Raharinaivo Andrianantoandro s’est donc fait débarquer de son portefeuille de porte-parole du TIM : son sens de la modération et sa stature de ray aman-dreny de plus en plus affichée n’a pas plu aux extrémistes qui pullulent au sein des zanak’i Dada. Connaissant un peu le mode de fonctionnement de ce parti, je présume que la décision de cette mise à l’écart du Sieur Raharinaivo est made in South Africa, sur instruction directe de Marc Ravalomanana, et avec les encouragements frénétiques des politocards du dimanche qui le conseillent (mal) depuis toujours. Car ce serait une erreur de croire que les faucons n’existent que dans la secte des hâtifs, même si chez ces derniers, les vrais sont vraiment de classe exceptionnelle.
Rappelons que de tous les leaders légalistes, rares sont ceux qui ont payé de leur liberté leur loyauté à Marc Ravalomanana : l’ancien député Raharinaivo, Manandafy Rakotonirina, les quatre parlementaires arrêtés à Ambohipo, ou Ihanta Randriamandranto. Alors qu’ils ont connu la prison pour leur engagement politique, les autres apparatchiks anti-Haute autorité de la transition (HAT) se sont contentés de jouer aux planqués, de négocier dans les coulisses avec le pouvoir hâtif pour éviter les geôles, ou sont tellement insignifiants qu’ils n’ont été jugés intéressants par « le Ravalomanana qui veut se faire un prénom », ou par les tristements célèbres grands manitous de l’injustice ou de l’insécurité publique. On ne peut donc pas accuser Raharinaivo d’être un vilain déloyal ou un abominable tourne-veste. Ni de la première heure, comme Jacques Sylla ou Rajemison Rakotomaharo ; ni de la deuxième, comme Alain Andriamiseza. Rappelons également qu’il était le premier président du parti TIM, et à ma connaissance parmi les leaders légalistes actuels, le seul membre du bureau politique de cette entité. Aussi, avoir sanctionné Raharinaivo parce qu’il estime qu’il est temps d’explorer avec sérieux et bonne foi la voie du dialogue, est une marque d’autisme, mais également d’amnésie profonde.
Regardons maintenant avec un minimum d’objectivité la situation actuelle. Primo, contrairement à la propagande de ses griots, la HAT fait du sur-place : incapable de convaincre sur le plan national et de séduire sur le plan international. Et ce, malgré l’apport d’argent frais des chinois de Wisco. Secundo, l’opposition à la HAT ne tient que par le fait du mépris justifié d’une grande partie de la communauté internationale envers les putschistes, mais elle est incapable de renverser la vapeur, ni en rassemblant une foule en quantité suffisante et de façon durable, ni en obtenant l’engagement d’une neutralité de la part de l’armée dont les chefs obéissent depuis le 17 mars aux voyoux en uniforme et en rage. Et tertio, au-delà de sa frustration de vivre sous une dictature et de voir se pavaner les auteurs de coup d’Etat, la population est marquée par une lassitude qui la désintéresse de plus en plus du format de sortie de crise, tant que celle-ci a lieu : par conséquent, l’opposition n’a plus de base populaire suffisante.
De ce qui précède, nous assistons donc actuellement à un match nul, dans tous les sens du terme. Aucune des deux parties en présence n’a les moyens d’avoir une victoire franche, et doit composer avec le camp adverse. Et pour reprendre encore une fois la citation de Napoléon, « à la guerre comme en amour, pour conclure, il faut se voir de près ». Dans la mesure où il est illusoire de rapprocher les extrêmes, qu’on le veuille ou non, la sortie de crise passera par un rapprochement des modérés. Il faut donc saluer le courage de Raharinaivo qui a franchi le pas, en sachant probablement ce que ça allait lui coûter comme réactions chez ses « amis », mais aussi au sein de la base grouillante des va-t-en-guerre dont le postérieur est pourtant bien assis au chaud dans leur salon, tout en pronant la révolution pour bouter hors du Palais d’Ambohitsirohitra le squatter qui a fait main-basse dessus.
