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Politique

Discours présidentiel

« Lucide et positif » selon des partisans du régime

vendredi 2 janvier 2009 |  2738 visites  | RAW
La cote du chef de l’Etat monte auprès de ses partisans.

Des proches du régime
sont d’avis de reconnaître
que, « le discours de fin
d’année du président a été
lucide et positif. Malgré la
crise mondiale, le président
a montré sa maîtrise
de la situation et sa conviction
d’avoir conduit le pays
sur la bonne voie. La diplomatie
économique associée
à une campagne de
publicité du régime et du
programme MAP a fait que
l’Etat a réussi à transformer
la crise en opportunité
pour faire de Madagascar
un pays exportateur de produits
agricoles, notamment
de grenier à riz de
l’Afrique ». Faire connaître
Madagascar et remporter
des succès sont en tout cas
le souhait du président. Et
comme il l’a laissé
entendre dans la nuit du 31
décembre dernier, « la
route continue » et les
réformes se poursuivront
en 2009. La question politique
et les réformes dans
la pratique politique n’ont
pas été évoquées dans ce
discours ; et encore moins
une quelconque amnistie à
l’endroit des chefs de partis
détenus ou en exil comme
certains le présageaient.

Le chef de l’Etat a en
effet fait une sorte de discours-
bilan des réalisations
du régime dans tous les
secteurs de la vie du pays.
Toutefois, il n’a fait aucune
mention de la situation qui
prévaut dans la capitale
entre le régime et l’opposition
qui a trouvé dans les
déboires de Andry Rajoelina,
maire de la Commune
urbaine d’Antananarivo,
une occasion de consolider
et de conforter leurs revendications.

Vraisemblablement que
le chef de l’Etat voit les
choses autrement car il a
déjà initié le « dialogue »
avec les différentes composantes
de la nation : opérateurs
économiques, société
civile et sociétés politiques,
voire avec la classe politique
de l’opposition. Et
comme il l’a auparavant,
dans d’autres circonstances,
répété à plusieurs
reprises, il souhaite moderniser
la pratique politique ;
et c’est la raison de cette
rencontre sur la loi sur les
partis politiques du 17
décembre 2007 à Iavoloha.

Recueilli par Raw

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- Ce qui n’a pas été dit : Le coût de l’électricité
et de l’eau

Le président de la
République a présenté un
tableau énergétique satisfaisant
car assez exhaustif.
Les nouvelles installations
de centrales électriques
(hydrauliques ou thermiques)
ici et là ont été
évoquées. Par contre, le
président n’a pas fait mention
de la cherté des prix
supportée par les clients de
la JIRAMA ou autres fournisseurs.
Que ce soit en
matière d’eau ou d’électricité.
Car il faut dire que
tout le monde n’est pas
« fonctionnaire » pour
pouvoir supporter toute
l’année 2009 cette hausse
des tarifs de la JIRAMA.
Certes, le secteur bâtiment
est florissant si l’on ne
devait considérer que les
constructions en vue de
l’accueil du Sommet africain.
Mais les nouvelles
constructions de particuliers
doivent-elles être
condamnées à vivre dans
l’obscurité, le coût des
branchements de la
JIRAMA étant exorbitant ?
Sans parler de la lenteur au
cas où les propriétaires de
nouvelles maisons d’habitation
se sont serrés la ceinture
pour avoir accès à
l’électricité et à l’eau courante
de la JIRAMA.

Il est vrai que la Banque
malgache de Construction
et de Développement va
fonctionner mais tous ne
sont pas des entrepreneurs.

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- Démocratie et démocratie ?

Un grand chantier en
cours : la démocratie. C’est
l’impression politique qui
se dégage du discours présidentiel
ou encore c’est la
compréhension des propos
du président dans son discours
de fin d’année 2008,
quand on se veut optimiste.
Dès le début de ses propos
en effet, le chef de l’Etat a
noté l’importance qu’il
accorde à la modernisation
de la Justice, l’état de droit,
et la lutte contre la corruption,
tout en insistant sur le
respect des droits de
l’homme et de la loi « car
personne n’est au dessus de
la loi », précise-t-il. « L’objectif
(NDLR : de ces
réformes) est de consolider
de manière permanente à
la démocratie à Madagascar
pour faire concorder
développement et politique
dans la discipline et le respect
mutuel ».

En d’autres termes, les
pratiques politiques doivent
observer des règles et servir
le développement. Faut-il
alors croire que la démocratie
dépend du niveau de
développement du pays ou
l’inverse ? Beaucoup de
chefs politiques sont
convaincus que « sans
démocratie, il ne peut y
avoir de développement
durable » et c’est la raison
pour laquelle, ils veulent
cette « Place de la démocratie
 » et revendiquent
sans cesse cette « démocratie
 ». En tout cas, Alain
Ramaroson, président de
« Force de Changement
pour la Démocratie »
(FCD) est clair : « il n’y a
pas deux démocraties, il
n’y a qu’une seule et elle
est universelle »

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