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Antananarivo | 07h19
 

Editorial

Le Coup d’État permanent

mardi 24 mars 2009 |  6655 visites  | Patrick A.

N’en déplaise aux Nations Unies, elles ont pris une part active à un putsch. C’est le médiateur Tièbilé Dramé qui a lu une ordonnance transférant, en parfaite contradiction avec les dispositions constitutionnelles, les pouvoirs du Président de la République à un Directoire militaire. Preuve s’il en était besoin que, lorsqu’il y a consensus au moins entre les grandes puissances, les dispositions constitutionnelles peuvent passer au second plan. Et que Marc Ravalomanana est peut-être trois fois Docteur honoris causa, mais pas en Droit.

Un putsch est un changement de pouvoir soudain, imposé par surprise, par une minorité utilisant la force. Ce n’est pas faire injure à l’armée que de constater que très peu de monde a réclamé le transfert des pouvoirs en sa faveur.

Une longue tradition

N’en déplaise à certains Malgaches qui refusent toute assimilation à cette Afrique si turbulente, Madagascar a une solide tradition en matière de putschs et coups d’État.

Certains tenteront de nous objecter que la plupart de ces renversements anti-constitutionnels étaient populaires et massifs, et doivent donc être qualifiés de révolutions plutôt que de putschs ; mais il faut pudiquement admettre qu’à l’exception notable de 2002, les « hommes providentiels » ont dans la plupart des cas été choisis en petit comité, alors que les manifestations populaires étaient déjà bien lancées, et que le manifestant de base n’a guère été consulté.

Pour les sceptiques et les observateurs récents, rappelons brièvement cette longue tradition de coups d’État :

- 1er janvier 1971 : M. André Resampa, vice-président, est accusé de complot avec les États-Unis et arrêté.
- 18 mai 1972 : Philibert Tsiranana confie les pleins pouvoirs au général Ramanantsoa.
- 31 décembre 1974 : tentative de coup d’État du colonel Rajaonarison.
- 5 février 1975 : le général Gabriel Ramanantsoa remet les pleins pouvoirs à Richard Ratsimandrava, qui cumule les fonctions de Président de la République, Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et du Plan.
- Nuit du 11 au 12 février 1975 : après l’assassinat de Ratsimandrava, un directoire militaire dirigé par le général Gilles Andriamahazo prend le pouvoir.
- 15 juin 1975 : le directoire militaire élit Didier Ratsiraka à la tête de l’État.
- 31 octobre 1991 : Ratsiraka perd l’essentiel de ses pouvoirs au profit du Premier ministre de transition, Guy Willy Razanamasy.
- 22 février 2002 : Marc Ravalomanana s’auto-proclame Président de la République.
- 17 mars 2009 : Marc Ravalomanana transfère à un Directoire Militaire ses pouvoirs et ceux du gouvernement.
- 17 mars 2009 (à nouveau) : Le Directoire Militaire retransfère à Andry Rajoelina les mêmes pouvoirs.

Je suis prêt à concéder qu’en ce qui concerne la surprise et la rapidité qui caractérisent les coups d’État, la convention du Panorama qui a été élaborée en 1991 fait plutôt contre-exemple. Mais ne nous égarons pas...

Un mécanisme profondément enraciné

Si ces changements non constitutionnels se sont incrustés, c’est sans doute avant tout parce que le fonctionnement normal des institutions n’inspire pas confiance. On ne sait si les mêmes questions ont été posées lors de l’enquête Afrobaromètre en 2008. Toutefois en 2005, moins de 12% des malgaches déclaraient que les élections permettaient aux électeurs de faire partir de leur poste les dirigeants qui ne font pas ce que les gens attendent. A contrario, près de la moitié de la population (48%) affirmait que le mécanisme de représentation n’était pas assuré correctement. Et 35% dénonçaient la difficulté de sanctionner les élus défaillants.

Il faut bien admettre que nos hommes politiques n’ont guère contribué à rehausser leur image de porte-voix de leurs électeurs. Le seul départ d’un chef d’État par une procédure constitutionnelle légale fut l’empêchement du professeur Zafy Albert en 1996. Mais les soupçons autour de ces événements de manoeuvres de corruption n’ont pas vraiment renforcé la confiance du public vis-à-vis des mécanismes parlementaires.

Il faudrait donc se décourager de la démocratie ? et renoncer à la formule prononcée au début de cette année : Tsy lahatra tsy akory ny filaharana (les manifestations ne sont pas une fatalité) ?... Mais la répétition à un rythme sans cesse accéléré de ces tentatives de « démocratie directe », leur coût de plus en plus élevé tant en vies humaines que pour l’économie oblige absolument à chercher un moyen de sortir de cette spirale infernale.

Pour éviter ces dérives populistes, une solution serait d’introduire ledit populisme à dose pas trop homéopathique. En prévoyant dans la prochaine Constitution le référendum d’initiative populaire.

