Aujourd’hui, pour mon dernier édito, permettez-moi un papier à la première personne, rompant ainsi la tradition de bienséance qui fait qu’on ne parle pas de soi. Non pas pour vous parler de mon nombril profond et velu, qui n’intéresse bien entendu personne. Mais j’estime devoir des explications sur mon choix de quitter l’équipe des éditorialistes réguliers dans laquelle je sévissais depuis fin Janvier 2009, et ce par respect envers la population d’internautes de Tribune.com, avec laquelle j’ai entretenu depuis presque six mois une relation extraconjugale non coupable, régulière et passionnée.
Je suis quelque part un sophiste, et fier de l’être. Que le lecteur se rassure : il ne s’agit pas d’une nouvelle secte des adorateurs de la fille ainée d’un certain Amiral. Je parle plutôt ici de l’école de philosophie qui veut que tout et son contraire peuvent se démontrer par la rhétorique, sans toutefois aller jusqu’à me reconnaitre dans ses effets pervers lorsqu’elle dit que la Vérité n’existe pas.
Ndimby a jeté son masque…
Ikopa, de mes contradicteurs systématiques pro-HAT (quoique tout à fat respectable car amenant la plupart du temps sa contradiction sur le terrain des idées), avait écrit un jour sur le forum à mon intention : « ce que l’on vous reproche, c’est de ne pas mettre votre plume au service de la stabilité (du peuple et non de la HAT) ». C’était là sans doute la plus grande illustration de l’incompréhension envers les nuances de ma position : à mon avis, la stabilité du peuple (et du pays) passent par un apprentissage et un respect des règles démocratiques de base. Comment croire un instant que se complaire dans la perpétration de coups d’État va créer une mentalité suffisamment responsable et citoyenne pour assurer la stabilité du pays ?
En outre, il est extrêmement préoccupant de voir que ce pouvoir de transition est créé sur un ramassis de frustrations, d’esprit de vengeance et de gourmandise alléchée, même si tous ces beaux sentiments pudiquement et hypocritement cachés sous une large couche de propagande fluctuant entre « la volonté du peuple », « sauver Madagascar » ou « création d’une nouvelle société dans laquelle règnera la vraie démocratie dans le respect du statut républicain ». Le vrai peuple, dont les politicards usent et abusent comme marchepied vers leurs ambitions mégalomaniaques, ne s’exprime qu’à travers les urnes. Et le hold-up sur le pouvoir fait par les putschistes et les mutins en 2009 n’a pas laissé ce mode d’expression se faire. Les cliquetis frénétiques des pinces d’écrevisses marbrées dans les rizières ne transformeront jamais leur chef de bande en une belle et douce colombe qui vole dans le ciel.
Je me suis toujours amusé quand un des clowns service au sein du forum s’exclamait de manière suffisante, croyant sans doute révéler à la face du monde avec la satisfaction de celui qui croit avoir inventé le fil à couper le beurre : « ça y est, Ndimby a jeté son masque » (1). En fait, ce genre de petit caca nerveux se retrouvait quelquefois sous la plume des griots du pouvoir de transition, heureux de trouver au détour des lignes d’un de mes éditos, l’affichage de mon opposition de principe contre tout coup d’État, quel que soit son auteur, qu’il s’appelle Ravalomanana en Février 2002 ou Rajoelina en Mars 2009 (sauf qu’en 2002 je n’étais pas encore éditorialiste) : position personnelle qui n’engage bien entendu que moi seul, et non la rédaction de Tribune.com.
Ainsi, pour ceux qui ont suivi le fil de mes éditos depuis le début, il n’y a jamais eu de masque. Ne me reconnaissant pas dans les espèces qui grouillent sur les Places publiques, qu’elle s’appelle Place du 13 mai, Ambohijatovo ou Magros, je revendique ma neutralité entre l’ex-DJ et l’ancien milkman, tout en considérant que la crise actuelle dépasse un simple conflit entre ces deux politiciens. Mais je refuse l’aveuglement d’une impartialité coupable, qui tendrait à mettre sur un pied d’égalité un auteur de coup d’État et sa victime, même si cette dernière méritait plutôt deux fois qu’une qu’on lui remonte les bretelles à cause de ses errements de gouvernance politique et économique.
Je suis donc par essence un légaliste, et je ne l’ai jamais caché. Mon légalisme doit se comprendre comme un attachement aux valeurs républicaines classiques qui se nomment sacralité de la Constitution et primauté des élections. Marc Ravalomanana était un chef d’État élu en 2007, même si les conditions d’organisation de ces élections étaient loin d’être exemptes de critiques. Dès le 3 mars 2009, je démontrai qu’une Place du 13 mai, même remplie à ras-bord (ce qui n’a de plus jamais été le cas en 2009), ne serait jamais le peuple malgache, ou même de façon plus pratique, l’électorat. Mais je ne suis pas loyaliste : je n’ai jamais voté pour Ravalomanana ou pour le TIM, mes intérêts vitaux ne sont pas concernés par leur départ du pouvoir, et je ne suis pas de ceux qui crient avec l’énergie du désespoir « Avereno ny dadanay ».
La neutralité absolue n’existe pas, et encore moins pendant une crise politique. En tant qu’éditorialiste sophiste, j’aurais donc très bien pu aligner mes convictions sur une position pro-TGV, et tenter de faire gober aux lecteurs diverses âneries telles que « c’est le peuple qui a voulu le changement », « Marc Ravalomanana a trahi la patrie », « la HAT va créer les bases pour reconstruire un avenir meilleur ». Ou même, comme l’a dit cet énergumène qui préside cet obscur Président du Parti républicain chrétien français : « Andry Rajoelina a été choisi par Dieu pour sauver Madagascar ». Mais j’aime regarder avec respect le type que je vois dans ma glace tous les matins, même s’il ressemble plus à E.T. qu’à Brad Pitt.
Respect de l’État de droit
Andry Rajoelina a déclaré il y a quelques jours « il y a un État de droit à Madagascar, et il doit être respecté ». Déclaration extrêmement surprenante de la part de quelqu’un qui n’a eu de cesse de s’asseoir sur cet État de droit depuis Janvier 2009. De telles fanfaronnades, tout comme celles de Monja Roindefo qui appelait au respect de l’ordre public pendant les manifestations des pro-Ravalomanana, serait comiques si la situation n’était aussi tragique : à cause de son mode d’accès au pouvoir, le régime de transition n’a aucune légitimité ou crédibilité à exiger le respect. Mais d’un autre coté, il faut être suffisamment lucide pour reconnaitre qu’ils se sont installés aux commandes du pays, et que le processus risque d’être irréversible à cause du contexte, n’en déplaise à ceux qui scrutent le ciel (ou la mer) chaque jour pour voir si leur Dada ne montre pas le bout de ses oreilles.
C’est donc cette conclusion amère mais lucide qui est la première raison qui motive l’arrêt de mes activités en tant qu’éditorialiste régulier. Car au vu de la situation figée depuis des mois, sans qu’aucun élément nouveau ne soit apporté, celui qui écrit régulièrement risque de tomber dans le recyclage d’arguments, la confection de plats surgelés et le radotage. Car tout ce qu’il y avait à écrire l’a déjà été pendant la soixantaine d’éditos que j’ai produits depuis Janvier 2009. Ainsi, par respect pour le lecteur, mais aussi quelque part par respect pour mes convictions envers une certaine forme de journalisme, je considère plus sage d’arrêter avant que je ne me lasse d’écrire, et que les lecteurs se fatiguent de me lire.
La deuxième raison est qu’avec le temps, je me rends compte qu’un édito a peu d’utilité, à part le plaisir et la fierté de pouvoir s’adresser à des milliers de personnes dans le monde tous les deux jours. Mais cela ne change foncièrement pas le cours des choses. On n’a jamais vu un édito transformer un putschiste en homme d’État, un bidasse en militaire, un dinosaure en lapin. Ce désabusement date de l’époque de l’article « Manoratra foana fa eh eh eh » (22 avril 2009). Je ne vois donc aucune utilité à continuer à veiller, souvent jusqu’aux premières lueurs de l’aube, pour écrire des textes qui resteront sans effet sur l’issue de la crise. Car une fois qu’on a compris que le fondement de celle-ci réside tout simplement dans le désir sans limites de Andry Rajoelina de se faire appeler Président, et donc de continuer à diriger la transition envers et contre tout, tous les éditos du monde ne changeront rien à la crise actuelle.
