Le bras de fer se poursuit entre les employés de la JIRAMA et les autorités. Le collectif des travailleurs de la société nationale d’électricité a réitéré publiquement son rejet du nouveau statut en cours d’adoption, exigeant sa suspension immédiate. Ce, malgré la rencontre entre le président de la République, Andry Rajoelina, et les représentants syndicaux, au Palais d’État d’Iavoloha cette semaine.
Lors de cet échange, le chef de l’État avait tenté de calmer les tensions en assurant qu’il n’y aurait ni privatisation ni licenciements. Il avait affirmé que la JIRAMA resterait une entreprise 100 % publique et que le nouveau statut n’avait pas pour objectif une ouverture du capital à d’autres actionnaires. Mais ces garanties n’ont manifestement pas convaincu les syndicats.
Les syndicats réclament que tout changement de statut soit encadré par une loi votée au Parlement, et non entériné par un simple acte notarié, qu’ils jugent trop fragile juridiquement et ouvert aux dérives. Ils dénoncent également le risque de voir la JIRAMA transformée en société anonyme (SA) orientée vers la recherche de profit, ce qui irait, selon eux, à l’encontre de sa mission de service public.
Le climat reste donc tendu, malgré les promesses présidentielles. Les employés redoutent que ce changement ne soit qu’une étape vers une libéralisation déguisée du secteur énergétique, au détriment des usagers et des travailleurs.
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Vos commentaires
Au delà de leur corporatisme assez courant , ce syndicat a bien compris que Rainilainga est entrain de leur tendre un piège et surtout il faut vraiment être niais pour faire confiance à ce manipulateur machiavélique ! Ce statut de société anonyme mène inexorablement à la privatisation et gare aux employés de la Jirama de se laisser marcher sur les pieds et d’être entubé « manarapenitra » !
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Salama djiaby.
On ne peut que donner raison à ces syndicats, qui défendent leur bifteck et qui doutent sérieusement de cette initiative qui n’ a aucun autre but, si non pourquoi insister aussi lourdement à l’ image de la réforme pour qu’ il puisse être reconduit et rien d’ autre !
Dans le meme style d’ enfumage :
par Madagascar infos 1
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Qui avait dit sur le plateau d’une chaîne privée : « j’ai dis gratuitement mais je n’ai pas dis il n’y a rien à payer... ».
Madame Onitiana se rappelle très bien de cette affirmation un vendredi soir...
Comment peut on encore avoir confiance à un type pareil, à un gars 16+3=18 comme niveau d’instruction ?
Ni dignité ni mérite !
Il est toujours prêt à tromper et mentir.
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Bonsoir Vohitra, c ’est un peu comme les vendeurs de soie à Benares, ils vous jurent sur tous les Dieux que la soie et pure, certes, mais le synthétique avec laquelle elle est mélangée aussi !
Sur les métiers à soie la fibre verticale utilisée est de la soie et horizontalement : du synthétique ou nylon pour plus de solidité) il est pour cela recommandé d’ avoir un briquet avec soi et d’ en bruler quelques fils, s’ ils forment une boule c’est du nylon, si non ça sent le cheveux brulé .
Ce qui est gratuit est gratuit, mais ce qui est à payer( que l’ on ne va pas mettre en avant puisque pas vendeur), ne l’ est pas ( CQFD...) .