Référendum

En Suisse, l’initiative populaire permet de proposer un texte de loi ou une modification de la constitution. En Italie, les lois en vigueur peuvent être abrogées par un référendum d’initiative populaire. Le projet de Constitution Européenne prévoyait qu’une pétition signée par un million de citoyens pouvait être présenté devant la commission européenne.

Mais le cas qui semble le plus se rapprocher d’une solution à cette problématique malgache est la procédure référendaire de destitution qui existe en Californie.

Un groupe de citoyens de la Californie peut au moyen d’une pétition faire une demande de destitution d’un gouverneur. Si le nombre de signatures atteint le quorum requis (5 % des personnes ayant participé à la dernière élection de gouverneur), alors un référendum est organisé afin de demander à l’ensemble de la nation si celle-ci conserve ou non son gouverneur. Le dernier exemple en date fut la destitution du gouverneur Gray Davis en 2003.

Certains objecteront que les difficultés pratiques pour recueillir et vérifier les signatures rendraient ce mécanisme irréaliste et excessivement coûteux, et qu’il se trouvera toujours quelques politiciens et des foules pour préférer le passage par le raccourci 13 mai.

Ce serait faire fi des avancées de la sociologie et de la technologie. Au dernier référendum, un peu plus de 3,2 millions d’électeurs se sont déplacés. Il suffit de lire les publicités des opérateurs téléphoniques pour se rendre compte qu’une proportion non négligeable de ces électeurs est dotée d’un téléphone portable.

Pour éliminer Andry, tapez PZP-espace-1

Bien sûr, il ne s’agit pas de passer au vote électronique... Mais pour collecter des « signatures » en faveur d’une pétition, et ce avant de passer à un référendum en bonne et dûe forme, le SMS peut être un moyen offrant un rapport efficacité-coût redoutable. Entre les fiers possesseurs de Blackberry et ceux qui ont dans leur poche un foza orona Zanaky ny Tena Enjana (ZTE d’entrée de gamme), il y a bien du monde de tous les milieux.

Pour éviter les abus, il suffirait de demander aux électeurs, lors des prochaines élections, d’annoter leur numéro de téléphone en même temps qu’ils émargeront sur les listes électorales. Il suffirait de compiler dans une base de données de volontaires les informations ainsi fournies, pour pouvoir à l’avenir y confronter les numéros expéditeurs de SMS et valider que derrière un message, il y a bien un citoyen en âge de voter.

On pourra certainement compter sur l’imagination fertile de nos trois opérateurs téléphoniques pour proposer d’autres alternatives.

35 commentaires

Vos commentaires

  • 24 mars 2009 à 06:44 | Mimie (#196)

    Excellent article, et très original aussi, merci Patrick :)

  • 24 mars 2009 à 07:24 | rharijaona (#1374)

    Merci pour l’article.
    Cela rappelle que la communauté internationale est allé trop loin dans son rôle. Et que cela frise si ce n’est déjà pas le cas l’ingérence.

  • 24 mars 2009 à 07:30 | thubert (#459)

    Magnifique ! au moins cela n’attise pas la haine.
    Et c’est constructible !

  • 24 mars 2009 à 07:55 | Henoy ihany (#199)

    Ce qu’il faut à retenir : tant que les assises nationales sont écartées du mode de gouvernance, ce « mecanisme à la malgache » devient une habitude de nos enfants. IL faut à tout prix organiser les assises nationales pour élaborer ensemble une constitution neutre, à vision patriotique. Tous futurs dirigeants sont contraints de se soumettre à cette nouvelle constitution. Ils ne seront plus tentés de tailler une autre à leur taille. Laisse cette transition organiser ça le plus vite possible. Même si Ravalo revient, ou si les AREMA tentent de renverser Andry pour monter au pouvoir, il y aura toujours de cotestation. Et au detriment de l’économie nationale et surtout la vie sociale des malgaches.

    • 24 mars 2009 à 08:55 | mimi (#426) répond à Henoy ihany

      @ saina tsy mianagatra @ fomba ahoana moa no hahafahana mieritreritra ny hanao constitution vaovao @ alalan’ireo olona ireo.
      Olon-dratsy tsy natahotraakory ny hanitsakitsaka ny zoan’ny vahoaka malagasy iray manontolo.
      Fa anga nifoaka zava-mahadomelina ianao no adinona sahady iza no hoparticipants @ io pseudo-assises nationales io.
      Raha tena mila mametraka ny marina isika dia mila mitaky farany izay aingana ny anaovana fifidianana filoham-pirenenena.
      Ary raha ny fahafantarako na dia kely fotsiny ny lalanà,tsy tokony ny fitsidihana nyhevitrin’nyvahoaka na réferendum ihany no entina anovana ny Constitution e !

