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Editorial

Sang froid et sucres lents

mercredi 16 décembre 2009 | Patrick A.

Les lecteurs attentifs auront remarqué des positions assez divergentes dans des éditoriaux récents sur l’importance des différents facteurs constitutifs de la crise et sur le poids relatif des points qui bloquent l’arrivée à Madagascar d’un ordre institutionnel respecté et respectable.

Ndimby A. exprimait vendredi dernier un pessimisme quasi-complet, déclarant qu’« on pourra changer autant que l’on voudra le numéro de la République, mais les fondements resterons les mêmes. Seuls les naïfs vont croire que la République numéro IV va apporter un monde nouveau et des pratiques nouvelles. Les vieilles planches de notre classe politique vont-elles permettre de donner de nouveaux meubles ? Même question pour les nouvelles planches des jeunes arbres, mais qui ont grandi sur un le terreau pourri de nos 50 ans de vie politique. »

Anthony Ramarolahihaingonirainy, hier mardi, proclamait pour sa part que la période actuelle devrait être plus que jamais celle de la réflexion sur la mise en place d’une bonne Constitution, appelée à survivre aux gouvernants de passage. Sa position semble être que si on confectionne des règles de jeu claires pour commencer, le comportement des hommes va suivre car les règles finiront par les rattrapper. Ce qui n’est pas le cas jusqu’ici parce que les règles n’étaient pas claires ou biaisées.

Pour ma part, étant amateur de cuisine italienne, je ne peux que remarquer que cette cuisine, même si elle utilise câpres et anchois, est dominée par les sucres lents, et ce qu’il s’agisse de linguine ou de pizza. Tout ceci pour dire que la digestion de mes paris avec Ndimby nécessite mais aussi procure de la patience, et que je suis convaincu que tôt ou tard un assainissement finira par arriver. Ce fatalisme, largement partagé dans une population qui continue à vaquer à ses occupations tout en n’en pensant pas moins, est sans doute très criticable dans la mesure où il est susceptible d’encourager la passivité, et donc les abus des hommes en place. Le décompte des articles écrits témoigne cependant que je suis loin de me cantonner à la passivité, et un éditorial de Georges Rabehevitra rendait pour sa part hommage à tous ceux qui s’efforcent de faire tourner le pays en mettant la politique au second plan.

Ce qui n’empêche pas cette population d’être acculée pour l’immédiat au pessimisme. Et d’être coincée par une classe politique qui subodore, sans forcément se l’avouer franchement, que sa popularité ne sera plus jamais la même.

Plus que jamais, il est nécessaire de rappeler que le retour du sang-froid est la grande question de l’heure. Et la classe politique doit comprendre qu’il faut arrêter pour elle de se crisper sur certaines questions qui semblent la passionner et desquelles pourtant le reste du monde se désintéresse presque totalement.

Rien ne va jamais aussi mal que lorsque les symboles du pouvoir d’Andry Rajoelina sont menacés. On peut traiter ses réactions et celles de ses partisans dans de telles circonstances de puériles. Mais on ne peut que relever qu’il réagit ainsi depuis notamment que le doyen des 4, le Professeur Zafy Albert, le traite de haut.

Les personnes initiées à l’analyse transactionnelle auront reconnu le couple infernal parent-enfant. Andry Rajoelina et les pro-TGV réagissent en enfants parce qu’ils sont traités en enfants, et il serait illogique de leur attribuer les torts exclusifs de cette attitude.

Dès le mois de Février, nous relevions que cette crise relevait de la crise d’adolescence. Quand je suis dans l’Adulte, j’ai des comportements, pensées et sentiments en adéquation avec les situations que je rencontre ; quand je suis dans le Parent je reproduis des comportements, pensées et sentiments de figures parentales qui ont été importantes pour moi ; quand je suis dans l’Enfant, je reproduis des comportements, pensées et sentiments tels que je les vivais étant enfant. Une personne dans le Parent porte souvent des jugements de valeur, une personne dans l’Enfant parle, s’émeut et réagit exactement de la même façon que lorsqu’il était un enfant.