Au moment où la crise s’enlise et nous rapproche de plus en plus d’un effondrement économique, d’un statut de failed state, voire même d’une guerre civile, un porteur de lumière dans les ténèbres actuelles est loin d’être un luxe inutile. Cette mise à l’écart d’un modéré par les faucons du TIM est donc une grossière erreur de ce parti, qui risque de le payer cher.
Premièrement, elle prive le TIM d’une personnalité qui est restée nationalement et internationalement crédible pour sa pondération, alors qu’au sein des légalistes cette espèce est en voie de disparition. Deuxièmement, elle va hâter le rapprochement des modérés avec la HAT, et cela ne pourra que fragiliser l’aile extrémiste qui va se retrouver de plus en plus isolée. Troisièmement, l’accumulation des révélations sur les abus du régime de Marc Ravalomanana n’est pas sans impact, car même chez ceux qui continuent à refuser que cela puisse servir de prétexte à un coup d’État, il y a quand même une conviction : il ne faudrait quand même pas que l’ancien Président et ses partisans poussent un peu trop loin la partition du « mamo miantso polisy » ou du « gisa mangala-ketsa ». Car dénoncer énergiquement le coup d’État de l’ex-DJ et dénoncer ses erreurs est une chose que l’on fera toujours bien volontiers, mais croire benoîtement que Marc Ravalomanana est un ange en est une autre.
Bien entendu, il est hors de question de brader une sortie de crise, juste pour le désir d’avoir la paix. On attend du pouvoir hâtif qu’il montre enfin des preuves de bonne volonté par les actes dans ce qu’elle prétend être ses efforts d’apaisement et de dialogue, et non les habituelles simiesqueries du bout des lèvres. Mais en face, qu’on arrête de parler de traîtrise à chaque fois qu’un modéré fait preuve d’esprit d’ouverture à la recherche d’une solution. Et à tous les aficionados d’analyse transactionnelle, il faut peut-être se demander s’il n’est pas temps de parler entre adultes, au lieu de se complaire dans une conversation d’enfants qui boudent, voire d’adolescents attardés. Il y a tant de chantiers actuellement que perdre du temps n’est plus une option.
Donner une chance aux hommes de paix
Des initiatives nationales sont en train de voir le jour, et sont un peu plus crédibles que les jeux de cirques auxquels les hâtifs nous ont habitué avec leurs pseudo-gouvernements d’union, leurs pseudo-assises nationales, leur pseudo-CENI etc. On peut bien entendu se poser des questions sur les liens entre le parti AVI et les ray amandreny mijoro. On peut bien entendu critiquer le maillage de la société civile par des personnalités ayant des tendances politiques évidentes. Mais si on ne donne pas une chance à ceux qui essaient de trouver le chemin, à qui la donnera-t-on ? Ou bien va-t-on laisser cela entre les mains d’Alain Ramaroson, des Lieutenant-Colonel Charles et Lylson, de Harinaivo Rasamoelina, Pety Rakotoniaina ou Satrobory ?
Il faut donc savoir ce que l’on veut. Prétendre vouloir résoudre la crise et ne pas vouloir s’en donner les moyens est un comportement de schizophrène politique. Mais y a-t-il des modérés influents dans la secte des hâtifs, qui est plus connue pour ses gros bras, ses grandes gueules et ses fortes têtes ? Et quand on voit le nombre de personnes qui paradent maintenant dans leurs voitures grâce au coup d’État, on imagine bien que tous les dinosaures que ce coup d’État a politiquement ressuscités, ainsi que tous les rapaces qui font feu de tout bois (de rose ou autre), ne vont pas facilement lâcher le morceau. Pendant ce temps, les couloirs bien informés bruissent du nom d’une personnalité qui rassemble de plus en plus le consensus pour se voir nommer à la tête d’un gouvernement d’union et de réconciliation. Sauf si l’énergie Vital ne fait de la résistance comme son prédecesseur Monja Roindefo.