    • 24 mars 2009 à 10:03 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Henoy ihany

      A analyser quelques réactions,je constate que « CERTAINS » pensent d’Andry RAJOELINA comme un pion.Il est jeune,fougueux,peut etre pas beaucoup d’expériences en politique-politicienne ;il était, d’abord,le « SEUL » à oser affronter frontalement Monsieur Marc RAVALOMANANA.Maintenant qu’il a donné un peu d’espoir pour la démocratie à Madagascar,ne serait-il pas honnete de l’aider pour cette transition
      Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

  • 24 mars 2009 à 07:56 | Ralita (#487)

    Mais il faut aussi trouver autre chose que le téléphone. Moi-même je n’en est pas. Les effets des ondes sur la santé ne sont pas négligeables, donc je fait de la résistance (mais ça c’est une autre histoire).

    Ceci dit, l’utilisation de nouvelle technologie risque encore d’aggraver la fracture sociale à Madagascar. Les zones couvertes par les antennes sont trop étriquées que toute solution utilisant des techniques d’informations et communications électroniques transformera notre démocratie en démocratie de grandes villes. Déjà actuellement on n’entend que les citadins qui crient sur les différentes places des grandes villes mais les paysans qu’en pensent-ils vraiment ?

  • 24 mars 2009 à 09:06 | Observateur (#816)

    Votre thèse est défendable mais non irréfutable. La proposition est intéressante et sort de l’ordinaire mais semble minimiser certains principes fondamentaux.

    Votre listing de coups d’Etat est aussi discutable. 1972 a été une Révolution, non un coup d’Etat.
    Aussi, il semblerait que Madagascar ait eu deux coups d’Etat violents, ce dernier étant sans précédence. Par ailleurs, il est déplorable que vous « copiiez » certaine interprétation de certaines presses internationales quant à 2002.

    Par contre, je vous accorde que oui, Madagascar a une histoire de « prendre le pouvoir par la rue. » Et si certains pays savent que les pétitions peuvent changer les choses, c’est parce que (1) il y a une structure démocratque et (2) la population est informée sinon éduquée sur ce qu’est une démocracie. Malheureusement ce n’est pas le cas de Madagascar, et maintenant moins que jamais.

    Ingérence disent certains ? Le monde est un et il est une bonne chose que des structures universelles et des balises de sécurité existent. Nous ne vivons pas dans un monde à part. Parfois, l’insularité peut être limitative. Estimons-nous heureux que pour la première fois, la presse internationale ait, à temps, prêté attention -si petite soit-elle- à Madagascar. Au moins, les gens de l’extérieur savent ce qui nous arrive et n’y sont pas insensibles.

    Peut-etre qu’un jour votre proposition se concrétisera quand les 80% de la population auront tous accès à un téléphone, et quand 80% de l’électorat seront mieux éduqués sur ce qu’est une vraie démocracie : respect des institutions et de la représentation, respect de la majorité

    • 24 mars 2009 à 09:35 | ngama (#1410) répond à Observateur

      les conditions pour que cette proposition devienne realité sont la.

      Maintenant, même un petit gardien de zebu dans le plus profond campagne possedent un tél portable. il n’y a pas de raison pour qu’on n’atteindra pas votre chiffre de 80% de malgache doté d’un tél portable.

      Deux, pour eduquer les gens, il suffit juste une volonté politique pour mettre en place une réelle liberté d’expression. ce qui manque encore à nos dirigeants jusqu’à maintenant. De toujours vouloir bailloner la voix des presses qui ne penchent pas dans l’idée des dirigeant n’eduque pas la population et ne fait que berner la population dans une sorte de militantisme aveugle.

      Il est temps de trouver un autre moyen de sortir le pays de ce spirale de 13 mai pour changer de regime.

      la bal est maintenant dans le camp du regime transitoire pour mettre en eouvre asap l’assise pour formaliser tout cela.

    • 24 mars 2009 à 09:50 | mimi (#426) répond à Observateur

      Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer plus en profondeur l’obligation de la tenue des assises nationales.
      N’y a-t-il pas d’autres options pour l’organisation au plus vite d’une éléction présidentielle ou bien est-ce un procésus nécessaire.Merci

    • 24 mars 2009 à 11:14 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ngama

      ngama !!!la balle n’est pas seulement dans le camp de la Haute Autorité de Transition".Elle est dans le camp de tout le monde(malgache) sans exception !
      Cette révolution de 2009 est un point de départ pour la démocratie (REUSSITE pour Madagascar ou BORDEL permanent pour la population)
      Basile RAMAHEFARISOA
      Quand je lis certain communiqué d’un pasteur « Max »et les textes sous pseudo des fanatiques de tout bord,alors NGAMA,ou allons-nous dans l’immédiat ??????

    • 24 mars 2009 à 15:53 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331) répond à mimi

      A Mimi :

      Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Luc 14, 28

  • 24 mars 2009 à 09:33 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331)

    CONSTITUTION NON ECRITE MALAGASY

    Merci Patrick pour cette documentation fournie sur la « participation ». Bravo pour le travail fourni voire de « fourmi »… Lol

    A l’image d’une partie de la constitution anglaise, à Madagascar, nous avons aussi une constitution non écrite mais qui existe belle et bien dans notre mémoire collective. Comment « civilisée » cette part de tradition constitutionnelle non écrite ?

