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Editorial

Le Mali dans le moule, les Maliens dans la…

lundi 2 avril 2012 | Ndimby A.

« Je ne pense pas que le coup d’État soit un échec… Ce qui est pourri depuis deux ans ne peut pas être réparable en une semaine… Notre vocation première, on est venu pour le peuple… ». Voilà une déclaration récente du nouveau membre du club des putschistes, et qui illustre trois choses. Primo, un coup d’état irréfléchi mené par un illuminé ne peut que mener son pays vers l’incertitude et le désordre ; secundo, il est de la spécialité des irresponsables, qui en plus confondent quotient intellectuel et chargeur de kalachnikov, de dire que les problèmes ne sont pas de leur faute mais de celle de ceux qui les ont précédés ; tertio, faire un coup d’état révèle une incapacité à voir plus loin que le bout de son nez : comme disent les ivoiriens, « qui avale une noix de coco a confiance en son anus ». Le Capitaine Sanogo a voulu devenir calife à la place du calife, et a perpétré un coup d’état à Bamako. Résultat : sa forfaiture a déstabilisé l’autorité de l’État malien, et a favorisé une progression du mouvement des rebelles touaregs qui sont en passe de conquérir le nord du pays. Le seul point positif qu’on peut lui reconnaître, c’est le courage d’avouer que c’était un coup d’État, et de ne pas tenter de le faire passer pour le résultat d’une volonté populaire ou toute autre ânerie.

Le Capitaine Sanogo (source photo : MaliWeb.net)

La communauté internationale panique, car les effets géopolitiques d’un conflit étendu au Mali (qui a des frontières communes avec sept autres pays) risquent d’avoir des conséquences régionales : pertes humaines et de biens, instabilité, déplacements de populations à travers les frontières… La proximité des rebelles avec certains terroristes liés aux mouvements islamistes est de plus un facteur fortement aggravant de la situation. On va voir dans la gestion de crise si la CEDEAO sera plus performante que la SADC, et si l’efficacité des sanctions internationales contre les putchistes ne va encore échouer face aux manoeuvres protectrices d’une grande puissance soucieuse de protéger ses propres intérêts.

A priori, tous ceux qui s’intéressent à la démocratisation de l’Afrique ne peuvent qu’être étonnés de ce coup d’État survenu au Mali, qui a été depuis plusieurs années un des rares pays d’Afrique considérés comme une réelle démocratie. Toutefois, le coup d’état du capitaine Sanogo démontre une fois de plus qu’il n’y a pas de démocratie sans un minimum de développement. En prenant le cas du Mali, beaucoup se convainquaient depuis plusieurs années qu’être un pays pauvre avec un niveau peu élevé d’éducation de scolarisation n’empêchait pas d’être une démocratie. Mais finalement, le Mali est dans le moule de tous les pays du tiers-monde : la faiblesse du développement, le chômage, le bas niveau d’éducation, les effets d’une décolonisation sur le mode de fabrication et de reproduction des élites, ainsi que la corruption forment des facteurs structurels qui prédisposent à des pratiques politiques d’un autre âge.

Le prétendu bon modèle malien conforte donc ce que j’avais écrit en juin 2009 pour savoir si le développement avait besoin de la démocratie : « le développement n’a pas besoin de démocratie pour naître et exister, mais pour se prolonger dans le temps et la qualité, elle devient utile ». Il est inenvisageable qu’une démocratie puisse s’installer durablement tant que la population ne verra ses besoins fondamentaux satisfaits, sinon elle restera toujours perméable aux bobards du premier venu.

« Dans un pays à niveau de scolarisation élevé, le débat d’idées prime dans la nécessaire compétition pour arriver au pouvoir. Les politiciens doivent réfléchir et produire des projets de société et des programmes de gouvernement pour séduire les électeurs, et ensuite maintenir les taux de popularité. Au niveau de la société civile et des citoyens, la scolarisation affûte la capacité à entamer des débats d’idées, mais aussi à évaluer la qualité des offres proposées par la classe politique (…) La mise en place d’institutions suffisamment fortes avant les élections au suffrage universel [permet] à la démocratie de ne pas vaciller au moindre coup de vent. Le problème des pays de la seconde vague de démocratisation (dont font partie Madagascar), c’est qu’ils ont tenté d’instaurer la démocratie alors que les institutions capables d’organiser et de gérer cette forme de régime n’étaient pas encore en place » (Citoyens mal élevés, 2 février 2012). Éduquer le peuple permettra également d’éduquer les futurs dirigeants, la société civile, les médias et surtout la classe politique. Objectif : éviter que l’académie des DJ ne se substitue à la filière universitaire ou à l’ENAM pour ceux qui rêvent d’un destin national.

Tous les auteurs de coup d’état prétendent agir au nom de la démocratie, mais avec quelques variantes locales au niveau des prétextes : le Malien Sanogo prétend vouloir protéger l’intégrité territoriale du pays ; le Guinéen Moussa Dadis Camara prétendait lutter contre la corruption et le trafic de drogue [1] ; Andry Rajoelina a embobiné les foules de Place publique au nom d’un avion présidentiel et de rumeurs de vente de terrain à Daewoo (rumeurs infirmées depuis). Et bien entendu, tous promettent l’organisation d’élections libres dans les plus brefs délais, pour tenter de noyer le poisson et faire avaler leurs couleuvres. Mais sincèrement, quelle crédibilité peut–on accorder aux promesses de démocratie faites par des individus ayant pris le pouvoir par la force ?

La fin de la première décennie du XXIème siècle a été marquée par de nombreux bouleversements dans l’annuaire des dirigeants de la planète. Coup d’état par Moussa Dadis Camara en décembre 2008, suivi par le coup d’état par Rajoelina en mars 2009. Puis vinrent les révolutions du printemps arabe qui emportèrent des régimes multi-décennaux en Tunisie, en Égypte et en Lybie. Et maintenant, un coup d’état au Mali. Mais depuis, qui peut prétendre que dans ces pays, les choses se passent mieux ? Entre la Charia en Lybie, la rébellion touareg au Mali, l’instabilité chronique en Égypte, la croissance du effrénée banditisme à Madagascar… Bien entendu, certains forumistes vont encore tenter de revendre leur salade en disant « que toute révolution a pour effet pervers d’entraîner des désordres réparateurs et reconstructeurs, avant d’arriver à une situation stable qui prend réellement en compte les erreurs du passé ». À Madagascar, cela fait trois ans que cela dure, et on est de plus en plus loin de la réparation et de la reconstruction promises. La prise de pouvoir par la force et en dehors des urnes est un concept que je trouve dès le départ extrêmement méprisable, surtout quand les raisons sont fallacieuses. Ma méfiance naturelle s’accroît en fonction du profil de l’auteur du coup d’État, quand il n’a de toute évidence ni l’expérience, ni la sagesse, ni les qualités humaines requises, et que la situation de failed state présente un fort potentiel de passer de la simple théorie à la réalité.

Qui aura le plus d’influence sur Rajoelina ?

Dans toutes ces mauvaises nouvelles, on ne pourra que souligner encore une fois la classe d’Abdoulaye Wade, qui, après avoir donné des sueurs froides, a finalement démontré sa stature d’homme d’État en acceptant le résultat des urnes. Certains Malgaches aiment asseoir leur africanophobie sur des expressions péjoratives telles que « Senegaly mahazo baiko ». Un apparatchik hâtif s’est même permis en 2010 de pérorer dans une interview donnée à Reporters sans frontières (voir p.7) qu’il n’aimait pas les Africains, sous prétexte que ceux-ci se coupent la tête avec des coupe-coupe. Mais à comparer le sens de l’État du Président Wade et celui de Monsieur Rajoelina, il est nécessaire que certains s’interrogent sur la prétendue supériorité qu’ils estiment avoir sur le plan moral ou intellectuel par rapport aux fils du Continent noir. D’ailleurs, faisons un peu de politique-fiction : si les prochaines élections à Madagascar proclamaient la défaite de Rajoelina, y aurait-il plus de probabilités qu’il réagisse à la façon d’Abdoulaye Wade, ou qu’il se mette à faire le Bachar el Assad (ou le Kadhafi) tropical ?

Notes

[1Grâce au dieu qui veille sur la démocratie, si jamais il en existe un, quelqu’un a eu l’idée de mettre un peu de plomb dans la tête de Dadis Camara, ce qui a permis l’accès de la Guinée aux premières élections libres dans l’histoire du pays.

