Depuis le temps que plus d’uns la souhaitaient, la rencontre entre les deux protagonistes de la crise, le président de la République, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, leader du mouvement de la Place 13 mai, s’est concrétisée. Cela constitue un pas dans la recherche des voies et moyens pour mettre fin à cette crise.
L’accord conclu devant les chefs des églises chrétiennes du FFKM n’est certes qu’un pas mais il est indispensable car sans les préalables convenus, le dialogue et les discussions ne seront que vains.
Les choses sérieuses et plus ardues attendent d’être mises sur la table lundi 23 février prochain. Les négociations seront délicates.
L’opinion publique, plus que celle des partisans de l’un ou de l’autre camp en présence, peut se dire soulagée et apaisée. Les opérateurs et les entreprises peuvent reprendre leurs activités quotidiennes dans une paix sociale retrouvée, bien qu’elle soit précaire, car ce n’est qu’une « trêve » selon Andry Rajoelina dans ses explications à l’intention de ses partisans.
Mais pour les écoliers, trêve ou pas, les examens approchent et ils sont impatients de retrouver sereinement les classes. Ils espèrent que la trêve se transforme en paix durable.