    INNOVATION pour TOUS et par TOUS

    J’appuie à 1000% les propositions ci-dessus et toutes celles qui vont vers plus de « participation pour tous ». Cette période de transition doit permettre de trouver des solutions innovantes viable à la Malagasy. Pour le vote de la diaspora cela ne doit pas poser de problème. A ce propos, j’ai assisté à des conférences données par l’ancien régime Ravalomanana, Sylla, Ranjeva lors de leurs passages en Europe (Paris, Genève). Ils ont tous promis qu’ils vont faire voter les Malagasy de l’extérieur. Malheureusement, il manquait manifestement une volonté politique et l’esprit d’innovation permanente. L’affaire est restée au stade des bonnes intentions. Ce constat m’incite à proposer une limite d’âge des présidents à 50 ans, mais bon, l’age n’est pas l’essentiel. Je préfere la sagesse et l’intelligence à la Salomon.

  • 24 mars 2009 à 09:35 | poiuyt (#584)

    Bonjour.
    Le texte de Patrick montre à quel point à un certain niveau il n’y a pas de loi, pas de règlement. C’est des bras de fer permanents, la loi de la jungle. La corruption est le niveau du peuple. Le Président 8 avait fait venir une dame internationale pour reluire son BIANCO, çà marchait pas mal.

    D’aucuns diront qu’il ne faut pas attiser la haine. Mais ces jours-ci, il est question de fierté et de souveraineté. Un didier disait « Mada tsy mandohalika ». Mada l’est aujourd’hui, le pays a été poussé de derrière par des inconnus, connus à ce jour, puis trébuché dans des bras armés sans scrupules. Qu’est-ce qui empêchait les « malgaches » d’attendre les elections une fois que le Président 8 était repenti, Pourquoi inciter à tuer, pourquoi faire bcp plus que de raison : mentir. Ils ont touché même aux pixels, et cela s’apl des professionnels, raison de plus pour les mettre à bas. Les gens sont malheureux, il n’y a plus de valeurs ; bcp a été détruit pour un peuple, c’est grave.

  • 24 mars 2009 à 09:38 | keta (#474)

    Très bel article, instructif surtout et rafraichissant pour ceux qui ont la mémoire un peu « courte ».

  • 24 mars 2009 à 09:40 | Ralay (#1336)

    Merci pour cet article pertinent.
    Et que certains n’insistent plus pour exiger une election immediatement.
    Il faudrait se rappeler que le probleme de M/car se résume aux conditions d’election et de gouvernance de nos dirigeants. Le soi disant peuple n’est qu’un instrument pour le moment dans les conditions actuelles de notre démocratie. Alors il vaut mieux en discuter três sérieusement aux assises nationales. Et mettre des balises directement aplicables et pas du genre Haute cour de Justice qui ne fonctionne pas du tout

  • 24 mars 2009 à 09:51 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Je vais juste réagir spontanément sur :« Le seul départ d’un chef d’Etat par une procédure constitutionnelle légale fut l’EMPECHEMENT du Professeur ZAFY Albert en 1996 ».Des députés vendus ou achetés.Malheureusement,Monsieur RAVALOMANANA a perpétué l’achat des députés pour aller vite et sans partage !DOMMAGE pour un homme qui aime vraiment son pays.
    Pour MOI,c’est la corruption bien organisée à MADAGASCAR.Pour faire de la politique,il faut de l’argent pour acheter des voix ou offrir un bol de riz aux défavorisés.L’idée de Monsieur le Président de la Haute Autorité Andry RAJOELINA,un mandat de 1 an pour un futur Président de la République Malgache,pourrait etre un remède de consensus-politique.UN PROGRAMME SOCIO-POLITICO-ECONMIQUE défendu par un « MOMME » soutenu avant et après l’élection par des partis politiques,des sociétés civiles.Bref,un choix de société !!!!
    Basile RAMAHEFARISOA(2)ramahefarisoa

    • 24 mars 2009 à 10:11 | zana47200 (#227) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Monsieur,
      ne vous en déplaise votre enthousiasme pour la jeunesse. Mais comme tout jeune apprenti en matière de politique et de gestion d’un état, vous et votre MOME faites erreur car je vois mal comment diriger un pays pendant 1 an. Etre à la tête pendant 1 an c’est faisable si et seulement si, il n’y a ni programme d’investissement, ni projet de construction ou encore des plans de développement (du genre quinquennal au minimum). A moins que votre MOME président estlà seulement à titre nominatif, et c’est le cas d’ailleurs en ce moment. D’ailleurs Madagascar fait exception dans le monde entier d’avoir comme président un MOME de 34 ans qui n’a jamais eu de vie politique et qui est entré dans le monde des affaires une fois qu’il s’est marié avec la fille de la famille RAZAKANDISA anciennement titulaire de la société INJET. Quelle est vraiment la portée de son expérience de dirigeant à ce moment là ?

