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Economie

Hausse du prix du riz

Le ministère du Commerce veut rassurer

jeudi 17 septembre 2009 | Ben

Le prix du riz blanc sur le marché a connu une hausse de 100Ar/kg. Cette hausse n’est pas exceptionnelle et n’est pas inquiétante en cette période indique le ministère du Commerce de la Haute Autorité de transition (HAT). Par rapport à l’année dernière et à la même période, le prix du riz oscillait aux environs de 1350Ar/kg contre 1100Ar/kg actuellement ; et pour rassurer les consommateurs, le ministère du Commerce ajoute qu’actuellement les initiatives des groupements d’opérateurs en riz se libèrent. Ainsi, ils prévoient d’importer quelque 80 000 tonnes de riz blanc pour la période de soudure. Par ailleurs, poursuit le ministère du Commerce, 10 000 tonnes de riz blanc sont déjà en cours d’importation. On prévoit également pour le Sud, précisément pour l’Androy et l’Anosy, l’arrivée sous peu de 2500 tonnes de riz et une autre cargaison de 2000 tonnes pour la partie orientale de l’île.

De toutes les façons, a-t-on compris des informations fournies par le ministère du Commerce et confirmées par celles du ministère de l’Agriculture, la production locale en riz a été cette année bonne. Il suffit de bien les acheminer dans les grands centres de consommation.

Toutes ces informations n’enlèvent pas certaines inquiétudes fondées sur les prix pratiqués par les collecteurs à la collecte du paddy ; des prix qui sont très bas car de l’ordre de 400 à 500Ar/kg et qui ne satisfont pas du tout les producteurs qui se sont endettés dans les opérations de production et qui n’arrivent pas à rembourser convenablement leurs créanciers. Le risque encouru est donc d’une part, la rétention des stocks jusqu’à ce que le prix à la collecte soit rentable ou convenable ; d’autre part qu’en raison de leur déception, les riziculteurs abandonnent la riziculture de marché pour se replier vers la riziculture de subsistance et le pays dépendrait alors de nouveau des importations massives en matière de riz.

24 commentaires

Vos commentaires

  • 17 septembre 2009 à 08:25 | zananas (#1911)

    Ce n’est pas le prix du paddy acheté par les collecteurs qui est trop bas, c’est le mode de culture ;
    15 kg de paddy donne 10 kg de riz décortiqué.
    Si l’on compare maintenant 15 kg donne 10 kg ; Le prix à l’achat pour un panier soit 15 KG revient à 25000 fmg pour en retirer 10kg qui sera revendu à 4000 fmg le kg soit une plus value de 1500fmg à laquelle il faut retirer les taxes, le transport et la marge bénéficiaire.

    Maintenant pour cultiver 1hectare cultivé en mode traditionnel il faut 50 kg de semence et cela donne un rendement de 3000 kg maximum.

    En cultivant de manière intensive ( c’est juste une autre manière de repiquer) il faut pour la même surface : 2 kg de semence pour un rendement minimum de 6000 kg.
    Toute la problémétique est là, le plus difficile c’est de convaincre le paysan à changer la manière de cultiver, et croyer moi ce n’est pas demain la veille.

    • 17 septembre 2009 à 09:48 | rabri (#2507) répond à zananas

      A la fois d’accord et pas d’accord avec zananas

      1) d’accord : mode de culture SRI (= Système de Riziculture Intensive) à adopter. A ce niveau, rendons à César ce qui est à Cesar. L’association Tefy Saina (www.tefysaina.org), héritière du père jésuite De Laulanié, mériterait d’être soutenue AU PLUS HAUT NIVEAU pour faire adopter massivement cette technique par nos paysans ( avec le SRI bien mené, rendement moyen de 12 à 15 tonnes par ha avec pointe de 23 t/ha ).

      Depuis quelque temps, des profiteurs et voleurs de brevet(CIRAD, chercheurs et universitaires malgaches mal intentionnés,..)qui ont les bras longs essaient de détourner totalement l’attention des bailleurs de fonds vers d’autres projets parallèles sur le riz qui n’auront leur application que d’ici 5 ans minimum.

      2) pas d’accord : ce sont les riziers et collecteurs de riz qui ont toujours fait leur loi à Madagascar car ils ont toujours été soutenus au plus haut niveau.