52 commentaires

Vos commentaires

  • 2 avril 2012 à 08:07 | betoko (#413)

    Justement Ndimby , à comparer ce qui s’est passé au Mali , est ce que chez nous Andry Rajoelina a pris le pouvoir par la force comme cela s’est passé au Mali , LIsez la définition du mot putsch ou coup d’état dans le dictionnaire

    • 2 avril 2012 à 09:22 | Parole (#2602) répond à betoko

      Il suffit de (re)visionner les images du 17 mars à l’épiscopat pour en finir avec la fable du sauveur de peuple...

    • 2 avril 2012 à 12:09 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à betoko

      Betoko,
      Au Mali,le Capitaine SANOGOA a pris l’engagement de rétablir,à partir du premier avril 2012 (s’il ne s’agit pas d’un poisson d’avril) la « CONSTITUTION DE 1992 »,ainsi que les Institutions Républicaines« Les putchistes viennent d’envoyer un signal positif,qu’ils montrent leur intention de transférer le Pouvoir le plus rapidement possible aux civils,davantage d’ailleurs à des technocrates qu’à des politiques,tout en continuant à s’occuper de la »REFORME DE L’ARMEE".
      Cette annonce intervient à la veille de l’ultimatum de la CEDEAO,qui doit imposer un embargo diplomatique et financier si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli.
      Au départ,je me suis trompé,BETOKO.

      « Effectivement ,il y a un »coup d’Etat/escroquerie« ,à Madagascar,en 2009 ».
      - Manipulation des populations vulnérables,en les monnayant pour être des victimes et les indemnisant par des fonds publics,après massacres volontaires,
      - Coup d’Etat contre un « DIRECTOIRE MILITAIRE » par des jeux d’extra-constitutionnalité,profitant d’une mutinerie de l’Armée Malgache.

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 12:33 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à betoko

      betoko fait appel à Larousse maintenant !!!

      Lui qui aime propager les rumeurs et les ragots de bas étage

    • 2 avril 2012 à 12:41 | DIPLOMAT (#846) répond à betoko

      Betoko le borné,

      Non non, vous avez milles fois raison, cher Betohika à M/car, le CAPSAT n’était que pure invention, et la prise du palais Présidentiel un fantasme de journaliste en mal d’édito. D’ailleurs, les photos prises ne sont que des Photos Montages ! Le commandant Charles s’appel en réalité (Rambo)tina et Lilyson Shwartzeneger(son)....

      Même Sarkozy, le Président du pays où vous vivez , devant l’evidence reconnu qu’il s’agissait d’un coup d’état.

      Décidemment , le ridicule ne tue pas !

    • 2 avril 2012 à 12:56 | Ndimby A. (#444) répond à betoko

      Betoko

      Après trois ans, comment pouvez-vous encore nier l’évidence ? Savoir si Rajoelina a fait ou non un coup d’état ne souffre même pas de discussion, et seuls les hâtifs et leurs griots continuent encore à se réfugier derrière des arguments du style « safidim-bahoaka, démission de Ravalomanana, transmission volontaire de pouvoir », qui ne convainquent ni la communauté nationale, ni celle internationale.

      « Coup d’état = renversement violent des pouvoir publics établis ». Sans doute ne me lisez-vous pas assez souvent, car j’avais déjà donné cette définition tirée des manuels de science politique (mais pas des manuels du parfait putschiste) à plusieurs reprises, par exemple dans le Dictionnaire tragicomique de la transition.

      Y a-t-il eu violence dans le renversement du régime Ravalomanana, détenteur du « pouvoir public établi » ?
      Il faut être de mauvaise foi extrême pour considérer que les événements suivants étaient des actes empreints de douceur et de fihavanana :
      - l’attaque du Palais présidentiel par les mutins (16 mars 2009)
      - ce qui s’est passé à l’Episcopat le 17 mars 2009 (« ravaiko par la force » pérorait le Charlot de service avec sa kalachnikov devant les caméras)
      - l’organisation de mouvements de pillages pour saper l’autorité du régime et créer un sentiment de terreur au sein de la population
      - l’incendie de médias réputés favorables à Ravalomanana (RNM, TVM, MBS Radio, MBS TV, le quotidien).

      Pour moi le 17 mars 2009 était l’aboutissement d’un processus de coup d’état qui a commencé en janvier 2009 :
      - fin janvier 2009, sur la place du 13 mai, Rajoelina déclare être prêt à assumer la tête d’un régime de transition et affirme que désormais les forces de l’ordre doivent lui obéir
      - 7 février, sur la base d’une HAT sortie de derrière les fagots juridiques de Ratsirahonana, il nomme un « Premier ministre » et lui attribue l’usage d’un Palais d’Etat.

      Je suis prêt à débattre cordialement avec vous de tous les sujets, mais ne venez pas me dire que ce qui s’est passé à Madagascar n’était pas un coup d’état. J’ai passé suffisamment de temps à étudier pour mériter mon diplôme de droit public que j’estime ne pas avoir de leçons à recevoir sur cette définition d’un coup d’état.

      Bien à vous

    • 2 avril 2012 à 13:25 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à Ndimby A.

      Ndimby

      betoko et un maso , il aime bien qu’on lui tape sur la tète

    • 2 avril 2012 à 17:34 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Ndimby A.

      je l’ai dejà dit « Ndimby A ne depasse meme pas les 50 posts sans l’Intervention active de Boris Bekamisy »

      BB est le SEL sinon le PIMENT de ce forum, un levier qui genère un EFFET MULITPLICATEUR .....

    • 2 avril 2012 à 18:24 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      Aleo kosa izao, mba misy qualité ny forum, ary ady hevitra no atao... fa tsy be commentaires, anefa rehefa jerene dia resa-jaza tsy misy votoatiny, tsy misy fifanajàna, variana manenjika olona fotsiny, falifaly manao post poakaty.

      Ataovy ohatra ny post-nao anio io : inona no mba contribution-nao, ankoatran’ny hoe manao narcissique hoe « mna jereo aho na dia tsy misy miraharaha aza »

    • 2 avril 2012 à 18:56 | rabri (#2507) répond à Ndimby A.

      « Coup d’état = renversement violent des pouvoir publics établis »

      Monsieur l’éditorialiste fièrement détenteur du diplôme de droit public !! Vous voulez peut être parler plutôt des pouvoirs d’un roi auto-instaurés pour votre mentor Ra8 ??

      - quand votre mentor a usé de tous les pouvoirs d’un roi ( = tout le monde jusqu’AUX JUGES n’avait qu’à se plier à SON BON VOULOIR (*) quand il était au pouvoir ), où étiez-vous ou vous êtes-vous contenté seulement de dire que « selon le droit coutumier malgache (et africain en général), le ROI fait son devoir LEGAL de prélever la DÎME sur le peuple » , c’est peut être pour çà d’ailleurs que vous vous êtes autoproclamé de LEGALISTE à longueur de vos éditos ici (lol !!)

      - et quand Rajoelina et sa clique ont dégagé votre ROI en 2009 selon le droit coutumier à la malgache ( = assemblées populaires qui rendent encore jusqu’à nos jours la justice dans les villages) , vous voilà comme une OIE DE LA BASSE COUR parler de DROIT PUBLIC (= FORMEL et plaqué du système colonial).

      Conclusion : selon le droit coutumier à la malgache, l’éviction de Ra8 du pouvoir en 2009 était LEGALE

      (*) la liste des monopoles et de la corruption divers est longue ou vous la niez aussi ??

    • 2 avril 2012 à 19:49 | betoko (#413) répond à Ndimby A.

