L’intégration de Madagascar au sein de la Sadc ou la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe s’avère être une bonne nouvelle pour les marchands en gros à Madagascar. Les quelques grossistes d’Andravoahangy, interrogés sur la question, font entendre que la concurrence entre les industries locales et étrangères sur le prix au marché tournera à leur profit. Mais dans le cas où les prix de revient restent les mêmes, ces marchands de gros ont fait entendre que par solidarité et par reconnaissance, ils préféreraient collaborer avec les industries locales. « Nous avons monté nos commerces pour faire du profit. Toutefois, nous collaborons avec les usines malgaches non seulement par intérêt mais également parce qu’ils nous épaulent en nous permettant de faire du crédit », déclare une dame qui gère un commerce de gros à Andravoahangy.
Bon gré ou mal gré, Madagascar joint les idéaux du libre échange des pays de l’Afrique Australe et s’est intégré dans la région Sadc, la communauté économique consacrée au libre échange, à la libre circulation des personnes, à la devise simple, à la démocratie et au respect pour les droits de l’homme.
Bénéfiques
Économiquement parlant, l’adhésion au sein de la Sadc est bénéfique pour les marchands de gros, selon leurs dires. « Effectivement, la concurrence entre les industries locales et certains pays africains tournera à notre profit car nos prix de revient devraient baisser. Nous pouvons donc faire davantage de bénéfice » souligne-t-elle encore.
Quoi qu’il en soit, toutes les industries malgaches, sauf une, se montrent coopératives avec les marchands de gros. Les informations que nous avons recueillies précisent que faire crédit auprès de ces industries locales a toujours été possible. Ce qui serait vraisemblablement impossible avec les industries africaines.