of the country since 1972 and up to now. What a shame, really !

      So, while I agree in part with what you say, please do not put everybody in the same bag. It’s a bit unfair. You would agree with me that amongst the bright and intellectuals (including yourself), there are good and bad ones. Let’s just hope to find and at the same time convince more of the good ones to do something in any way or shape to contribute and help the best way we all can.

    • 1er septembre 2010 à 09:36 | racynt (#1557) répond à BemioVah

      Complètement d’accord avec vous BemioVah, surtout sur le fait qu’il ne faut pas généraliser. En outre il y a beaucoup de nos compatriotes à Madagascar ou dans la diaspora qui travaillent dans l’ombre pour essayer d’améliorer le sort de leur compatriotes qui vivent dans la précarité. Mais ces gens là ne sont connus ni reconnus de personnes comme le sont Bill Gates et autres car leur but n’est sans doute pas de devenir célèbre mais juste d’apporter ce qui leur est possible à la nation sans le crier sous tous les toits. Et ce qui est marrant en plus, c’est que ce sont souvent des gens qui ne roulent pas sur l’or .

      Par ailleurs, on n’est pas sans savoir que parmis les gens riches et célèbres (ce n’est peut-être pas le cas de Bill Gates, je ne sais pas) il y en a qui font des actes de générosité, qui adoptent des enfants dans les pays pauvres ou qui créer divers fondations et associations humanitaires, soit pour que les gens puissent avoir une bonne image et opinion d’eux ou tout simplement pour se dédouaner du fait qu’ils sont riches , ils se sert de ça comme un jocker pour faire croire qu’ils font beaucoup pour la société mais en vérité , surtout lorsqu’il s’agit des milliardaires, les sommes qu’ils versent dans ces associations ne représentent presque rien pour eux ou même pas le 100 ème voir le 1000ème ou plus de ce qu’ils possèdent vraiment.

  • 31 août 2010 à 02:49 | scot (#4482)

    Article intéressant.
    J’apporte juste une petite contribution : il faut savoir que les consultants étrangers sont payés sur financement des bailleurs de fonds : Banque mondiale, PNUD, coopération norvégienne, coopération française..., dans ce cas les bailleurs ont leur mot à dire sur le choix de ces consultants. Ils sont recrutés sur appel d’offres, je pense que les consultants malgaches ont aussi le droit de postuler (s’ils en ont l’expertise). Je connais un certain nombre de malgaches qui travaillent pour la banque mondiale ou autres organismes des nations unies qui sont payés très bien (expatriés) dans des pays africains. Je connais même un malgache qui a travaillé pour un organisme de la banque mondiale et qui a été payé comme un expatrié à Madagascar (10.000 USD par mois). Les chefs de projets (malgaches) sont aussi bien payés.
    Le problème est que le malgache vivant à l’étranger ne veut pas rentrer au pays s’il n’est pas payé au même niveau que les consultants étrangers (contrat de courte durée) alors que le niveau de vie à Madagascar leur permet de vivre correctement s’ils sont vraiment compétents. Certains malgaches ne veulent pas rentrer au pays s’ils ne sont pas nommés ministre ou PDG, ils ne veulent pas non plus prendre le risque de monter un business. Un français moyen qui débarque à Madagascar trouve des opportunités de monter un petite affaire avec un investissement de 20.000 euros et il prend le risque. Le malgache attend que les conditions soient idéales pour agir et il va continuer à analyser la situation et laisser son pays entre les mains de prédateurs. C’est facile d’analyser, c’est plus difficile d’agir. Y-a-t-il des patriotes dans la salle ?

    • 31 août 2010 à 07:18 | alika mirenireny (#3197) répond à scot

      salama,

      http://tinyurl.com/2czesln

      sac de ..sucre ...kesako ? ...belg..itude ...malgach..itude ?

      perle,cueillie dans journal malgache,

      Attention au syndrôme du complexe du nègre !!!

      d’un racisme,à faire baver d’envie Jean- Marie Lepen,

      son auteur témoignant d’une humilité,désarmante

      lundi 30 août 2010, par Anthony Ramarolahihaingonirainy,

      du méme tabac :

      http://sainagasydadabe.blogspot.com/2010/08/pour-notre-ami-ndimbyeditorialiste-au.html

    • 31 août 2010 à 09:49 | Mate (#3107) répond à scot

      Merci à Scot pour son objectivité,qu’on en prenne de la graine !