      J’emprunte cette constatation à un haut responsable de développement de la riziculutre à Mada :

      Le riz est à la fois :

      a) un produit POLITIQUE pour administrer

      b) un produit COMMERCIAL pour les riziers et collecteurs : partir de 2500 FMG le kg du paddy pour le revendre jusqu’à 6000 FMG le kg du décortiqué !!!

      c) un produit CULTUREL pour les paysans (plusieurs proverbes le confirment) qui ne gagnent que les 60% de l’heure d’un ouvrier dans les zones franches pour produire le kilo de riz.

      Pour enlever au RIZ cette TRIPLE ETIQUETTE, la question fondamentale qui mérite une réponse urgente est : Qui aura enfin le courage de déclarer OFFICIELLEMENT le RIZ comme un ALIMENT VITAL pour les malgaches au même titre que l’ EAU ??????????????? et par la suite, il faut prendre les mesures adéquates dont sanction contre les spéculations abusives

    • 17 septembre 2009 à 10:39 | zananas (#1911) répond à rabri

      D’accords avec toi quand tu dis que le riz est un produit : culturel, vital , néanmois je le reprécise que pour avoir 1 Kg de riz décortiqué il faut 1.300 de paddy ce qui amène le résultat suivant 1 kg de paddy = 2/3 de kg de riz décortiqué d’où une marge de 1500 fmg pour 1,300 kg de paddy qui donne 1 kg de riz décortiqué y compris les frais.
      Mis à part que le paysan est mis sous dépendance économique dans le seul but politique il faut reconnaître que si le paysan cultivait autrement il aura plus de rendement pour le même effort et que ce sera plus rentable pour lui et cela entraînerait une baisse de ce produit vital, à condition que le prix de vente soit encadré (CAD plafonné).
      Je ne cherche pas à m’attribuer la méthode de la culture intensive, je l’ai apprise auprès du service de l’agriculture étant moi même, entre autre, producteur de riz.

    • 17 septembre 2009 à 10:52 | observatrice (#2065) répond à zananas

      nous avons très certainement un gros problème de vulgarisation, ou des paysans particulièrement obtus, parfois paresseux, car depuis le temps que l’on prône une autre manière de cultiver le riz (sur les même petites surfaces heritées des ancêtres) , les habitudes ont très peu changé.

      Une auto suffisance alimentaire pour les paysans serait déjà un grand progrès. Pour le reste, je pense que l’avenir serait plutôt dans les mains des agriculteurs comme vous, et l’aménagement des grandes surfaces comme le Moyen Ouest

    • 17 septembre 2009 à 11:00 | rabri (#2507) répond à zananas

      Zananas,

      Je n’ai pas dit que tu cherches à t’attribuer la méthode SRI. J’ai dit seulement que c’est dommage que TefySaina ne soit récompensée de leurs efforts et que depuis des années, la tête de nos dirigeants a été détournée par des MALINS nationaux et étrangers vers d’autres projets (variété Sebota à Alaotra, riz hybride chinois,...)en ignorant la mine d’or (= SRI) sour leur nez.

      A travers ce SRI, combien de malgaches savent que nous sommes LE CHAMPION DU MONDE en rendement en riz avec cette méthode SRI, exploitée actuellement dans plus de 30 pays du monde et que paradoxalement, la grande majorité de nos tonnages de riz viennent des 2 tonnes/ha de nos paysans traditionalistes !!

      Ny tany ve no ratsy sa ny olona no efa lany vatsy ??????????

      D’un autre côté, aucun effort n’a été fait sur une vraie vulgarisation qui prend en compte d’abord les réalités socio-culturelles de nos paysans. Les ethnologues sont UNANIMES à dire que pour aborder un projet de développement rural (comme chez nous), il faut d’abord l’attaquer sur le terrain socio-culturel car les paysans ne raisonnent pas comme les agriculteurs modernes à la façon occidentale. Eux se posent d’abord la question de savoir en priorité , face à un projet de développement, qu’est ce qu’ils vont PERDRE (temps, vie sociale,...) par rapport à ce qu’ils vont GAGNER (profit individuel).

      Solution : Empruntons le pas du feu Pr RAKOTO RATSIMAMANGA d’aller partout dans notre MADAGASCAR PROFOND pour comprendre en profondeur notre société rurale avant d’entamer tout projet de développement

    • 17 septembre 2009 à 11:03 | zananas (#1911) répond à observatrice

      Vous avez raison qaund vous dites que le paysan est obtu et parreseux ( je ne voulais pas le dire pour pour ne pas créer de polémique). Comme vous le dites si bien ils sont obtus. J’ai remplacé ma variété de riz par du makalioka que j’ai acheté à Ambatodrazaka, j’ai payé d’autres agriculteurs pour planter d’une autre manière et les à encourager le faire en leur offrant même de la semence, ils m’ont répondu que depuis leurs ancêtres ils plantent à la manière et que cela pousse et que je perds mon temps.

