Le décès soudain du maire de Talatanivolonondry, Toky Niaina Razafindrazaka, survenu samedi 16 août 2025, continue de susciter de vives réactions. Transporté en urgence vers l’hôpital HJRA à Antananarivo, l’élu n’a pas survécu et est décédé en cours de route. Une autopsie a été ordonnée afin d’éclaircir les causes exactes de sa mort, alors que des soupçons d’empoisonnement sont évoqués dans cette affaire.
La concomitance de plusieurs décès dans la même commune le même jour a alimenté les spéculations. En effet, trois autres personnes, dont une jeune femme de 26 ans et une adolescente de 17 ans, sont également décédées le 16 août. Des rumeurs locales ont évoqué une possible intoxication collective, mais les familles concernées ont démenti, affirmant qu’il s’agissait de coïncidences. Dans le cas de la jeune femme, ses proches indiquent qu’elle souffrait déjà de problèmes de santé et qu’elle est décédée d’un arrêt cardiaque après plusieurs jours de maladie.
Sur le plan politique, cette disparition prend une dimension particulière. Le maire Toky Niaina Razafindrazaka s’était imposé lors des dernières élections municipales face au candidat de la plateforme présidentielle IRMAR. D’abord donné perdant, son élection avait finalement été validée par le tribunal administratif, qui avait reconnu sa victoire en conformité avec les suffrages exprimés.
L’opposition a rapidement réagi. Des politiciens du Tiako i Madagasikara (TIM), parti de l’ancien président Marc Ravalomanana, se sont rendus dimanche à l’HJRA pour soutenir l’épouse du défunt maire. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de « paroxysme de pratiques politiques odieuses atteignant à la vie humaine », appelant à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
L’autopsie pratiquée sur le corps du maire devrait permettre d’apporter des précisions sur les causes exactes du décès. En attendant les résultats officiels, le climat reste marqué par les interrogations et les tensions dans la commune de Talatanivolonondry.
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Vos commentaires
Salama djiaby.
Il semblerait qu’ ils y aient pris gout ?
Argument difficilement contestable pas + que vérifiable ...
Méthodes que l’ on pensait révolues, dignes des mafias ou KGB .
Bien que C/° renimalala, les morts par étouffement (sac plastique), pendaisons ( les pieds touchants le sol) et les amateurs de garages de la DGSE, si ce monsieur ne faisait pas partie de la bande des crustacés orange , on ne pourra que se demander : à qui profite le crime ?
Et si une fatwa était lancée contre tous ces vendus complices des exactions commises par le 6e dan ( made in China) & sa bande ?
Un appel à toutes bonnes volontés & ombiasy est lancé ...
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Exactement Jipo, on retrouve la manière des dictateurs à faire place nette.
Mais que le vazaha 8cm se méfie car son karma est proche..
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