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Editorial

Aux forceps, et sans trop d’états d’âme

mercredi 9 mai 2012 | Patrick A.

Les Français ont choisi leur nouveau Président de la République. Aux États-Unis, Barack Obama vient de commencer officiellement sa campagne électorale, tandis ce que le suspense est terminé dans les primaires du camp républicain pour lui choisir un adversaire.

Pendant ce temps, Madagascar reste dans l’attente d’un calendrier électoral. Chacun peut avoir sa vision des événements passés, mais l’idée qu’un Andry Rajoelina, qui est arrivé au pouvoir à travers un rocambolesque concours de circonstances et avec l’aide d’une partie de l’armée, puisse rester au pouvoir plus longtemps qu’un Barack Obama, qui a lui été élu en respectant un processus établi depuis plus de deux siècles, devrait être considéré par chaque Malgache comme une honte. C’est bien pourtant ce qui risque d’arriver : si les onze mois de préparation qui avaient été estimés nécessaires par les Nations Unies pour préparer des élections crédibles restent d’actualité et si les contraintes de calendrier du Code électoral sont respectées, l’année 2012 pourrait bien être une année blanche sur le plan électoral et Andry Rajoelina pourra entamer une cinquième année à la tête de l’État.

Cette interminable transition n’est à l’honneur ni des citoyens, ni de notre classe politique. Tous les membres de celle-ci, sans exception, clament qu’ils veulent en finir le plus vite, mais aucun ne peut échapper à l’accusation d’avoir contribué à prolonger la confrontation et bloquer la situation. Et en faisant le bilan de ces bientôt quatre ans, l’on peut se demander si les tentatives de mettre en place et de faire fonctionner des institutions inclusives n’ont pas plus provoqué une accumulation de leurs frustrations que fait avancer la préparation d’élections crédibles.

Les doutes vis-à-vis d’une restauration de la confiance par la seule voie de la négociation entre politiciens étaient permis depuis longtemps. Dès Mai 2009, bien avant les autorités en place, j’avais plutôt plaidé dans ces colonnes pour des élections rapides. Aux forceps, avaient critiqué certains qui voyaient là un laisser-passer accordé à des putschistes.

Ma position n’a pas varié. Une élection n’est certes pas sans risques de manipulations et fraudes : mais c’est au moins un processus public, permettant aux électeurs d’intervenir à différentes étapes. Un scrutin n’est pas crédible parce que ses organisateurs sont des gens « bien » : il l’est lorsque qu’une portion suffisante de la société, y compris des opposants, est suffisamment informée des différentes étapes du processus et est en mesure de relever l’existence de faits pouvant remettre en cause la sincérité du scrutin.

Je n’ai pas non plus attendu la HAT pour plaider pour des élections législatives avant les présidentielles. Et ce n’est pas parce que les entités issues de la HAT plaident actuellement pour que les premières élections soient les législatives que je vais changer d’avis. Parce que plus que jamais, notre pays doit s’éloigner du culte de la personnalité qui démontre chaque jour ses ravages. Mais aussi parce que Madagascar a besoin d’une élection à l’échelle nationale pour clarifier aux yeux d’une Communauté internationale un peu déboussolée l’état de l’opinion publique sur des sujets à controverse comme l’amnistie.

Une élection donc, aux forceps s’il le faut, mais qui ne tue pas le bébé. Cela nécessite, a-t-il été écrit plus haut, une information du public sur les étapes du processus. Et notamment sur la préparation de la liste électorale, une des faiblesses principales des scrutins précédents. Une mission d’évaluation de la Francophonie en Septembre 2011 avait détecté plus de 700 000 doublons potentiels dans la liste électorale, et relevé que 52,66% des noms inscrits dans les listes informatisées comportaient des renseignements incomplets.

Ce genre d’investigation doit être ouvert à tous. Plutôt que sur des tentatives de manifestations sur une place de la Démocratie qui n’a jamais vraiment justifié son nom, c’est sur ce genre d’exigences que l’on jugera l’opposition : les élections futures doivent être placées sous le signe de l’open data, sinon elles risquent de n’être qu’une perte de temps. Chaque action de l’administration électorale doit être publiée de manière officielle, parce qu’il n’y a pas de place pour des informations confidentielles dans une élection [1].

Notes

[1Cela est valable aussi pour les suites de « l’opération carte nationale d’identité » pour laquelle Andry Rajoelina a signé une ordonnance le 3 mai dernier.

56 commentaires

Vos commentaires

  • 9 mai 2012 à 10:05 | Tsambararana (#4785)

    Izao ilay hoe : mitafy noho ny hatsiaka fa tsy mitafy noho ny henatra.

    Bien dit ...
    Quand la forme néocolonialisme s’est installée depuis x-temps, on a compris que les malgaches n’ont rien compris. La meilleure façon de brader un pays est d’instaurer par forcing un dirigeant manipulable ou bien corruptible comme on a en ce moment. CFD.

    Vu que les pays néocolonialistes sont presque au bord de la faillite, il faut que Madagascar ne se range pas derrière les pays qui produisent et qui exportent. Ce qui ne leur arrange pas du tout. Il faut que Madagascar soit en désordre et il faut installer les troubles.

    C’est de la manipulation. Comme dit un ami : Tsy ny adala no adala fa izay manadala ny adala no adala. Il faut continuer à descendre dans la rue. De plus, ils ont pris le pouvoir dans la rue et il faut les renverser dans la rue. Ce n’est pas une incitation à la haine mais ... Ce ne sont pas des gens de banc d’école ... ce sont des gens comme les gans de rue. Donc la notion de discussion sur la table ne sera jamais fonctionnelle.

    Raha tsy hoe hanonofy angaha ny malagasy rehetra.