Sur le plan international, j’avais écrit dans mon dernier édito que j’étais sceptique sur les impacts que la démission d’Alain Joyandet pouvait avoir. Une discussion avec un analyste ayant de bons contacts avec le milieu politique français donne cependant des éclairages qui invitent à relativiser cette position. Avec le départ d’Alain Joyandet, partisan d’un engagement bilatéral de la France en soutien à la HAT ; et après les échecs du clan des intérêts particuliers (animé par les avocats Bourgi, Leclerc ou de la Giraudière qui soutenaient des hommes ou des clans au sein du pouvoir hâtif) qui ont tenté un forcing pour faire inviter Andry Rajoelina au Sommet de Nice ou au 14 Juillet ; c’est donc la ligne diplomatique multilatérale (Guéant, Parant, Maréchaux) qui reste la seule en lice. Cette dernière vise à soutenir Rajoelina, mais dans le cadre strict d’une diplomatie française intégrée dans une approche multilatérale, qui prenne en compte les grandes organisations telles que l’ONU, l’UA ou la SADC. Des trois lignes, la dernière est la seule qui survive à ce jour, et cela peut influer sur le futur proche [1]. Il faudra donc étudier quels sont les Malgaches qui feront partie de la traditionnelle fournée de médaillés du 14 Juillet, pour voir quel genre de lapin la France se prépare cette fois-ci à sortir de son chapeau.
La classe politique devrait donc savoir décrypter ce qui est en train de se passer, et comprendre que c’est sans doute pour les uns et les autres la dernière chance d’un dialogue en vue d’une solution. Si les légalistes ne prennent pas ce train en marche, le processus va se faire sans eux. Si les putschistes persistent à se complaire dans leur autosuffisance ridicule et inefficace, la perche qui leur est actuellement tendue va s’enlever.
La venue de la mission de l’Union européenne qui vient juste après celle de la SADC peut difficilement relever du hasard. Et les déclarations des émissaires de la SADC qui se sont dit prêts à accompagner l’initiative malgacho-malgache des ray amandreny mijoro et de la société civile, devraient faire réfléchir les faucons de tout bord. Ces derniers gagneraient à apprendre à évaluer de manière intelligente leurs chances de ne pas perdre du terrain face à cette dynamique qui va rassembler de plus en plus de monde, et qui est donc en train de se développer sur les plans national et international, et pourra rapprocher les énergies de modérés de la classe politique, de la société civile et de diplomates.
À partir d’un certain moment, il faudra se dire que ny baolina tsy miandry marary. Depuis plus d’un an, les légalistes naviguent de promesses en désillusions, depuis le retour de Dada annoncé chaque semaine pour la semaine suivante ; jusqu’à un mouvement « de réveil » au sein de certains camps militaires ; en passant par l’arrivée des forces armées de la SADC ; la force de la prière, et autres fadaises face auxquelles nous avions toujours manifesté notre septicisme narquois. Marc Ravalomanana a perdu le pouvoir car lui et son entourage n’ont jamais su interpréter à temps et correctement les signes annonciateurs, que ce soit la frustration de l’opposition, la grogne de la population, et l’emprise qu’avait Rajoelina en 2008 sur Antananarivo. Ils ont continué par autisme et arrogance à provoquer un Maire de la Capitale qu’il aurait mieux fallu anesthésier, par exemple en manoeuvrant pour en faire un dauphin (quitte à le renier ensuite). On connait le résultat. Maintenant, l’autisme et l’arrogance de la HAT s’est transformé en épidémie chez les faucons du TIM, qui en choisissant de s’attaquer aux modérés de leur camp dans le processus de recherche de sortie de crise, se tirent une balle dans le pied. Bon débarras pour eux, et bonne chance à Raharinaivo.