    • 1er septembre 2010 à 11:48 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à scot

      scot

      votre observation est pertinente.

      J’ai des mots à dire mais je juge que ce n’est pas le moment idéal pour discuter des « histoires » des expatriés et/ou des investisseurs avec sac au dos et/ou encore des « commettants » malgaches qui découragent les nationaux de l’étranger « pour » investir au Pays.

      Cordialement,

      Basile RAMAHEFARISOA

  • 31 août 2010 à 08:47 | mlkj (#4631)

    Ce que recherchent les sociétés ou organisations chez les étrangers, ce n’est pas forcément une compétence technique supérieure, mais une forme d’honnêteté et de souci de l’intérêt général plutôt rare chez les Malgaches.

    Tout le monde sait (y compris les gasy) que Malgache = voleur et menteur dans 95 % des cas

    • 31 août 2010 à 08:50 | mlkj (#4631) répond à mlkj

      J’oubliais, en plus de voleur et menteur, souvent prétentieux, imbu de sa personne, paresseux, négligent et susceptible...

    • 31 août 2010 à 09:42 | alika mirenireny (#3197) répond à mlkj

      cher ami,mljk,

      bien entendu, vous etes la caricature d’une face de « fake »

      je spécule,sur, votre ,véritable identité,

      en somme à qui , profite , ce crime, insulter, de façon grossiére, caricaturale, raciste, le peuple malgache, en cette période de désarroi,

      peut étre ,l’auteur de cette tribune, ou l’un de ses , groupis

      bien à vous

    • 31 août 2010 à 11:18 | Stomato (#3476) répond à mlkj

      « Tout le monde sait (y compris les gasy) que Malgache = voleur et menteur dans 95 % des cas »

      Que vous arrive-t-il ce matin ? Madame n’a pas été gentille hier soir, ou tôt ce matin ?

      Bon, je ne suis pas d’accord avec vous sur la globalité de votre post, mais je reconnais que le comportement général d’un malgache est très différent à Madagascar et ailleurs sur le globe. Mais ceci est un autre débat...

      *********

      Pour commenter le post de Scot, je pourrais ajouter qu’un étranger en poste a Mada, outre le fait qu’il soit payé par une structure non-malgache, bénéficie (et sa famille aussi le cas échéant) d’une protection sociale et d’assurances (santé et autres) qui n’existent pas à Madagascar.

      On pourrait discuter de l’équité d’un tel dispositif, mais sans cela aucun étranger n’accepterait de poste à Madagascar.

      L’on pourrait voir dans des « accessoires » semblables des raisons de non-retour au pays de la part de diplomés malgaches en poste en Occident.
      Avec en plus le problème de la scolarité des enfants, scolarité publique d’assez bonne qualité hors Madagascar par rapport à l’enseignement au pays.

      Un malgache qui rentre au pays après des études, ne court aucun risque d’être expulsé du jour au lendemain, chose qui peut arriver à un « expert » étranger, fusse-t-il dans l’entourage immédiat du président !!! Ceci justifie en partie le salaire élevé de l’étranger. D’accord ne certaines circonstance le malgache peut être mis en prison... mais cela ne justifie pas un différentiel de salaire.

      Est-ce alors vraiment le résultat du « complexe du nègre », ou bien simple application du bon sens malgache placé dans un environnement pas si hostile que l’on veut parfois le dire ?

    • 31 août 2010 à 11:28 | da fily (#2745) répond à mlkj

      Ah super, ç’est avec ce genre de lie suave qu’on fait avancer le schmillblick !

      Merci à l’auteur de s’être arrêter à 7 « qualités » reconnues par lui-même. Sauf qu’on est toujours le malagasy de quelqu’un, ça il n’y a peut-être pas pensé le bouigre, et que ces traits forts de caractères peuvent aussi bien être attribués aux français, maliens, albanais, vénézuelien ou canaque(!), mais bon il doit nous aimer particulièrement, nous lui sommes reconnaissant.

      Bref, mlkj ne doit pas seulement avoir de complexes qu’il soient de nègre ou d’inuit, mais il doit lui même être susceptible, voir irrascible et nous être positivement supérieur en prétention. Au fait, il doit compter, certainement, sur ses chevilles qui gonflent pour garder les pieds sur terre !

    • 31 août 2010 à 12:31 | da fily (#2745) répond à Stomato

      Plein de sagesse vous écrivez, nos réflexions s’en trouvent meilleures.