Les éditos sont-ils effectivement sans résultats ? Plusieurs faits démontrent qu’il y a dans leur déroulement des éditos qui ont précédé des « rectifications » dans le parcours de la Haute autorité de transition. On en avait déjà cité quelques-unes. Plus récemment, on notera le recadrage d’Alain Ramaroson qui s’est vu interdire de continuer son cirque à la tête de la Commission « défense et sécurité » de la HAT, ou même de certaines initiatives annoncées subitement par la Commune urbaine d’Antananarivo concernant le tri des ordures après un éditorial assez critique sur l’environnement. Y’a-t-il lien de cause à effet, ou bien ces changements somme toute positifs après les éditos n’étaient que des coïncidences ? Toujours est-il que je persiste et signe ce que j’avais écrit il y a quelques semaines , même si cela avait provoqué le courroux de certains lecteurs (m’étant même fait traiter de mesquin par le forumiste Titi) : dans la mesure où je n’associe en aucune façon le progrès de la HAT au progrès de mon pays, je me refuse donc de servir, même de façon indirecte, de conseiller technique envers le régime de transition.
Si mes critiques avait donc pour effet pervers de l’amener à s’améliorer (et donc á s’enraciner au pouvoir), je considèrerai alors mes éditos comme contre-nature. Je préfère donc m’arrêter et laisser cette responsabilité aux autres (troisième raison de l’arrêt). Car la HAT est par essence même incapable de suivre le seul conseil que j’eus aimé lui donner : quitter le pouvoir et faire appliquer la Loi aux auteurs de coup d’État et de mutineries militaires. Ou à défaut, créer la plate-forme pour une réelle concertation inclusive (et non-folklorique comme les futures Assises régionales et nationale) pour une véritable gestion concertée de la Transition.
A ces trois raisons principales qui tiennent plutôt de la philosophie de ma pratique journalistique, il je pourrai encore en rajouter quelques unes qui sont beaucoup plus terre-à-terre. Le temps passé à écrire des éditos pendant mes nuits et mes week-ends empiète sur tous les autres aspects de ma vie personnelle ou professionnelle. C’est donc aussi le souci de gérer le principal qui m’amène à me défaire du secondaire, car risquer un AVC à cause de nuits blanches trop fréquentes est finalement peu rentable, surtout pour un combat que je sais perdu d’avance : faire prendre conscience au pouvoir de transition de ce qu’est un esprit républicain.
Certains argueront que cet arrêt est une trahison, un acte de lâcheté, un manque de patriotisme ou je ne sais trop quoi encore. Je pense toutefois que j’ai déjà donné, et beaucoup donné, surtout pendant une époque durant laquelle la plupart des journalistes ont choisi de se taire devant les abus de la transition, soit en émargeant chez Viva, soit par satisfaction après des années de frustration à cause de Ravalomanana, soit tout simplement à cause des gros bras, qu’ils soient en treillis ou non. Mon départ laisse également l’espace pour des personnes dont je guettais les commentaires, et que je me réjouis de voir maintenant comme auteur (Rom1, Lalatiana). En attendant que Citoyenne malgache, Vitagasy, Racynt, Niry, Demokrasia fotsiny et tous les autres se jettent à l’eau.
Exercer comme éditorialiste régulier a été un exercice prenant mais passionnant. C’est une page qui se tourne pour moi, ce qui me permettra de consacrer du temps à l’écriture d’un livre sur les crises politiques malgaches avec un ami. A tous, merci pour ces moments de partage et de débat. J’ose espérer qu’avoir été aspergé perdant des mois du fruit de mes masturbations intellectuelles vous aura autant donné de plaisir qu’à moi.
(1) Et je rajouterai d’ailleurs : « et maintenant, il rend son tablier ».
Vos commentaires
Respect, Ndimby ...
Bonne route .. et à bientôt, sur le chemin ...
Sniiiiiiifffff ....
;-)
Ave...ceux qui n’arriveront jamais à ta cheville te saluent...
Respect aussi...
Les éditos ne changent pas la face du monde mais y contribuent...
Bonne route à toi, au plaisir de se rencontrer...
Et à très bientôt.
Encore un fulgurant jet de tes masturbations intellectuelles pour reprendre ton expression finale.
Merci encore d’avoir marqué d’un belle empreinte Tribune.com et au-delà le journalisme malgache.
Quelle trace et quelle classe cher ami ...
...
Aujourd’hui, je suis vêtue de noir... Mon coeur saigne pour mon pays, et que Ndimby nous quitte, cela fait quand même quelque chose...
Je veux observer une journée de silence, mais avant, il faut que je scande bien fort, encore une fois :
Avereno ny Ndimbinay !
Avereno ny Ndimbinay !
Avereno ny Ndimbinay !
Ndimby,
There is only so much you can say and you gave it your best.
Thanks for the great writing and good luck with the book !
Tu est trop bon Ndimby,tu ne peut pas nous laisser maintenant ?.
Attend que les choses soit plus calme avant de partir,comme ça nous tous partent en même temps.
Bonjour Dimby,
Vous aussi , vous jetez vos gants ? Vous ne le savez peut-être pas que le peuple Malgache a besoin de vous ?
Pourquoi ce sont toujours les meilleurs qui partent ?
Devrions-nous se mettre à genoux pour vous suplier de rester avec nous ?
Dans la vie, il y a toujours de choix à faire (parfois très difficile). Il faut aussi savoir s’arrêter de temps en temps pour se régénérer et réfléchir sur les actions antérieures pour mieux avancer.
C’est votre choix et vous avez eu encore l’amabilité de le justifier : honneur à vous !
Cependant, rien n’est inutile sur terre et si j’ose dire « rien ne se perd, tout se transforme » ! Cela pour dire que vos éditoriaux n’ont peut être pas eu des effets immédiats mais je « crois » que des résultats positifs vont s’en suivre pour notre pays (je ne parle pas des effets pervers de vous mentionnés), rien que pour ceux qui ont lu, participé à l’échange et surtout sur le volet journalistique. Vous avez tracé une voie, si elle n’est pas nouvelle, elle est plus révolutionnaire pour ceux qui aiment écrire ! Vous êtes un révolutionnaire de la LETTRE et je vous souhaite de parvenir à finir le livre qui aurait certainement beaucoup de succès !
le départ de Ndimby est fait avec élégance et tous le propos sont malheureusement vrais ; je dis « malheureusement » car en effet , on sent qu’il y a quelque chose d’inéluctable dans ce qui arrive à Madagascar et on se demande s’il y a une vraie issue ; la peur est souvent là aussi : on se demande si on ne va pas ressembler à ces pays qui sont en crise depuis des années et où il n’y a plus de place pour la liberté, où la misère règne....Le départ de Ndimby est révélateur de la situation chaotique de Mada : comment on a pu en arriver là ? et les multiples analyses servent elles à quelque chose dans un pays où ceux qui sont sensés résoudre la crise perdent leur temps à s’affronter ?????IL y a du désespoir et du renoncement dans cet article de Ndimby , sentiments que partagent ceux qui aiment ce pays et qui ne voient pas la sortie du tunnel.
Misaotra betsaka Ndimby. Mpanaraka tsy tapaka izay rehetra nosoratanao aho nandritra izay enimbolana izay. Hita taratra avy amin’ireo matoan-dahatsoratra nosoratanao marobe ny faharanitantsainao sy ny fivelaran’ny fahalalanao. Nisy fotoana aza aho niteny tamin’ny manodidina ahy fa ny olona toa an’i Ndimby no tokony ho mpanolon-tsaina ny mpitondra an’i Madagasikara. Feno fahendrena lalina ny fanapahan-kevitrao ary dia mirary soa sy fahombiazana ho anao hatrany.
Je suis un de vos fans. Je lis toujours votre éditorial. Je crois que vous ferez bien un grand écrivain.Après tout, j’attends impatiemment votre oeuvre. Chapeau !!!
Bonjour tout le monde, et au revoir Ndimby !,
Moi aussi, si j’étais à la place de Ndimby, j’aurais quitté ce poste d’éditorialiste !