    • 24 mars 2009 à 10:50 | le diaspora (#1311) répond à zana47200

      c’ est la preuve donc qu’il n’ y a pas de situation stable à MADAGASCAR, je pense qu’il faut fixer seulement à deux mandats pour le Président de la République, puisque je pense aussi que les malgaches ont simplement soif de l’ alternance au niveau de pouvoir « TSY MAHADIGNY RAHA ELA » , voir aussi, « ny akoho tsy nanidina hono tsy nahandry ny andro zoma », on peut voir dans nos caractère nous les malgaches que nous sommes les américains, on voulait un changement dans le permanent, car on s’ ennuie vite de voir tous les jours le même patron dans son bureau, voir à la télé les mêmes têtes, il faut consulter les spécialistes de sociologique pour voir cela, il faut aussi faire appels à nos experts comme RAJEVA RAYMOND (DROIT INTERNATIONNAL) spécialiste en droit public ancien professuer à l’UNIVERSITE d’ Antananarivo)et d’ autres juristes étrangers qui connaissent MADAGASCAR, je parles de MAZEAUD, pour donner leur avis sur la situation constitutionnels de MADAGASCAR.

    • 24 mars 2009 à 11:26 | titi (#219) répond à zana47200

      ayant été militant actif pro Ra8 en 2001 on n’avait pas de plan de développement pour Madagascar à proposer en ce temps à part de dire ampanankarena ny tsy mananana et minoa fotsiny ihany on voulais juste renverser Ratsiraka

    • 24 mars 2009 à 11:28 | titi (#219) répond à zana47200

      ayant été militant actif pro Ra8 en 2001 on n’avait pas de plan de développement pour Madagascar à proposer en ce temps à part de dire ampanankarena ny tsy mananana et minoa fotsiny ihany on voulais juste renverser Ratsiraka

    • 24 mars 2009 à 12:42 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à zana47200

      ZANA47200 !!ok il y a quelques erreurs de frappes.
      Je ne suis pas allé jusqu’à la fin de la lecture de votre message :"AI-JE COMMIS QUELQUES ERREURS ?
      au lieu de momme,j’ai voulu dire HOOMME" et de 1 an (un an),il faut penser 1 fois (une fois)
      TOUTES MES EXCUSES
      Basile ramahefarisoa

  • 24 mars 2009 à 10:04 | fanorenana (#1519)

    Excellent article.
    Il est appréciable que les professionnels du métier adopte cette démarche que je constate tout au long dudit article.
    C’est cette démarche qui reçoit en premier mon appréciation.
    Faire un état des lieux, un recueil des données, une analyse de ces données, pour aboutir à des recommandations.
    L’honnêteté de la démarche, et l’effort de restitution.
    Je vous encourage à garder cette « conduite » par respect pour votre métier et celui de vos lecteurs sans distinction aucune

  • 24 mars 2009 à 10:20 | zana47200 (#227)

    Tout le monde s’est souvenu je pense de la passe de balle entre la France et les nations unies concernant la haute protection d’Andry Rajoelina lors de la prise en otage des élèves et enseignants du lycée français à Ambatobe.
    Monsieur Tiebele DRAME est d’un pays anciennement colonie française et dont le système économique est encore à 80% sous la dépendance du CFA. Il est normal qu’il respecte le souhait et l’ordre invisible de la France pour mettre en place coûte que coûte l’investiture d’Andry Rajoelina, je parle bien d’investiture car c’était le cas Samedi, même si toutes les instances politico-judiciaires réfutent le terme.
    Ban ki Moon est vient aussi d’un pays anciennement colonisé par les français. Les nations unies ont participé au putsch. Ce qu’il faut faire c’est d’envoyer cette article aux nations unies, à l’union européenne et à l’OUA.

    • 24 mars 2009 à 18:52 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à zana47200

      Il n’y a jamais eu prise d’otages au lycée français d’Antananarivo, mONSIEUR ou Madame 47200.Des démentis officiels étaient faits par les responsables du lycée et du service consulaire français
      Basile RAMAHEFARISOA

  • 24 mars 2009 à 10:23 | Rakitoza (#689)

    Du grand Patrick. Merci et bravo.

    Toutefois, l’article appelle encore une fois à une nécessaire critique de l’éducation citoyenne et de l’instruction civique.

    Pourquoi la société civile n’arrive-t-elle pas à se faire une place au soleil ? Les recueils du SEFAFI regorgent d’analyses pertinentes, mais qui n’ont jamais pu générer une large adhésion au sein de la classe politique ?

    Quelles sont les voies de recours et autres soupapes de sécurité pour empêcher qu’on en arrive aux mouvements de rue ? Médiature ? Tribunal administratif ? Justice indépendante ? Ou bien une structure style « Conseil des sages » ne devrait-elle pas être formalisée dans la Constitution ?