      Merci à Stomato de partager son expérience de la vie locale, ses réflexions ne méritent pas seulement le détour, lisons bien.

    • 31 août 2010 à 14:54 | Tsisdinika (#3548) répond à Stomato

      « Protection sociale et d’assurances (santé et autres) qui n’existent pas à Madagascar »...Vous en êtes sûr ?

      Pour info, tout cela existe bel et bien, même s’ils ne se présentent pas sous la forme qui vous est familière (Sécu, Cul sec, Welfare, etc). Seulement voilà, les meilleurs d’entre eux nécessitent des cotisations assez conséquentes. En tous cas ; avec Ny Havana ou Aro et les représentations locales d’Allianz ou GoodHealth ou que sait-je encore, vous avez le choix...

    • 31 août 2010 à 15:57 | Stomato (#3476) répond à Tsisdinika

      Peu importe la forme, les « assurances » possibles à Madagascar jouissent de cotisations qui sont basées sur le niveau de vie européen, avec des garanties exécutées à Madagascar.

      Tout récemment un citoyen malgache est arrivé en France, avec l’obligatoire assurance « santé » imposée par les autorités françaises.
      Il a trouvé du boulot et 10 jours après le début de son travail il a « fait » un infarctus... L’assurance malgache n’a rien payé.

    • 1er septembre 2010 à 11:53 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mlkj

      mlkj

      vous vous trompez de Pays.

      Demandez l’opinion des dirigeants étrangers,en France ou En Europe, sur le sérieux des Malgaches par rapport à d’autres nationalités.

      Merci,quand même pour les Malgaches.mlkj de mes deux ;

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 1er septembre 2010 à 11:57 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mlkj

      mlkj

      êtes-vous malgache ou ro...m ??????ou africain !!!!!

      Merci pour les malgaches,quand même !!!

  • 31 août 2010 à 11:46 | andriantsimbazovina (#3167)

    Absolument d’accord sur l’ensemble de l’article sans vouloir ajouter d’autres anecdotes personnelles confortant celles exposées.
    Petite correction à propos du Comité consultatif constitutionnel. L’administration de celui-ci devait en principe accuser réception de toutes les propositions. Il peut arriver que ceci n’ait pas été parfait.
    En revanche, comme toute instance du même type, le Comité consultatif constitutionnel n’a pas pour mission de débattre et de discuter avec les auteurs des propositions. Il a pour mission de rédiger un ou plusieurs projets de Constitution après avoir étudié et pris en compte les propositions déposées ou adressées et les résultats de la Conférence nationale.
    Enfin, les travaux du Comité consultatif constitutionnel sont soumis au secret du délibéré, les éventuelles indiscrétions doivent donc être prises avec la plus grande circonspection.
    Croyez bien que toutes les propositions ont été étudiées.
    Masina ny Tanindrazana

    • 31 août 2010 à 13:17 | alika mirenireny (#3197) répond à andriantsimbazovina

      Cher monsieur,

      nous savons que , vous pouvez ne pas toujours ,étre aussi ésotérique

      Vous avez coordonné le :

      Dictionnaire des droits de l’homme Joël Andriantsimbazovina, Hélène Gaudin, Jean-Pierre Marguénaud, Stéphane Rials, Frédéric Sudre Éditeur : Presses universitaires de France (PUF)

      ouvrage fait pour étre lu par tous les publics, ce dont nous vous félicitons

      http://www.nonfiction.fr/article-1928-une_somme_sur_les_droits_de_lhomme.htm

      et, un livre de références sur les :

      « Les grands arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme » Puf 2007

      http://www.upeg.eu/conferences-archives/conseilbibliographique_conf-20100203.html

      Pensez vous que , méme des malgaches ,puissent ,dans ces temps incertains, saisir cette juridiction, et cela vous semblerait il, pouvoir se justifier

      Petite digression, sur une dépéche AFP, que nous avons du mal a retrouver,Le gouvernement des USA, a récemment reconnu, la possibilité, a , des familles africaines, de se pourvoir auprés de la justice US, contre l’un des géants de l’industrie pharmacie,mondiale, pour avoir servi de cobayes a des essais thérapeutiques

      Ceci,recoupe la notion, disons d’ingérance, au sens large,dans des affaires ,extérieures a un pays

      Il me semble,qu’en Belgique,il y a un précédent allant dans ce sens,

      L’un des dictateurs sud américain, n’a t il pu étre jugé, je crois par la justice espagnole,avec l’aval de la G.B.