    • 9 mai 2012 à 10:31 | Paulo Il leone (#6618) répond à Tsambararana

      « Vu que les pays néocolonialistes sont presque au bord de la faillite, il faut que Madagascar ne se range pas derrière les pays qui produisent et qui exportent. Ce qui ne leur arrange pas du tout. Il faut que Madagascar soit en désordre et il faut installer les troubles. »
      comme toujours dans ces colonnes, il y a toujours un ou plusieurs débiles légers pour nous expliquer que « cé la fôte aux méchants frantsay, si c’est le bordel à Madagascar ». A vous entendre, les Malgaches auraient vite fait de régler leurs problèmes, et ils vivraient en parfaite harmonie et se doteraient d’institutions exemplaires qui fonctionneraient à merveille si les français, les karanas, les chinois, et autres étrangers retournaient « chez eux ». Vive le « dialogue Malgacho-malgache plein de sagesse ancestrale » ! Ce serait à mourir de rire si la situation n’était pas aussi tragique.
      C’est ça : rangeons nous derrière les pays qui « produisent et exportent ». Comme la Chine qui empoisonne sa population, et le reste du monde en produisant et exportant des produits impropres à la consommation humaine.
      Quant aux désordres, pas besoin qu’on vienne les installer de l’extérieur ; ils sont le fruit de notre mentalité suicidaire : on avait enfin un président qui avait une vision claire, mais il ne respectait pas les privilèges acquis et osaient aller à l’encontre de certaines de nos traditions les plus nocives, alors on l’a viré ! Quand nous Malgaches, trouverons le courage de reconnaître que nous sommes les premiers responsables de l’état lamentable de notre société et que nous cesserons de pointer hypocritement les autres du doigt, alors peut-être commencerons-nous à voir le bout de cette « crise » et de ces décennies de descente aux enfers.

    • 9 mai 2012 à 11:29 | RAVELO (#802) répond à Paulo Il leone

      Je dirais même plus sieur paulo il leone,la france n’y est vraiment pour rien dans cette anarchie où nous vivons ,nous malgaches,la france ne soutient pas du tout ce coup d’état,la france ne continue pas de financer indirectement ce régime que vous et moi n’acceptons pas,que la france ne fasse pas semblant de former nos militaires véreux pour prétexter rester présente dans l’île pour mieux réagir, et dois-je encore continuer cher ami ?
      Dès qu’un Malgache ose pointer du doigt un comportement fallacieux de la france,on l’accuse d’être francophobe et autre ; je ne comprends pas !!!
      Est- ce haïr la france que de lui demander de nous laisser résoudre nos problèmes sans qu’elle s’en mêle ? est-ce la haïr que de lui demander de ne pas agir à l’encontre de toutes les décisions internationales (UE,UA,CI ) de ne pas reconnaître ce régime ?
      J’aime la france cher ami, mais pas du tout celle-là qui ,même si je comprends qu’elle défend ses interêts,constitue effectivement un blocage dans la résolution de cette crise.
      Je ne dis pas non plus que nos politiciens n’ont pas leur part de responsabilité mais de là à leur tout mettre sur le dos ,même si ce sont tous des vauriens,y a différence !!!

    • 9 mai 2012 à 14:47 | Rabe (#3378) répond à RAVELO

      Bien dit mon cher

      Dire que ni la colonisation ni la francafrique ni la France de sarko n’a rien avoir avec la tragedie (pour reprendre la formule de M. Adolphe E. RAKOTOMANGA) crée par le dj/putschiste/menteur/malaso est d’une senilité supreme...et n’honore La GRANDE FRANCE, pays de democratie et de droit droit de l’homme

      Tous Manankasy sain d’esprit ont vu, su et vecu l’accreditation de jmc au lendemain du coup d’etat, ensuite la venu des militaires francais, ensuite le poignet de main entre le dj/putschiste et le Président Nicolas SARKOZY au Palais de l’Elysée, ensuite...

      Il faut etre rajakombazaha gyneco-antifjkm pour ne pas voir ni entendre tout ca !

      Les Manankasy ne sont pas dupes !

  • 9 mai 2012 à 10:08 | Boris BEKAMISY (#4822)

    C’est Rare que Mr.Patrick A.emploie un « JE » dans son article et BB, lui,partage les idées forces enumerées par ce journaliste , le rare qui fait preuve d’INDEPENDACE/OBJECTIVITE dans son analyse

    Oui Patrick , il est temps de passer le plus rapidement possible,meme s’il faut passer au forceps et sans etat d’ame à :

    - à des ELECTIONs , legislatives ou presidentielles , les veritables democrates ne devraient pas se soucier de l’ORDRE....

    Mais si l’OPPOSITION et la Communauté internationnale veulent encore porlonger la Transition de Rajoelina pour 10 ans de plus , Où est le .....Probleme ! CO-GESTION Oblige !

    • 9 mai 2012 à 10:24 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      Si les politiciens s’attardent pour résoudre cette crise institutionnelle,comptons sur les jeunes Malgaches pour « RACCOURCIR » cette transition.
      « Jeunes Malgaches,continuez vos pressions pour que les aînés comprennent que c’est votre »AVENIR« qui est en jeu ».
      - « 03 » (trois) ans de transition,cela suffit !

      Marche ou crève !
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 mai 2012 à 10:38 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      BB,
      andry nirina rajoelina doit commencer à compter les jours qui restent pour dicter sa volonté à Madagascar.
      Rien que l’arrivée de Jhon Ferry,l’homme d’affaires américain,lui fait perdre les « pédales ».
      La Police des frontières a interpellé le ressortissant américain,dès son arrivée à IVATO.
      L’instruction de cette « détention » (action de garder) provient de la direction de la surveillance du territoire,organe rattaché à andry nirina rajoelina.
      Le commissaire Charly Nakany confirme l’option de faire expulser Jhon Ferry mais les responsables étatiques changent le fusiol d’épaule :« NOUS AVONS CONSTATE QUE SON DOSSIER N’A RIEN D’ANORMAL ».
      Pour se dédouaner,ce fameux commissaire Charlesy Nakany jubile :
      « Nous sommes un pays souverain et nous avons le droit et l’obligation de préserver l’ordre public et la sécurité comme partout ailleurs dans le monde ».
      Ok !

      Mais dès qu’il s’agit d’un Ami du fils du Président Marc RAVALOMANANA,vous trouvez le « MAL PARTOUT » ou c’est la peur d’andry nirina rajoelina pour affronter Marc RAVALOMANANA.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 mai 2012 à 10:49 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      BABAZ...

      Merçi pour le resumé ou les COUPURES DUS JOURNAUX tananariviens du jour qui nous vient de Paris....

      IL est vrai que « les coupures des journaux » sont très IMPORTANTES pour ceux qui ont fuit son Ex-Pays depuis 50 ans....ils n’ont que celà comme PARAMETRES ...!!

      Les badeaux à distance ont l’habitude de se LEURRER comme ces GTT qui croient que leur Hollande finira par sauver leur Ravalo....