  • 24 mars 2009 à 14:59 | Lucie (#101)

    Madagascar : un pays en voie de sous-développement 200309
    - 1)Comment les commanditaires du coup d’Etat de Rajoelina
    feront-ils pour rappeler à l’ordre leurs cerbères ? Faudra-t-il attendre un Rwanda bis à Madagascar pour que cessent les gesticulations obcènes de cette horde de gros bras ? La responsabilité de ceux qui ont armé les Hutus alors, est la même que celle de ceux qui flattent partout dans le monde et aujourd’hui particulièrement à Madagascar, les instincts les plus vils et les plus bas de cette bête immonde que représente l’alignement de bras sans cerveaux.
    - 2)Pour la sauvegarde du peuple malagasy innocent et impuissant pris en tenailles entre l’affairisme de Ravalomanana et l’ambition dévorante d’un futur dictateur sanguinaire
    D’ores et déjà , un déploiement des forces des Nations Unies est conseillé pour protéger la population civile . Avant que l’irréparable ne se produise . Placer Madagascar sous l’aile des Nations Unies afin que rien ne puisse s’y passer sans que le monde entier ne soit au courant. Ainsi personne ne pourra dire : « Je ne savais pas, je n’étais pas au courant… »
    - 3)Reprendre le chemin de la légalité
    Démission de Ravalomanana, démission du Directoire sous la menace,pouvoir aux mains de putschistes et d’un conglomérat de revanchards aux intentions douteuses dont la terreur semble d’ores et déjà être la marque …Le pouvoir de la transition doit être entre les mains de représentants neutres de la population civile , responsables d’associations, etc…, ni pro-Ravalomanana, ni pro-Rajoelina . Il y a bien trop de passion et de haine entre ces 2 camps pour que la gestion de la sécurité, de meilleures conditions de vie des malagasy , d’un retour vers une certaine sérénité soient possibles . Ceux qui se sont
    affirmés ouvertement pour l’un ou l’autre camp sont à bannir .
    Une autorité de transition neutre doit être mise en place immédiatement . L’organisation d’élections est l’étape suivante.

    • 24 mars 2009 à 19:58 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Lucie

      Je voudrais répondre madame lucie,mais je préfère me taire.
      Une question,quand meme,etes-vous européenne ou malgache,peut-etre africane ;asiatique ???Pour votre gouverne,les malgaches ne sont pas des africains,meme que vous souhaitez la guerre de religion à Madagascar,elle n’aura pas lieu..Ils ne sont pas non plus des libanais ou afghan pour demander l’intervention des casques por apporter le SIDA.Vous voullez insinuer que la FRANCE soit derrière,tant mieux si c’est vrai.A mon age je ne demande pas mieux.JE VAIS VOUS PRESENTER UN SCENARIO VRAI SEMBLABLE :"Trois des quatre chefs d’églises chrétiennes(le catho exclu)et la communauté internationale dont l’Ambassadeur des Etats -unis et le représentant de l’ONU avaient l’intention ,sans ambiguité,de transférer de nouveau les pleins pouvoirs(des trois généraux)à une personne dont l’identité ETAIT DEJA ETABLIE DEPUIS LE PALAIS d’IAVOLONA quelques minutes auparavant(d’ou tout ce mic-mac)CHERCHEZ LE NOM DE CE CIVIL ;mais ne dites pas comment les commanditaires du coup d’état de RAJOELINA feront-il pour rappeler à l’ordre leurs gardiens sévères et intraitables.
      Les militaires ont démasqué ce scénario rocambolesque...le reste vous le savez.
      QUE L’AMBASSADEUR des ETATS-UNIS
      et le pasteur Lala RASENDRAHASINA démentent que ce scénario n’était pas prévu et DIEU SEUL SERA TEMOIN
      N’accusez pas sans raison les militaires malgaches de gesticulations obcènes
      Basile RAMAHEFARISOA

    • 25 mars 2009 à 14:38 | Lucie (#101) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Bonjour Basile.Je réponds à vos questions.
      - 1)je suis malagasy
      - 2)même si cela vous déplait : une partie de notre population est d’origine africaine
      - 3)j’aimerais que vous m’indiquiez où dans mon post, ai-je incité à une « guerre de religions » comme vous m’en accusez ?
      - 4)puisque votre scénario était si vraisemblable,pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde et la Presse en premier ? Nos compatriotes ont aussi le droit de savoir .
      - 5)Les putschistes-mutins effraient la population par leur brutalité sans vergogne.Allez un peu à Analakely lors des manifestations pro-Ravalomanana et vous verrez . Ce n’est pas parce qu’on a une arme et des gros bras qu’on a le droit de terroriser les gens qui expriment leurs protestations.
      - 6)Que s’est-il passé à Antanimena avec
      Rasendrahasina ?