En effet, avec « l’ascension inégalable de Ndimby » durant ces plusieurs mois de crise, il serait préférable de « laisser tomber » par peur de tout « perdre ». Ndimby a atteint son point culminant en terme d’ascension. Il « redescendra » d’ici quelques jours s’il ne cesse de répéter ses arguments sans que personne ne l’écoute vraiment. Alors, j’abandonnerais si jétais Ndimby (tano ny azo fa sarotra ny mila e).
En fin de compte, après avoir remarqué que mon post figure parmi les plus « lus » et « appréciés » par les internautes de Tribune, je projette aussi d’abandonner ! Alors à partir d’aujourd’hui 25/06/09, vous ne trouverez plus le nom de « Mahefa » dans ce forum. ’Tanako mafy ny azoko fa sarotra tokoa ny mila e !".
Je tiens ici à remercier ceux qui ont lu et commenté tous mes posts. Salut tout le monde, sniff, sniff, sniff ....
Veloma Rasoa, Meloky, Basile, Ikopa, Haritiana, Vuze, Tsiriniaina, Jane, Gasy, Tenindrazako, ...., sniff, sniff, sfniff .....
Mahefa
Je vous souhaite bonne route et j’attends avec hâte votre livre.
Je ne connais pas trop les effets directs de vos éditos sur la classe politique malgache, mais ils en ont sur le monde extérieur non malgacho-malgache (Vazaha à Paris, très proche de cœur de Madagascar, j’ai dévoré tous les éditos de Madagascar-Tribune depuis le début des évènements).
Ils constituent me semblent-il une des rares fenêtres ouvertes sur la réalité de la crise : en ce sens, ils influent nécessairement sur la pression que la communauté internationale peut exercer pour atteindre une démocratie.
Ndimby !!! un maçon sait que son édifice ne sera jamais achevé. Allez ne boudes pas, changes de pseudo et reviens nous car au bout on apercevra la lumière ensemble...J’ai trop dit à quelqu’un qui respecte l’éthique et qui mérite d’etre un homme d’Etat.
Ce « changes de pseudo et reviens nous » me plaît trop. Rabeva est un vrai forumiste.
Oui, pour moi aussi le « départ » de Ndimby est qqchose de pas facile à réaliser. nous avons été informés depuis un certain temps de sa décision et tout en le regrettant nous ne pouvions qu’agréer ses raisons car nous savions que l’écriture de ce livre lui tient à coeur. Ndimby va nous manquer car incontestablement il a une très belle plume, et que sur le fond il a d’immenses qualités qui font la richesse de ses papiers.
Ce n’est pas un éloge funèbre car Ndimby entre deux chapitres de son bouquin ne se privera pas de retrouver ses amours, i.e. tribune.com. Nous avons cheminé ensemble depuis si longtemps et nous avons encore de longs chemins à faire ensemble que je ne peux m’empêcher de « consoler » les internautes en disant que Ndimby n’est pas mort. Nous le retrouverons .... Bye Ndimby.
Miary
« tsy lany olomanga i Madagasikara » ; j’en suis de plus en plus persuadée ;
Le poème de Rado « boboka aho ry tanindrazako » résume ce sentiment que nous éprouvons (en tout cas, je pense comme vous).
Néanmoins, après des moments de pause , indispensables, en se posant en observateur, on est de nouveau titillé par ce qui arrive à notre pays ;
Ce poème se termine en disant : "f’iza intsony, k’iza intsony moa
o ry lovako ambony
no hiaraka aminao
hizaka izao rehetra izao ?
...tsia fa hiova hevitra aho
ka n’inoninona fitraho ...
avelao hitsoaka izay hitsoaka
izay no hafatro aminao..
miara maty eto isika...
fa tsy zakan’ny fiainako
izany ianao ho rava irery"
faire et refaire, c’est souvent le prix à payer pour réussir quelque chose , cela s’appelle l’expérience , et Madagascar est en plein dedans, si je puis dire
en tout cas, merci pour tout et à bientôt
Bon débarras .....
Toujours des coups tordus de la part des foza orana !
Vraiment, ce sont des sacs à ...
Saonjo iray lohasaha hono tsy ilaozan’izay hamarara.Miala tsiny fa anisan’ireo hamarara aho androany.Raha ingahy ’Ndimby no lasa, ny gazety sy ny soratra dia mitohy ihany.(manoratra foana e...).Isaorana aloha izy tamin’ny soratsoratra napetrany teto saingy toa mampiseho izy fa tsy ampy fanetren-tena ary indraindray aza toa mametraka ny tenany eo anivon’ny sehatra.Toa ny tenany no asandrany fa tsy ny soratra sy ny hevitra izay tsy lavina fa indraindray mampieritreritra tokoa.Porofon’izany izao « fialana » izao .Lany aingam-panahy angamba ranamana ka miala sirika amin’ny hoe tsy misy vokany ny soratra e..tsy misy mihaino e...tsy misy manisy sira e...
porofo izany fa tsy manana an’ilay ’fiantsoana" hanao gazety izy ,na dia manan-talenta amin’ny fanoratana aza.
Toro hevitra ho anao ry ’Ndimby , manorata boky fa hilamina kokoa ny sainao.
Na dia izany dia mamerina ny fisaorana ary mahereza .
Mr Dimby, J’ai enregistré sous format word presque les 70% de vos éditos. Je ne suis pas non plus très doué en français mais ce que j’ai compris à travers ces articles, c’est la pertinence et votre savoir faire de sortir vos émotions, exprimer la réalité de manière claire et précise et d’éprouver vos convictions sans pour autant se reverser « directement » dans les conflits politico-politiques qui règnent toujours à Madagascar en terme de journalisme.
Pour moi, toutes les personnes, qui travaillent dans le journalisme, qui se disent être conscientes de la vraie valeur de la démocratie (le pouvoir de parler et d’exprimer entre autre pour moi) devront se ranger pour contrer ce pouvoir de putschistes et de bidasse (pour reprendre vos termes) mais on sait déjà aussi que ça n’apportera rien... vraiment RIEN !!!
Enfin, je ne sais pas si ce que j’écris là a vraiment un sens aigu de ce que je veux dire mais tout de même, je tiens à vous remercier vous souhaite bon courage pour l’édition de votre livre. On attend de pied ferme sa sortie !!! A plus Mr Ndimby.
Merci pour tout Ndimby,
Dans les convictions, je me reconnais entièrement en vous. Sauf que j’ai voté à chaque élection présidentielle en Ravalomanana, mais jamais TIM dans les autres élections.
J’ai même voté TGV lors des dernières communales. Mais je ne regrette rien, je n’ai pas un don de pythie ou de devin pour savoir ce qui allait s’ensuivre pour le pays. Sans être un fervent pratiquant, je me dis sentencieusement (mais pas fatalement) : Dieu l’a peut-être voulu ainsi !
Votre dépit et lassitude sont humainement compréhensibles face à l’entêtement mégalomaniaque et l’ego hypertrophié de Rajoelina (et dire qu’on croyait Ravalomanana détenir ce titre, il est largement dépassé). Ce qui m’a amené dans de récents posts à envisager sérieusement l’option militaire malgré les risques incalculables d’une telle perspective pour le pays.
Sachez quand même que vos écrits restent une ressource incroyable pour beaucoup de gens, une source d’inspiration dans les combats d’idées (il faut bien un jour ou l’autre qu’on s’y mette vraiment si on veut une vraie démocratie), et je dirais même presque une lecture biblique matinale pour les internautes.
Bref, c’est toujours un vrai plaisir de vous lire, malgré le changement de ton plus cru, trivial voire sarcastique par moment (ô rage, ô désespoir ?)que vous avez embrassé ces derniers temps.
Bonne route et revenez-nous de temps en temps pour le plaisir. On ne vous regrettera jamais assez...
Merci Ndimby pour ces editos... Non, on ne peut dire que vous avez radoté ; mamerina indroa mananantitra e.Ce fut un bouffée d’oxygène de vous lire pendant ces semaines , pourquoi ne vous relirait-on pas ? Ailleurs, autrement, dans d’autres conditions...pourquoi pas ?Allez, bon courage à vous mais aussi à nous, la vie continue...
Ce n’est qu’un au revoir Ndimby, et je suis certain, qu’à ta manière, élégante et efficace, tu continueras à oeuvrer pour l’émergence d’une vraie démocratie à Madagascar. So long old chap !