      Merci de votre éclairage, nous allons reparcourir,vos travaux, pour voir , si le cas de Mada, a pu étre envisagé

    • 31 août 2010 à 13:24 | alika mirenireny (#3197) répond à alika mirenireny

      je ne retrouve pas l’article « AFP » sur l’affaire « PFIZER » contre le gouvernement du Nigeria

      http://www.camer.be/index1.php?art=4525&rub=6:1

    • 31 août 2010 à 14:08 | alika mirenireny (#3197) répond à alika mirenireny

      Pour en finir,

      Nous n’insisterons pas , sur le fait que la plus grande école de commerce française,est dirigé ,par un malgache

      Nous invitons ,tous vos compatriotes a lire l’interview, que vous avez donné , a la sortie de votre dictionnaire,sur les droits de l’homme,

      http://www.nonfiction.fr/article-1920-entretien_avec_joel_andriantsimbazovina__1__le_projet_dun_dictionnaire_des_droits_de_lhomme.htm

      Méme si l’amour propre du rédacteur de ce post,doit en souffrir, un tout petit peu,il ne me semble pas etre la principale sinon la seule victime expiatoire, de cet imbroglio malgache,

      des gens ont perdu des leurs, sont en prison,crévent de faim,et,doivent avoir une toute petite place au panthéon ,des victimes de cette crise

      bien à vous

    • 31 août 2010 à 15:50 | Stomato (#3476) répond à alika mirenireny

      « Pour en finir, Nous n’insisterons pas , sur le fait que la plus grande école de commerce française,est dirigée ,par un malgache »

      Une personne dont le nom patronymique est de consonnance malgache, mais qui a opté pour la nationalité française.
      Bien entendu, cela n’enlève ou n’ajoute rien à ses qualités.

      Ce qui me gêne, c’est qu’il est quasiment certain qu’il ne pourrait pas avoir un poste équivalent à Madagascar, pour la simple et bonne raison qu’une école équivalente n’y existe pas...

      NB : je ne débatterai pas au sujet du « titre » que vous accordez un peu rapidement à HEC, en la qualifiant de plus grande école...

    • 31 août 2010 à 18:30 | andriantsimbazovina (#3167) répond à alika mirenireny

      Ma fonction implique certains devoirs de réserve que l’on pourra comprendre.
      A propos de votre question relative à la possibilité pour des citoyens Malagasy de saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme.
      Cette saisine est possible à toute personne, quelle que soit sa nationalité, se trouvant sur le territoire d’un Etat adhérent à la Convention européenne des droits de l’homme (qui est une convention élaborée dans le cadre du Conseil de l’Europe) et qui a été victime d’une violation de cette Convention commise par l’Etat adhérent précité.
      Pour le « forum shopping » (le choix d’une juridiction d’un Etat étranger au sien par un justiciable), la réponse est trop complexe car elle dépend des situations.
      Quant à certaines hypothèses émises à propos d’une saisine de la Cour pénale internationale, elles méritent également un examen approfondi.
      Disons simplement qu’il nous appartient à nous Malagasy de régler les difficultés résultant de crimes et délits commis lors de différents événements malheureux passés dans le cadre d’un processus de Vérité et Réconciliation sincère et public.

  • 31 août 2010 à 14:46 | racynt (#1557)

    De toute façon,la contribution de certains dans le forum ne fait que renforcer ce qu’Anthony nous a avancé comme argument, comme quoi une bonne partie des malgaches considèrent toujours le vazaha comme un être supérieur intellectuellement ; ça se rejoint à l’article de Ndimby A intitulé « rajakom-bazaha » où il cite quelques exemples édifiants qui nous démontrent cette adulation des vazaha .

  • 31 août 2010 à 22:26 | BemioVah (#3451)

    Avec tous les problèmes typiques de tiers-monde que l’on rencontre à Madagascar, en sus d’une mentalité somme toute particulière ( ‘cause to me, Madagascar is not really a failed State even though it shows some serious signs of regression in many aspects. Rather, it’s a weak and neglected State w/some questionable and selfish leaders and bad governments who have successively failed it without any “accountability” like Ando A. said earlier) dans l’ensemble, le plus gros du challenge d’après moi réside à combler l’écart entre un groupe restreint des “haves”, et celui de la masse des “have-nots”.