    • 17 septembre 2009 à 11:06 | rabri (#2507) répond à observatrice

      Voilà le genre de MEPRIS des citadines envers nos paysans. Lisez mon post et faites des recherches sur le travail des ETHNOLOGUES sur la société paysanne africaine et malgache et croyez-moi, vous allez changer d’opinion et d’appréciation sur nos paysans

    • 17 septembre 2009 à 11:56 | rabri (#2507) répond à rabri

      correction : lire ANTHROPOLOGUES et non ETHNOLOGUES

    • 17 septembre 2009 à 11:57 | observatrice (#2065) répond à rabri

      étant moi-même fille de paysan, je suis loin de les mépriser ; et c’est pourquoi, je repose la question de la vulgarisation. Je fréquente les paysans et je les connais bien .Zananas lui-même est d’accord sur ce que j’ai écrit !!

      Je suis bien consciente que ce n’est pas parce que l’on pense qu’une chose est bonne que les gens vont l’adopter forcément ;

    • 17 septembre 2009 à 12:23 | zananas (#1911) répond à zananas

      Je retire ce que j’ai dit, car travailler l’échine courbée toute la journée sans perspective du lendemain, ce n’est pas être paresseux, mais fataliste.

    • 17 septembre 2009 à 12:24 | zananas (#1911) répond à zananas

      Je retire ce que j’ai dit, car travailler l’échine courbée toute la journée sans perspective du lendemain, ce n’est pas être paresseux, mais fataliste.
      D’oû le côté obtus de nos paysans.

    • 17 septembre 2009 à 12:37 | Imaitso (#773) répond à observatrice

      « des paysans particulièrement obtus, parfois paresseux »

      JE NE PARTAGE PAS VOTRE AVIS.
      LES PAYSANS NE SONT PAS PARESSEUX MAIS LA STRUCTURE QUI LEUR RENDENT DECOURAGES. IL N’Y A PAS DE POLITIQUE DE PROTECTION POUR LES PAYSANS DE LA PART DE L’ETAT. Exemple face aux attitudes des certains collecteurs (de riz), les paysans ne tirent pas profit. Ces sont les « mpanambola » qui passent un mois qui sucent le hatsembohan’ny mpamboly durant des mois et de dur travail.

      POUR L’AMELIORATION DE LA PRODUCTION, LES PAYSANS ONT BESOIN D’ETRE ACCOMPAGNES DANS TOUS LES PROPOSITIONS DES TECHNICIENS, NON PAS DICTER A DISTANCE. IL FAUT DESCENDRE DANS LA RIZIERE ET SE MOUILLER DANS LA BOUE AVEC EUX.

    • 17 septembre 2009 à 21:03 | Albatros (#234) répond à observatrice

      Bonsoir Observatrice,

      Je ne vous critiquerai pas sur le fond car vous semblez très au fait du monde agricole de Madagascar.

      Toutefois sur la forme, je trouve que votre terme de « paresseux » ne colle pas avec ce que j’ai vu du travail des paysans dans les rizières. J’ai fait des centaines et des centaines de photos émerveillés par leur courage et leur ardeur au travail. En marchant dans les labours pour prendre mes photos, j’ai peiné pour extirper mes pieds de la terre collante et humide. Eux, c’était leur quotidien.

      La paresse, je l’ai vu dans d’autres « corporations » (cf ; une partie des militaires) mais pas chez les paysans, les pécheur, les gardiens de zébus qu’il m’a été donné de rencontrer.

      Maintenant il peut y avoir des exceptions (comme parmi les politiques et les militaires).

      Cordialement.

    • 17 septembre 2009 à 21:08 | Albatros (#234) répond à rabri

      Bonsoir Rabri,

      D’accord avec votre vision de ce problème crucial pour Madagascar.

