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Désemparé et aux abois !

samedi 19 janvier 2008 | RAW

Depuis un certain temps, les problèmes du président s’accumulent au point maintenant qu’il ne peut s’empêcher de s’en prendre aux médias malgré lui.

Le champ politique lui échappe en dépit de la « victoire » du TIM à l’Assemblée nationale et aux communales. Les tenants du pouvoir ont certainement compris que cette victoire est superficielle. La Ville des Milles et ses environs lui tournent le dos ou le regardent d’un mauvais oeil. La confusion entre structure déconcentrée et structure décentralisée au niveau des fokontany, savamment entretenue par les politiques de l’opposition ou proches du pouvoir, ne sont pas pour arranger les choses ; au contraire.

Les affaires économiques elles aussi, sont en train de lui échapper. L’échec de la candidature de son poulain à la présidence de la Chambre de commerce d’Antananarivo lui reste sans doute dans la gorge si bien qu’hier à Iavoloha en face des pays amis et bailleurs de fonds, il a du avoir recours au peuple malgache. L’association « Otrikafo » lui inspirera-t-il de ses critiques contre la dépendance vis-à-vis de l’étranger ou y trouvera-t-il des éléments de réponses à tous ces problèmes ? Il faut reconnaître que les critiques à peine voilées de l’ancien ambassadeur de France contre le régime en matière de monopole, de corruption et d’indépendance de la justice sont allées droit contre les plus hauts dirigeants.

Si les uns disent que le ver est dans le fruit, d’autres insistent sur le fait que l’oligarchie merina est en train de s’entredéchirer : d’une part les francophiles et d’autre part les autres. L’affaire de l’élection à la Chambre de commerce d’Antananarivo en effet s’est présentée, après la disqualification de la liste concurrente, comme une affaire de famille pour ne pas dire une affaire de groupes d’intérêts pour le contrôle de l’économie et du commerce : « l’establishment » et les autres. Pire selon certaines perceptions, c’est une affaire entre grandes familles. Comme pour dire que l’économie nationale et le développement du pays sont réduites à la préservation des intérêts de ces groupes et à leur expansion.

Quid de l’intérêt général ? Les politiques sont depuis l’incarcération de quelques têtes de leur leader se font de plus en plus, d’un côté dociles et de l’autre de plus en plus intelligents, pernicieux, qu’ils sont inattaquables. Marson Evariste évolue dans les réponses et propos lapidaires tandis que Herizo Razafimahaleo ou Norbert Lala Ratsirahonana se comportent comme des technocrates et pédagogues. Ils développent des stratégies si fines si bien qu’il est difficile de les coincer. Le renard de Manandafy pour sa part adopte une attitude d’observateurs perspicaces et lucides dont les points de vue et propos sont toujours utiles car il roule pour le régime.

De tout ce qui précède, les simples gens comme le président perdent leur latin et agissent suivant leurs instincts de survie affirment les sociologues.

Attention danger !

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