Sauf prise de conscience urgente des uns et des autres que la solution passe par l’adoption d’une attitude adulte à adulte, les meilleurs constitutions du monde ne nous empêcheront pas de mal partir.

21 commentaires

Vos commentaires

  • 16 décembre 2009 à 09:34 | Rakitoza (#689)

    Patrick,

    Je ne suis pas d’accord avec vous quand vous affirmez que Rajoelina fait l’enfant parce qu’on le traite comme un enfant. Je pense plutôt que c’est le contraire.

    Je ne sais pas si l’analyse transactionnelle prévoit même des catégories d’enfants,mais Rajoelina tient de l’enfant autiste et gaté.

    Depuis Janvier il montre un comportement infantile, ou au mieux d’adolescent attardé. Dans ses décisions après Maputo III, son incapacité à percevoir la réalité économique, et son habitude de claquer les portes dans les rencontres internationales. Il n’a pas la maturité de l’emploi, et on comprend pourquoi le législateur avait placé la barre des 40 ans pour les candidats.

    Alors excusez moi, mais quand on fait l’enfant, on génère chez les gens des envies de vous tirer les oreilles.

    • 16 décembre 2009 à 11:00 | maminah (#2788) répond à Rakitoza

      Très juste.

      Il y a des « soi-disant garnements » qui trouvent bien commode de s’installer dans la mauvaise foi pour n’avoir jamais à rendre des comptes... Ils jonglent entre l’agression barbare quand ça leur chante, et culpabiliser les autres quand ça tourne au vinaigre pour eux.

      Solution : démonter leur mécanisme, comme on donne des raclées à des enfants mal élevés. Prendre de haut, c’est vite dit. Il y a des rééducateurs aussi pour l’enfance délinquante. Et ce pour le bien de la société entière.

    • 16 décembre 2009 à 11:10 | maminah (#2788) répond à maminah

      Sans compter qu’une grande partie de ces « soi-disant garnements » ont déjà des cheveux blancs. Cherchez l’imposture...

    • 16 décembre 2009 à 11:12 | maminah (#2788) répond à maminah

      Je parle des certains garnements qui sévissent impunément sur ce blog.

    • 16 décembre 2009 à 11:44 | elena (#3066) répond à maminah

      oui Patrick,

      Mais pour que l’AT fonctionne bien, il faut que celui qui est Enfant prenne conscience qu’il est Enfant,malheureusement comme dit Rakitoza,il est autiste,il n’a conscience de rien,sa fragilité mentale explique sa versatilité,et la facilité pour le manipuler.

      Peut-être a-t-il droit a plus de compassion de notre part : pauvre Jojo,je ne dis plus Super PT,puisqu’il n’est plus reconnu Président de la Transition,faute de respect des Maputo et autre Adis Abeba,il n’a plus droit à cette appellation(d’origine non controlée). Fini,la francophonie,fini l’AGOA.

      Pauvre de nous !!!

    • 16 décembre 2009 à 11:59 | maminah (#2788) répond à maminah

      Mais pas seulement, évidemment.

    • 16 décembre 2009 à 16:41 | da fily (#2745) répond à maminah

      Je préfère parler sucres lents :

      qu’est-ce que vous pensez des tagliatelles au pesto accompagnées d’une sole rôtie sur lit de champignons sautés à l’ail ?

      Puis-je....

    • 16 décembre 2009 à 16:59 | maminah (#2788) répond à da fily

      Et ces champignons sont encore meilleurs quand on y rajoute des girolles. Mais c’est l’approche des fêtes qui vous rend aussi lyrique ? On peut tous décrire comme ça des découvertes gustatives qui nous ont marqués...