    • 18 septembre 2009 à 10:02 | Clavreul (#432) répond à rabri

      Bonjour,
      Merci pour votre réaction au sujet du SRI et des méthodes de vulgarisation.
      Les ravaux du Pére Henri de laulanié sont connus dans le monde entier . Le SRI est pratique dans plus de 30 pays pourquoi les malagasy ne l’adoptent pas . Les paysans pauvres ne peuvent prendre de risque de l’innovation ils mettraient en danger la survie de leur famille et en même temps un paysan ne peut être seul à pratiquer l’innovation dans un fokontany . S’il réussit les autres le regarderont de travers et le jalouseront, il sera isolé sociologiquement. Alors il ne voudra pas prendre ce risque. Voilà une des raisons majeur de la non adoption du SRI.
      C’est pourquoi je conseillerais au Ministère de l’agriculture et au CSA de pratiquer une autre approche pour la vulgarisation du SRI . Une expérimentation du SRI pourrait être faite sur une petite surface de 3X3 m dans une rizière de CHAQUE FAMILLE d’un fokontany . Ainsi chaque famille est sur le même pied d’égalité et ne prend pas un grand risque. Toutes ensemble pourront juger de l’intérêt de repiquer à deux feuilles et de pratiquer les assecs après chaque sarclage. Les résultats seront au rendez-vous et l’année suivante toutes les familles du fokontany pratiqueront le SRI.
      Ce genre d’expérience fut déjà réalisée sous les conseils d’un pasteur qui avait demandé à ses paroissiens de pratiquer le SRI . Le succès fut assuré en triplant les rendements. Pour la prochaine campagne, l’ensemble des Eglises confondues pourraient faire le voeux de voir leurs paroissiens doubler leur récolte.
      Autres facteurs déterminant pour ne plus importer de riz à Madagascar fixer un prix rémunerateur du riz au producteur avant la campagne. L’Etat avec l’appui des organisations internationales pourrait certainement le faire.
      C’est une question de volonté politique et de bon sens et d’investissement pour les organisations internationales. Enfin les agriculteurs contrairement à ceux qui pensent qu’ils sont paresseux ont besoin de signes de reconnaissance et payer leur paddy au jute prix et en billets neufs les inciteraient à produire pus de riz.
      Merci de m’avoir donné l’occasion d’exprimer ces quelques idées.
      vous pouvez m’écrire pour contester mon point de vue ou aller dans mon sens. jean-yves.clavreul@wanadoo.fr

  • 17 septembre 2009 à 08:40 | Rasoa (#1122)

    ........en raison de leur déception, les riziculteurs abandonnent la riziculture de marché pour se replier vers la riziculture de subsistance et le pays dépendrait alors de nouveau des importations massives en matière de riz......

    Et qu’est ce qu’ils s’en moquent des riziculteurs - l’essentiel pour les HATifs c’est qu’ils puissent GAGNER AUTANT DE SOUS qu’ILS PUISSENT pendant la péride de la transition.

    Donc, que les opérateurs s’empressent de leur envoyer le CV + l’enveloppe de pot de vins

    • 17 septembre 2009 à 09:24 | Noue (#2427) répond à Rasoa

      Rasoa :

      Vous avez oublié aussi peut-être la souffrance des agriculteurs en les forçant à vendre leur riz à 500 le kilo ?

      - « Le ministère du Commerce veut rassurer »

      Le ministère depuis x-temps ne fait que rassurer , mais rassurer qui , quoi exactement ? Du ppn comme par enchantement en abondance venu des arabes ? oupss ! il s’est envolé où en fait ce milliardaire avec son riz à gogo à moins de 40% de son prix depuis le mois de Mars ? En y laissant juste sa facture impayée à l’hôtel ?

    • 17 septembre 2009 à 09:54 | rabri (#2507) répond à Rasoa

      Pour Rasoa & Co,

      Quand on ne connait pas toute l’historique de la RIZICULTURE à Madagascar, la meilleure façon est de SE TAIRE et non BÊÊÊÊÊLER à chaque fois.

      Retournez à la bergerie les filles,VITE, VITE, êtes-vous prêtes pour LA TRAITE ??????

    • 17 septembre 2009 à 13:40 | Rasoa (#1122) répond à rabri

      Pourquoi nous taire ?

      Tantara kely iray ho anao rabri : manana tokontany kely aho ary mamboly zavatra kely tsotsotra toy ny laitue.. ho fialam-boly.

      Fa lazaiko an’i rabri fa raha 500ar ny laitue iray eny @gde surface tsy hamarotra ny vokatro 1000ar akory aho fa aleoko mijery azy mahafinaritra eo ! Ny tiako holazaina dia izao : fahasahiranana mafy dia mafy ary fotoana lavabe tokoa vao tonga eny am-bilia ny « vary » (mamafy ketsa - manetsa - miàva - mijinja - manàhy - mitoto) ka nahoana no dia ambakaina ny mpamboly ary toa ampifilafilaina ka hoe efa manafatra izao na izao tonnes e !!!! rehefa avy novidiana tamin’ny vidiny faran’izay mora ny teo am-pelatànany ???