Miarahaba,
Tsy manan-kambara fa na kendan’ny alahelo aza dia maneho etoana ny FISAORANA anao tamin’ireo dinika rehetra nahitana fa misy Malagasy sahy mijoro sy maneho ny heviny ,
angamba izay no nahatsara ity korotana ity,ny FAHATONGAVANTSAINAN’ny tsirairay na dia tsy mitovy hevitra aza
Ary farany :Mirary soa dia Mahaleova mahalasana amizay atao
Merci Ndimby pour tous ces mois durant lesquels tu nous a réjoui, stupéfié, ébahi par tes excellents editos malgré une situation politico-sociale capharnaümique et déroutante. Ton absence sera un véritable déferlement d’espoir pour tes lecteurs.
Bonne continuation et bon vent
Respects M. l’Editorialiste
Ndimby,
Merci pour votre honnêteté intellectuelle ! J’attends impatiemment la publication de votre ouvrage.
Toutefois, pour votre information, je voulais juste vous dire que le prénom de la fille d’un certain amiral auquel vous faites allusion n’est pas celui de sa fille aînée mais de celui de sa seconde.
En tout cas bravo pour votre parcours et votre bravoure. Comme certains j’ai lu tous vos éditoriaux ! Même si je n’ai pas bcp réagi sur le forum,vos éditos ainsi que la lecture des réactions des forumistes ont nourri mes analyse et perception de ce qui se passe dans notre patrie !
Encore une fois bon vent !
Cordialement !
Ndimby,
Merci à toi pour ta participation à la vie de la cité. C’est dommage que tu partes mais je respecte ta liberté d’agir et de faire.
Bon vent frangin.
A bientôt à Mada.
Hary
Malahelo ny foko fa na vao aingana aza aho no nanoratra teto dia nisy lesona betsaka noraisiko taminao ry Ndimby,nisy koa fifandraisam-po miafina,mitodrano anao aho ary mahatezà ny aina,misondrota amin’ny avo indrindra ary aza manadino ny Tanindrazana,tsy hitomany aho fa ny andon’ny lanitra anie hirotsaka aminao amin’ny andro rehetra hiainanao !mahereza anaka(fantatro ianao fa mitovy taona amin’ny zanako)mahaleova ary mahalasàna, mino aho fa ny adidy eto no ajanonao fa tsy an’olon-dratsy io ka tohizo hatrany !veloma Ndimby ary mandrampihaona indray !
Hary
Ndimby nous quitte, avec sincérité et émotion.
Comme beraucoup d’autres, cela m’embête !
Qu’il se consacre à son livre soit.
Mais qu’il ne souhaite plus tenter d’aider les siens à enfin se trouver, cela m’étonnerait.
A part le bouquin, promettez-nous d’être là encore, Madagascar finira bien un jour ou l’autre par s’en sortir, et vous y serez pour quelque chose, j’en suis sûr.
Ou du moins je l’espère.
Car si pour vous « rendre le tablier » équivaut à « à partir de maintenant qu’ils se démerdent sans moi », je serais extrêmement déçu.
Le Capitaine est bien normalement celui qui abandonne le bateau en dernier, non ?
Certes, vous ne vous pensiez pas Capitaine, mais que vous le vouliez ou non, vous êtiez dans le carré des officiers.
Vous devez avoir d’autres façons d’intervenir pour Madagascar que d’éditorialiser.
Vraiment, je l’espère !
A Ndimby, le phare qui, au milieu de cette nuit noire d’actes sombres et honteux, nous a éclairé de sa plume admirable et sa lucidité digne de ces grands hommes visionnaires qui manquent tant à notre pays.
Je vous ai lu avec avidité durant tous ces mois, me suis ébaubie de votre esprit et me suis sentie moins désespérée après chaque édito en me disant « ouf, ils ne sont pas tous devenus fous ».
De la région montagneuse quelque part en Europe où je vis, j’ai aussi passé nombre de nuits blanches à réfléchir à ce qui arrivait à notre pays, à philosopher au pourquoi du comment nous avons pu en arriver là, merci à vous d’avoir si bien formulé ce que je ne commençais qu’à entrevoir au détour de mes considérations métaphysiques.
Je me suis inscrite ce jour sur Tribune, juste pour vous dire ces quelques mots car votre départ est presque aussi tragique que l’arrivée de certains au pouvoir : vous étiez l’image même du malgache doué de sens (politique, social et même un humour assez fin ce qui n’est pas fait pour gâcher les choses...) et en ce qui concerne vos jets : Dieu que c’était bon !
Une malgache inconnue et qui ne vous connaît pas mais qui attend votre livre avec impatience.
Il faut arreter les discussions politique sans fins ! qui cree des divisions ! entre-temps, je te recommande de voir le pasteur maihol (sans blague) pour connaitre l`avenir selon l`apocalypse ! selon laquelle nous sommes sur les portes de l`eternite et le retour du Seigneur ! mais avant ca ! vous entendrez des guerres, des invasions ! des coups d`etats, des catastrophes naturelles, de fievres, des HIV, des changements de climats qui vont augmenter de facon exponentille ! et seulement ceux qui y voient les signes de la fin ne piquent pas une crise cardiaque ! bonne chance et take it easy ! beaucoup des crises et captastrophes viendront encore, mais au lieu de desesperer, ayez du courage car Il a deja vaincu ce monde and He will be back soon !
Comme deja dit plus bas ! il faut que les malgaches voit au-dela de l`ile et qu`il sache que ce n`est pas le seul pays avec un coup d`Etat, en faite la liste est tres longue : Mauritanie, Guinee Bissau, Togo, Zimbabwe, Kenya...partout il ya des coups d`Etats ou des resultats d`election disputee et selon la prophetie ce n`est qu`une prelude avant la fin imminente de ce monde de peche, c`est pour vous dire que vous attrapez une crise pour rien en voyant les troubles et le mal grandissantes au lieu d`etre des gens averti qui en vaut deux ! voyez les nombres croissant de pays occidentaux acceptant dans leurs lois les droits de PD !la fievre porchine, la fievre aptheuse, le rechauffement climatique, les pertes d`emplois et la recession actuelle qui est pire que 1929 et les politiciens et les gens de ce monde vous dira « road to recovery » alors que les mauvaises nouvelles sur terre et sur mer se succedent et ne s`arretera plus ! ce n`est plus le moment de regarder, mais de regarder en haut et ne pas avoir une crise !ne mettez plus de l`espoir a ces politiciens ou au leur systeme soi-disant democratiques ! on peut se moquer, mais ce qui arrive au temps du Deluge, des Sodomites viendra bientot et ce qui ne seront pas pret seront emporte par le feu et l`eau, « il viendra un temps de crise tel qu`il n`y avait pas comme ca »
Que c’est triste d’imaginer Tribune sans Ndimby, mais je comprends tout à fait les raisons de votre départ, moi- même je commence à s’impatienter et je lis de moins en moins les journaux depuis quelques temps. Néanmoins, la vie continue et je suis sur et crois en l importance du pouvoir du web et de ce que vous avez écrit. Soyez en sur que vous avez changer ma vision sur le journalisme malgache ( en bien), j espère que je ne suis pas la seule.
Un grand respect.
mampihomehy mihitsy isika malagasy ,be fihetseham-po daholo, ao ny kenda, ao ny mitomany ,latsa-dranomaso.Mandeha be ny tsenan’ny lamba kely famafana ranomaso androany .Toy ny sainam-pirenena .Nahazo kil’ betsaka ny sarimihetsika ’Ndimby androany fa nanary lamba ranamana.Ny penina kosa voatahiry ihany na dia izany ary dia ho avy ny tohiny .
Mitohy ny seho ,mitohy ny tantara na eo izy na tsia .
Raha mba toa azy daholo manko ireto mpanao politika malagasy dia efa ela isika no tafa, miala rehefa tsy manan-kolazaina intsony.
Bien le bonjour cher Ndimby,
une nouvelle qui sera la dernière de vous d’ailleurs. Des pages entières de grimaces,sarcasmes,pamphlets et articles
tous aussi brillants des uns aux autres !
LE JOURNALISME dans son plus bel habit, tout simplement,prenons-en de la graine.
Pour cette première fois,j’ai voulu prendre la plume et vous souhaiter : le meilleur pour votre livre, s’il est le
fruit incestueux de votre esprit acéré et de votre coeur généreux (j’aime vous deviner généreux), et bien qu’il vive longtemps et qu’il fasse lui aussi des petits ( qui ne seront plus icestueux,eux !)
