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13 août 2018 à 14:08 | hafatse (#9818)

http://madapalmaresdescandidats2013.blogspot.com/2013/10/club-des-48-padesm-grandes-familles.html

CLUB des 48 : LA MAFFIA des grandes Familles MALGACHES :

Dès 1642, Madagascar, encore dans l’époque royale, faisait l’objet de convoitises de la France et était marquée par plusieurs séries de conflits franco-malgaches. Vers 1817, Madagascar a d’abord été placée sous le protectorat anglais avant de devenir en 1896 une colonie française. Les colons vont y installer une administration violente et difficile. L’Eglise protestante s’associa à la lutte contre l’entreprise coloniale. Plusieurs mouvements nationalistes malgaches ont précédé l’indépendance de Madagascar en 1960.
Le plus marquant fut le mouvement nationaliste de 1947 conduit par le MDRM, Mouvement de la Rénovation Malgache, parti nationaliste animé principalement par les Merina, l’ethnie des hauts plateaux. Pour contrer ce mouvement, la France encouragea la création du parti des déshérités de Madagascar, le PADESM. L’Eglise catholique quant à elle s’associa à la France coloniale.

Depuis l’indépendance et pratiquement jusqu’en 2002, les dirigeants de la République malgache sont issus du PADESM et de ses descendants directs. L’amiral Didier Ratsiraka, également issu du milieu du PADESM, a tenu le pouvoir pendant plus de 25 ans. Il s’est finalement exilé en France après l’accession au pouvoir en 2002 d’un industriel, Marc Ravalomanana.

Les conflits d’intérêts
Dès l’indépendance en 1960, une sorte de société secrète, le « club des 48 », est créée par les grosses fortunes malgaches et les grandes sociétés françaises pour sauvegarder leurs intérêts . Ce club réunit également des officiers de l’armée, des juristes et de grands avocats. Ce « club des 48 » a été impliqué dans les différents coups d’Etat et autres secousses politiques à Madagascar. En fait, des opérations sont lancées dès qu’on touche à leurs intérêts.
La présence de grands cadres fonctionnaires de l’Etat malgache dans le club a permis, par exemple, de faire avorter le grand procès autour de l’assassinat du colonel Ratsimandrava, président de courte durée en février 1975.

Parmi les acteurs du conflit actuel, on retrouve des descendants du club des 48 tels que la famille Ramaroson de la Savonnnerie tropicale et Madeleine Ramaholimihaso, fille du richissime Ramanandraibe, spécialisé entre autres dans l’import-export.
A elle seule, Madeleine Ramaholimiaso cumule les postes de « représentant de la société civile » ou « d’organisme des droits de l’Homme ». Ses communiqués sont par ailleurs cités en référence par la presse française.

L’ancien président, Didier Ratsiraka, a largement ouvert les vannes du pays aux capitaux français. Les investissements massifs assurent aux sociétés étatiques et privées françaises la mainmise sur les infrastructures malgaches.
Plus de deux-tiers des investissements étrangers à Madagascar sont français. Ces investissements contrôlent tout ou partie des Télécoms Malagasy (Orange, France Telecom et Groupe Bourbon), des mines avec les sociétés de JC Mitterrand ainsi que de l’industrie du transport, avec le groupe Bolloré, Total (pétrole), Colas (travaux publics), Veolia (eau) et Société Fraise.

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