« La situation à Fianarantsoa est inacceptable » selon la communication signée par quelques membres de l’opposition. La censure n’est pas une solution, tout comme les représailles et les menaces, selon ce communiqué qui a été signé par Maurice Beranto du FIDEM, Betina Bruno, Andriamampandry, Vaovao Benjamin, Mandria Jean Biya, et Tabera du CNEF. « La population ne reculera pas face aux souffrances occasionnées par ces agissements du régime », déclarent-ils.
Ainsi, un appel à la vigilance a été lancé étant donné que la situation politique actuelle est une menace pour la démocratie. Le peuple est aussi appelé par les signataires de la communication à ne pas baisser les bras, et à suivre de près l’évolution de la situation. « Il ne faut pas reculer en face des injustices », dit la communication. Ainsi, l’opposition a rappelé ses partisans à ne pas se laisser berner. Ainsi, faute de transition, il faut se rabattre sur les mouvements à Fianarantsoa, avec l’audition de dix-sept membres de l’opposition par le parquet du tribunal de cette localité.
Deux des dix-sept opposants, Simon Cyriaque et Jules Roger Rafanomezantsoa, ont déjà été mis sous mandat de dépôt à la prison d’Ankazondrano sous l’accusation d’atteinte à la surêté de l’Etat. Les quinze autres prévenus attendent leur procès prévu le 27 juin. Les interpellations sont intervenues après deux conférences-débats organisées par le Comité de dialogue pour le développement dirigé par les prévenus. La situation de Pety Rakotoniaina a aussi été évoquée durant les conférences débats, ce qui a alerté l’autorité sur une éventuelle tentative de faire évader l’ancien maire de la ville. Un soupçon tout de suite corrigé par les membres du Tambatra. Selon eux, il ne s’agissait en fait que d’une réunion en vue de faire une quête pour soutenir financièrement le fondateur du Tambatra et sa famille.