Vos écrits ont ceci de précieux : une profondeur qui vous remue le cortex, et cet humour qui se veut léger,distillé à dose homéopatique et qui jamais ( je l’affirme,ça me regarde), ne prend le pas sur l’info essentielle. Un art consommé du verbiage digeste mâtiné d’une once de subversion (ici ce mot n’a pas sa connotation grossière et vindicative)font que l’on se sent proche de vous.
Là est l’essentiel du journalisme, vous avez su nous tenir éveillé et concerné par ce cinéma de bas étage que nous offre nos piêtres acteurs pseudo-politiques ! Nos avis tourmentés et forcément partisans(quoique ?)essaient de prolonger cet esprit avec plus ou moins de bonheur !Tout le monde s’essaye,et c’est tant mieux pour le style, car sans style la rédaction devient inepte.
Monsieur, merci pour ce feu d’artifice de mots aigres-doux (comme la sauce),pour cet engagement pied dedans (à l’instar d’un pillier irlandais),pour
cette sensibilité authentique que vous avez su garder, pour surtout nous avoir
distillé tous ces épisodes houleux de notre actualité passés au tamis de
votre prose et flambés à l’esprit de Ndimby pour nous faire un dessert truculent.
Hasta la vista amigo, mbola maniry ny
hiaona indray andro any.
waoooouh tiens voilà un successeur de Ndimby, tout aussi talentueux, bravo da fily, clap, clap, clap...
Encore merci Ndimby ,
C’est sure que c’est flippant de se jeter à l’eau quand on voit à quel point toi et Patrick vous êtes balaises. On peut qu’avoir peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être ridicule et de se faire passer pour quelqu’un qui pète plus haut que son cul mais qui n’arrive même pas à vos cheville. Au risque de faire baisser le niveau de Mt selon Basile. Mais bon, comme on dit c’est en forgeant qu’on devient forgeron alors merci de m’avoir au moins donner l’envie d’écrire, maintenant il me reste plus qu’à surpasser cette peur...
Ndimby A. aura des mpandimby.
Vous avez surement éveillé des vocations. Mes voeux, que ces apprentis journalistes dépassent le maître.
Bon vent et au plaisir de lire bientôt votre livre.
Rabila (resp... ivrogne)
Voilà ! Ndimby a jeté le masque !!(lol)
Merci pour toutes ses magnifiques productions Ndimby, nous savons pertinemment tous que ce n’est qu’un aurevoir..
1. parce qu’autant de talent brut ne peut rester inactif, à l’écart trop longtemps. avant que la verve ne rebouillonne. Osons parier que Ndimby fait partie de ceux qui une fois avoir goûté aux plaisirs de la scène, n’ont qu’une envie : c’est d’y revenir.. ;)
2. parce que la situation ne va de cesse s’empirer encore et encore..Et un légaliste, tout sophiste qu’il puisse être, ne peut rester indifférent face à l’accumulation d’abberrations ridicules que nous offre en permanence cette HAT !
Enfin, votre décision de retrait est absolument remarquable ! (Un peu comme si Ravalomanana aurait décidé en 2007 de ne plus se représenter..) On ne peut que la respecter et une telle sortie avec panache ne fait qu’accentuer notre attente de vos prochains passages (même fugaces)
:)
DOMMAGE,
S’il avait été un Président (de la République de Madagasikara), ce départ est tout à son Honneur. Vive son époque.
POURTANT
Il a été pertinent dans presque 94% de ces éditos, avec son tablier sans le masque.
Il a encore beaucoup à partager.
Disons le ainsi « ces masturbations intellectuelles ». Notre démocratie même qu’elle soit mineure, elle en a besoin pour sa survie.
Vivement la parrution d’une compilation « Editos crise 2009 » agrémentés de quelques réactions.
Pour celà, je dirai AU REVOIR Ndimby car malgré tout, Dieu Merci, nous sommes en vie, en chair et en os.
Succés et réussite à vous.
A bientôt.
Merci Ndimby pour tes bons et loyaux services envers les lecteurs. Tes articles ont été assez stimulants et le dernier avait frappé fort (« merina-cotier ») , c’est peut-être le coup de tête de Zidane en 2006, mais vous ne sortez pas de la même manière , rassure-toi , lui avec carton rouge mais toi par la grande porte.
Une chose sur laquelle je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi, c’est que moi je relativise en parlant du coup d’état, ou des coup d’états successifs.
Au fait, nous ne sommes pas encore un pays démocratique, nous voulons l’être.
Et le processus de mise en place de cette démocratie est longue et douloureuse. Tout ce qui se passe chez nous actuellement , c’est passé chez les pays démocratisés il y a bien fort longtemps, des coup d’états, des revolutions contre la monarchie, une autoproclamation (il faut bien quelqu’un à la tête) et le désordre qui va avec. Désordre qui sera suivi d’un nouvel ordre bien sur.
Mais j’espère que cette fois ci c’est la bonne et que d’ici quelques années nous aurons mise en place la vrai démocratie. Les autres pays africains en retard comme nous suivront l’exemple.
J’étais contre le régime de Ravalomanana depuis 2004 même si j’ai voté pour lui en 2002.Sans pour autant être pour la HAT, le dernier coup d’état me convient, (car je relativise). Toi et moi savons très bien qu’il n’y a eu jamais d’élection libre et transparente à Madagascar, donc c’est juste une pseudo-démocratie, une pseudo-élection .. J’espère bel et bien que les prochaines élections seront dans de meilleures conditions, plus proches de la démocratie, et on verra la suite.S’il faudra encore redescendre sur la place du 13 mai alors je redescendrai !!!
Au plaisir de te revoir cher Ndimby ( ou de te relire) .
Oui, dommage ... mais j’applaudis a tout rompre a ce projet de livre.
Bon vent l’ami. Salut l’artiste !
Une petite dernière pour la route ? Je l’ai vu sur le site de JDD.fr :
"Madagascar : Soupçon de coup d’État
Le président malgache Andry Rajoelina soupçonne son prédécesseur Marc Ravalomanana de préparer un coup d’État pour revenir au pouvoir, informe mardi l’agence Reuters. « Il est en train de téléphoner, d’appeler ses partisans qui se réunissent dans l’enceinte qui s’appelle Magro en centre ville, et leur dit qu’il sera bientôt de retour, avec des militaires, qu’il va bientôt reprendre le pouvoir », a dit Andry Rajoelina dans un entretien réalisé samedi 20 juin et qui sera diffusé sur Radio France Internationale (RFI)".
Ça ne s’invente pas !
Allez Ndimby ! Avoue le : tes doigts te demangent et ta plume te grattent a nouveau ! :)
Merci pour votre franchise et votre honneteté intellectuelle. Il y a un temps où il faut savoir prendre une pause ou s’arrêter et faire le bilan de ce qui a été fait. Vous êtes désabusé de ce que vos écrits n’ont pas porté les fruits que vous espériez à l’endroit du régime en place. Soit ! mais à côté il y a les simples gens de tous horizons qui vous lisaient chaque matin et qui sèmeront demain les graines le moment venu par biais des urnes. C’est pour vous dire qu’il faut continuer à écrire, après quelques temps de repos, et maintenir la flamme de l’espoir dans le coeur des personnes qui se retrouvent dans vos mots. Il faut orienter vos oeuvres vers les citoyens et non plus à l’adresse des politicards. Pour moi, vous devez être, à travers vos écrits, un vecteur contribuant à la prise de conscience politique des citoyens, notamment des jeunes (pas tous) qui malheureusement n’ont d’autres repères que Andry Rajoelina (il ne faut pas oublier Tanora Gasy Vaovao (TGV) était le slogan qu’il a utilisé lors de l’élection municipale à Tana, cela n’a rien à voir avec un train).
M. Ndimby,
Très difficile de ne pas vous dire aurevoir après tant de mois de partage.
Merci pour tout ce que vous avez apporté.
En tout cas, vous êtes le premier et le seul journaliste malgache que j’ai apprécié jusque-là.
Bonne continuation et à un de ces jours ? surtout si vous passez du côté de Fort-Dauphin, vous seriez le bienvenu.
Ndimby, pardonnez-moi, mais c’est une attitude lamentable.
Je m’explique.
Le fondement de la démocratie, c’est la possibilité de ne pas être d’accord. Et éventuellement que ces désacords puissent déboucher vers un choix, une solution négociée.