    Il y a donc fortement besoin d’un bon leadership et d’un programme d’Etat plus approprié pour pouvoir relancer l’économie en toute vitesse et redonner confiance au peuple malgache et aux investisseurs ainsi qu’aux operateurs économiques pour souligner l’importance d’avancer, non sans effort, mais en toute détermination et défiance. Il faut encourager surtout la libre entreprise tout en respectant la loi, avant et par-dessus tout. D’où l’importance de : l’accountability, responsibility, honnesty and pride !

  • 1er septembre 2010 à 01:26 | Vary-Manta (#2623)

    Merci infiniment pour cet Article.
    Vous avez ici touché profondément la plaît ! Vous le reconnaissez aux commentaires de beaucoup de lecteurs, la volonté de ne pas vouloir avouer cette blessure. On reconnait même la volonté de dissimuler la vérité : certains gasy veulent faire croire que parlant des « nègres », on évoque ici les autres gasy et pas soit-même : « Non,Non !.. je ne suis pas un nègre » !
    Mais vous pouvez être sûre, ils vont être saisi par de longues périodes de réflexions causé par votre article. Beaucoup ne veulent pas reconnaitre l’ampleur du problème.
    Même durant la crise malgache, on peut toujours se demander, pourquoi on s’acharne à toujours chercher à fier nos problèmes aux étrangers plus qu’a nous même. Pourquoi vouloir toujours favoriser l’ingérence étrangère plutôt que négocier entre nous. Avons nous peur de nous responsabiliser. Sarkozy, qui a pondu son œuf, en renvoyant les Roms, à-t-il consulté préalablement la communauté internationale ?

  • 1er septembre 2010 à 07:57 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Cher Anthony Ramarolahihaingonirainy,

    j’ai suivi toutes vos interventions dans tribune.com.

    Vous êtes un expert (national-international) mais je souhaiterais avoir des directives ,de votre part,à partir des faits constatés depuis notre indépendance.

    Ceci revient à dire,revoir le passage suivant avec des suggestions,des directives et des faits constatés :

    "La mise en garde part d’un constant gênant.Depuis l’indépendance,la tendance ainsi décrite continue de nous hanter,du simple citoyen jusqu’aux plus hauts Responsables.Faire une liste exhaustive des domaines concernés serait fastidieux (car tous les domaines le sont).

    Il est également inutile de se perdre dans des profondes explications sur les raisons.

    D’ailleurs ,anthropologues,historiens,psychologues,philosophes,économistes etc...auront certainement chacun leurs explicationssuivant les règles régissant leur discipline respective à telle enseigne qu’aucune ne sera complète ni ne recueillera l’unanimité.

    Il serait ainsi plus intelligent de s’en tenir uniquement aux faits".

    Les Malgaches sont fiers d’avoir un expert (national-international) comme VOUS,Anthony Ramarolahihaingonirainy.Certainement,ils attendent beaucoup de votre part,soyez-humble,de nous dire toutes vos expériences vécues sur le plan national-international et les leçons tirées de ces faits.

    Avec impatience,nous espérons de vous relire dans "tribune.com.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 1er septembre 2010 à 11:08 | zaka (#1418)

    Ce long diatribe que vous développez à propos de ce complexe bien malgache ne mérite pas d’être intitulé « syndrome du complexe du nègre » puisqu’ on ne retrouve pas ce type de comportement chez les nègres « natifs »,, ou chez les africains. Les africains sont des personnalités plutôt fières, et pas du tout du genre à se laisser impressionner par des étrangers.
    Je ne sais pas ce quel est le sens que vous attribuez à nègre,, mais en tous les cas, je dirais que c’est un complexe bien malgache dans la façon caricaturale telle qu’il est décrit dans cet éditorial. Je prendrais soin de dire que tous les malgaches ne sont pas ainsi,,heureusement. Les merinas sont fondamentalement différents des côtiers et tous les côtiers n’ont pas le même comportement à l’égard des étrangers.
    - En fait ce complexe n’est pas véritablement un complexe,, c’est une attitude méfiante au départ qui remonte aux anciens temps, au temps biblique.
    - On trouve des traces dans le nouveau testament,, « C’est ainsi qu’alors qu’il était retourné à Nazareth, le lieu où il avait grandi, Jésus fut l’objet de sarcasmes et moqueries de la part des habitants, de ceux qui l’avaient connu comme le simple fils d’un charpentier et qui ne pouvaient l’imaginer en Messie fils de Dieu ».
    - Ne dit on pas « nul n’est prophète en son pays ». Les malgaches sont méfiants par nature, un peu jaloux, peut être un brin prétentieux, d’où ce « complexe » que vous décrivez, mais que je n’aurais pas qualifié de complexe du nègre.