  • 9 mai 2012 à 10:13 | Liberty (#3679)

    Il est tout de même bizarre que des journalistes observateurs aussi informés comme Patrick A. n’a pas encore compris que le problème depuis plus de 3 ans maintenant n’est pas « élection ou pas » mais la personne de Rajoelina lui-même qui a pris de force le pouvoir en 2009. Je peux vous assurer que rien ne sera réglé dans ce pays tant que ce problème initial de son accès illégal au pouvoir n’est pas réglé.

    Aucune élection ne se fera dans ce pays tant qu’un putschiste reste à la tête du pays et surtout pas si c’est ce putschiste qui a l’intention de l’organiser. Il n’en est pas question.

    Les élections se feront une fois seulement que les auteurs du putsch de 2009 sont traduits devant la justice par un Tribunal spécial indépendant.

    • 9 mai 2012 à 10:27 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à Liberty

      Courage et bonne chance.

    • 9 mai 2012 à 10:37 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Liberty

      Liberty...

      Si on devrait traduire en justice le putschiste, il fallait commencer à ralonger les chefs d’accusation de Ravalo lui meme un putchiste du « premiera tour de vita »....

      Comme il le dit si bien le JIPO d’hier ,Les malgaches aiment bien attendre et attendons donc pour voir :

      - On attend Dadavalo pour traduire Rajoelina en justice,
      -on attend Hollande pour faire partir Rajoelina,
      - on attend le SADC et son FRANSMAN, On Attend l’ONU et ses 36 fonctionnaires NOIRS,
      - On attend l’OIF et son Diouf ou son Saada,
      - On attend Ratsiraka et son sommet à 4 ,
      - On attend Zafy Albert et son formule fetiche du Tout sauf un Merina au pouvoir
      - On attend Beriziky et son manque d’Autorité et qui se fait doubler par Hajo
      - On attend le retour des Ministres de la Mouv’8 au gouvernement
      - On attend Manoro Regis et son 40 Milliard d’Ar
      - On attend la FRANCEAFRIQUE(Total , Bollero,Bouygues et les CAC 40) qui selon les GTT vont plier Bagage depuis que Hollande est à l’Elysée....
      - On attend les chinois pour prendre les bois de Rose
      - On attend les franco-karana pour nous apprendre comment TRAVAILLER ET NE PAS ATTENDRE....

    • 9 mai 2012 à 10:41 | Paulo Il leone (#6618) répond à Liberty

      Ca prouve bien qu’il n’est aussi fin observateur que ça. Des élections ont porté au pouvoir les Talibans, Hitler, Mussolini, et autres grands démocrates devant l’Eternel. Des élections, il y en a régulièrement en Corée du Nord, en Chine, au Zimbabwe. Comme si des élections organisées à la va-vite, et qui écartent d’emblée le candidat sur le nom duquel se porteraient la grande majorité des suffrages, pouvaient régler quoi que ce soit. Patrick, il vous ont offert le ministère de l’info, pour écrire cet article ?

    • 9 mai 2012 à 10:43 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      « ON ATTEND LES JEUNES POUR DONNER DES LECONS AUX VIEUX ».Le 13 mai 2012 sur la place du 13 mai à Antananarivo.
      Marche ou crève !
      03 (trois) ans de transition,cela suffit !

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 mai 2012 à 10:53 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Un jeune Ex-DJ est dejà en train de DONNER DES LEçons aux Trois Vieux pourris de la Republique (Zafy/ Ratsiraka/ Ravalo/Babaz....)

    • 9 mai 2012 à 11:00 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      BB,
      un peu de respect pour nos anciens Présidents de la République !
      Cordialement
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 mai 2012 à 11:11 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Je n’ai pas de RESPECT GRATUIT à honnorer des ex-presidents qui ont echoué lamentablement et qui n’ont pas respecté LE PEUPLE MALGACHE , ils ont meme aupauvri les malgaches depuis 50 ans....

      Je n’ai pas de respect gratuit à gratifier pour un vieux pseudo-malgache LACHE (Babaz1913 de son nom) qui fuit son Ex- Pays depuis 50 ans et qui tente d’exister à travers des debats qu’il infatilise chez mt-com....

      Un respect se merite ! Ratsiraka/ Zafy /Ravalo n’auront pas le mien !

    • 9 mai 2012 à 11:39 | DIPLOMAT (#846) répond à Paulo Il leone

      Paulo II

      Reconnaissons quand même que les elections ont produit moins de despotes.
      Par ailleurs, permettez moi d’être dibutatif sur une election de « talibans »... mais peut-être que je me trompe, aussi si vous pouviez nous eclairer ?
      Enfin les Hitler et Mussolini ont en effet, pris le pouvoir par les urnes... restent qu’ensuite, ils n’ont jamais voulu le lâcher.

      Ce qui montre en effet, qu’il ne s’agit pas seulement d’elir un Président, mais surtout de veiller à ce que les institutions disposent d’un réel contre pouvoir. Un contre-pouvoir qui agirait toujours dans l’intérêt et l’esprit de la nation. Pour celà, il faut une opposition et une majorité responsable.

      L’exemple Français à ce sujet est le meilleur.

      Prenons le cas actuel ou le parlement est « encore » majoritairement à droite jusqu’en Janvier. pour rappel, le gouvernement est le reflet de la majorité parlementaire. Hors , le gouvernement de Mr Fillon, par respect du choix souverain du peuple d’avoir elu un socialiste,présentera sa démission dés le 15 mai afin de respecter « l’esprit » républicain .

      La constitution prévoit pourtant que ce gouvernement pouvait continuer à diriger le pays jusqu’à la promulgation des résultats des elections legislative, à savoir au 15 juin.
      A noter enfin une nouveauté , les Français de Madagascar pourront élir 11 députés pour les représenter....

      En attendant un gouvernement Socialiste de gauche de VRAI transition dirigera le pays.

    • 9 mai 2012 à 12:09 | Paulo Il leone (#6618) répond à DIPLOMAT

      Nous sommes d’accord sur le fait que les élections peuvent être l’expression de la volonté d’une majorité de citoyens, si et seulement si elles sont « transparentes », et qu’on n’empêche pas, comme c’est la cas chez nous , au principal opposant au régime de rentrer au pays pour briguer les suffrages des électeurs, sous un prétexte fallacieux. Chez nous, il est clair pour tout le monde que la HATrahison se battra bec et ongles pour empêcher Ravalo de se présenter, parce qu’ils savent que dans les conditions d’une vraie élection, il serait élu haut la main ! S’ils sont si surs de leut fait, qu’ils le laissent se présenter, on verra ce que veut vraiment le peuple au nom duquel il tiennent la pays en otage depuis plus de 3 ans !