Votre travail, c’est un exercice de la démocratie.
En clair, vous vous dites légaliste, mais êtes vous un démocrate ?
Jetter l’éponge, c’est laisser le libre champs au pire. Et s’en laver les mains. Jetter l’éponge, c’est dire que les politiciens peuvent bien faire ce qu’ils veulent, rien ne changera. Jetter l’éponge, c’est nier son statut de citoyen. Jetter l’éponge, c’est du nihilisme pur.
Voilà pourquoi votre décision est lamentable.
Ndimby, vos editoriaux n’ont peut-etre pas eu des effets immediats dans le temps. Cependant, soyez rassures car la plupart des internautes qui participent ici sont des gens sensibles a tout ce qui est en relation avec les justes et vraies valeurs de l’etre humain et de la democratie que vous avez defendu. Donc tout ce que vous avez partage ici resteront dans nos tetes et nos coeurs.
Aujourd’hui, vous prenez seulement une autre route mais je suis persuadee que cela ne change en rien en votre convictions et valeurs.
Vous allez manquez a beaucoup d’entre nous. J’essaie d’etre plus rationnelle qu’emotive en ce moment et je vous dis ’Bonne chance et ne changez pas’.
Bonjour Ndimby,
1000 merci pour vos précieuses contributions à la construction de notre jeune démocratie Malagasy, là où vous êtes et tel que vous êtes.
Vous avez su, avec brio, conjuguer harmonieusement votre cœur et votre tête (Qualités rares chez nous, Malagasy) pour accoucher des éditos qui éclairent. J’apprécie votre style imagé, audacieux, créatif sans oublier la classe de vos tournures de phrase ainsi que vos analyses très pertinents. J’apprécie particulièrement votre engagement intégral ! Corps, âme et esprit. Bravo.
Tel un alpiniste « chevronné », vous avez su relever le défi de l’escalade du « Mont Blanc » (4810.90 mètres) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Blanc par tous les itinéraires possibles. Il est maintenant temps de redescendre pour entamer l’escalade du « Mont Everest » (8848 mètres) http://fr.wikipedia.org/wiki/Everest . Le sommet des sommets a vécu à Nazareth. Combien de mètre ? Nul ne le sait. Mais il sait inventer des chemins inattendus pour se laisser atteindre à qui le lui demande. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jesus#R.C3.A9surrection
Bonne croissance et fécondité là où vous êtes et tel que vous êtes.
Ps : J’achèterai votre livre dès sa parution ou sur commande par souscription, pourquoi pas ? Faites nous signe.
Je suis un lecteur assidu des editos et articles de Ndimby dont je partage à 99,99% les analyses pertinentes.
Pourquoi avec un pseudo comme demokrasia fotsiny, je ne pouvais pas être d’accord avec lui sur la condamnation de la HAT ?
Parce qu’un pouvoir civil est toujours meilleur qu’un directoire militaire.
Surtout si ce pouvoir civil est convaincu qu’il ne peut exister qu’après son installation officielle par la HCC .
Dans cette situation exceptionnelle la HCC reste le dernier rempart contre une dérive dictatoriale.
Si la HAT veut le pouvoir sans contrôle(c.a.d une dictature) elle sera obligée, alors de violer ou de détruire la HCC
Tant qu’on n’est pas arrivé à cette extrémité, avec le programme des élections qui lui est assigné, la HAT, reste pour moi, une solution acceptable et raisonnable pour restaurer l’ordre constitutionnel et démocratique.
Est que sur ce point c’est le sophisme de Ndimby qui a raison ou mon réalisme ? seule la suite des événements le dira.
Keta dans son intervention explique trés bien les difficultés du long cheminement complexe,souvent plein de contradictions qui mène vers la démocratie.
La HAT n’est pas une institution démocratique, c’est pour cela que la vigilance et le combat pour la démocratie doit continuer pour que le peuple malagasy puissent choisir pour des idées et non pour un homme quel qu’il soit lors des futures élections.
Qu’il le veuille ou non Ndimby a certainement influencé non seulement la HAT(capsat) mais aussi les zanak’i dada (pacificateursSADC,tant mieux !!!!!!
Comme Ndimby Soyons toujours convaincus que :
« ny hery tsy mahaleo ny fanahy ».
C’est vraiment dommage Ndimby , croyez vous que la ’sortie’ de votre bouquin serait plus judicieuse ?
Ou alors sont ce des ’pressions’ non avouables qui vous ont pousées à prendre de telle décision
Car voyez vous les ’sophistes’ comme vous
le dites sont une denrée tres tres rare chez nous
Cest vraiment dommage
Merci infiniment Ndimby pour tes éditos.
C’est vrai qu’au début, je ne comprenais pas certaines de tes idées, mais au fur et à mesure que le temps passe, ça a éclairé aussi les miennes. Sûrement tu vas nous manquer, mais tu as pris une bonne décision. Vue la situation actuelle, ça va devenir une rumination mentale qui ne fait qu’enrager, car on ne peut pas faire grand chose devant un sourd imbu de lui-même. Je ne désespère pas car toute chose a un dénouement. La vérité, c’est comme un petit feu d’une bougie qu’on met sous le lit, mais éclairera toujours une partie de la pièce jusqu’à ce qu’il enflammera le lit.
Bonne suite et prend soin de toi.
Reviens nous faire coucou de temps en temps.
Bonjour à tous,
ben voilà une triste nouvelle et pour la liberté et le journalisme malagasy.
Les journalistes de qualité, les vrais chroniqueurs et autres éditorialistes libres ayant des opinions objectives donc justes se font rares dans notre petit Pays ( mettons- le en majuscule pour compenser...).
Je suivais depuis longtemps ces éditos, j’ appreciais en continuant de penser au prochain, sans réactions. C’ est la première fois que je réagis car c’ est cruel de penser que les articles de qualité se font de plus en plus rares chez nous. Je vous dis :« bon vent NDIMBY ».
Izany ahay mba olom-banona, mahay miala am-pahendrena fa tsy toa ny dadan’ny sasany miala dia avy eo mitady hiverina an-keriny miaraka amin’ny mpampandry tany avy amin’ny SADC. Mino aho fa tsy i Ndimby no hanana toe-tsaina alika sahala amin’izany.
Ahoana kosa moa no hiarovana olona mpampihorohoro ??? efa namono ny mpiray tanindrazana tamin’ny 7 feb dia izao mikotrika asa fampihorohoroana eran’Antananarivo. Andriamanitra tsy tia ny ratsy ka dia sarona ny mpikarama an’ady. Efa tsy hanafika ihany ny SADC hoy i le8 dia avelao hanaovan’ny mpiasan’ny Tiko, Magro, Mbs...azy sady ireny tsy lafobe.....raha maty aho matesa rahavana hoy le8. tonga ihany ity ny 26 toa mbola tsy heno fofona lery. minoa fotsiny ihany marina. andraso eo i Paoly ry magroistes a dia manaova fety sambatra miaraka amin’ny saina misaona, andrahoy ny cocktail molotov rehefa tsy mahita tsaky fa zahay kosa hanao fety milamina miaraka amin’ny saina mihofahofa aty amin’ny tanin’i dadatoa Sam.
Good bye Ndimby.
Je viens juste de voir le film « good Bye Bafana ». Et franchement, je pense quand on peut être fier de notre Mandela qui s’appelle Ndimby.
Personnellement, j’ai apprécié 3 choses chez Ndimby, dont nous autre Malgache on a pas :
1. son humilité : malgré ses editos hors du commun, Ndimby s’est qualifié toujours comme un simple journaliste éditorialiste. Alors qu’a mon connaissance dans une presse papier, hiérarchiquement, il y a le chef de rédaction puis après l’éditorialiste, et c’est après qu’il y a les autres journalistes. ( Je mets le mot hiérarchie, car ça parle plus pour nous. Malgré tes savoirs, tant que t’es pas chef, tu ne vaux rien)
2. son franc parler. Je m’en souviens toujours d’une blague de Francis Turbo « mpiatsaravelatsihy ny Malagasy ». On ne dit jamais ce qui ne vas pas par peur de blesser les autres. Donc comme personne ne lève jamais la voix, la seul manière possible est de faire une grève, qui entraîne une destruction du pays.