Vos commentaires
C est ce que l on appelle patiner en diagonale .Il n y pas de doute qu il y a beaucoup de vérité mais il y en a aussi d autres qui sont passer sous silence 1er dire que c est un coup d état et ne pas en démordre c est aussi de la mauvaise foi ra8 en a fait un coup d état est ce voulu, lui seul et l ambassadeur américain le savent .Ou après coup n a t il pas sauter sur l opportunité, le tout s est joue lors du massacre sinon il ne serait jamais parti le véritable abandon a eu lieu après cet évènement car pourquoi alors donner le pouvoir aux militaires est ce qu il ignorait que c était anti constitutionnel. A t il a ainsi prit par surprise ceux qui ne croyait et ne voulait pas faire un coup d état pour les raisons que l on sait maintenant et qu eux savait qu il n était pas question de déstabiliser le pays mais seulement d évincer ra8 ou de le rendre inopérant et cela j en suis absolument certain . Mais tous se rappelle quand il a promit de mettre le pays a feu et a sang, et il a presque réussi donc après la dissolution de toute la gouvernance le mouvement s est trouve dans une situation qu ils n avait pas prévue et ils ont du composer avec, et cela donne ce que nous voyons maintenant de la confusion, des essais et erreurs et plein d opportunistes qui profitent de l occasion. Et qui ferait mieux vu la situation , a mon avis la communauté internationale commence a réaliser son erreur et les africains aussi peut être. Ont ils réellement le choix eux aussi essaient de ne ne pas perdre la face car ils ont aussi beaucoup a perdre donc c est un bras de fer qui se joue et la hat n a pas intérêt a paraître faible elle n a pas a faire de concession c est réellement aux malgaches a se prendre en main et ceux ci le réalisent de plus en plus nous allons voir un renversement de situation et les légalistes vont se retrouver isole et n auront qu un choix soit disparaître ou se rallier. Si j était la transition je continuerait dans la même voix ce n est pas quand une équipe fait des gains qu il faut reculer il sera toujours temps d être magnanime croyez vous que la société civile n exploitera pas la nouvelle situation pour grossir ses rangs.
Vitement une élection pour nous débarrasser de tout les opportunistes qui collent au pouvoir et dont le temps manque pour s occuper espérons qu ils auront a rendre compte de leur acte après, la trace sera facile a suivre si l on tient compte du genre de véhicule qu ils conduisent des hummer et autres gros 4x4 c est très visible
Dans cette crise malgache il y a trop de questions en suspens et il y a un omerta général comme dans l’équipe de France.Pourquoi Ra8 a donné le pouvoir aux militaires ?Pourquoi les militaires soutiennent un putschiste ?Pourquoi la France soutient en coulisse TGV ?Pourquoi Sylla a tourné sa veste ?Pourquoi Roindefo fait cavalier seul après avoir été 1er Ministre de TGV.Pourquoi Ratsiraka est maintenant de connivence avec Ra8 qui lui a fait« la nique » pour lui déposséder le pouvoir ?Si un journal d’investigation peut répondre sans parti pris aux questions que chacun peut se poser alors peut-etre on trouvera une solution à la crise.Je suis pour les gens modérés qui font leur coming out
Monsieur Radagil,
Samedi matin, j’étais occupé tout en prêtant une oreille à RFI. Ce que j’ai entendu ce jour-là est assez renversant pour les Paul qui ne croient qu’en ce qu’ils voient, prêtant peu de poids aux sources de la déduction et de l’interprétation, et de l’intime conviction.
L’émission parlait du fait que la France, selon un dirigeant africain, ne pèse guère plus en Afrique. Une des raisons de ce fait serait, dit-il, le désintéressement de Sarkozy, et l’existence de hauts fonctionnaires français (Guéant, Bourgi, …), qui au lieu de se battre pour la France en Afrique, rendent visite régulièrement la nuit tombée, à Sarkozy, munie de missions spécifiques de présidents africains, perpétuant l’atmosphère de la françafrique. Ce constat a été fait par l’opposition au sénat lors d’une séance de débats. Kouchner prend la parole alors, en s’emportant : « Nous sommes fiers, Monsieur, des coups d’états qui ont eu lieu en Afrique, Nous en sommes fiers », et de citer quelques noms de pays, terminant par Madagascar. Il est difficile de penser que Kouchner voulait crier sa satisfaction d’avoir libéré le peuple malgache, (presque) tout allait convenablement, Madagascar était un modèle de croissance.