    • 9 mai 2012 à 13:13 | hrrys (#5836) répond à Paulo Il leone

      Paulo tsy very olomanga ny gasy tsy akory .
      R8 s’était démissionné pour quel motif ? Il savait que le pouvoir n’est pas fait pour lui .
      Heureusement Rajoelina faisant fi de ses menaces , l’ a mis dans la petite (démission ) porte sinon on verra son c.U.l botté dans la grande ( élections)
      porte.
      La mauvaise ou bonne gouvernance de Rajoelina ne saurait suffire à juger que cette transition est finie , un régime de transition est un régime provisoire d’autant plus qu’ il s’agisse de « fiaraha-mitantana »
      LA COLLABORATION entre deux est impossible.C’est pourquoi en France et dans tous pays , il a les gauches et les droites , les républicains et les démocrates ........Voilà les preuves !
      Omer Beriziko est en même temps « gouvernant et opposant » lui même a dit qu’ il est le PM de la FR.
      Donc la solution : organiser les élections promptement sans OB ni Rajoelina , il faut que la CENIT l’organiser le plus vite possible

    • 9 mai 2012 à 13:35 | zana47200 (#227) répond à Boris BEKAMISY

      Boris,

      que vous admirez votre DJ, libre à vous de le faire, mais prétendre qu’il est en train de donner des leçons, je vous plains car quelle leçon il a donné et il donne en ce moment. Disons plutôt qu’il verouille le pays pour son avantage car il n’a pas le courage d’affronter les urnes. En France il y avait eu dix candidats qui se sont présentés sans que chacun d’entre eux ni le président en exercice mettent les bâtons dans les roues. Votre donneur de leçon est un paranoïque qui voit toute personne qui n’est pas de son côté et qui ne lui a pas présenter une lettre de créance comme un ennemi qui fomente un coup d’état, même un petit jeune américain diplômé de HARVARD.

    • 9 mai 2012 à 14:44 | DIPLOMAT (#846) répond à Paulo Il leone

      Paulo II

      Sur le fonds, je partage entièrement votre point de vue.

      Rajoelina refuse le retour de Mr Ravelomanana, et la tenue d’election car il en connait parfaitement l’issue.

      Reste quand même que du temps de Ravalomanana , je crois me souvenir qu’il n’etait pas un fervent du contre pouvoir, et tout particulièrement de l’assemblée nationale.
      Celà n’ôte en rien le travail qu’il a réalisé pendant 10 ans .

      Mais, celà aussi pour vous dire, qu’une démocratie se cultive, et que dans la constitution , il y a bien l’ecrit, mais aussi, l’esprit.

      Peu , trop peu d’hommes politiques Mlagaches en ont aujourd’hui conscience.

    • 9 mai 2012 à 16:49 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à zana47200

      Les auteurs djhadistes du 11 Septembre sont tous formés dans les Univesités americaines...

      Comme si le fait d’etre diplomé de harvard vous garantit d’etre un ANGE...

      Personne n’est dupe !

      John PERRY ....DEGAGE !

    • 9 mai 2012 à 17:53 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      Etre DJ ou autre chose,ne m’intéressent pas§
      Je voudrais savoir où il va dans ce pilotage à vue,avec des esprits tordus de CHRISTINE,HAJO et RICHARD,sans oublier ses fameuses polices :" DST/FIS/Richard Bomb.
      Les enfants sont dans la rue,la fin n’est pas loin.Un faux pas sur les enfants,c’est la fin des haricots.

      Basile RAMAHEFARISOA1943
      b.ramahefarisoa@gmauil.com

    • 10 mai 2012 à 01:00 | el che (#344) répond à Liberty

      bien dit liberty

      le pays subit un coup d’état permanent, les auteurs n’ont nulle envie de céder leurs places.

      Tant que les malagasy ne décideront pas de dégager cette horde de hors-la- loi, les élections ne feront que conforter la racaille au pouvoir.

    • 10 mai 2012 à 09:24 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Nous avons rien à cirer de ce qui INTERRESSE un malgache lache qui a fuit son Pays depuis 50 ans

      Les malgaches sachent ce qu’ils veulent et ils n’ont pas besoin de demander l’avis des vieux Babaz et d’autres diaspora qui clochardent les rues de Paris.....et qui se font important sur...... les colonnes de mt-com !

  • 9 mai 2012 à 11:44 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Il existe plusieurs types d’élections : communales, régionales, législatives (Sénat et député), présidentielle et même un référendum (constitutionnel ou non). Réfuté en bloc la tenue d’une élection relève de la mauvaise foi manifeste. L’élection idéale à organiser en premier est la législative pour que la gouvernance du pays soit aux mains des personnalités élues au suffrage universel donc plus respectueux de leurs électeurs(population).
    Primo : Avec cet élection législative la population et les faiseurs d’opinion de tous bord peuvent s’exprimer et mesurer leur audimat ou la portée de leurs visions ou opinions.
    Secundo : Si le PT décide de se présenter à la prochaine élection présidentielle, son intérim sera assuré par un élu au lieu et place d’un désigné (c’est un avantage énorme pour une oppostion unie et intelligente car cet intérim pourrait leur revenir de droit par les urnes car les tenants du pouvoir sont désavantagés par la crise, et les unions de facto peuvent se briser au moment de la désignation des têtes de liste de chaque circonscription électorale).
    Tertio : De cette façon aussi les nouvelles institutions(CENIT et démembrement) et dispositions (Bulletin unique) électorales seront testées sur leur indépendance (pour la première) et leur fiabilité (pour la seconde). Et les candidats potentiels à l’élection présidentielle auront à réflechir à tête reposée avant de s’élancer à cette course et ensuite pour que des alliances puissent se tisser afin d’éliminer la candidature farfelue et de limiter le nombre de postulant. Et les anomalies éventuelles peuvent être analysées et corrigées avant la tenue de la présidentielle.
    LE RESPECT MUTUEL ENTRE CITOYEN S’INSTAURERA DE LUI-MEME CAR NECESSITE OBLIGE EN VUE DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE. LES PLUS BELLIQUEUX SERONT D’OFFICE DESAVANTAGES PAR LEURS COMPORTEMENTS ET LE PAYSAGE POLITIQUE GAGNERA EN CLARTE.