  • 16 décembre 2009 à 11:12 | Georges Rabehevitra (#3099)

    Cher Patrick,

    Eh, oui, pour moi, vous avez raison. Less comportements de nos politiques depuis la genèse des ces troubles, ressemblent plus à ceux d’adolescents au niveau collège : cela se fait à coup de brimades et c’est à celui qui est le plus imaginatif sur le sujet. De la fermeture de la radio Viva à l’interdiction de retour des personnes de Maputo, évidemment en passant par la formation d’un Gouvernement en dehors du pays, cela ressemble à un scénario de (mauvaise) série tv pour ado.

    Freud disait justement à propos des comportements des adolescents :’’être adulte, c’es avoir compris ses parents (en fait aussi le passé) et leur avoir pardonné’’. Pour le moment, nos politiques des 4 mouvances ne sont même pas au stade la compréhension. Alors quant à celui du pardon, n’en parlons pas

    A partir de là, Ndimby a bien raison que ce n’est pas le numéro de la Constitution qui compte. Et moi-même, un optimiste réflechi mais viscéral, commence à basculer dans le doute.

    J’espère que nos politiques vont aussi par avoir des doutes (bien que j’en doute !!!) sur leur comportement car, comme on dit, le doute est le début et non la fin de la sagesse.

    Bien à vous

  • 16 décembre 2009 à 11:46 | da fily (#2745)

    Patrick hello,

    nonobstant vos qualités analytiques reconnues, mon avis rejoint celui de Rakitoza en ce qui concerne l’infantilisation du Tgv, je ne vous suis pas quant à l’avis sur son cas. C’est une infantilisation volontaire qu’il a cherché et assumé, ses moues et son entêtement le prouvent encore si besoin était.

    Je crains qu’Andry ne soit pas seulement un enfant, il est maintenant de notoriété publique qu’il essaie de jouer (mal) à l’adulte, car il n’a pas eu,visiblement, le temps d’apprendre. Alors est-ce seulement une question d’âge ? Il est permis de ne pas en douter si on prend l’olibrius en exemple. D’aucuns diront qu’ils ont connu tout un tas de « jeunes » ayants montrés des qualités de maturité et de bon sens. Vrai, mais on attend ici, encore l’exception qui confirmerait la règle.

    Je permets de relever que l’avatar de président que nous avons en ce moment fait plus dans le chef de gang d’une série B, que dans l’homme d’état avisé qu’on serait en droit d’attendre. Mais il faut reconnaître que ses prédeccesseurs plus agés n’ont fait montre d’une réelle capacité à diriger sans failles, même avec leurs qualités que chacun aura retenu, leurs tares et travers n’ont pas tardé à entrer en concurrence. Le pouvoir corrompt, et plus on est jeune, moins on est armé et l’on a pas encore développé le sang-froid de rigueur pour ne pas succomber à toutes ces sirènes qui miaulent en choeur.A toutes ces flatteries, à toutes ces cour et courbettes calculées. Est-ce une raison pour admettre mièvrement qu’Andry était à la bonne école et qu’il ne fait seulement que continuer ? A que diable, non ! Bottons le train au fatalisme ambiant qui se prend pour Damoclès, à chaque crise dans notre pays. Fichtre, ras-le-bol quoi, il faut grandir maintenant...

    Le seuil fatidique des 40 ans est une indication valable, ce présent confortera ce seuil à ne pas rabaisser. Bon, il y aurait encore à dire, mais je suis certains que plein d’autres s’en chargeront.

  • 16 décembre 2009 à 11:46 | Georges Rabehevitra (#3099)

    Cher Patrick,

    Au fait, un petite blague d’adolescent :

    vous parlez de ’’sucre lent’’ (pâtes, riz,...) mais il paraît que certains se sont ’’sucrés rapidement’’ (avec du riz, des pâtes, des bois de roses,...)

    Bon, malgré mon age, je commence à imiter le comportement d’ado de nos politiques.

    Mauvais signe non ? dois-je consulter un psy ? vous avez une adresse à Tana ?