      Ny mendrika hatao aza, isaky ny mihinana vary ianao dia mivavaka ho an’ireo mpamboly vary hanomezan’Andriamanitra azy ireo hery sy tanjaka ary fahasalamana - fa tsy ho vitanao akory na ny hitoto akotry iray kilao aza !

      Koa dia :

      Politikan’na mpandroba foana ve no hatao fiainan-dRamalgasy !!

  • 17 septembre 2009 à 11:09 | mahery (#2468)

    Ny fomba namarotan’ny HAT ny vary MAGRO no tena nahatonga ny fiakaran’ny vidin’ny vary.Nanao izay danin’ny kibony fotsiny rizalahy fa tsy mba nitsinjo akory hoe hatreto dia ahato kely aloha ny famarotana toy ny efa nahazatra nandritra ny fitondrana ara-dalàna.Tsy mba niomana akory hoe rehefa eto ny vary sisa dia avy hatrany dia manafatra, fa tsy efa lany vao mankany ThaÏland, tsy isika irery anie no mihinam-bary e !
    Raha resaka fambolem-bary indray dia tsy vao izao no nitadiavana vahaolana momba izany, Tsiranana sy Ravalomanana no niady mafy momba io , saingy tsy nitohy ny fifaninanana ho an’ny tantsaha niampy ilay vary 500Ar propagandy !(iny aloha dia tena FAMOSAVIANA OLONA MIHITSY E !) izay nahakivy ny tantsaha.
    Tsy mbola nisy krizim-bary teto nandritra ny 7 taona fa voafehy tsara na teo aza ny fisondro-bidiny tany ivelany

  • 17 septembre 2009 à 11:23 | rakoto09 (#1735)

    Rasoa Noue et compagnie, c’est toujours la faute des autres et tant qu’il y a un bouc émissaire en face comme la HAT, ils ou elles ne vont pas du tout se gêner comme à leur habitude, ils ou elles y vont à fond. Essayez de faire un peu de l’autodérision, vous débuterez à voir la réalité en face et être un peu moins borné(e)s.

  • 17 septembre 2009 à 12:56 | nyvo (#1800)

    fampandriana adrisa sy lainga raofina io hanafatra vary 80 000 tones io, iza no mbola sahy handeha hi risque hanao investissement @ resaka vary eo, tsy efa hita angaha ny nahazo ny teo aloha. Maty tapaka lalandra fotsiny eo avy eo, tsy ahamenatra an’ireo mitsy ny haka ny varinao avy eo dia amidiny 500 ar indray nefa ny masonkarena ary 900 ar.

    • 17 septembre 2009 à 13:48 | Rasoa (#1122) répond à nyvo

      Izany mihitsy - sitrany ahay mihitatra ihany ny fotoana handrobàna etsy sy eroa satria fantatry rizareo fa ny malagasy dia manana « patience » hoe : aleo ary andrasana kely indray fa sao mba ...!!!! Dia diso fanatenana lava eny -

      Ny malagasy dia tsy miady amin’ny fotoana mandeha e ! « Moramora » ny azy no « filozofia »-ny" !

      Kanefa raha mitraotra eo izy dia tsy ho zakandramonja

  • 17 septembre 2009 à 15:37 | mahery (#2468)

    Na ahoana na ahoana aloha dia mazava fa tsy « compétent » ianao andriamatoa ministra (mandra-paha).Izao ve vao hijery opérateurs na vary ianao, ka tsy lasa hanao vary daholo indray ianareo rehetra ????BIZINA be io hoy Pety, iaho koa mba agnatiny.

    Izao fotsiny no lazaiko ry Ben, aza oharina @ tany aloha ny chiffre fa tsy nitovy ny vanim-potoana nisehoany ; ny tiako lazaina dia izao raha mbola ny MAGRO no nitantana io vary io dia tsy ho toy izao ny niafarany.Taiza no mbola nisy mambran’ny fahefana avo sy ministra mitondra camion miditra ny port mba hibizina vary izany, taiza no mbola nisy miaramila maka vola vidim-bary sy lafarina any @ grossiste raha tsy ity fitondrana ity ?????

    Miala tsiny aho fa alohan’ny zavatra rehetra aloha dia tokony ho mendrika ny mpitantana e !!!zay vao miditra @ dingana manaraka.

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