    • 9 mai 2012 à 14:08 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      L’élection législative est une élection de proximité donc la motivation de la population à s’inscrire à la liste électorale sera beaucoup plus conséquente. N’étant pas une élection présidentielle, la pression sur les épaules des membres de la CENIT sera moindre et les imperfections seront décelées à temps et corrigées. En cas de vacance de poste, l’intérim du PT sera assuré normalement par le président du Sénat et éventuellement par le PM sauf disposition contraire. Un PM ou un président du Sénat issue des urnes aura plus de pouvoir que celui mis en place par la feuille de route ou désigné. Libre à ceux qui veulent traiter le PALUDISME RESISTANT par l’utilisation de la nivaquine même si d’autres médicaments plus efficaces sont déjà disponibles en pharmacie.

    • 9 mai 2012 à 15:56 | plus qu’hier et moins que demain (#6149) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Avec les élections, l’obtention de la reconnaissance internationale ne pose plus de problème majeur, on peut même la qualifier de bonus post électoral. La transition devient démocratique, sa durée raccourcie (six mois max) et les dégâts collatéraux (perte de bien, blessure et mort d’homme, emprisonnement d’opposant, bombe artisanale,etc.) éventuels écartés d’office. LA DEMOCRATIE A LA MALGACHE RENTRERA DANS L’HISTOIRE DES NATIONS ET SERA CITEE EN EXEMPLE COMME SOLUTION DE SORTIE DE CRISE. De tel honneur ne mérite pas d’être jeté à la poubelle d’une ambition et d’un égo déplacés.

    • 10 mai 2012 à 03:05 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Election législative ne veut pas dire élection du sénat donc pas de président du sénat élu au suffrage universen direct.
      Mettez un peu d’ordre dans votre explication

  • 9 mai 2012 à 12:21 | Citoyenne Malgache (#599)

    Des élections, oui, oui et oui...

    Personnellement, je parlais d’élections « acceptables et acceptées », c’est dire que je serais prête à tolérer certaines choses (crise oblige)... mais pas tout... Car la question est justement là : on veut voter mais pas n’importe comment (comme on l’a vu le 17 novembre : voter avec des karam-pokontany, a-t-on jamais vu ça ?) et pas n’importe qui (et c’est là où ça bloque) !

    Et maintenant qu’on va utiliser les bulletins uniques, nous aurons encore droit à d’autres surprises comme la facilité de fraude (http://citoyennemalgache.hautetfort.com/archive/2012/03/18/juge-de-ligne.html) :
    - en Birmanie, lors des dernières élections législatives, des électeurs se sont plaints que des bulletins ont été enduits de cire
    - il est tellement facile d’annuler des voix en faisant des cochages supplémentaires sur les voix importunes...

    • 9 mai 2012 à 13:33 | Paulo Il leone (#6618) répond à Citoyenne Malgache

      Au fond, le vrai test d’une démocratie c’est quand les perdants acceptent le verdict populaire. Prenons l’exemple de la France : pratiquement la moitié des Français n’ont pas choisi FH, pourtant même si c’est à contre-coeur, ils acceptent le verdict des urnes. Quand on en sera là, c’est à dire quand nos politiciens vénaux ainsi que dans la population en général respecteront le choix populaire issu d’une élection (pas de la manipulation ignoble d’une minorité d’excités comme en 2009—à ne pas confondre avec une manifestation qui exprime des revendications légitimes), quand nous serons prêts en tant que nation à nous plier aux exigences de la démocratie, peut-être serons-nous prêts à jouir de ses avantages.

    • 9 mai 2012 à 16:15 | vuze (#918) répond à Citoyenne Malgache

      Oui pour les élections, Oui pour tous les contrôles possibles et imaginables afin de lutter contre la fraude, Oui pour établir des règles afin que n’importe qui ne puisse se présenter etc... Oui à tout SAUF :

      NON à ce que le voleur/menteur/spoliateur Zouloulandais puisse se présenter à quelque élection que ce soit !!!

    • 9 mai 2012 à 17:08 | Sabrina (#4247) répond à vuze

      Il vous fait donc vraiment si peur que ça Marc Ravalomanana ?

    • 9 mai 2012 à 18:33 | Paulo Il leone (#6618) répond à Sabrina

      Il lui fait peur à lui et à tous ceux de son acabit qui fanfaronnent et se croient intouchables parce qu’ils ont les armes de leur côté ; ce sont des pleutres, des bandits, des voleurs, qui savent ce qui les attend si Ravalo revenait au pouvoir à la faveur d’une élection.

  • 9 mai 2012 à 12:52 | kakilay (#2022)

    « Une élection n’est certes pas sans risques de manipulations et fraudes : mais c’est au moins un processus public, permettant aux électeurs d’intervenir à différentes étapes ».

    Restons tout simplement sur cette affirmation : ...mais c’est au moins un processus public, permettant aux électeurs d’intervenir à différentes étapes.

    Quand fraudes ou/et manipulations sont constatées :
    qu’est-ce qu’on fait ?

    Puisque l’option « descendre dans la rue » n’en est pas une,
    « dénoncer » :
    on peut toujours dénoncer :
    en quoi cela invalidera l’« entubage » ?

    Le droit du citoyen en cas de fraude serait réduit au droit de dénoncer. Ou bien l’on revient au schéma de 2002.

    Une élection reconnue peut-elle l’être quand on va faire le forcing avant, et par magie, toujours en cas de fraudes, ce sera consensuel à l’arrivée.

    On veut supposer que ceux qui détiennent le pouvoir sont de bonne foi, et l’opposition de mauvaise. Demander de faire le forcing, c’est dépasser l’opposition pour faire confiance à ceux qui détiennent le pouvoir.

    Vous avez droit de regard, mais que cela.

    Tous les mouvements du pouvoir pour désigner celui qui va représenter les journalistes nous donnent cependant cette impression de cette volonté de faire la main mise sur la CENIT. On veut dire tout simplement dire que faire confiance au pouvoir, sans contre-pouvoir, c’est lui permettre de nommer qui il veut là où il veut.

    Sinon, ébauchez nous la procédure démocratique du forcing.

    En tant que citoyen, l’hypothèse que je veux retenir c’est : méfiez vous des tenants du pouvoir. Devoir de regard, mais aussi donc, devoir et droit de manifester.

    Marre des manifestations sur la place de la démocratie : soit, mais comment manifester AUTREMENT, l’inacceptable après ?

