Que de rebondissements dans le monde volléistique malgache. Grâce à la coopération franco-malgache par le biais du projet PASIJ, des enseignants et des encadreurs des ligues de Morondava, Antsinanana, Analanjirofo et Vakinankaratara ont bénéficié des stages de formation dirigé par le CTS de la Réunion, Jean Marc Duvette. Certes, les principaux objectifs de ces missions ont été de former des encadreurs et de vulgariser cette discipline, d’autant plus que ce sport est un des vecteurs d’éducation pour la masse populaire, toutefois, un des points fort de ces missions de Duvette est surtout de pouvoir détecter les nouveaux joueurs susceptibles de prendre la relève des équipes nationaux. « En trois visite dans la Grande île, j’ai constaté d’énormes évolutions dans cette discipline », s’est enthousiasmé Duvette, « les joueurs malgaches ont complètement changé leur technique de jeu, leur vitesse et leur agilité qui sont devenus leurs armes », souligne-t-il. Selon toujours ce technicien, le manque de gabarit n’est plus d’actualité pour les joueurs malgaches. Des joueurs issus des clubs venant des différentes régions ont de bon gabarit, ce qui assurément apportera de véritables révolutions dans le monde du volley malgache. Surtout que depuis quelques années, la fédération a assurée la venue de quelques techniciens pour assurer les encadrements des athlètes, et même des entraîneurs, en vue des différents tournois d’envergure.
« Généralement, le grand obstacle du développement du sport à Madagascar est l’insuffisance des infrastructures, et je suis convaincu que je ne suis pas le seul à le faire remarquer. Ainsi, j’ai vu que pendant les entrainements, un seul ballon était disponible pour 50 joueurs. c’était ahurissant ! », a-t-il souligné. « Quoi qu’il en soit, je suis satisfait des missions que j’ai mené dans la Grande île », a-t-il conclu. Pour l’open, les regroupements et les trois missions de Duvette, le Pasij a accordé un financement de 19 876 000 Ar dont 600 000 Ar de la FMV. Malheureusement, pour les sportifs malgaches, le partenariat et financement de la part de Pasij devrait prendre fin cette année. Dans cette optique, les fédérations et entités sportives des îles Soeurs doivent conjuguers leurs efforts avec la Grande île. Bien que la fédération ait remué ciel et terre pour développer cette discipline et le sport en général, sans l’appui et l’aide de la part de l’Etat, aucun résultat ne sera obtenu.