    • 16 décembre 2009 à 12:12 | elena (#3066) répond à Georges Rabehevitra

      ah !ah !Georges,avec les sucres rapides,on devient aussi obèse et ça touche surtout les adolescents.

      Imaginez M.Jojo dans 10 ans,bouffi dans son costume blanc à paillettes avec une cape, comme Elvis !

      Hommage au King !

      Désolée pour mon irrévérence,mais c’est l’image qui m’est venue,ça n’apporte rien à la réflexion mais dans toute cette tristesse,je me suis allée à sourire un peu.

  • 16 décembre 2009 à 12:00 | Speedy Gonzales (#2728)

    Pendez les haut et court ... Tous sans exception

  • 16 décembre 2009 à 16:37 | humg (#1883)

    J’ai vu une fois ici quelqu’un a essayé de dresser la liste des pertes que Andry a fait subir au pays depuis son coup d’état. Ce serait bien si on peut aussi faire une liste des gains (mesurables et palpables mais pas de démago) que cette crise a apporté pour le pays. J’avoue que je n’ai pas le temps mais ce serait bien si quelqu’un peut créer une page dans wikipedia, un blog, facebook... et laisser les gens contribuer pour mettre à jour ces 2 listes. Il faut ensuite publier régulièrement dans tous les média possible... ça aidera peut être ces politiciens à réfléchir ?

    Tiens pour mois la première perte qu’à engendré cette crise c’est Ravalomanana. Vous voulez une preuve ? S’il était là on aurait encore les cartables des enfants, les cantines scolaires, les places de travail, les PPN moins chers que maintenant, la sécurité, ... la liste est longue ...

    En attendant sachez qu’à cause de la bêtise de Andry, la Suisse vient être élu pour organiser le sommet de la francophonie. Un évènement classé Historique là bas mais certainement pas aussi important que de pouvoir être appelé « Mr le président ». Une perte donc à mettre dans la liste.
    Lire :
    http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/montreux-placee-centre-monde-francophone-2009-12-15

    • 16 décembre 2009 à 20:18 | Georges Rabehevitra (#3099) répond à humg

      cher humg,

      CXe que vous proposez relève de la comptabilité, c-a-d, le bilan. Une Nation mérite une vision plus longue.

      Ce que Ravalomanana a semé (une courte vue), il l’a récolté. Cela ne dédouane en rien les méfaits du pouvoir Rajoeina. Les effets sont pires que la cause, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut dédouaner les causes et inverser le scauses et les effets !!! .

      Tant que la vision de notre pays relève de la comparaison entre la peste et le choléra, on reste dans de discussions de courte vue.

      Or il s’agit de l’avenir de nos enfants. Eux, ils méritent, peut-être plus que nous, un vision plus à long termes de où on va (démocratie, établir une vraie Nation moderne dans ses institutions et dans son économie,...)

      Que vous essayez de faire le bilan de la peste ou du choléra, le pays reste dans une maladie chronique qui se transmets de génération en génération.

      Ce n’est pas ça construire l’’avenir.

      Désolé, comme dirait Denisot dans le guignols

      bien à vous

    • 17 décembre 2009 à 00:19 | maminah (#2788) répond à Georges Rabehevitra

      Je ne sais pas : il y a quelque chose de bancal dans ce type de raisonnement, et qui n’arrive pas à me convaincre tout à fait.

      Dès qu’on évoque les ravages de l’équipe Rajoelina, quel que soit le domaine : économique, social, institutionnel ou autre, la pirouette ne rate jamais : c’est de la faute de Ravalomanana. Il n’aurait pas dû fermer Viva ( mais d’avoir brûlé en retour non seulement Mbs radio et Tv, mais aussi Tvm et Rtm n’épuise pas la soif vindicative). Il est le responsable du carnage (et on n’invoque jamais la responsabilité de politiciens qui ont envoyé la foule sous les balles de la garde présidentielle qui, comme toute garde présidentielle, a pour rôle de défendre la résidence du président contre les assaillants, quels qu’ils soient). Il n’aurait pas dû...