    Rationaliser la vie démocratique d’une nation, c’est mettre en place les institutions qui permettent d’éviter que le seul recours pour le citoyen soit de descendre dans la rue.

    C’est le processus qui doit être reconnu par tous, la suite n’en est que la conséquence.

    Du forcing : ce n’est point une hypothèse d’école. Lors du vote de la constitution karnepokotany, s’en fut un. Non mobilisation des électeurs, promotion du karnepokotany.

    Dites-nous alors, que pouvez-vous faire pour l’invalider ? On l’entend toujours rôder dans les parages cette constitution de la honte... dans la bouche des tenants du pouvoir.

    Maintenant, vous nous parlez des 52% et des poussières. Mais une autre élection dans le forcing a été préparée.
    Et tout le tam-tam sur la carte d’identité, liste électorale viable à 82% puisque c’est la norme requise internationalement.
    Sur simple déclaration de la CENI du moment, il a été dit que la refonte de la liste électorale était effective.
    Une petite enquête autour de vous vous informe que bien des personnes n’avaient même pas reçu la fiche à remplir pour cette refonte.

    Je fais partie des gens qui a refusé de s’inscrire. Demander le forcing, c’est accepter les 52% et plus comme valable : plus, car est supposé fait un travail supplémentaire par rapport au premier forcing du karnepokotany. Et dans la tentative du 2ème forcing, on nous a menacé de nous priver de nos droits civiques dans le fokotany :
    par le sefopokotany et les contractuels qui étaient payés à la pièce.

    Tout le problème revient à celui-ci : que le pouvoir et La CENIT soient reconnue par tous.
    Donc,
    indépendance de la CENIT : et cela s’organise,
    et pouvoir reconnu par tous.
    Donc gouvernement consensuel et inclusif.

    Et c’est le consensuel qui est incompréhensible pour certains, que l’on rate inévitablement l’inclusif.

    Le jour où le « hena antanan-tsaka » sera dépassé,
    on pourra discuter.
    Car derrière tout cela se profile une peur :
    la peur de perdre le pouvoir.

    Pour dépasser cette peur,
    le plus facile,
    est de leur promettre
    qu’« ils » le retrouveront le pouvoir après.

    Et si vous êtes incapables de le leur promettre,
    « ils » prendront, eux-mêmes, des options
    sur leur assurance-pouvoir
    pour « les » rassurer...

    Car s’« ils » sont assurés de retrouvez ce qu’« ils » chérissent« , s’ »ils" ont le peuple avec eux : organisez toutes les élections transparentes que vous voulez,
    ils sont assurés du résultat :
    leur garanti, c’est le peuple !

    Alors ?

  • 9 mai 2012 à 13:09 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    On parle beaucoup d’élections .
    Exactement pour élire :
    Qui ?
    Quel programme politique ?
    Encore un long chemin à faire !

    • 9 mai 2012 à 13:45 | intrus (#6296) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      On parle beaucoup d’élection. La question c’est pas pour élire qui mais pour bannir qui ?

      La crise a commencé quand un voyou avec l’aide de l’armée a évincé un président élu... Tout rentrera dans l’ordre quand nous aurions un président élu.

      Les législatives ? Juste pour caser tous ces vautours ?

      Que demande le peuple ? C’est claire non ? Et même la FdR dans son article 20 le demande aussi !

      Au forceps et sans trop d’état d’âme ??? OH MY GGOOOODDDD, la fouzification de Patrick pue à plein nez... Il pense peut être remplacer Rolly ???

    • 9 mai 2012 à 13:52 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Vu de PARIS le chemin est long car on perd son temps à plonger dans le model/contexte de la France ou occidental

      Mais ici sur le TERRAIN pas si long que celà !

      - Les PERSONNES/candidats à choisir sont là
      - Les PROGRAMMEs des CANDIDATs sont fiscellés mais il ne fallait pas encore le devoiler ....ce serait anti-strategique !

      Le contexte politique local EXIGE que DEVOILER maintenant et tout de suite les CANDIDATS et leur PROGRAMMEs serait politiquement une ERREUR MONUMENTALE.....et oui oui c’est comme ça ici , pas comme labas !

      Vous etes vraiment si loin du contexte d’ici....depassé quoi et sur toutes les lignes !

    • 9 mai 2012 à 13:58 | intrus (#6296) répond à Boris BEKAMISY

      HI HI HA HA HOU HOU

      Je vois qu’on a été censuré :(

      L’hypocrisie règne en maître chez nous Boris. Pourquoi dès qu’on parle de singe on se fait censurer alors qu’on oblige tous les malgaches à parler le singe (le langage de la SADC) ?

      On remet ça quand vous voulez, à moins que votre taux de crisie a aussi baissé ;)

    • 9 mai 2012 à 14:19 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à intrus

      Pas très inspiré l’Intrus du jour...j’pense !

      Je vous rappelle que le sujet concerne les ELECTIONS mais pas le... Singe et son Banane !

      BABAZ perdu dans son contexte parisien veut bien que Ravalo ( s’il peut se presenter) etale son Programme dès .....maintenant !!!

      Mais....allons y si vous voulez parler de Singe ra-INTRUS :

      Peut-etre qu’on laissera RAVALO se presenter si on connait d’avance son Programme pour les parcS à....Singes/Gidro et les bananes !

      Si RAVALO va encore marginaliser les Singes et ne donne pas assez de Banane pour nous le Gidro comme avant....BEN ..il est sur qu’on(CAPSAT) va user des Kalachnikov pour l’empecher et son retour et sa candidature .....Tsy miditra eo izany iny le8 iny raha mbola hiadaladala tsy mbola fay !

      Oui le SINGE ( sans etre en premiere ligne) nous gouverne maintenant et fait la pluie et le beau temps ! ary de Nangina le Ngahindriana iray mpahay lalàna Ex-CIJ mpanao Petitions iny, i Jansi koa tsy hita tabilao intsony ..kivy ee !

    • 9 mai 2012 à 14:33 | intrus (#6296) répond à Boris BEKAMISY

      L’édito du jour est naze !

      On parlera d’élection quant tous les candidats potentiels seront au pays. Il veut faire ça au forceps juste pour caser les vautours ? C’est juste l’histoire de celui qui voulait être ministre... Pas intéressant après le passage de Ndimby hier !