  • 1er septembre 2010 à 15:45 | rasoulou (#4222)

    Je reconnais la situation des cadres malagasy, dans les banques, dans les ministères...., c’est qu’ils ne sont pour rien, c’est IMPOSE PAR LES BAILLEURS DE FONDS, pourquoi ?, c’est que les VAZAHA(s) n’ont pas confiance en nous les Malagasy, FETSE-PR..... NY GASY, trop de corruption même dans les ONG(s), trop de malversations, trop de détournements de fonds....., et les générations sortantes de l’Université, ou des grandes Ecoles en subissent de méfaits des générations antérieures, même les chaises de bureau sont détournées on les retrouvent dans les maisons personnelles des responsables.

    Cette situation crée des complexes d’infériorité, voîre de résignations (c’est le plus grave car il n’y a plus de MOTIVATION et c’est le Pays qui en pâtit), les VAZAHA(s) font ce qu’ils veulent nous n’avons rien àdire sur tous les domaines.

    Par ailleurs les locaux, lorsqu’ils ont des responsabilités, ils croient que les patrimoines qui leur sont confiées leur appartiennent, « NOUS NE SOMMES PROPRIETAIRES DE RIEN » dixit Jean Louis BORLOO, je ne suis pas UMP mais je crois cette parole mérite d’être appliqué à M/CAR, on ne retrouverait plus les blagues de « MISOKATRA NY LALANA E !!!BEFORONA- NAY » de RATSIRAKA, et les « LE PONT ET LA PONT » de RAVALOMANANA (TATEZANA DAHOLO IZANY).

    • 1er septembre 2010 à 22:02 | rasoulou (#4222) répond à rasoulou

      J’explique un peu les blagues que je me suis référées dans mes commentaires :

      - c’est que les « vehivavy AREMA » chantaient l’arrrivée de l’équipe de RATSIRAKA pour inaugurer une route MORAMANGA-BEFORONA qui vient d’être « réfectionnée », et comme le Président croient que c’est son argent qui étaient engagé il se vantait de la réalisation, et pour le vanter les « vehivavy AREMA »
      clamaient en ce temps « MISOKATRA NY LALANA E, BEFORONA-NAY » (il n’y aucun malentendu dedans , tout est fait de bon coeur), et elles ont ouvert leurs bras arrivées au terme BEFORONA.

      - Et pour RAVALOMANANA, inaugurant un pont à FENENERIVE EST ravagé par un cyclone, il a confondu le masculin et féminin du terme PONT, il a prononcé « la pont », et comme tout le monde a rigolé, il a répondu calmement, que ça soit « la pont » ou « le pont », TATEZANA DAHOLO IZANY.
      La leçon c’est qu’on ne peut trop vanter de ce qui nous appartient pas.

  • 2 septembre 2010 à 06:36 | alika mirenireny (#3197)

    salama,

    La redondance du titre de ce post,

    « syndrome du complexe du négre »

    nous semble illustrer, de façon caricaturale , la maniére dont des intellectuels (pas seulement malgaches ), se gargarisent de mots « vazaha », pour établir, une position,des arguments « d’autorité » pour s’imposer a leurs concitoyens,

    Nous reviendrons ,sur les prérequis sur lesquels se base cette formule,choquante à plus d’un titre (racisme ! )

    Nous citerons ,une autre ,formule d’une fine plume ,de ces éditoriaux, pour étayer notre propos :

    « mou du gland » N.A.

    http://tinyurl.com/39yr2nl

    Echange un peu vif,entre N.A. et l’un de ses détracteurs,« Fortduchesne »,

    Ce lecteur,dont la syntaxe hésitante, et le style d’intervention, nous semblent ,révéler son origine malgache,sans attaque personnelle, laisse éclater, son courroux contre la terre entiére.

    Réponse insultante, de N.A., dont la maxime citant Confucius,en exergue de son blog,

    « lorsque les mots perdent leur sens les gens perdent leur liberté »,

    l’autorise à abuser du sens des mots,« mou du gland »

    Gardant ainsi la liberté de perdre son sang-froid,sinon sa sagesse

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