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Jusqu’à quand ?

samedi 5 mai 2007 | RaJean

Jour J-1 du second tour des présidentielles françaises. Qu’en dire sinon que c’est une belle leçon de démocratie de la part du peuple français ? Une participation record de plus de 80%... Pas de contestation majeure des résultalts du 1er tour malgré les amertumes et déceptions. Le terme « citoyen » y a prévalu dans son noble sens. Quant aux vaincus, toutes les tendances confondues, ils ont respecté le verdict des urnes. Dernièrement, un face-face entre les deux concurrents - (et « non adversaires », dixit Sarkozy) - a eu lieu. Des piques et autres mots forts ont été entendus mais dans la courtoisie et la galanterie bien françaises. Et on en vient à se demander, où est notre « Fihavanana » lors d’un débat d’idées comme cela ? Ici , pas question de débat d’idées mais... d’abattre quelqu’un ! Cette parenthèse fermée, aux Français de choisir « qui » sera son président de la République.

A Madagascar par contre, la grande question qui préoccupe le citoyen est non... « qui ? » mais... « jusqu’à quand ? ». Aussi, quand finiront ces menaces et autres exactions à l’endroits de « Mpiavy » et des « Valovotaka » commercants malgaches ou étrangers à chaque « rotaka » ou émeute ? Quand finira ce délestage à l’origine de tous les maux ?

Dans notre dernière livraison, il y a été prédit qu’une revendication appelerait une autre (...) De sociale, elle serait politique. Effectivement, d’autres desiderata ont vu le jour récemment, pour ne citer que les indemnités des étudiants en médecine, la hausse de salaire et la protection du personnel de la Jirama (...) Somme toute, des problèmes sociaux qui peuvent se règler intra-muros par le dialogue et non par des « manif » dans les rues qui, à chaque fois ne peuvent que dégénérer en émeutes étant donné que les politiciens de tous bords ne manqueront pas d’en tirer profit. Ainsi, des opposants, eux aussi, au nom du « Non » référendaire, auraient demandé l’autorisation de descendre dans la rue pour renier ce dernier scrutin. Dès lors, une autre question ne peut que se poser : jusqu’à quand pourrait-on contester ainsi une « chose jugée », en l’occurrence par le seul juge en matière électorale qu’est la Haute Cour Constitutionnelle ? L’Etat de droit permet- elle une telle contestation ? Sans parler de ces prises d’otage, qui un journaliste par là, qui des employés de l’administration par ci (...) Et ces actes de vandalismes pérpétrés partout ? A qui profitent -ils ? Il est certes facile de détruire mais qui s’en mordra les doigts quand Port-Bergé, par exemple, aurait une besoin urgente de la citerne incendiée par des malintentionnés ?

Les exaspérations et les colères, légitimes ou trop longtemps refoulées sont peut-être légitimes mais n’excusent pas pour autant de tels actes et l’on se demanderait toujours jusqu’à quand pourrait on manifester ou descendre dans les rues... pacifiquement ?

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