    • 9 mai 2012 à 14:47 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à intrus

      Oui INTRUS ,vous etes TROP INTELLIGENT et pas NAZE d’avancer que :

      - qu’on ne parle plus de rien , d’aucune thematique à Madagascar en attendant le retour de Ravalo....aucun debat possible sans le retour de Ravalo...

      - d’exprimer ses points de vue sur le debat politique actuel n’est qu’un SIMPLE strategie de quete de poste ministeriel .....ce genre de discour est classique dans certain categorie sociale pas assez elevé ..tout est question de seza rien que le Seza ou des fihinanana ou les marmites quoi ! LAMENTABLE !

      - Comme si l’INTRUS ,BABAZ, NDIMBY A, BILL, le DAFILY , le KAKILAY , le Ramanana et les autres Ravaloistes du village MT.com sont tous ici en train de quemander un poste ministeriel à Ra8 le jour où Ravalo sera de retour !

      Non Intrus , je ne suis pas l’avocat de Patrick mais arreter de trainer le debat par terre, nous savons que vous avez FAIM mais on n’est pas ici sur le tatezan’i Bekiraro !

    • 9 mai 2012 à 14:55 | intrus (#6296) répond à Boris BEKAMISY

      Et donc, votre avis sur les élections ? législative d’abord ou présidentielle...

      Ne vous en faites donc pas pour le poste post-rajoelina Boris... Des gens comme nous à l’opposé de vous n’ont pas vraiment de mal à se caser quelque part !

      Je ne vais pas non plus joué l’avocat de l’autre Mr A mais l’édito était déjà par terre avant que je n’intervienne.... Même avant que vous n’intervenez mais grâce à vous c’est encore pire !

      Amicalement...

    • 9 mai 2012 à 15:27 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à intrus

      Intrus !

      - La question sur le comment et où se caser avant ou post-Rajoelina ne m’interresse pas du tout , je sais que j’ai tout les ATOUTS ET LA FORCE DE L’ETRE pour me caser où et quand je veux et celà est valable quelque soit l’Homme au Pouvoir ! la question tracasse l’Intrus pas BB...

      - quelle election commencer :Legislatives ou Presidentielles ? ça m’est EGAL....c’est une question qui releve de la politique politicienne !

      - Je dirais seulement que nous avons dejà connu les Presidentielles d’abord et la legislative après et ON CONAIT les RESULTAT : les crises politiques cycliques....

      - nom du changement ,BB veut bien commencer pour la LEGISLATIVE d’abord comme ça on aura un PM issu de l’election ,qui aura une legitimité , veritable chef d’Orchetre ,il va jouer le role d’Arbitre pour les Presidentielles !

      Si on commence par les Presidentielles , tous les politiciens malgaches , seza , marmite et soupe politique oblige vont se mettre comme un seul homme sur la Couleur du President et on a dejà connu ça depuis 50 ans.....avec les resultats actuels...!

    • 9 mai 2012 à 16:03 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      BB,
      Bientôt,c’est le 13 Mai 2012.Je souhaiterais que tout s’écroule pour de bon pour restaurer un vrai changement ou un retour vers la période coloniale.Au moins,à ce moment là,l’éducation a de la « VALEUR » et du « PRESTIGE ».Les enseignants étaient « ROIS ».

      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 10 mai 2012 à 04:26 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      Ai-je déjà dit :« le chemin est long »
      Régime politique.
      Un régime est un mode d’organisation d’un Etat,c’est aussi une manière de gouverner et d’administrer un Etat.
      Les typologies des régimes sont plutôt fondées sur la manière dont le Pouvoir est exercé :
      - les régimes de confusion des pouvoirs
      -au profit de l’exécutif (régime présidentialiste,dictature)
      -au profit du législatif (régime conventionnel ou régime d’assemblée)
      - les régimes de séparation des pouvoirs
      -les régimes présidentiels,
      -les régimes parlementaires.
      Une autre typologie prend en compte le niveau de séparation verticale du pouvoir
      -Etat unitaire
      décentralisé,
      centralisé.
      -Etat fédéral

      La séparation des pouvoirs revêt deux formes principales dans les « DEMOCRATIES »,suivant le mode de relations entre le PMarlement et le Gouvernement :
      - le régime parlementaire
      - et le régime présidentiel.
      Mais les démonstrations se fondent trop exclusivement sur les rapports juridiques entre Parlement et Gouvernement dans ce contexte devenu absurde.
      La véritable séparation ,ou articulation,se fait entre la majorité et la minorité (qu’elles soient issues de coalition ou non).
      Ainsi,à l’intérieur de chaque institution (nationale comme le Gouvernement ou Parlement ,ou locales/régionales comme conseil municipal ou conseil régional),le parti politique (ou la coalition des partis) qui a la majorité fait passer ses décisions,tandis que la minorité tante de les bloquer.
      Les partis politiques ont une action transcendante ou verticale,c’est-à-dire qu’ils appliquent une même politique à tous les échelons..

      - Le régime Parlementaire, caractérisé par une séparation des pouvoirs souple et par la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement en contre-partie de pouvoirs du Gouvernement sur le Parlement,en contre partie du droit de dissolution.
      - Le régime présidentiel,caractérisé par une séparation stricte des pouvoirs,par l’absence de responsabilité gouvernementale et par l’absence de droit de dissolution.
      - Le régime semi-présidentiel (à la française) est une catégorie de régime politique comme présentant les caractères mixtes des régimes parlementaire et présidentiel.Mais il est défini par trois critères :
      - le Chef d’Etat est élu au suffrage universel direct,
      - le Chef d’Etat a des prérogatives propres,
      - le Gouvernement est responsable devant le Parlement.
      cette doctrine consiste donc à rassembler sous une même catégorie tous les régimes dans lesquels le GOUVERNEMENT est responsable devant le Parlement et le Chef de l’Etat est élu au suffrage universel direct,ce qui entraîne un partage de responsabilité entre le Chef du Gouvernement et le Chef d’Etat,qui varie selon les pratiques.
      A suivre...

    • 10 mai 2012 à 09:29 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      La masturabtion intello d’un vieux Babaz dans un coin de son Bois de Boulogne parisien est vraiment pathetique....

      encore une fois , les malgaches n’ont rien à cirer de l’avis de DIASPORA qui clochardent les rues de Paris....

  • 9 mai 2012 à 15:09 | Ikelimalaza (#5896)

    Nombreux d’entre vous l’ont peut-être déjà lu. Pourtant, je me fais un plaisir de copy and paste, une histoire de couper un peu l’acidité de l’édito du jour.