      En somme, il n’y a que des causes, et jamais de responsabilités des tenants du pouvoir actuel. Cette pirouette perpétuelle est d’une malhonnêteté qui révulse : on prend le pouvoir, on saccage la Nation, et ça reste toujours la faute des autres, on n’y est jamais pour rien. Tout cela n’augure rien de bon pour la suite...

    • 17 décembre 2009 à 02:39 | humg (#1883) répond à Georges Rabehevitra

      Rabehevitra propose la méthode de l’autruche. Soit, c’est une façon de ne pas voir les choses...
      Avez-vous dit vision ? Andry dirige (ce n’est même pas sûr si c’est lui qui dirige) le pays par des réactions aux évènements dans le seul but de rester au pouvoir et non pour le bien du peuple. J’avoue qu’il a épuisé ma patience, alors un petit bilan ne lui fera pas de mal, il a déjà fait assez de mal aux malgaches.
      A bientôt !

    • 17 décembre 2009 à 05:56 | Georges Rabehevitra (#3099) répond à maminah

      Cher Maminah,

      je disais plus haut : ’’Les effets sont pires que la cause, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut dédouaner les causes et inverser les causes et les effets ’’

      Je dis bien les effets sont pires que les causes. Il est normal que l’on dise tout le temps ’’il n’’]aurait pas dû faire ça, ça,.. Effectivement, si ils n’avaient pas fait toutes ces erreurs monumentales, on n’aurait pas hérité d’un ancien DJ. Avant que Ravalomanan ne s’enoccupe personnellement, c’est qqun qui faisait son business et son chiffre d’affaires ne dépassqit pa le salaire d’un cadre supérieur en Europe.

      A force de faire l’autisite, Ravalomanana a engendré un monstre entou’re des militaires (humiliés par ravalomanana). Et nous en supportons tous les conséquences.

      Vous faites le même raisonement dans les phénomènes physiques et vous verrez qu’il n’y rien de bancal à évoquer des causes et des effets (qui sont liés). Là où c’est bancal, du moins en sciences, c’est de ne regarder les effets et pire, inverser la cause et les effets.

      Bien à vous

    • 17 décembre 2009 à 06:01 | Georges Rabehevitra (#3099) répond à humg

      Cher Humg,

      Si vous lisez les éditoriaux de ce site, on n’arrête pas de faire le bilan. En comptabilité, le bilan est fait annuellement (entre 2 exercices)

      si penser à l’avenir, plutôt que comparer la peste et le choléra, c’est faire l’autruche ?

      alors, je veux bien être traité du nom de ce volatile

      Bien à vous

    • 17 décembre 2009 à 10:05 | maminah (#2788) répond à humg

      On fait l’autruche quand ça arrange. Alors, ce bilan, on s’y attelle ? La période s’y prête.

  • 17 décembre 2009 à 06:43 | Vitagasy (#304)

    « La France regrette le refus des dites autorités de lever l’interdiction d’entrer sur le territoire national, opposée depuis le 12 décembre à un certain nombre de personnalités politiques malgaches.. »

    http://tinyurl.com/frdiplodocus

    Maintenant que le soutien de la FR au DJ tout au long de la crise est evident, maintenant qu’ils se rendent compte que le DJ putschiste est incontrolable, ils le lachent. Bonne nouvelle, on voit enfin le bout du tunnel !

    Ne nous voilons pas la face. Il n’y aura jamais de gvt de consensus car il n’y a aucune urgence entre les parties de voir l’interet supreme de la Nation. Donc, soyons pragmatiques : laissons tout le pouvoir au DJ (et au cdt Charles), il n’a aucune envie de partager ; laissons le prendre le pays en otage ; laissons le s’isoler et accumuler les faux pas de bambins ; laissons le vernis du costard trop grand de prezida s’ecailler et reveler a nouveau le putschiste ; et finalement regardons la France le lacher completement.

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