  • 24 mars 2009 à 15:03 | Lucie (#101)

    La hat est en train de signer des contrats à tour de bras ,à vérifier...
    Samedi 21 mars 2009 . Le Monde (journal français)

    Madagascar : une société indienne compte louer plus de 500 000hectares de terre

    Lu dans le Monde.fr ce jour.
    « Varun ? C’est un arbre, non ? » Réfugié sous un abri alors que des trombes d’eau s’abattent sur la place du village d’Ambalavy, dans le nord-ouest de Madagascar, André Rabenampiana connaît bien le bois « varona », mais n’a jamais entendu parler de la société indienne Varun International. L’orage passé, ce père de sept enfants retourne cultiver son quart d’hectare de riz.
    Il ne se doute pas que sa parcelle et celles de ses voisins pourraient bientôt être exploitées par des étrangers. Il n’est pas le seul. Varun International compte louer 465 000 hectares de terres pendant cinquante ans, principalement dans les régions de Sofia (170 000 hectares), Menabe (165 000) et Atsinanana (100 000). Sur des terres majoritairement déjà exploitées, l’entreprise veut cultiver du riz à 80 %, mais aussi du maïs et du dal (lentilles).
    Les cessions de terres à des entreprises étrangères ont nourri la révolte qui vient d’aboutir à la chute du président Marc Ravalomanana. Mercredi 18 mars, son successeur Andry Rajoelina, a annoncé l’annulation de la cession contestée de 1,3 million d’hectares de terres à la société sud-coréenne Daewoo. Conscient du contexte politique sensible, Varun cherche à se démarquer : « Daewoo voulait chasser les paysans de leurs terres, avec nous, il y aura des contrats », rassure un responsable.

    Depuis plus d’un an, cette filiale du groupe Varun Industries (ustensiles de cuisine, pétrole...) avance pas à pas pour concrétiser son projet d’agrobusiness d’un montant de 1,5 milliard d’euros sur dix ans. Il a fallu tout d’abord obtenir l’accord des autorités malgaches. Le 29 janvier 2008, le président de Varun Industries, Kiran Mahta, avait rencontré Marc Ravalomanana alors chef de l’Etat.

    1)TERRES DÉJÀ EXPLOITÉES
    M. Ravalomanana a donné son accord moyennant des contreparties. Selon une source proche du dossier, « Varun devait faire des dons auprès de sa fondation personnelle, vendre à prix réduit 15 000 de ses articles d’ustensiles en inox au groupe agroalimentaire Tiko du président, et envoyer des semences de riz indiennes dans les rizicultures du chef de l’Etat ». Mais les terres dont l’Etat malgache est propriétaire sont minoritaires dans le projet. Près de 85 % des surfaces ciblées sont déjà exploitées et leur cession suppose l’approbation des paysans propriétaires. Varun International leur propose un marché : accepter de louer leur terre pendant 50 ans contre le versement de 30 % de la récolte.
    Les paysans ne devraient pas y perdre grâce à une hausse considérable de la productivité. Des tracteurs devraient remplacer les zébus et davantage d’engrais serait utilisé. La production devrait passer de 3 à 12 tonnes de riz à l’hectare. En restant les bras croisés, le paysan recevrait donc une quantité de riz équivalente, voire plus importante qu’auparavant.

    2)« PARTAGER LA PRODUCTION »
    Dans l’une des rares habitations du village d’Ambalavy où la tôle a remplacé le chaume, Jean-Rémi Rivondrazana, adjoint au maire, est séduit. « Gagner de l’argent sans travailler, que demander de plus ? estime ce cultivateur de deux hectares. Le seul problème, c’est la durée de contrat de 50 ans. J’aurai préféré 15 ou 20 ans. J’ai peur d’une nouvelle colonisation ».
    A Antsohihy, capitale régionale, un ingénieur agronome soulève d’autres questions : « Que va-t-on faire de tous ces paysans qui n’auront plus d’emploi ? Varun nous a dit qu’ils allaient travailler avec des gens d’ici, mais la plupart vivent en brousse et sont illettrés ». La compagnie promet d’embaucher 10 000 personnes, soit 1 % des paysans concernés dans un pays miné par le chômage. Le chef de région, André Randriamanesy se réjouit de l’opportunité : « C’est un projet gagnant-gagnant. Ils se sont engagés à électrifier les campagnes, acheminer l’eau potable, et construire des écoles et des centres de santé. »

    Directeur du développement régional, Léon Mananjara dénonce un manque de transparence. « Comment peut-on pousser à des décisions sur un projet d’une si grande ampleur alors que tous les paysans ne sont pas au courant et que l’on n’a pas accès au détail des engagements ? »

    L’enjeu n’est pas seulement local. Varun apparaît comme le bras opérationnel d’un Etat indien en quête de terres pour nourrir 1,1 milliard d’habitants. Représentant de la société, Tapas Kumar Bodak, ne dément pas cet objectif, mais insiste sur sa volonté « de partager la production avec les Malgaches pour que ceux-ci deviennent à terme autosuffisants ». De 20 % de la production de riz exportée vers l’Inde dans les premières années, Varun compte passer à 60 % d’ici à dix ans.
    Sébastien Hervieu


  • 24 mars 2009 à 15:42 | Feno (#347)

