Le Palais d’Iavoloha a accueilli ce mercredi une délégation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), conduite par Mary Dominica Kachale, Secrétaire principale aux affaires juridiques et Ministre des Affaires étrangères de la République du Malawi. Cette visite officielle marque le début d’une mission technique de vérification et d’évaluation de la situation politique et institutionnelle à Madagascar, décidée lors du sommet extraordinaire de la Troïka de la SADC tenu le 16 octobre.
La mission, qui se déroule du 19 au 27 octobre, réunit des représentants de trois États membres : le Malawi, l’Eswatini et la Tanzanie. Elle est appuyée par le Secrétariat de la SADC, plus précisément par le département en charge des affaires politiques, de la défense et de la sécurité.
La présidence indique que cette mission vise à observer et évaluer le climat politique actuel dans un contexte marqué par des tensions sociales et des contestations répétées. La SADC souhaite ainsi recueillir des informations précises sur la gouvernance, le fonctionnement des institutions et la stabilité du pays, afin d’en rendre compte à ses États membres lors de la prochaine réunion régionale.
Durant son séjour, la délégation rencontrera l’ensemble des acteurs clés de la vie nationale : les institutions étatiques, les représentants de l’armée, les partis politiques de tous bords, mais aussi les organisations de la société civile, les représentants de la jeunesse — notamment la génération Z, de plus en plus impliquée dans le débat public — ainsi que les missions diplomatiques et les organisations internationales basées à Antananarivo.
Ces consultations croisées permettront à la Troïka de dresser un état des lieux complet sur la situation politique et d’évaluer les besoins en matière de dialogue et de médiation. Les conclusions et recommandations issues de cette mission seront présentées lors du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC, prévu dans les semaines à venir. Elles devraient orienter la position de l’organisation régionale sur les prochaines étapes du dialogue politique à Madagascar.
Madagascar, membre de la SADC depuis 2004, a déjà bénéficié à plusieurs reprises de missions d’observation et d’assistance politique, notamment lors de périodes de transition ou d’instabilité. Pour rappel, Andry Rajoelina, a pris la présidence de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) en août 2025 pour un mandat de deux ans. La place est ainsi vacante actuellement au sein de cette organisation depuis la chute d’Andry Rajoelina.
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Vos commentaires
Eh bien voilà,ça tombe bien pour la SADC, occupez-vous à trouver votre nouveau
président au lieu de faire du tourisme.
Vous savez très bien que votre venue est inutile,que vous n’apporterez rien .
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GEN Z
CITOYENS
MERCI POUR VOTRE MANIFESTATION
CONTRE
LA NOMINATION DE RAJAONARIVELO PM
– quels que soient les desiratas de certains de « lui laisser sa chance »
– malgré L’OUBLI DES NOUZALONS RÉCENTS
– malgré toutes les instrumentaliation bien connues de la Francafrique
COMMENT PEUT ON ENCORE SE PERMETTRE LE RISQUE
MEME LE SIMPLE RISQUE
DE SE « FAIRE ENCORE DOUBLER » PAR.LA FRANCAFRIQUE ?
NE VOUS LAISSER PAS BOLER VOTRE VICTOIRE
Par toutes ses
TRES PROCHE FRÉQUENTATIONS
C’EST UN FOZA
Par son cursus
UNIQUEMENT.dans le PRIVE, sanscrtrr ni 3conomiste , ni juriste : cet jomme est INCOMPETENT POUR L AFONCTION
SADC, union africaine
C’est du déjà vu
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SADC = Sinistre Association Des Criminels
Comme le dit parfaitement Ravelo ci-dessus, vous n’ avez pas prévu dans votre cahier des charges qu’ en cas de défection de votre président un plan B pour le remplacer ???
Il faut reconnaitre que pour la reconnaissance internationale , les ronds de jambes de son « président tournant » sont Capitals ...
Depuis vos visites dans le but d’ « évaluer » les besoins de kabary, ( ça ne mange pas de pain et occupe) faire des recommandations et rendre compte aux états membres ???
Ce qui veut dire qu’ ils ne sont pas au courant, ou dénient tout simplement la gouvernance dictatoriale de son ancien président, qui avait carte blanche avec sa complicité pour commettre toutes les exactions, traffic et autres polymorphes bondieuseries en toute impunité sans que cette « communauté » ne soit au courant ???
Ils sont forts ces babakomba , entre clowns faire le pitre est un devoir ...
Quand on pense à tout ce que ces ronds de jambes de parasites inutiles coutent, c ’est à désespérer de la nature humaine , à minima décrédibiliser tous ces organismes budgétivores et pour le moins inutiles autre que de se donner de l’ importance qu’ ils n’ ont pas !
Mais l’ hôtel était confortable, le petits fours très bon, et le sakafo digne de leur « notoriété » ...
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