      Pourquoi vous ne parlez JAMAIS DE LA DEMISSION DE botre seigneur et maître le quel a transmis le pouvoir à l’armée . Tout venait de là quoi que vous disiez . Autant l’ambassadeur des Etats Uins autant l’ambassaduer de France avaient déconseillé à Marc Ravalomanana de démissionner ; Ce n’est pas par ce que vous avez un dîplome en droit public que vous avez raison .
      Des vrais coups d’état , cela se sont passés en Guinée et au Mali derniérement , Ce qu’a fait le colonel Charles ce là s’est passé aprés la démisssion de Marc Ravaloamanana et d’avoir transmis le pouvoir absolu à l’armée , POUVOIR ABSOLU cela veut dire que l’armée avait carte blanche sur la façon dont elle doit diriger le pays comme bon leur semble . Andry Rajoelina n’a jamais pris le pouvoir avec l’armée et avoir délogé Marc Ravalomanana de son trone . L’armée aurait pu donner aussi le pouvoir à n’importe qui ou le garder , si c’était le cas est ce que c’était toujours un coup d’état ?
      Ce que Marc Ravaloamanana n’a pas pu supporter jusqu’ à ce jour c’est que l’armée a transmis le pouvoir à Andry Rajoelina , il ne s’attendait pas à cela .Marc Ravalomanana est devenu le dindon de la farce
      Je trouve drole qu’une démission devienne un COUP D’ETAT et d’ailleurs plus aucun état ni en Afrique ni en Europe ne parle de coup d’état aprés avoir su et connu ce qui s’est passé exactement sauf les incondtionnels de Marc Ravaloamanana ici présents . En 1972 Tsiranana a démisssionné ( certainement vous n’étiez pas encore nè) et a donné le plein pouvoir à l’armée , C’est exactement la même chose , Est ce que le génèral Gabriel Ramanantsoa a fomenté un coup d’état et a transmis le plein pouvoir aprés au Colonel Richard Ratsirmandrava , est ce que celui ci a organisé aussi un coup d’état ?
      Déjà le transfer du pouvoir à l’armée par Marc Ravalomanana était anticonstitutionnel , C’est une faute TRES GRAVE non respect de la CONSTITUTION pourtant monsieur le voleur et assassin a prété serment et de plus il était vice président de la FJKM , drole de conception de la religion et de la parole donnée , à vrai dire cela ne m’étonne pas de lui , déjà en 2002 il a rénié sa signature et a commis UN COUP D’ETAT , un vrai , ce que les africains disaient de lui L’AUTOPROCLAME .
      Pour terminer , pourquoi la cour constitutionnelle a reconnu la nomination d’Andry Rajoelina pourtant ces sages (sic) étaient tous nommés par Marc Ravaloamanana jusqu’ à lui pondre une constitution à sa mesure , Vous avez dit bizarre ? comme c’est bizarre

    • 2 avril 2012 à 20:51 | Ndimby A. (#444) répond à betoko

      Vous volez vraiment bas Betoko. mais je veux bien me pencher pour vous éclairer, en espérant que cela contribuera à améliorer mon karma.

      Si vous voulez qu’on parle sérieusement, arrêtez de raconter n’importe quoi, et basez-vous sur des faits et non sur vos hallucinations. Ou changez le contenu de votre verre par de l’eau minérale.

      Tsiranana n’a pas démissionné. Si vous commencez sur ce genre d’élucubrations, cela risque d’être du temps perdu de discuter avec vous. Tsiranana a remis les pleins pouvoirs le 18 mai 1972 et est resté Chef de l’Etat jusqu’au référendum d’Octobre 1972. Non seulement j’étais né, mais j’ai en plus étudié cette période, ce qui apparemment n’était pas votre cas, ni dans l’un, ni dans l’autre.

      Si j’en juge par la déclaration de Ravalo, il n’a pas démissionné, il a également remis les pleins pouvoirs. Les démissions de Tsiranana et de Ravalo n’existent donc que dans votre imagination, même si je reconnais que ce transfert est inconstitutionnel. Mais l’aurait-il fait sans la pression de la plèbe du 13 mai et les manoeuvres de violence dont j’ai parlé plus haut ? Ou bien pensez-vous sincèrement qu’il s’est levé le 17 mars, et s’est dit « tiens, si je remettais les pleins pouvoirs à un directoire militaire aujourd’hui ? »

      Quant à vos affirmations péremptoires que Ravalomanana est mon seigneur et maitre, sur la simple base que je m’oppose au coup d’état, alors permettez-moi de vous dire que vous êtes un niais absolu. Pour vous, s’opposer à Rajoelina = être pro-Ravalo. Le seul problème de cette équation foireuse qui sent bon l’écrevisse, c’est que beaucoup de gens ont des principes et des valeurs, qui s’appellent entre autre refus de la loi du plus fort, droit public, élections, démocratie etc... Vous auriez dû faire un peu d’études de droit en ma compagnie, cela vous aurait éduqué, à défaut de vous civiliser.

      Mais c’est vrai que rien qu’à voir le titre de votre post, on se demande si vous êtes en pleine possession de vos facultés mentales : qui est le plus proche du fascisme, le griot hâtif qui approuve un coup d’état, ou l’éditorialiste qui s’y oppose ?

    • 3 avril 2012 à 01:27 | el che (#344) répond à rabri

      Rabri,
      sauf votre respect, permettez moi de vous dire que vos arguments sont totalement dénués de sens. Le droit coutumier malgache ne peut se substituer à la Constitution.
      J« admets que la premiere election de ra8 était entâchée d »irrégularité, sans être un coup d’état. Par contre, sa deuxieme élection a conforté sont statut de Pt élu.
      .

    • 3 avril 2012 à 12:50 | iarivo (#5822) répond à betoko

      Betoko,

      Notre Eminent et Grand Juriste en Droit Public, Ndimby A. pour ne pas le citer, vient de nous donner la SA définition d’un coup d’état :

      « Coup d’état = renversement violent des pouvoir publics établis ».

      C’est clair, net et précis !!!

      Donc, en suivant cette définition, nous pouvons affirmer sans aucune hésitation que :

      - la révolution des Jasmins en Tunisie était un « coup d’état » fomenté par une minorité de comploteurs intéressé par le pouvoir !!!
      Minorité puisqu’une année plus tard, la majorité « écrasante » des tunisiens a voté pour les « Islamistes ».

      - le renversement du régime de Hosni Moubarak était un « coup d’état » fomenté par une minorité de comploteurs intéressé par le pouvoir !!!

      - le renversement de Mouammar Kadhafi en Libye était bien un « coup d’état » fomenté part un groupuscule de comploteurs et avec le soutien ouvert et officiel de la France, des USA, de l’Italie, de l’ORAN, ... !!!

      Mais comme on va me rappliquer, comme d’habitude, que Madagascar n’est pas la Tunisie, l’Egypte ou la Libye (la spécificité malagasy !!!) alors restons au pays :

      - le mouvement de mai 1972 était bien un « coup d’état » puisqu’une minorité de malagasy avait renversé par la violence un pouvoir public établi !!!
      Minorité puisque quelques années plus tard, la majorité « écrasante » des malagasy a accepté la Charte de la Révolution Socialiste Malagasy.

      - Le soulèvement populaire de 1991 était bien un « coup d’état » puisqu’il avait renversé par la violence un pouvoir public établi !!!
      Et il s’agissait bien d’une minorité puisque quelques années plus tard, Didier Ratsiraka eu la confiance de la Majorité des malagasy.

      - Les évènements qui ont suivi le scrutin présidentiel de décembre 2001 étaient bien un « coup d’état » puisqu’il avait renversé par la violence un pouvoir public établi !!!

      Et nous pouvons encore continuer sur des faits historiques en affirmant sans aucune erreur que :

      - la révolution française de 1789 était bien un « coup d’état » !!!
      - la révolution d’Octobre en Russie en 1917 était bien un « coup d’état » !!!
      - ...

      Pour ne citer que les plus marquants...

      Mais la question se pose alors, pourquoi tout ce tra-la-la sur ce soit-disant « coup d’état » à Madagascar alors que partout ailleurs dans le monde ces « coups d’état » précités sont applaudis des 2 mains ???

      M.rde, c’est vrai ! Nous sommes à Madagascar et ici tout est bien spécifique au pays donc cette définition à la « ndimbienne » du coup d’état à un sens différent si elle s’applique à Madagascar ou non.

      Oui, c’est bien clair, merci d’avoir éclairci ma lanterne !!!

  • 2 avril 2012 à 09:10 | tetezamita (#6544)

    Toute comparaison de résultat de la transition aux gestions d’avant et qui ne tienne pas compte des effets du boycott est biaisé voire fallacieuse !

    • 2 avril 2012 à 18:53 | Rakitoza (#689) répond à tetezamita

      Toute comparaison qui refuse que le boycott n’est qu’une suite logique, normale et légale au coup d’état est biaisée voire fallacieuse !

