Dans un contexte socio-politique dangereux pour la vie de ce qui reste de la Nation Malagasy, les corrompus cogitent entre eux. Comme s’ils peuvent encore se permettre de prendre du temps et jouer à la guerre d’usure.

De 2009 à 2013, et de 2018 à 2025, le Calife avait eu suffisamment de temps et de moyens pour démontrer de quoi il est capable de réaliser : une destruction généralisée de la base de l’économie du pays, l’extension et l’enracinement de la corruption de l’ensemble des institutions de la République, la désintégration totale de la confiance de la population aux composantes des forces de sécurité et du corps de la justice et des instances judiciaires, le démantèlement de la Nation entière.

Il n’est plus utile ni nécessaire de lui rappeler ses incompétences et défauts de capacité à diriger le pays. Il n’est pas apte à diriger un pays dans un cadre républicain et au profit de la population. Il est devenu le problème fondamental pour le pays au point de représenter ainsi de fait pour une vraie et réelle « calamité publique ».

C’est encore par respect envers sa personne que les manifestants de toutes les Régions et Provinces du pays demandent sa démission volontaire et assumée.

Et lui, il n’arrive pas à saisir une opportunité pour une dernière fois à prendre ses responsabilités compte tenu de ses multiples et répétitives erreurs et écarts de gouvernance.

Au contraire, il réagit par des comportements en dehors de toute compréhension humaine : meurtres et assassinat de la population, répressions et brutalités gratuites, gaspillage des maigres ressources publiques, mensonges et tromperies sans répit.

C’est maintenant devenu un devoir et un objectif légitime pour le peuple de prendre ses responsabilités face à cet état de fait dangereux et déplorable : lui arracher le pouvoir des mains et le contenir dans sa folie meurtrière !