    L’Histoire fera-t-elle marche arrière ?
    - 1) Ravalomanana président élu, mais dont la dérive autocratique fait peur. Un bilan positif du point de vue de la croissance économique, mais qui n’a pas suffisamment été ressenti pour les plus démunis et les affranchir de la pauvreté. -2) Rajoelina : emporté par sa fougue et sa jeunesse. Servant de marche-pied à de vieux requins nostalgiques du pouvoir. Certes des déclarations d’intention louables, mais quelle assise réelle sur le terrain ? -3) La population malagasy en otage. Aucune possibilité de représentation pour le moment. Le mieux qu’elle a à faire est de travailler dans une coopération interrégionale décentralisée et de laisser tous les avides de pouvoir s’entre-déchirer et à travers eux leurs sponsors. La tenue même d’élections ne sera qu’une mascarade de plus, inutile qui coûtera cher uniquement aux contribuables malagasy.

  • 24 mars 2009 à 17:16 | demokrasia fostsiny (#160)

    C’est grâce à la constitution actuelle,taillée pour lui, que Marc Ravalomanana a pu légaliser ses pratiques de gouvernance antidémocratiques qui sont à l’origine de la situation actuelle.

    tout les observateurs peuvent remarquer que la communauté internationale défend la démocratie et non le retour de Marc Ravalomanana

    faire des élections présidentielles avec cette constitution
    c’est reconduire les conditions d’une gouvernance antidémocratique quel que soit le président élu.

    Avant toutes élections présidentielles il faut à tout prix changer cette constitution
    pour avoir une vraie constitution démocratique que réclame le peuple malagasy depuis 1947

  • 24 mars 2009 à 19:03 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Patrik A a omis volontairement de signaler le retour de Monsieur le Président RATSIRAKA au pouvoir.POURQUOI ????Cette période fait partie des données pour suivre la politique à Madagascr.

  • 25 mars 2009 à 14:28 | saina (#764)

    Il faut s’en prendre qu’à nous même et à notre immaturité démocratique. Les pays aujourd’hui « démocrates » ont presque tous emprunté pareilles voies avec de parallélismes assez similaires.
    Mais pour revenir à la nécessité ou non des assises et la durée de la transition : je crois que tous savent déjà les vrais problèmes et les solutions potentielles pour les résoudre : cela ne nécessite donc pas beaucoup de temps pour rassembler les bonnes idées valables pour formuler une nouvelle constitution afin d’éviter les dérives. Ce que je déplore pour nous est que les bonnes intentions, nous en avons et plus qu’assez mais quant à la réalisation, on est déjà plus qu’handicapé. Unissons nos forces pour que les choses puissent être accomplies selon ce qui a été préconisé mais sans pour autant oublier de se mettre à jour selon les conditions internationales. Nous avons toutes les potentialités pour réussir et soyons notre propre acteur au développement de notre pays.

  • 27 mars 2009 à 10:49 | atijerena (#280)

    Vous avez mis le doit dans la plaie. La vérité est que beaucoup d’hommes politiques malgaches ignore ce qu’est la politique, gestion des affaires de la cité, ou d’un Etat, dans l’intérêt de tous les citoyens. Si en 50 ans d’indépendance, il y a eu une longue liste de contorsion dans la gestion des affaires de l’Etat parce que l’intérêt primaire des politiciens est bien loin de l’intérêt général, au le bien commun, ou dites comme vous voulez. Est malgaches en savent quelque chose. En effet pour les gens la politique est l’art du savoir présenter comme vrai même ce qui est faux ou réel une chose qui n’existe pas ; pour les gens c’est l’art de dire des mensonges.

    je crois qu’une telle mentalité n’est plus du 21ème siècle. Les politiciens doivent se rendre compte que telle pratique est digne du temps de la 1ème ou de la 2ème Républiques et non du temps où l’on est informé de tout à tout moment, en tant réel, avec l’aide de Internet et des téléphones cellulaires qui arrivent partout. En plus de cela, les gens sont plus informées de leur droit et de leur devoir.

    Les gens observent, écoutent et suivent la vie politique. Je trouve que la plaie incurable de ce pays est bien l’attitude des politiciens, qui se veulent au-dessus de toute règle démocratique. En 50 d’indépendance, combien de Constitution se sont succédées à Madagascar ? puis les retouches et toilettages ? C’est le signe que cette catégorie de gens ne veulent pas se soumettre à la loi fondamentale de la Nation. Dans d’autres pays la constitution est séculaire, dans beaucoup de pays d’Europe occidentale, elle n’a pas changé depuis la fin de la 2ème guerre. Le nombre de partis politiques dans la Grande Ile est aussi un autre symptôme que les politiciens sont les premiers à éviter toute contrainte « démocratique ». Ce n’est pas normal qu’un parti politique qui ne conte qu’une poignée de membre bloque la vie d’une nation entière. Il est grand tant que les politiciens changent leur manière de traiter les malgaches, leur manière d’approche à la gestion des affaires de la nation. Le service du bien commun est le critère qui doit les animer.

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