  • 2 avril 2012 à 09:34 | Turping (#1235)

    Ndimby,
    Tout le monde est d’accord qu’un pouvoir issu d’un putsch ou d’un coup d’état n’est pas comparable à celui du peuple.
    Une transition ne doit pas perdurer très longtemps non plus si le motif du renversement de l’ancien président avait pour but d’améliorer les conditions de vie des malgaches et l’intérêt national .
    L’interview de Rajoelina du Zoma 23 Mars montrait bien que la transition n’est qu’une sorte de désordre ,de désobéissance ,de division et de corruptions non contrôlées.
    Malgré la volonté de quelques uns à faire de bonne chose et le refus des autres à ne pas avancer ,le pays tourne sur le statu quo.
    Le problème de l’Afrique en général ,c’est qu’être au pouvoir ,la priorité n’est pas de servir le peuple ,faire des progrès , développement économique de compétitivité ,de recherche ......
    La priorité en Afrique en général quand on arrive au pouvoir ,la priorité c’est de « remplir ses poches » ,conflits d’intérêt ,ady seza ,ady an-trano ? corruptions.....
    L’intérêt national passe à la 2ème voir 3ème place ,parole que je je réitère souvent ici.
    De plus ,la division ,division ethnico-raciale est un cancer qui a rongé ce pays à part les divisions imposées par les pays colonisateurs :« diviser pour mieux régner ».
    Or,Madagascar a besoin de (ré)conciliation ,de rassemblement général ,entre Mérina ,côtiers ,étrangers pour s’en sortir.
    Chaque chose a son temps , la démocratie peut naitre,s’instaurer petit à petit au fil du temps.
    A Madagascar comme ailleurs ,les pays sous développés l’urgence ,primordiale c’est :
    > Lutter contre la famine ,malnutrition.
    >Lutter contre l’illettrisme.
    >Instauration des soins gratuits pour tout le monde.
    >Lutter contre l’insalubrité.
    >Apprentissage du civisme ,de l’intérêt public commun.
    >Lutter contre le chômage.
    >Lutter contre les insécurités.
    Les dirigeants doivent-être les premiers modèles pour diriger un état digne de son nom.
    Pour en arriver là , il faut que chaque citoyen ,citoyenne soit responsable ,de participer au développement de ce pays gorgé de richesses minières naturelles .
    Chaque région ,province doit avoir une pôle de compétitivité en synergie avec les autres.
    Puis la notion de la vraie démocratie verra le jour ,un jour.
    La notion de « démocratie » même si sa définition est vaste et n’est pas comparable ni applicable d’un pays à un autre .
    La démocratie s’accompagne toujours du progrès social ,économique ,etc...
    Au Mali , la Somalie où les pirates ,le terrorisme sévit à l’encontre des intérêts occidentaux car il y a des actes de piraterie qui ont pour but d’aider la population après avoir obtenu les rançons .
    Ces pirates se substituent au rôle de l’état qui ne fait rien ,du fait que les multinationales en accord avec les gouvernements en place comme au Niger,laisse son peuple dans le désarroi.
    Je dénonce l’acte de barbarie mais si l’état ne joue pas son rôle comme le garant de la nation , qui d’autre va le faire à sa place ???
    Misaotra Tompoko !!!!

    • 2 avril 2012 à 09:43 | Turping (#1235) répond à Turping

      Au Niger ,l’uranium est très abondant. L’énergie nucléaire française tourne à plus de 50% avec l’uranium. De même à plus de 50% l’uranium fournit de l’électricité dont le coût est raisonnable.
      Et c’est la raison pour laquelle AREVA s’installe au Niger pour faire l’exploitation.
      Or,le peuple nigérien ne profite pas de ses ressources minières car l’état corrompt avec l’exploiteur .La colère et la haine des terroristes sont là ,il ne faut pas s’étonner.
      Pareil Madagascar a du Nickel ,cobalt ,fer (20millions de tonne) alors que les malgaches sont très pauvres ,ce n’est pas normal !!!.
      Comme dans les autres pays :Nigeria, Algérie ,....où il y a des pétroles.

    • 2 avril 2012 à 12:16 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Turping

      Turping,
      Nous passons notre temps à pleurnicher d’être le plus « pauvre »,Même DRUCKER / VOULZY/SICARD se permettent de nous dénigrer publiquement,ce Dimanche 1er avril 2012 (VIVEMENT DIMANCHE,qu’ils aillent au DIABLE !)
      Nous ne sommes pas pauvres,mais la répartition de ce que nous avons est « MAL-FAITE » et trop inégale.

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 2 avril 2012 à 09:38 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Il faut dès maintenant s’atteler à conquérir le pouvoir de façon démocratique, à l’image du PT MACKY SALL au Sénégal, au lieu de s’adonner à l’expression d’une frustration non contenue à l’égard des événements de 2009 et faire le contraire de ce que l’on prône. Pour ce faire il faut consolider les acquis (CENI T, liste électorale) en vue d’une élection libre, transparente, incontestable et acceptée par tous.
    Les devins de MT.COM se sont trompés de prophétie en annoncant auparavant que le Sénégal serait le prochain pays Africain à entrer dans l’instabilité.

    • 2 avril 2012 à 12:32 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Pour le Sénégal,vous parlez de « DEMOCRATIE ».
      Oui,la victoire de l’ ancien Premier Ministre de Wade qui avait souhaité un peu d’ordre dans la gestion des fonds publics ,en critiquant le fils de ce dernier.
      Wade est battu sur toutes les coutures par un « syndicat anti-système Wade ».Point barre !

      Basile RAMAHEFARISOA
      b ;ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 17:55 | jansi (#6474) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Les gens du spectacle, y compris les DJ, aiment bien jouir des plaisirs du moment. Ils sont formatés pour cela. Ils ne peuvent pas voir plus loin. Ce n’est pas un reproche quand ils exercent leurs propres métiers. Les emm... viennent quand ils exercent d’autres responsabilités qui impliquent non plus les 1000 ou 3000 spectateurs d’un concert, mais toute une population d’un pays entier.
      La gestion des affaires publiques ne se gèrent pas à coup de bling bling et de m’as tu vu (hopitaux sans études de faisabilité, feux d’artifice à chaque fête immaginaire comme celle d’une 4 è république artificielle, voeux de début d’année 4 fois au palais, poignées de mains inutiles avec BanKi Moon et Sarkozy, tranomora et toutes les autres gesticulations mora, etc...).

      Tout ceci pour nous dire qu’il ne faut pas non plus manipuler la démocratie pour les beaux yeux des bailleurs de fonds traditionnels.
      Plusieurs années après le discours de la Baule, des pays africains considérés comme des modèles en matière de démocratie, connaissent des élections difficiles, à cause des gouvernants soucieux de garder leur pouvoir à vie, ou à cause des politiques en raison de calculs égoistes des chefs de partis prets à toutes les comprimissions.

      Tout ceci encore pour nous dire que la démocratie ne peut se limiter qu’au seul moment électoral qui ne doit pas être l’unique critère de la possibilté d’alternance. En effet, la démocratie doit aussi être évaluée dans la durée des fonctionnements sociaux et des relations entre l’Etat et la Société.

      Tout ceci enfin pour insister que, même si les élections sont des moments importants de toute démocratie, elles ont été aussi source de conflits violents, voire de guerre civile en Afrique, continent de rattachement politico-geographique de Madagascar.

      Il faut un véritable travail de guérison à Madagascar après cette crise qui ne dit plus son nom tant elle s’est incrustrée au plus profond de la vie de la population.
      Ce travail de guérison, la gestion de la fin de la transition par une nouvelle équipe de technocrates expérimentés, honnêtes, neutres, sont indispensables, voire obligatoires si on veut éviter le risque que les élections démocratiques (par la voie des urnes) deviennent la continuation des conflits internes par d’autres moyens, plutot que la création des conditions pour leur solution.
      Ce travail de guérison doit commencer avant toutes précipitations vers des élections qui ne seront pas irréprochables tant que les juges sont aussi parties.
      Ce travail de guérison est celui préparé par le programme Vonjy Aina du prof RRanjeva.
      On en reparlera.

  • 2 avril 2012 à 09:39 | Parole (#2602)

    L’aventure pitoyable des soudards de Bamako nous rappelle deux ou trois évidences :
    - les États africains sont fragiles, leurs frontières aussi. Ce sont des constructions artificielles qui ne répondent pas aux vrais besoins des populations qu’ils « administrent ».
    - les grandes puissances s’accommodent de cette situation, persuadées que ces États mettront deux ou trois décennies pour se consolider.
    - la compétition mondiale pour les matières premières repose sur des contrats léonins, indépendamment des régimes en place.

    Fort de ces trois constats, cessons de gémir et prenons notre destin en main en construisant l’État dont nous avons réellement besoin : pragmatique, ouvert, décentralisé.