3. son objectivité. Malgré son penchant légaliste, ses reproches étaient toujours assez constructifs. D’où la rectification des tirs du HAT. Comme nous malgaches sommes des hommes de coeur, c’est le coeur qui réfléchit et non le cerveau. Mais quand on prend le temps d’écouter, là tout peu changer et on est plus raisonnable.
Ndimby, encore merci. Et surtout merci de nous avoir donner de l’espoir car au moins on peut être fier que Madagascar a des hommes d’états. MISAOTRA TOMPOKO.
Bonjour Monsieur Ndimby. Un grand merci pour vos articles, souvent lumineux. Bonne continuation et à bientôt (j’espère).
Je suis triste que vous nous quittez mais j’attends impatiemment la parution de votre « bébé » sur les différentes crises politiques malagasy.
Merci beaucoup pour les espoirs, « les tehamaina » que vous nous apportiez dans vos éditos.
Bon vent et restons optimistes !
Merci et bonne continuation Ndimby dans tous vos PROJETS...
Personnellement, je tiens à vous exprimer toute mon estime et saluer votre courage et même votre audace dans vos pertinentes analyses. J’ ai écrit bcp de mémoires et soutenu une thèse de doctorat quand j’étais étudiant en France mais je dois avouer que vous m’avez appris bien des choses que j’ignorais...
Excusez-moi si parfois je n’ai pas partagé votre opinion...Notre honnêteté intellectuelle vaut mieux que certains polémiques stériles...
VIVE LA PAIX et VIVE la VRAIE DEMOCRATIE à MADAGASCAR !!..
Sincères amitiés,
Bonjour.
J’avais trouvé assez surprenant qu’un tel journaliste malgache existe, ou plutôt, j’avais été étonné que de la qualité malgache puisse se trouver sur des sites malgaches. Parmi tous ceux qui publient ici, rares ont des analyses aussi profondes et aussi panoramiques, et en plus bien exprimées dans un français recherché. Patrick exclu, rares aussi ont été ceux qui prenaient des références pour appuyer leurs args. En somme c’ést un homme cultivé. Tribune s’éloigne un peu du journal d’analyse.
Je découvre que les productions de Ndimby lui demandent de grands travaux pour nous livrer un papier de qualité. Qu’il soit remercié.
Je pense que le geste de Ndimby appartient à un mouvement assez inconscient d’ensemble, prévu dans un plan de gestion du coup d’état, la lassitude. Pauvre de Mada, les malgaches ont commencé à accepter le plan françafrique . J’ai tendance à penser que par devoir de conscients, à l’égard de la postérité, il faut rester au front. Mais si Ndimby a agi ainsi, il me reste à comprendre. Moi je vous avoue, je souffre assez de prévoir que des gens vont remettre « leurs rails » en état pour faire saigner notre Mada, comme dans le temps où des trains entiers de notre minerai étaient embarqués à Tamatave, à la façon de BONGO et son pétrole pendant des décennies.
Merci Ndimby.
Cher éditorialiste,
Vous allez nous manquer sur ce site mais vivement votre livre pour que le futur de Madagascar puisse être éclairé, car le présent est bien sombre !
Soraty ny tantara fa io no fanilo ho an’ny taranaka fara amandimby. (c’est moi qui l’ai trouvé eh eh eh)
Pensées affectueuses pour tous les compatriotes.
Citoyenne du monde.
OK, Ndimby, vous partez. Cela est une info. Mais fallait-il faire une auto-édito pour justifier vos raisons. Cela me fait penser à un humoriste qui disait : « La vraie modestie c’est de faire dire par les autres tout le bien que l’on pense de soi-même » . C’est gagné ! Néanmoins - pour une note plus douce - vous avez laissé comprendre qu’en temps de crise il est difficile (peut-être même impossible) de rester neutre. Vous avez sûrement raison. Donc, je comprends qu’il vous est nécessaire de prendre de la distance.Ménagez-vous pour éviter un AVC et au plaisir de vous lire .... quelque part AILLEURS (toujours en Reporter d’émotions ?)
La raison n est pas toujours la raison qui sait la raison qui motive les etats d ame se vivent en general seul et en faire part temoigne d un certain desarroi mais est plus une tromperie que la verite n est ce pas se tromper soi meme en essayant de tromper les autres c est tout excepte de l honnetete intellectuelle dire que l on ne comprend pas est plus vrai pourquoi essayer de jouer au martyr de toute facon nous aboutissons tous a notre fin un jour ou l autre notre verite est rarement celle de l autre et il faut savoir se retirer avec humilitee sans vouloir jouer au martyr et savoir accepte que d autres different d opinion et la vie se charge eventuellement de faire sortir la verits juste pour nous montrer que tous nous sommes loin de la connaitre et que celle ci de toute facon mene le bal et nous n avons d autres choix que d accepter les faits outremandie we are not the boss et la vie decide
Je n’aurais donc plus le plaisir de me précipiter vers mon écran pour me délecter de vos éditos, mais comme toute chose a une fin, il faut bien se résigner. L’espoir de lire votre prochain chef d’oeuvre met quand même du baume au coeur. Mahaleova mahalasana e, ary aza atao ela ilay boky fa sasamiandry ny aty.
CIAO !!!!Ndimby
Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
lol , le clown sus-cité a mis plus de 24h. pour passer son post, lui qui d’habitude le fait dès la parution d’un édito.
Hitako hoe voadona be ny ati-dohan’ i babazy tratry ny firapy. Sa tsy izany !?ahahahahahah
Na izany na tsia dia misaotra an ’i Ndimby nanokatra ny masom-panahin’ny sasany na dia tsy mety miaiky mivantana aza izy ireo.
Sonia : (2x22= 44)babazy , lol
« mailomikaroka » du 26 juin 11.36
Pour votre gouverne,la question du 26 juin 2009 à PARIS,précisément à « NOTRE » AMBASSADE,me préoccupe plus que le départ de Ndimby.Sans vouloir me valoriser,j’ai demandé à Ndimby de jeter son masque et à plusieurs reprises j’ai utilisé « a rendu son tablier » à propos d’un ancien président éxilé chez les zoulous.
Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa et je vous répète encore « mailomikaroka » :« CIAO »Ndimby.
lol
alors t’as bien balayé l’ambassade ? il n’est pas propre de part ta présence,
et ton tablier d’ homme de peine , quand est-ce que tu le rendras !?
Et toi l’exilé-immigré chez les ex-colons ! ça va !? .
44-babazy
Je sais qui se cache sous ce pseudo milomikaroka !!!!!Alors notre pari pour votre évacuation de l’Ambassade !!Mes salutations à vos amis Gasy Taitra Tampoka
Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa.SOYEZ COURAGEUX mailomikaroka.Jetez votre masque/
il voit des masques partout notre fumeur de moquette.
Je te dirais plutôt :« BALAIES TON VISAGE » ,en espérant que tu auras saisi la portée de ce que cela sous-entend.Dans le cas contraire n’hésites pas à me demander une explication. lol
Prends soin de ton lifting car le botox ne tient pas éternellement.
2x 22 = ?
Ndimby merci ve ?
PERSONNE n’est irremplacable mais nous faisons TOUS un choix dans notre vie.
ALORS fasse NDIMBY que ce choix t’apporte ce qui t’importe et surtout PAYANT
Apprendre votre départ et la mort de Michael Jackson dans la meme journée c’est trop pour un vahza de france.Il n’est nul besoin de nuancer cette boutade.Je vous ai lu régulierement parce que vos propos sont universels et m’ont fait reflechir sur mon propre pays.Et c’est en cela que vous etes un grand monsieur.Repeter trop le message risque de l’appauvrir et je comprend votre position meme en etant frustré de vos piqures d’intelligence.Votre pays attend que vous assumiez vos responsabilités d’intellectuel.
Cordiale admiration
Ndimby s’en va !
J’ai lu tous ses papiers depuis la crise du 26 janvier 2009. Je sui fan de cet Editorialiste hors paire ! Je ne le connais pas, je souhaite le rencontrer si Dieu le veut ! Je souhaitais aussi qu’il nous aide à « parler franc » sur des sujets fléaux de notre pays : la corruption, le mal de »vivre ensemble » et le rôle de la société civile. Mais j’ai espoir qu’il va nous livrer encore des éditoraiux hors concours !
J’ai ressenti un sincère pincement au cœur car un pro du journalisme a décidé de taire sa plume et pas ses convictions ! Bon vent, bonne santé et faites attention à vous. Vous nous êtes très cher !