On peut dire dès lors encore que la France n’est pas du tout du tout blanche, c’est tout le contraire : elle a pour le moins pris une part (très) active.
Puis le lendemain, sur RFI encore, ils ont parlé de la gêne créée chez l’intelligence fière africaine par la présence de militaires africains le 14 juillet à Paris. Les africains qui y seront sont encore des « sujets de la France », disait la radio. « Il faut attendre que les conditions changent ».
Ainsi quand Manandafy se méfie de la France, comme Ra8, ils voient juste. Il faut comprendre que : si la France a fait ce coup d’état, c’est pour son statut mondial, et le fait que cela a réussi, Kouchner et d’autres en sont fiers. La France décline malheureusement, qu’on le veuille ou non, dans beaucoup de directions désormais. Ce qui faisaient sa richesse, relativement aux autres états européens, étaient les colonies, qui aujourd’hui sont prises par les pays émmergeants. Rembourser aujourd’hui toutes les dettes qui lui permettaient pendant des décennies de vivre au dessus de ses moyens, c’est dur pour ce pays qui voudrait peut-être bien se réaliser être simple et modeste africain désendété comme les autres.
Kouchner est fier d’entretenir désespérément aujourd’hui ce genre éculé de relation éculée.
Merci à joel, sujet de sa majesté.
oufff ... courageux Ndimby ... ça va pas plaire à tout le monde ...
Je vous suis complètement ...
Deux de mes papiers allaient dans ce sens :
bien à vous
Je penses que plaire ou ne pas plaire n’est pas la question.
Mais jouer le jeu de la hat signifie se jeter dans la gueule du loup. Et il n’attend que ca !
La hat pense qu’il est plus fort que l’autre car il est là mais il peine à avoir la reconnaissance interieure et extérieure.
A mon avis, une bonne partie de la résolution de la crise se trouve au sein des militaires. Mais quand un supposé general ne jure que sur un putschist, le camp tout entier est devenu merdier.
Je restes quand meme optimiste qu’il y a encore des legalistes au sein des militaires pour siffler la fin de la crise.
De toute façon Lalatiana , on ne peut pas plaire à tout le monde et puis je ne pense pas que le but de Ndimby est de plaire ou de blesser qui que ce soit à moins que je me trompe.
C’est vrai qu’il n’est pas tendre avec les légalistes mais après tout, il a raison car je ne vois pas du tout comment pourrait on sortir de cette crise si à chaque fois qu’il y en a un parmi eux qui tente de renouer le dialogue , on le traite de traître , surtout que Raharinaivo Andrianantoandro ne le mérite pas vu le sacrifice (emprisonnement) qu’il a subi pour défendre son camp.
Qui parmi ceux qui aujourd’hui défendent cette légalité sont prêt à prendre les risques qu’il a pris et subir ce qu’il a enduré pour défendre la cause ? Ra8 a -t-il une mémoire tellement courte et imbu de sa petite personne pour ne pas prendre en compte cet état de fait ?
En tous cas, certains légalistes oublient que vu les conséquences de
la crise 2009/2010, il est plus qu’urgent de sortir de la crise (et pas n’importe comment comme Ndimby le dit) , l’urgence n’est pas le retour de Ra8 même si cela pourrait être nécessaire pour une vrai réconciliation. De toute façon, un processus de réconciliation ne doit pas être fait à la vas vite pour être bâclé et Ra8 a tout le temps pour revenir une fois que ce processus sera déclenché si c’est le cas.
Si TGV et sa clique a tout intérêt à perdurer la crise pour s’en mettre plein les poches, Ra8 a tout intérêt à ne pas négocier tant que le camp d’en face n’accepte pas son retour car son but n’est pas avant tout de sortir le pays de la crise mais de tenter de se faire réélire en espérant reprendre le pouvoir.