  • 2 avril 2012 à 09:52 | Rakoto (#1922)

    Misaotra an’i Ndimby amin’ity lahatsoratra tsara,
    Tsy hiala eo izany Rajoelina na voafidy na tsia ary halavaina araka izay tratra ity transition ity. Manaraka tsara ny model ny Ratsiraka izy CSR= HAT ka sarotra alana . Aiza ireo fampanatenana pokaty teny aminy 13 Mai. Ny naha may azy voalohany dia FANAFOANANA ny KIANJA FIVORIANA 13 Mai, tsy ahafahany olona maneho ny heviny.
    Ny namono olona taminy 29janvier 2009 aza vitany , ary izy koa to nitarika sy naniraka ara nanakarama ny olona ho vonoina teny Ambohitsirohitra ka izy ve hiala eo ?. Fantany tsara ny hiandry azy sy ny fianakaviany raha vao miala eo izy ka dia aleony aloha atao mafy tsara ny fihinana sy izay aleha rehefa avy eo. Na koa tsy hiala eo mihintsy.
    Ny tena olana aty Afrika dia ireo miaramila ao aminy caserne tsy misy atao ka dia mamorina ady . Tsy misy ady azony atao dia aleo manongana fanjakana.Io no mora indrindra !Ny ankilany tsinona tsy manana basy !

    Ka hoy aho hoe raha te hijanona eo aminy fitondrana maharitra i Rajoelina dia mamorona ady « imaginaire » ho an’i tafika na koa vokiso tsara ny tafika hatavy ka tsy ahavita na inona na inona. Aleony Rajoelina ity faharoa ity no natao. Nyt vahoaka anefa nona tsy misy hoanina. Ny GASY NO ISANY MAHANTRA INDRIDRA ATY AFRIKA KA ALEO AMPIRIMINA TSARA NY HAMBOPO, LAZAINY IREO AFRIKANINA TONGA ETO TANA HOE MIVELONA SAHALA NY AKOHO NY MALAGASY, MITSINDROKA ETSY SY ERO.

    Tsy misy ilaina tafika antanety eto Madagasikara. Patrol ny territoire sy ny cote izay mila sambo no ilaina. Iza koa no hanafika antsika eo ? I Comores ?
    Vola ariana fotsiny ny tafika ary mamelona biby tsy fantatra mampididoza ny fintondrana. 90% ireo fanafihana sy ny basy ampiasainy jiolahy dia na avy aminy polisy na avy aminy tafika. Ny azo atao koa dia tafika tsy manana basy, ary tokony ho ny filoha irery ihany no hanana ny lakile ny depot d’arme.
    Raha azonareo atao dia sokafy ny debat hoe inona ny asa ilaina ny tafika Malagasy ary tokony hanana basy sy lance rocket ve izireo ?
    LEO ANAO NY VAHOAKA RAJOELINA , TSY VOAFIDY IANAO NEFA NITONDRA NY FIRENENA EFA HO EFATAONA IZAO. TSY MAHAVITA AZY FA MAMPAHANTRA NY GASY. MPIVAROTRA TANINDRAZANA.
    ON A MARRE DE RAJOELINA NON ELU ! DEGAGE

    • 2 avril 2012 à 10:01 | hrrys (#5836) répond à Rakoto

      Manana porofo tsy azo lavina (incontestable) ve ianao sa manao affirmation gratuite fotsiny ? Iza no teo amin’ny fitondrana alohan’ny 17 mars2009 ? Ny situation (exceptionnelle) amin’izao tsy ahafahana velively
      hanehoana hevitra an-kalalahana , misy ny casseur, misy ny manararaotra faty olona anaovana récupération politique

    • 2 avril 2012 à 12:25 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      hrrys

      Beaucoup de noms sont cités pour :
      - le 26 janvier 2009=LUNDI NOIR
      - le 07 février 2009=AV7
      - S’ils se sentent être diffamés« ou »accusés à tort",ils pourront nous attaquer en Justice.
      Et on verra la suite.Avec une justice indépendante.C’est possible,après la grève du SMM,même si on tente de monter un autre syndicat des Magistrats Malgaches (Christine,avec son esprit tordu,n’est pas loin !)

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 12:58 | hrrys (#5836) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile vous n’avez qu’ à les citer , pour moi l’instigateur( celui qui a fourni les moyens : local , armes , .....) de ces crimes n’est autre que R8 , que vous le voulez ou non ,il (et lui seul) avait la FACULTÉ , par ses ordres (car il est le chef suprême de l’armée malagasy) , de faire arrêter ce carnage.
      Il en était de même quand Ratsiraka avait pris fuite quelques jours après
      le carnage d’Iavoloha, Ratsiraka donnait cette fois ci l’ordre de tirer sur les jambes des manifestants , et n’oubliez pas que des mercenaires SUDAF se sont rodés à la place du 13 mai avant cette tragédie .Tout ça c’est la réalité que tout le monde ait vu et ait su .
      Moi ( ça n’engage qu’ à moi ) je ne fais pas confiance à R8 quand il a martelé le pardon , le fihavanana et à plus forte raison l’amnistie , d’ailleurs l’amnistie n’est pas faite pour lui puisque’ il est un CRIMINEL , il est exclu dans le champs d’application de la loi ,d’amnistie , tout ce que je sais est que s’il se sente irresponsable, ce Monsieur devra faire l’objet d’un internement ou du moins d’un asile des fous

    • 2 avril 2012 à 16:22 | DIPLOMAT (#846) répond à hrrys

      Hrrys,

      Pour faire cesser un carnage , il faut d’abord savoir qu’il y avait un carnage.

      Par ailleurs, les consignes et procèdures étaient suffisement établit depuis Didier Ratsiraka, pour établir les abords du Palais comme Zone Rouge. A l’époque d’ailleurs, prendre une photo engendrait immédiatement une arrestation. Combien de touristes l’avaient appris à leur dépend ?

      Ceux qui avaient pousser cette foule imbécile dans la « gueule du loup » le savaient parfaitement d’ailleurs ... la preuve ? C’est que pour y aller, les Gral Dolin et consort sont en tête de cortêge . Mais une fois arrivé, comment ce fait-il qu’ils n’aient pas reçu une seule « bastos » ?
      C’est qu’ils connaissaient les risques !

      D’ailleurs la fois suivante, ils ont envoyé les blindés...pour finir le boulot.

    • 2 avril 2012 à 17:52 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      hrrys,
      OUI,il y avait des conseillers « militaire/sécurité » étrangers à Madagascar,du temps de Monsieur Marc RAVALOMANANA.
      Personnellement,je n’ai pas approuvé leur présence sur le « terrain » mais à l’ETAT-MAJOR,c’est une pratique de coopération internationale et institutionnelle.Pas d’autre commentaire.
      Quand les russes,les français,etc...étaient ou sont encore à Madagascar,je ne critique pas.Cela fait partie de la formation continue de nos militaires/policiers.

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 23:14 | Rakoto (#1922) répond à hrrys

      Eny marobe ireo temoins nahita ireo olona notanisainy Basile eto aminy MT nanampy anDrajoelina nizara vola, nivory etc nanao iny lundi noir iny. Ny marina tsy maty Hrrys, sa mieriterritra ny hampihorohoro sy hanao elimination physique sahala ny nataonareo an’i Charles koa inao raha lazaina eto ireo temoins ireo tssss....... on est plus intelligent que ca !

  • 2 avril 2012 à 10:09 | jansi (#6474)

    Reportée à plusieurs reprises, les élections ne se feront probablement pas encore cette année après 3 ans de transition. Il est vrai que le régime actuel n’a pas encore atteint le record de la Cote d’ivoire de Gbagbo (10 ans).
    Mais des ressemblances entre Mada et RCI dans le processus de sortie de crise inquiètent les observateurs : impossibilité de trouver un consensus local, appel aux instances internationales, plusieurs rencontres hors du pays pour rédiger une feuille de route introuvable, assistance inernationale pour les préparations des élections, listes électorales mal foutues, cadre institutionnel bancal combinant CENI et Cour constitutionnelle...
    Mais là, s’arrête pour le moment la comparaison. A Mada, on n’en est pas encore aux élections ni à leurs résultats : implication des forces armées Onusiennes et françaises, contestations des résultats, batailles rangées entre civils et entre civils et militaires, déchainement des passions de toutes parts.
    Dans le cas ivoirien, souvenons nous du problème d’inéligibilité de Alassane Ouattara finallement réglée par la commmunauté internationale lors des accords de Prétoria (eh oui !).
    Dans ce même cas ivoirien, la notion de certification des résultats par l’ONU n’a pas brillé par sa clarté et son role de pacificateur s’en est trouvé altéré.

