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Education

Réformes de l’Education et de l’Enseignement

En marche malgré tout

samedi 1er décembre 2018

Les établissements scolaires publics ont commencé l’année scolaire 2018-2019 voici déjà quelques jours et ils appliquent les réformes du Plan Sectoriel pour l’Education (PSE). Ce Plan concerne le calendrier et les programmes et formations et il implique trois ministères, à savoir celui de l’Education nationale, celui de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Mais des responsables des établissements scolaires privés manifestent leur désaccord. Le révérend père Jules Ranaivoson, au nom des écoles catholiques a fait comprendre qu’une concertation pour revoir la mise en œuvre du PSE est souhaitée vivement car il y a beaucoup de questionnements, notamment dans la pratique des réformes. Ce responsable de l’organisation des écoles catholiques fait remarquer entre autres une précipitation du ministère et un cheminement à tâtons ou un manque de réelle démarche bien planifiée. Le père Jules Ranaivoson prend en exemple, l’application du programme scolaire de la classe de 2nde où de nouvelles disciplines (éducation citoyenne, initiation économique et sociale…) sont en expérimentation et dont les enseignants ne sont pas suffisants ni suffisamment formés –en tout cas pour les établissements scolaires privés au nombre de 97.

Dans les établissements scolaires publics cependant il n’y a aucune fausse note. Apparemment tout baigne dans l’huile.

Ecole fondamentale de 9 ans

Ces réformes touchent les élèves du Primaire et ceux du Secondaire jusqu’à l’enseignement supérieur. Au niveau Primaire, ce sera la dernière année scolaire où les élèves passeront les examens du CEPE ; du coup le passage de la T5 à la T6 à partir de l’année scolaire prochaine ne sera plus sanctionné par ce certificat. En d’autres termes et au final, l’EPP et le CEG seront fusionnés pour constituer l’éducation fondamentale dont l’appellation reste encore à définir.

L’éducation fondamentale de neuf (9) ans de scolarité est composée de trois (3) cycles de trois (3) ans : le premier cycle durant lequel l’apprenant acquiert les connaissances élémentaires dans sa langue (lire, écrire et compter), le second cycle où il apprend les langues de communication (français) et son environnement et le troisième cycle essentiellement consacré à l’enseignement académique universel si on a bien compris.

Cette éducation fondamentale sera sanctionnée par le premier diplôme national dont l’appellation n’est pas encore connue. Maintiendra-t-on l’appellation de Brevet d’Etudes du Premier Cycle de l’enseignement (BEPC) ou reviendra-t-on à l’éphémère appellation de Certificat de Fin d’Etudes du Premier Cycle de l’Enseignement Secondaire (CFEPCES) ?

Le secondaire

Au niveau secondaire supérieur ou lycée, les élèves de la classe de Seconde des établissements publics sont désormais départagés dans une nouvelle catégorisation. Ils ont à choisir entre les séries Scientifique (anciennement C et D), Littéraire, et Socio-économie. En 2020, cette réforme s’appliquera aux élèves de la classe de Première ; et ainsi de suite de manière progressive. En tout cas, la réforme est en cours dans les classes de Seconde qui voient trois nouvelles disciplines enrichir leur programme scolaire. Il s’agit entre autres de l’éducation citoyenne et de l’organisation économique et sociale ou initiation économique et sociale.

Ce cycle secondaire supérieur sera sanctionné au bout de cette réforme, par les examens du baccalauréat où il n’y aura donc plus les options A1, A2, C et D mais seulement les séries L, S et Socio-éco. Après le baccalauréat, les élèves peuvent poursuivre des études dans l’enseignement supérieur public qui offre deux options : la première c’est l’enseignement supérieur professionnalisant et la deuxième, l’enseignement universitaire académique.

Recueilli par Fanambinantsoa

4 commentaires

Vos commentaires

  • 1er décembre 2018 à 09:39 | Jipo (#4988)

    « Tous en marche », on ne change pas une équipe qui gagne, et le mouvement « en marche » est l’ unique à imiter, devant les résultats, que nous avons, vite vite faisons pareil, « parce que je le veux : pensez printemps » ...
    Comme si l’ indépendance ne suffisait pas, avec la couche rat-zoelina, ça va swinguer le salega et vous hisser au hit parade des dégénérés VS dj, qui va s’ empresser de venir inaugurer ces réformes ...

  • 1er décembre 2018 à 10:12 | rakoto-neutre (#8588)

    Dommage que l’homme qui a façonné ce programme n’est plus crédible même s’ il a obtenu le financement de ce PSE.
    Pour moi beaucoup de gens n’obtiendront plus aucun diplôme car les 50% des élèves au début de leur scolarité n’arrivent plus en classe de 3ème (T9) pour différentes raisons. Si on annule le CEPE, pas de diplôme pour eux.
    Et ce PSE est en phase d’expérimentation, si ça tourne mal, on a fait des cobayes comme le fiasco de la malgachisation entretenue par Didier Ratsiraka et Théophile de son temps.

  • 1er décembre 2018 à 15:54 | Tsix (#10296)

    Ny fampianarana no anisan’ny fitaovana iray tena mahomby amin’ny fampandrosoana ny firenena, tsy mora tokoa ny mamita ny adidin’ireto olona ireto ka mampahery hatrany ireo tompon’andraikitra.

  • 1er décembre 2018 à 16:48 | Toutoun (#10298)

    Raha mitondra fahombiazana sy fampandrosoana ho an’ireo mpianatra malagasy kosa moa inona ny olana ? Tsy tokony horavana kosa ireo zavatra tsara vita eh !!!

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