Les Banques affichent une nette augmentation de leurs résultats qui sont de l’ordre de 3,5% à 44% durant les années 2006-2007.
Malgré le taux d’intérêt élevé pratiqué par les banques, en terme d’investissement, elles intéressent les opérateurs et clients particuliers. La comparaison du résultat net de l’exercice entre 2006-2007 atteste cette affirmation. En effet, rien que pour l’année 2006, la somme des performances affiche plus de 78 212 518 728,86 MGA et davantage pour l’année 2007 : 99 738 729 432,15 MGA. La BOA domine le lot avec une augmentation meilleure d’Ar 8 034 645 304,89. Cette efficacité est vraisemblablement due à sa présence en raison de ses réseaux de couverture presque dans toute l’île. Mais les autres banques aussi y trouvent leur compte dans le marché, comme le taux d’augmentation du résultat net sur l’exercice de la BNI de 44,44%.
L’État non plus n’est pas en reste
Les Impôts sur les bénéfices payés aussi varient selon les chiffres d’affaires des banques. Plus les bénéfices sont énormes plus le montant d’impôts exigibles augmente. Mais la loi de finances 2008 fixe le taux de 25% quel que soit le résultat obtenu. En attendant , la contribution de la BOA à l’Etat est alors consécutive à ses réalisations, ses performances ou ses progrès : Ar 9 446 128 800,00 en 2006 et Ar 9 792 510 000,00 en 2007. Tandis que les impôts versés par les autres banques pendant l’année 2007 diminuent par rapport à l’année 2006. Les tableaux ci-joints réaffirment la potentialité du secteur bancaire.
Zo Andriamanana