    Tout ceci pour mettre la classe politique malgache en garde contre une mauvaise gestion de la loi d’amnistie qui pourrait anéantir les conditions d’un scrutin apaisé à Mada.
    A de rares exceptions (Af du sud, Sénégal par exemple), plus le temps passe, moins les pays africains ont la capacité d’organiser par eux mêmes des élections irréprochables. Et plus les élections deviennent la règle pour la dévolution du pouvoir, moins elles contribuent à apaiser les tensions sociales et politiques. Et quand l’acceptation du verdict des urnes nécessite l’utilisation de la force armée (internationale), le dévoiement des élections a atteint un pic. En RCI, Gbagbo (PRESIDENT SORTANT) a du être extirpé de son palais par les militaires étrangers !!!
    A qui la faute ? Aux hommes politiques qui ne brillent pas toujours par une maturité politique et un patriotisme nécessaires pour prioriser l’interet général et la souveraineté nationale ? ou aux convoitises extérieures toujours à l’affut pour couvrir leurs visées hégémoniques du manteau de l’ingérence humanitaire ?

    La fin de la transition à Mada demande une autre façon de la gérer dans la stricte neutralité, pour un véritable retour à l’état de droit, conditions sine qua non de l’apaisement tant recherché bien avant les élections. Car ces dernières, au vu des malheureuses expériences d’ailleurs, ne sont finallement pas des gages d’apaisement mais au contraire des causes d’explosion, au rythme et à la manière dont la transition est gérée actuellement.

    • 2 avril 2012 à 10:59 | hrrys (#5836) répond à jansi

      Vérité réconciliation condition préalable d’un apaisement politique
      la vérité = il faut que R8 avoue de tous ses actes criminels , le condamner et on verra la suite

    • 2 avril 2012 à 12:40 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à jansi

      Continuez comme cela jansi ... et si ça se trouve nous ferions peut etre route
      ensemble

    • 2 avril 2012 à 12:58 | DIPLOMAT (#846) répond à jansi

      Jansi,

      L’instabilité en CI était purement artificielle.

      Gbagbo avait remis en cause les intérêts français Bolloré, bouygues, Total.

      La France avait alors crée la rebellion dans le Nord , et les avaient contenu avec l’opération Licorne , pour obliger Gbagbo à négocier.

      Pour Madagascar, la situtation est similaire, sauf que nos ressources stratègiques (Sable bitumineux/ Uranium) ne servent à la France qu’en réserve, si la crise énergetique devait s’aggraver.

    • 2 avril 2012 à 15:58 | da fily (#2745) répond à hrrys

      Vous savez lire vous ?

      Ou vous lisez en braille, soit vous habitez sur Mars ou encore vous avez des lunettes en peau de saucisson !

      le sobriquet de harrypapoteur dans ce cas vous va comme un gant.

    • 2 avril 2012 à 16:27 | DIPLOMAT (#846) répond à da fily

      Da fily ,

      T’arrêteras donc jamais de nous faire exploser de rire .

      Non mais franchement aller chercher le pseudo « Harrypapoteur et lunette en peau de saucisson .... » il faut le faire !!!!

      Y a pas à dire tu es un Maestro !

    • 2 avril 2012 à 17:07 | da fily (#2745) répond à DIPLOMAT

      Hi Diplomat,

      faut rendre à Cesar ce qu’il lui est : « harrypapoteur » c’est zozoro qui l’a trouvé...à merveille, si on considère que c’est papoter pour ne rien dire, comme ici. Ailleurs on dit aussi autiste, moi je dis myope...

      Mais si on revient à nos affaires qu’on juxtapose avec les maliens, j’ai entendu que la capitaine SANOGO remettrai le pouvoir au civils...so wait and see. Mais pire ! les rebels tuaregs ont profité du bowdel malien, et se sont installé de plus belle ! super les maliens sont encore un peu plus dans la Mouise, l’autere mot Ndimby l’a déja utilisé !

      Nous, nos Kapisatys ont déja remis le pouvoir aux civils de Rajoelina et Ratsirahonana, on en a la belle suite aujourd’hui. Et le plus préoccupant, c’est le hâtiste de base qui se garagarise de plus de démocratie paraît-il, et qui flippe grave des castagnettes la nuit tombée dans son logis barricadé-douillet, on a envie de lui rétorquer : alors la démocratie, tu en bouffes ? N’importe quoi ! il n’y a jamais eu autant de confusion entre les soi-disant forces de l’ordre et l’ordre des forces malfaisantes qui utilisent... les mêmes AK 47 !!! Alors, mister Dijéi, on faire gober à la populace quelle couleuvre encore ? Le militaire vatatay et sous-off a eu droit à des milliards, et la populace peut servir de bouc-émissaire aux déçus du partage ? C’est ça la démocratie fouzienne ?

      Le banditisme est devenu le métier le plus en vogue après dijéi, de l’Alaotra à l’Anosy en passant par Itaosy et Ambatolampy, et je ne parle même pas du Boeny ! c’est le pays du outlaw-academy, plus on tue, plus on pille, plus on s’en mets plein les fouilles ! et pour quoi ? Des findays, de la stéreo minable, des lecteurs DVD chinois, des écrans plats, du cash, des colliers et bracelets... et des femmes qui se trouvent dans le périmètre d’assaut, malheur aux pauvres créatures !! On se comporte comme des bêtes, et un forumiste le dit si bien plus haut : on est descendu au niveau de poules...une basse, très basse même...cour !

      J’ai lu avec avidité la nouvelle de la semaine dernière : plus de 200 dahalos armés comme à la parade pour piller le cheptel ! que peut-on, faire contre pluis d’une dizaine de Kalach’, de fusils de chasse et de pillards enragés prêts à tout pour assouvir leur bestialité (car ce dont il s’agit) ?

      Alors si la démo de Ndimby passerait encore pour de la démago quant à la suite d’un pouvoir installé par un putsch ! J’enjoigne les abrutis, oui et je pèse mes mots, qui trouvent encore de la grâce à ce procédé misérable, lapidaire et suicidaire ! Celà nous a conduit à la cata complète, a fait germé dans les esprits les plus faibles et malléables l’impunité pour ce qui est illégal, et le misérabilisme le plus décadent dans les mentalités et la société ! Assurément, on peut aller plus bas, et si on continue, on se suffira de l’horreur au quotidien...mon pessimisme m’avait déja mis en garde, je suis obligé de le croire aujourd’hui.

    • 2 avril 2012 à 17:14 | jansi (#6474) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,
      N’oubliez pas les iles éparses, dépendances de Madagascar confisquées par la france (réserves off shore et autoroutre du pétrole).
      Franchement, l’amateurisme (méconnaissances des données geostratégiques et geopolitiques) et les visée à courte vue (corruptions sur les permis miniers, les chantiers des hopîtaux, le leasing des 2 airbus340, sans compter les bôjibôjy en tous genres) des dirigeants de cette transition vont nous conduire à une situation dont les conséquences seront, à court terme et pour le long terme, catastrophiques.

      J’insiste à croire que le changement de dirigeants par une équipe de technocrates neutres, honnêtes, expérimentés, cultivés et compétents est non seulement indispensable mais aussi une question de vie ou de disparition de notre pays.
      J’avais déjà prévenu sur le panier à crabes d’une cohabitation impossible. Nous y sommes bien dedans. Il faut en sortir !!!

    • 2 avril 2012 à 17:35 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à hrrys

      hrrys,

      Monsieur Marc RAVALOMANANA était Président de la République Malgache de 2002 à 2009.Il est couvert par l’immunité présidentielle.Il n’a rien à avouer ,ni à demander une loi d’amnistie.
      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 17:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,
      « JE » ne partage pas quelques points de vue sur l’affaire de la « Côte d’Ivoire ».
      Le père HOUPHOET a créé « OTTARA » qui n’est pas IVOIRIEN pour certains ivoiriens.
      Beaucoup de ces ivoiriens sont de ma génération et je comprends leur point de vue.
      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 18:22 | DIPLOMAT (#846) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile Bonjour,

      Je comprends bien que vous ne souhaitiez pas comprendre le problème de la CI , car il implique trop la France.

      Je vous inviterai donc à méditer dans un premier temps sur cet intervention de Philippe Evanno un disciple de Mr Foccart qui vous est si cher :
      (...)
      Les médias français ne disent pas toute la vérité sur la situation en Côte d’Ivoire.

      Plusieurs pays, comme la Russie, le Brésil, la Chine ou le Mexique soutiennent Laurent Gbagbo, alors que les Etats-Unis ou la France demandent son départ. A Abidjan, le président sortant n’a pas l’intention de céder sa place. Or, ce sont les intérêts économiques français, dont ceux du groupe Bolloré en première ligne, qui sont menacés. Philippe Evanno est chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine et il connait parfaitement l’Afrique. Il a notamment été formé par Jacques Foccart et a collaboré avec lui jusqu’au décès de ce dernier.

