La Banque mondiale a voulu dissiper toute incertitude : aucun programme n’a été annulé malgré les récents changements politiques dans le pays. Une pause opérationnelle a bien eu lieu, mais elle n’a pas débouché sur des suspensions formelles. Les décaissements ont repris au rythme habituel depuis le 12 novembre, signe d’une volonté de continuité.
La Banque mondiale remet toutefois l’accent sur l’exécution de ses engagements à Madagascar. D’après les chiffres communiqués lors d’un point presse tenu ce mardi, l’institution financière dispose actuellement d’un portefeuille d’environ 4 milliards de dollars dans la Grande Île, soit l’équivalent du budget annuel de l’État malgache. Cette somme finance 23 programmes déjà lancés et répartis dans quatre domaines considérés comme structurants : production et accès à l’électricité, eau et assainissement, réhabilitation des routes, ainsi que développement du numérique.
Les responsables de la Banque mondiale estiment que le volume des ressources mobilisées doit se matérialiser plus rapidement par des chantiers visibles et des services améliorés pour la population. Ils reconnaissent cependant que les projets en cours ont été conçus avant l’installation de la nouvelle équipe gouvernementale. Les priorités de celle-ci ne sont donc pas encore intégrées dans le portefeuille actuel, et feront l’objet d’échanges dans les prochaines semaines afin d’ajuster, si nécessaire, les orientations et les calendriers.
Un volet important concerne la compagnie nationale d’eau et d’électricité. Pour la Jirama, plus de 100 millions de dollars d’appui sont mobilisables dans le cadre de deux dispositifs : DECIM, axé sur la connectivité digitale et énergétique inclusive, et LEAD, destiné à étendre l’accès à l’électricité au coût le plus bas.
Enfin, la Banque mondiale indique que la préparation de nouveaux projets dépendra des choix politiques à venir. Les secteurs à privilégier, comme les enveloppes financières correspondantes, devront être définis avec le gouvernement, condition préalable à une nouvelle phase de coopération.
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Vos commentaires
Salama djiaby
« Cette somme finance 23 programmes déjà lancés et répartis dans quatre domaines considérés comme structurants : production et accès à l’électricité, eau et assainissement, réhabilitation des routes, ainsi que développement du numérique ».( Une priorité capitale !!!)
Si le développement « structurant » est du même acabit que la production d’ électricité et d’ eau, on peut dormir tranquille ... (tous ces milliards jetés !)
« La banque mondiale indique » en d’ autres termes nous avons 4 milliards à dilapider et si vous voulez en avoir quelques miettes pondez-nous des « projets innovants, structurants », inclusifs & consensuels ! ( dans le style téléphérique, Miami beach, ou autoroute de 8kms qu’ elle cautionne !)
Tu penses bien que la dinde est si bonne qu’ on ne va pas se priver de l’ engraisser, l’ endetter et lui mettre la corde au cou, sous couvert d’ aide au développement, de compassion et d’ altruisme ( déjà dit cette assos « caritative » de crapules en cols blancs ne risque pas de se priver d’ une proie de cette importance, avec la crédulité qu’ elle prouve depuis sa prétendue « indépendance » , dépendance ( qu’ elle entretient avec assiduité remarquable) dont elle ne risque pas de sortir tant qu’ elle copulera avec ces organismes autant mafieux que banksters franc Mac !
Le serpent qui se bouffe la queue ...
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