Comme il a décidé d’écrire, je me permets de lui offrir très modestement les premières lignes de mon ouvrage que j’ai commencé à écrire !
Pour Ndimby, avec mes remerciements du fond du cœur :
La vie met en scène des hommes et des femmes en quête d’un « Bonheur vrai », « frais », et qui finissent, après avoir cherché longtemps, à se réconcilier avec eux mêmes et opté pour les principales vertus de la Sagesse : SERENITE-MAITRISE-AMOUR-AMITIE-GENEROSITE
Comment sortir de l’enfance, gérer ses angoisses d’adolescent, les insouciances de la vie du jeune homme, sans oublier ses rêves, ses utopies, les contradictions et les désordres, le désenchantement de la vie adulte ?
Au bout de ce voyage terrestre, il nous faut absolument donner non douloureusement un sens à notre existence. Une certitude : « Une ou des idées teintées d’humanisme, un idéal ou des Idéaux n’ont pas de Masques ! Ils survivent à toutes les mesquineries du monde » ! Mais le défi : pourquoi s’acharne-t-on si farouchement a s’en remettre pour la conduite de notre destinée a l’arbitrage suprême du chronomètre, de la convention sociale, du qu’en dira-t-on.
Dans la vie,
Chacun de nous traverse souvent des Orages.
Mais, nous savons aussi que la Lumière,
Est toujours avec les Nuages,
Et celui qui saura capter cette Lumière,
Dans son jardin Intérieur,
Celui là saura être fort, patient,
Et sentira venir l’Accalmie.
Il exprime alors cette forme de sérénité,
Une Force Inébranlable, cette grandeur d’Ame,
De quelqu’un sûr d’atteindre l’Eclaircie !
Il nous faut souhaiter, espérer
Plus de Lumière dans les Nuages,
Et la force Intérieure compter sur les Eclairs !
Germaine Tillon a dit qu’il existe deux sortes de gens :
- Ceux qui, quand on frappe chez eux, n’ouvrent pas parce qu’ils n’attendent personne.
- Ceux, par ce qu’ils n’attendent personne, ouvrent de bon cœur car la porte est faite pour être ouverte.
Ils ouvrent leur cœur parce qu’ils font partie d’un ensemble (une Humanité, un Cosmos…) qui dépasse de loin leur intelligence et qu’il y a chez chaque être humain une parcelle de divinité.
L’éclat du Divin (la grâce d’Allah, du Seigneur, la Lumière, le Noor…) ne parvient à nous que quand nous nous sommes rendus dignes par notre façon d’être, par notre comportement quotidien, dans le choix d’un style exemplaire d’existence individuelle, familiale et d’engagement collectif.
Le XXI ème Siècle sera spirituel nous dit-on ; la vie est une chance, un grand pari, elle est belle et courte et tâchons d’évoluer dans ce monde, au sein du cercle familial, dans nos relations sociales, amicales et communautaire avec un comportement éthique pour que ce monde soit beau comme un Dieu.
Bonne chance Ndimby et très sincèrement une rencontre, des retrouvailles et des leçons encore à apprendre avec vous.
votre fidèle lecteur
Nato Aimé
UPS 11 ORSAY
Ndimby,
Moi aussi je suis triste de perdre un des rares esprits libres de la presse mondiale.
Je comprends bien vos motivations, comme je partage vos révoltes. (Il n’y a pas qu’à Madagascar que des présidents de la république achètent des palaces volants au moment même où des milliers de gens se retrouvent sans travail..)
Il me semble aussi reconnaître cette petite lumière, seule dans la nuit, qui dit : « à quoi bon ? »
Nous savons, depuis longtemps, que nous ne devrions JAMAIS donner la direction de notre pays à ceux qui la veulent. Il faut être particulièrement fou, inconscient, avide de pouvoir, d’argent ou de reconnaissance -et même tout à la fois- pour vouloir être président.
A nous d’inventer le système qui permettra de gouverner plus sagement.
Beau chantier. Urgent.
Misaotra.
Veloma
« Il n’y a pas qu’à Madagascar que des présidents de la république achètent des palaces volants au moment même où des milliers de gens se retrouvent sans travail »...
malheureusement en france aussi on achète des palaces volants alors que le chomage est à son max...
Rassurez vous M/car n’a pas le monopole de la bétise
Lasa i le8, lasa i Manandafy, lasa i Ndimby, lasa ny Topmada, dia iza indray no manaraka ????? sobika angamba.
Ahoana kosa moa hoy Ndimby sy ny Topmada no mbola hiarovana olona mpandainga, mpampihorohoro, mpangalatra, mpamono olona, mpambotry firenena.....i le8 no teneniko amin’izany.
Tsy misy firenena mitsangana hemerina an’i le8 amin’ny fitondrana intsony izao. FIFIDIANANA no masaka ao an-tsain’ny rehetra satria izao vao mazava amin’ny SADC sy ny Amerikanina fa lainga daholo no nafafin’i le8 tany. izao vao mazava amin’ny Amerikanina fa fifidianana no maika fa tsy ny hamerenenana olona adala efa nametra-pialana.
Ireny efa tra-tehaka ireny ny mpampihorohoro ary hitam-poko hitam-pirenena fa mpiasan’ny tiko sy ny magro sy mbs...ka toa hanano-sarotra ihany hoy i Ndimby no mbola hiarovana an’i le8 amin’izany fa tsaratsara manipy gants. ny topmada koa torak’izany, tsy te-hiaro olona misy tandroka. saingy tsy tena maranitra ihany raha izao vao manipy gant satria ny olona rehetra efa nahafantatra hatramin’ny voalohany fa i le8 dia olon-doza.
Tsy omeko tsiny anefa fa mbola nandairan’ny « Minoa fotsiny ihany » ry zareo teo aloha saingy ankehitriny hita fa tsy mandaitra intsony le minoa fotsiny ihany saingy mbola mandaitra amin’ny forumistes sasany. tsy hifanomezan-tsiny fa ny QI n’ny olona tsy mitovy.
Dia oviana indray ny deadline manaraka izay omen’i le8 ny magroistes ???. Mila manana faharetana isika hoy izy fa aza kivy, mba tsy hilazana hoe Minoa fotsiny ihany e !!! Tsaratsara mba maka marge ry le8 a, ohatra amin’ny faran’ny taona fa mampiesona ny vahoaka efa sahirana ao amin’ny magro ireo. dia inona izao no mba natolotrao azy ireo ry le8 amin’izao fetim-pirenena izao ?????
Je ne crois pas à la sincerité de Ndimby sur les motifs de son départ. Je sens qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le milieu journalistique. Y a-t-l des menaces ? Je pense à TOPMADA qui depuis un certain temps ne fonctionne plus normalement et maintenant ils vont observer une pause...
Pas net tout ça.
En tout cas, merci à ndimby pour la richesse de sa reflexion.
Entre Ravalomanana et Rajeolina, je choisie ......
Ndimby !!!.
Bonne route MONSIEUR !!!.
En espérant avoir un jour le bonheur et la chance de voir nos chemins se croiser.
Cordialement
M-A Boisson
Merci Ndimby.
Vous avez apporté votre part de construction. Il y a de fruit qui ne se manifeste pas dans l’immédiat et parfois on perçoit le fruit.
Vous avez dit que :« un édito a peu d’utilité ». Pour moi vous avez changé quelques choses. Parfois à la suite de vos éditos, j’ai remarqué que les forumistes changent de ton.
Je vous souhaite bonne route et au plaisir de lire votre lire dans l’avenir.
Merci N’Dimby pour la qualité de vos editos pendant ces quelques mois. Qui ne pourrait comprendre les justes raisons que vous donnez pour justifier un retrait que beaucoup souhaiteront provisoire, le temps que le cours des évenements à Madagascar redonne aux partisans de la légalité (à ne pas confondre avec les « légalistes », qui pourraient s’appeler dadaistes si le nom n’était pas déjà pris) des raisons d’espérer.
J’ai retenu votre projet d’écrire un livre sur les crises politiques malagaches. J’aimerais échanger hors forum avec vous sur votre projet, car je pense avoir matière à beaucoup vous intéresser. Je vous invite dans un premier temps à me contacter à l’adresse suivante : narinda@hotmail.fr
Cordialement