      La responsabilité de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin.
      Pour Philippe Evanno, « cette crise ivoirienne est directement liée à l’incapacité de Jacques Chirac à comprendre l’Afrique et à réagir correctement sur les dossiers africains. N’oublions pas que le coup d’Etat de décembre 1999 pouvait être enrayé en appliquant simplement les accords de défense avec la Côte d’Ivoire. Il suffisait de faire sortir une patrouille du 43e BIMA, basé à Port-Bouët. Les mutins, qui étaient des braves garçons dont les soldes n’avaient pas été payées et qui étaient manipulés pour faire tomber Bédié, seraient tout simplement rentrés dans leur caserne ». Or, explique Philippe Evanno, « Jacques Chirac n’a pas eu le courage d’appliquer les accords de défense et cette seule absence de décision a détruit la totalité de la présence française en Afrique.

      À partir de cet instant, tous les chefs d’état africains disposant d’accords de défense avec la France ont su que la parole de la France ne valait plus rien ». Après le coup d’état de 1999, les autorités françaises, avec Alassane Ouattara, ont organisé le partage du pays en deux : « C’est Dominique de Villepin qui est à l’origine de cette partition. En pleine paix, on a coupé un pays en deux pour des intérêts assez difficiles à expliquer. On a imposé à la Côte d’Ivoire une succession d’accords internationaux qui ont cherché à limiter sa souveraineté, notamment une commission électorale dite indépendante, qui est constituée quasi exclusivement d’opposants au pouvoir en place ».

      Alors, Laurent Gbagbo est-il fondé à contester le résultat de cette élection présidentielle ? Philippe Evanno rappelle qu’au second tour, « Laurent Gbagbo n’avait que deux représentants sur une douzaine de commissaires centraux ! Cette commission avait trois jours pour rendre sa décision. La commission électorale s’est retrouvée dans l’incapacité de proclamer les résultats et la Constitution ivoirienne prévoyait qu’à ce moment-là, le rôle de proclamer les résultats revenait au Conseil constitutionnel. Il y a donc eu l’organisation d’une conférence de presse à l’Hôtel du Golf, le siège de campagne d’Alassane Ouattara, avec l’ex-président de la commission électorale, pour annoncer des résultats non certifiés et qui ont été évidemment inversés par le Conseil constitutionnel ».

      Ainsi, « cette commission indépendante ne l’était pas réellement, puisque composée essentiellement d’adversaires à Laurent Gbagbo. Mais cela ne veut pas dire que cette commission n’ait pas fait un très gros travail. L’ONU a été incapable de respecter ses engagements et d’assurer le désarmement des forces de la rébellion au nord. L’élection a eu lieu sous le contrôle des forces armées de la rébellion. Ce sont des seigneurs de la guerre, qui détournent les taxes et les impôts à leur profit, qui ont pris le contrôle du diamant et de différents minerais et contrôlent une partie du commerce du cacao.

      Cette rébellion au nord est une organisation politique, économique et militaire et elle est restée en place alors que différentes résolutions de l’ONU et différents accords internationaux prévoyaient que l’élection ne pourrait pas avoir lieu tant que le désarmement ne serait pas effectif ». Dans ce contexte, il faut bien comprendre, souligne Philippe Evanno, que l’on a organisé des élections « dans un pays dont une partie du territoire était aux mains de milices armées ». (...).

      Basile,mes sources montrent que l’opération Licorne n’a servi qu’à mettre le couteau sous la gorge de Laurent Gbagbo.
      Alors que ce dernier était censé être l’ami personnel de Mr Chirac , son poste avait éte condamné dés lors qu’il avait refusé à Total l’exploitation des nouveaux gisements de Gaz et hydrocarbures.

      A ce propos voici un lien qui vous éclairera encore davantage : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/230217-cote-d-ivoire-chirac-et-villepin-responsables-des-exactions-contre-les-francais.html

      Bonne lecture.

    • 2 avril 2012 à 18:39 | DIPLOMAT (#846) répond à jansi

      Non Jansi, je ne l’oublie pas.

      De même d’ailleurs que l’intérêt soudain, et celà malgré plusieurs condamnation de l’ONU, de faire de Mayotte un DOM. 

      Cette région où la coopération se développe régulièrement connaît cependant quelques différends liés, en général, à des problèmes de souveraineté et de délimitation des espaces maritimes.

      les principaux concernent :

      - le canal de Mozambique avec les îles Eparses et la Collectivité territoriale de Mayotte ;

      Les Etats riverains du canal de Mozambique sont les Comores, Madagascar, la France par les îles Eparses (Europa, Bassas de India, Juan de Nova, les Glorieuses) et le Mozambique. Ces quatre Etats conformément à la Convention sur le droit de la mer, ont autorité sur leurs zones économiques respectives pour tout ce qui concerne

      Zones économiques françaises des terres australes et antarctiques

      le contrôle des ressources biologiques (pêche) et non biologiques des fonds marins et du sous-sol.

      Pour cela il faut délimiter. Dans la partie méridionale et centrale, ces délimitations engageraient la France, Madagascar et le Mozambique. Dans la partie nord, les négociations seraient plus complexes car il faudrait ajouter les Comores, la Tanzanie et les Seychelles.

      Les îles Eparses sont sous souveraineté française et font partie du territoire national. Elles font l’objet de revendications malgaches pour celles du canal de Mozambique et de Maurice pour Tromelin. Les arguments de Madagascar ne sont pas fondés sur le plan juridique et ne sont pas reconnus par le droit international. Le différend sur Tromelin est né d’interprétations diverses du Traité de Paris du 30 mai 1814. Les rédactions des textes en anglais et en français donnent lieu à des conclusions opposées pour ce qui concerne la nationalité de Tromelin. Cependant, la thèse française renforcée par une présence effective sur l’île est beaucoup mieux fondée que celle de Maurice11.

      La souveraineté française étant bien établie, il serait possible d’examiner des perspectives de coopération bi-latérales concernant ces îles. Des projets pourraient être mis à l’étude en matière de météorologie, d’exploration et d’exploitation des ressources minérales des fonds marins, ainsi que dans les domaines de la pêche et de la protection de l’environnement.

      Source : http://www.stratisc.org/strat_053_LABROUSSE.html

    • 3 avril 2012 à 02:44 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,
      « Je » vous arrête tout de suite.Oui Monsieur Jacques Foccart est l’homme de DE GAULLE pour l’Afrique et les D.O.M.Il y a des Malgaches qui portent même le nom « FOCCART »,mais personnellement ce n’était pas ma tasse de thé.Je suis plutôt pour « JOURNIAC ».

      Diplomat,FOCCART ,c’est une personnalité incontournable pour les affaires africaines et Malgaches + les D.O.M du temps du Général De Gaulle.Il était au-dessus de tous les Ministres pour les affaires concernant toutes les ex-colonies et les D.O.M.C’est l’oreille du Général De Gaulle.Point barre !

      Je maintiens ma position,sans aller trop loin pour les affaires des autres.

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 3 avril 2012 à 12:09 | iarivo (#5822) répond à DIPLOMAT

      - Toujours l’imaginaire pour combler ses frustrations !!!

      ... c’est mieux que rien !

  • 2 avril 2012 à 12:36 | Ramanana (#3969)

    - Mali,
    - Sarkozy,
    - Libye,
    - Kadhafi....
    - Andrï (Rajoelina)

    Vivement François Hollande !!!

  • 2 avril 2012 à 13:07 | Jipo (#4988)

    Ndimby bonjour .
    Vous avez raison de souligner la nécessité d’ une éducation minimale , car « forte » serait prétentieuse , pour exemple ce qui se passe en France , avec une éducation en chute libre , un échec scolaire du au manque de culture et abandon totalement désinvolte de la plus grande partie de l’ immigration , et de la classe politique , au nom de « l ’intégration » médiocratisons-nous « Une course à la facilité , dotée comme moteur la contrainte de l’ éducation ,et cautionnée par la majorité des enseignants de gauche ,une remise en question permanente du traumatisme » PSYCHOLOGIQUE « ( je t’ en foutrais ) des examens , les propositions incessantes de cette enseignement bobo , à présent de supprimer l’ oral au bac , pour le remplacer par une bonne attitude de petit » fayot " durant tout le long de l’ année serait suffisant , faire de nous des béni oui-oui , serait le must pour constituer le ferment de nos futurs universitaires , élites de la nation !!! salut la compétitivité !
    Apres avoir flingué , les valeurs , le civisme , mis en exergue le poly-culturalisme , et métissage , justifié que les fils de harkis ne peuvent réciter :« nos ancêtre les gaulois » , valorisé les mariages gay & prides,
    Apporté sur un plateau à ces futur conquérants de quoi faire une « Démocratie » Halal ", et au détriment de la culture nous offrir la religion .
    Oui démocratie sans culture est comme Science sans conscience : Ruine de l’ âme .
    Oui la démocratie est un combat perpétuel, que la gauche a tué à petit feu par leur abandon du combat , par leur sabordage et minage permanent de cette lutte au nom de la facilité , et du paraitre , (le culte de l’ apparence si bien intégré dans nos banlieues addidas et nike éléments impératifs d’ intégration réussie), au point qu’ aujourd’hui plus personne n’ est pret à se battre pour elle , et ceux qui le sont sont qualifiés de Fachos , pire : Lepenistes !
    Alors qu’ en face , ils sont prets à se faire « peter » la chetron et le voisinage avec, pour leur djihad , voilà une des raisons pourquoi les démocraties sont en voie de disparition , et à Madagascar , tant que l’ éducation sera ... : la démocratie : de même ...
    Nous somme en train d’ étouffer que pour sa survie : une des face cachée de la démocratie peut etre mortelle , comme toutes dictatures qui se respectent .
    Bonne journée .