@ Rabe
Critiquer le camp des légalistes extrémistes ne veut pas dire jouer le jeu de la HAT. Par contre souhaiter une n-ième solution militaire dans cette crise est un jeu malsain surtout quand on voit de quoi sont capables ces militaires. Il y a des initiatives qui se dessinent et qui semblent avoir de plus en plus d’envergure aussi bien sur le plan national qu’international , les légalistes devraient les prendre en compte plutôt que de les dédaigner .
Tena marina tokoa izay voalazan’ny éditorialiste izay. Iza tokoa moa amin’ireo milaza azy ho légaliste ireo no niaritra ny zavatra niaretan’ingahy Raharinaivo Andrianantoandro ? satria vao nivadika ho antoko politika ny Tiako Iarivo t@ taona 2002 dia izy no nitarika na filoha vonjimaika an’izany nefa @ izao fotoana izao nankaiza ireo filoha nifanesy taty aoriana (Razoarimihaja Solofonantenaina, Yvan Randrianasandratriony,...) fa toa le be-geste teho filoha (co-président) no te ho rôle raha vao tsy eo i dada. Na ny ao @ légaliste koa ange mba misy « vrais faucons » ka aoka samy hieritreritra isika rehetra e !
Dans tous les pays du monde, les extrêmistes sont des personnes dangereuses car leur fanatisme les aveugle et les rend belliqueux. La plupart de leurs actions dépassent parfois tout entendement humain !!
Je suis d’avis que dans la vie , il faut être humble et MODERE ...
En politique, les hommes et/ou femmes modérés sont écoutés, respectés et respectables et j’ai remarqué qu’ils n’ont jamais rencontré de vrais problèmes...
Je souhaite sincèrement que nos politiciens changent de comportement et demeurent lucides et visionnaires du long terme...L’homme passe mais le pays reste !!!
VIVE L’ALTERNANCE et VIVEMENT LES ELECTIONS !!!
Pour ceux qui revent le « failed state » doivent sejourner à somalie avant de ternir nos plus beau île de Madagascar !
Je dis bien, nous sommes au verge de la recherche d’une vraie démocratie, compatible et digne de servir la majorité de la population malgache, non pas des satelites priviligiers comme ce qui se passe pendant les 7 dernières années (où qlqs ont effectivement manipulé pour dominer presque la totalité des opportunités).
En tant que journaliste, nos media doivent voir la situation un peu plus analytique que d’être partisan !
Ra8 est un bon commerçant et un mauvais politicien. Il avait lui même saborder le TIM en virant les renovateurs ou ceux qui osaient le critiquer. Le TIM comme tous les autres partis qui ont été au pouvoir ne suvrivra son fondateur.
Evoquant l’analyse transactionnelle, la création des raimandreny mojoro est symptomatique de la résolution de cette crise. On troque le messie contre les sages locaux. Les sages étrangers ont failli.
Ainsi on tourne en rond. On a une majorité silencieuse et on cherche à réveler une volonté générale (nouvelle constitution, sortie de la crise) mais on n’a pas la méthodologie ni la force pour l’appliquer.
On tatonne, on bricole : nous sommes au pays de la débrouille...
Que cela plaise ou non : voilà un style qui ne peut laisser de marbre
Il y a quand mème une phrase qui me laisse perplexe , quand Ndimby propose de faire de radomelina un dauphin , quitte a le renier ensuite !!!! ???
Et puis Ndimby : etre LE PORTE PAROLE de Ravalomanana n’est pas a la portée de tout le monde
Je vais vous dire une chose Ndimby
Des que Sarkozy fut elu président , un certain Martinon etait désigné pour etre son porte parole
3 mois apres ce Martinon fut viré , un autre a pris sa place et Sarkozy est toujours là
Raharinaivo est un ami ... mais il n’est pas irremplaçable , et puis ne traitez pas tous les autres de faucons vrais Ndimby , vous etes tres bien plaçé pour savoir qu’en politique rien n’est jamais ’fini’