    • 2 avril 2012 à 17:08 | DIPLOMAT (#846) répond à Jipo

      Jipo Bonjour,

      Oui l’enseignement en France est principalement de Gauche.
      Mais au delà de celà, le problème est structurelle, du fait de l’appelation « Education Nationale » mais aussi, pédagogique.

      Le mot « éducation » est inapproprié car celà relèverait des parents et non de l’école.
      L’ecole est l’enseignement et non l’education.
      Aujourd’hui, un grand nombre de parents confient l’education des enfants à l’ecole ... tout le monde en constate le résultat ...
      Ensuite il y a un problème pédagogique. Les enseignants n’ont pas les moyens d’enseigner correctement , par manque de moyen, mais aussi par manque flagrant d’arcenal disciplinaire dissuasif.
      Et que dire, dans ce pays de la démission tacite de certaine collectivité qui ne servent exclusivement que des repas « Hallal » dans les cantines ?
      Que dire de la condamnation d’un maire qui a giflé un délinquant notoire, pris en flagrant délit de dégradation de bien public, et qui insultait un élu ?

      Que dire également de l’impossibilité de dire la vérité, à savoir que 75% des prisons Françaises sont occupés par des personnes d’origines étrangères ?
      Que dire des file d’attente devant les monuments et musées,devant lesquels il n’y a pour ainsi dire jamais de ces français d’origines étrangères ... Par contre , devant les matchs de foot ...
      Que dire des associations de musiques (piano/guitre ) dans les communes
      qui ne sont jamais fréquenté par les arabes ?? contrairement au club de foot

      Reste ensuite Jipo, que ce ne sont certainement pas les Harkis, qui sont à l’origine de cette décadence. Bien au contraire, les Harkis et leurs enfants qui ont finallement pu rejoindre la France se sont intégrés d’une manière exemplaire.
      Ce sont les autres, les petits fils d’ouvriers, mais aussi les enfants de clandestins « régularisés »par la gauche et soutenu par des associations . Les sans racine... mauvais Musulman, et mauvais laic, en echec scolaire et social, dont les parents souvent analphabètes qui profitent de tous les avantages d’un pays faible ... car TROP civilisé.
      Ces gens là ne comprennent que la force. Le dialogue, ils ne connaissent pas, et le mèprise. Ils font venir leurs femmes du bled, et se spécialisent dans les mariages arrangés .
      La justice leur trouve des circonstances atténuantes pour tout, ainsi l’assassin Mr Merah était déjà trés bien connu des services de police, et 2 plaintes distincts pour incitation à la « haine anti-français » étaient déjà en cours à son encontre.
      Mais voilà , que le père ose crier à la manipulation ET la presse en relaie les détails !!

      Il ya donc une incompatibilité culturelle, en plus de l’incompatibilité religieuse et sociale. Ces gens là ne veulent pas s’intégrer.

    • 2 avril 2012 à 18:04 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Enfin,
      « JIPO » a dévoilé son vrai visage.
      Qu’il suive ma recommandation :
      - « La FRANCE aux Français »,
      - et « Madagascar aux Malgaches ».
      Les vaches seront bien gardées.

      basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 2 avril 2012 à 19:52 | Jipo (#4988) répond à DIPLOMAT

      Diplomat Re .
      nous sommes bien d ’accord , oui les Harkis ont fait de leur mieux , oui leurs enfant ont eu une éducation à l’ ancienne , car ils défendent nos valeurs , j’ en conviens absolument .
      Oui également qu’ il y a démission de la part des parents qui se déchargent sur l’ école pour éduquer et non enseigner , les deux termes ont « fusés en un ».
      Le système social a cassé tout ce noyau famille , ce point de repère , de refuge , de garde fou , il a forcé à ce que les anciens ne continuent à léguer leur patrimoine , il a isolé les membres de la famille, les grand parents ,les parents les enfants et maintenant les couples , diviser pour mieux régner , prend ici tout son sens, et pour l’ éducation , il ne reste + de place , c ’est la course à la promotion sociale , la « dynamique de rentabilité » passe avant tout , il n’ y a qu’ à voir le développement des salons se speed dating pour trouver un compagnon , l’ amour est dans le près , etc ,la réussite sociale est devenue prioritaire , d ’ou le pourrissement de nos valeurs , créant en meme temps une couche sociale « intouchable », complètement marginalisée, avec aucune perspective d ’ avenir .
      Une société à plusieurs vitesses, et donc affaiblie , ce qui fait la part belle à Kivousavez et qui se sont engouffrés dans la « faille » .
      Concernant les moyens des enseignants , ils se sont vite défaussés , des responsabilités, entre les punitions corporelles , ils ne faut pas les traumatiser ces pauvres petits , c ’est à cet age que se forme le caractère , , ou ce sont les plus belles années de leurs vie ,nous n’ avons jamais eu autant de dégénérés depuis que nos tendres moitiés amènent le petit chez le pédiatre , autant de récidives que depuis que les thérapeutiques passent par les psy, autant d’ humiliations, que depuis que nous avons des pédagogues, alors ouvrons les portes du laxisme , et réfugions nous derrière notre mission première , l’ enseignement ./ comme dirait ...
      C’ est depuis cette démission que notre société part à volo , en plus de cette complicité tacite de tous nos dirigeants , uniquement par intérêt électoral , je citerai un cas que je connais bien celui du Maire de Noisy-le-grand .
      Oui la démocratie ne sera bientot qu’ un lointain souvenir , un exemple à ne plus suivre , quant à la perspective de résultat, il y en a encore une moitié qui a besoin d’ etre voilée , bâchée , bridée , burkeisée et djélabaisée , pour peut etre ouvrir les yeux , mais l’ irréversibilité de cette « guerre sournoise » imposée à l ’ autre moitié , devrait etre , une rupture définitive , pour ne pas dire une déclaration de guerre !
      Quand on voit ce qu’ ils pensent de l’ homosexualité et comment ils la punissent , et que l’ on voit toute la bande d’ embrayages leurs faire la lèche , c ’en est stupéfiant !
      Oui il y a un problème de société qui s ’est transformé en gangrène , et à présent en cancer , et la proposition thérapeutique n ’est pas loin du casher et promet de se trouver vers « là-mec » ...
      Merci pour vos précisions ..

  • 2 avril 2012 à 20:16 | Jaombilo_Bé (#4959)

    SEULEMENT 6 MOIS !
    VOUS VERREZ TOUS, LE PROBLEME MALIEN SERA BIEN RESOLU DANS MOINS DE 6 MOIS ! CE NE SERA QU’UNE PARENTHESE
    ... ALORS QUE TANA PATAUGERA ENCORE DANS LA SOUPE !

    • 3 avril 2012 à 02:50 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Jaombilo_Bé

      En 15 lours,ils ont réussi à couper le Pays en deux.
      Les problèmes des maliens ne font que commencer.
      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 2 avril 2012 à 22:35 | diego (#531)

    Bonsoir,

    Il faut tourner la tête vers la Burmanie où une femme est en train de nous donner des leçons, pas seulement de patience et de persévérance, mais surtout elle nous fait la démonstration que la politique est et doit être avant tout CONCEPTUELLE.

    Elle doit avoir la tête pleine des étoiles et les épaules solides, pas les épaules pleines des étoiles et la tête vide. C’est une femme, elle sait ce que CONCEVOIR veut dire.

    On a aussi des femmes qui nous montrent l’utilité de notre cervelle, elles se reconnaitront, qu’elles se portent bien, eux au moins, elles ne racontent pas des âneries.

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