    L’auteur de la réflexion ci-dessous est, pour moi, un des rares patriotes qui ont survécu à la mondialisation, colonisation sauvage et à l’épidémie de la traitrise. Un modele vivant pour la jeunesse malagasy (entre 18 et 40, moi y compris).


    Nous écrivons ces réflexions ce dimanche 06 mai 2012, le jour même du deuxième tour des élections présidentielles françaises. Les résultats du premier tour (22 avril 2012) et les sondages relatifs au deuxième tour, laissent entrevoir une possible sinon une probable victoire du candidat socialiste François Hollande.

    Nous appelons de nos vœux cette victoire. Et nous appuyant sur le cursus, l’itinéraire, l’appartenance politique et la personnalité de Monsieur Hollande, nous espérons un infléchissement, une « Amélioration Significative » des relations de la France avec ses ex-colonies.

    En effet, après 50 ans d’indépendance, de graves et douloureuses suspicions empoisonnent toujours ces relations.

    Un exemple :

    Voilà plus de trois ans que Madagascar vit la pire tragédie (nous récusons le terme de crise) qu’il ait jamais connue.

    Tragédie cruelle car quasi-silencieuse (les médias internationaux n’en font guère mention)[1], perverse et dévastatrice[2].

    Tragédie dont l’administration de Monsieur Sarkozy n’est, semble-t-il tout à fait étrangère, malgré les dénégations de ses représentants et dont elle n’a de cesse depuis de soutenir à bout de bras les responsables.

    En effet, elle n’a raté aucune occasion de cultiver l’ambiguïté, d’y jeter son grain de sel, de distiller intimidation et même provocation vis-à-vis du peuple Malagasy, réduit actuellement au silence. Et ce faisant, elle semble compter sur la lassitude de l’opinion, l’usure, le découragement, le renoncement à réagir, le silence des intellectuels, la résignation, pire la capitulation pure et simple de ce Peuple. En lui faisant miroiter que la France, de toute façon, sera toujours là à voler à son secours et soulager les misères de ce Pays qui a « des liens historiques avec la France ».

    Il est abusif sinon cynique de déclarer que cette France-là n’est pas « un acteur de la crise malagasy, elle en est spectateur » [3]. Alors même que, sans que nous n’ayons à rappeler ce que nous avons dénoncé en avril 2010, elle s’est permise :

    1) de convier une escouade de militaires malagasy (co-auteur du coup d’Etat de mars 2009) à venir parader sur les Champs-Élysées lors du défilé du 14 juillet 2010, pour commémorer ensemble le cinquantenaire des indépendances africaines. Ce geste manque pour le moins de délicatesse, en ce qui concerne spécifiquement Madagascar ; et dans la situation où était ce Pays, nous n’hésitons pas à l’assimiler à une insulte à l’encontre du Peuple Malagasy et à un clin d’œil (de connivence ou pire de reconnaissance) à l’adresse d’une armée putschiste ;

    2) de déclarer sentencieusement que le Président Didier Ratsiraka peut (sans problème) rentrer au Pays, sous entendant grossièrement que l’autre exilé, celui de l’Afrique du Sud, ne le peut pas. Voilà comment on s’érige en juge et comment on veut greffer des conditions dans la disposition de l’article 20 de la Feuille de Route, en confortant dans leur extrémisme les opposants au retour du Président Marc Ravalomanana. En fait, la perspective de ce retour semble horripiler et horrifier beaucoup de monde :

    - l’Elysée et la Françafrique locale,

    - les instigateurs et les exécutants du coup d’Etat [4],

    - les ennemis personnels du Président Marc Ravalomanana,

    - ses amis-traîtres devenus les pires opposants à son retour,

    - ces centaines de partis politiques qui ont fleuri sur les décombres de la République et qui se sont donné une importance qu’en réalité ils n’ont aucunement sur l’échiquier national ;

    Et tous ces gens-là parlent d’éthique[5], d’intérêt supérieur de la Nation, alors qu’ils ont vampirisé littéralement le Pays et l’ont rendu exsangue.

    3) de convoquer à l’Elysée un auteur de coup d’Etat le 07 décembre 2011 pour « une séance de travail » (geste qui constitue une exclusivité et une exception française). Quand bien même, ce dernier a été promu Président de la Transition par la grâce d’une Feuille de Route (dont il fait d’ailleurs une lecture torve et sélective en traitant les dispositions comme des options et non des obligations), Paris se serait grandi et honoré en observant une certaine distance et un minimum de retenue à son égard (termes diplomatiques) afin de ménager la sensibilité et la dignité d’un Peuple en souffrance.

    4) de justifier, par un obscur accord d’encadrement de militaires malagasy, la présence à Madagascar, en pleine crise politique, d’un contingent d’instructeurs militaires français. Une de cette présence a notamment été vue à Ivato lors du retour annoncé du Président Marc Ravalomanana (samedi 21 janvier 2012). Evidemment, personne n’ira croire que ces « coopérants » étaient-là pour faire une haie d’honneur à ce Président si effectivement, celui-ci avait débarqué à Ivato ce jour-là.

    Nous arrêtons là, à dessein, cette navrante énumération.

    Monsieur Sarkozy a investi imprudemment dans une entreprise précaire qui n’honore pas cette France qu’il veut pourtant FORTE. Nous estimons qu’il a commis ce qu’il appelle des erreurs d’appréciation de la part de la France officielle lors de sa visite au Rwanda (février 2010) et à propos des événements de la Tunisie (février 2011)

    Que ferait alors son éventuel successeur, à l’occurrence François Hollande ?

    Nous lui suggérions de faire mentir le constat désabusé selon lequel « Gauche ou Droite à l’Elysée, la politique africaine de la France reste absolument la même ».

    Antananarivo, le 06 mai 2012

    Adolphe E. Rakotomanga
    Président de l’Association Force de l’Education et de la Recherche (HFF/FER)

    Maître de Conférence
    Université d’Antananarivo

    [1] cf. Les Fantômes de Madagascar : La France acteur de la crise malgache, de Thomas Delcombe, in Le Monde diplomatique du 1er mars 2012
    [2] « Savez-vous combien de malgaches meurent chaque jour de faim, de manque de soin, de désespérance, de violences économiques dans un pays en paix et qui ne connaît pas et n’a jamais connu de guerre civile ? », Christian Chadefaux dans sa Lettre ouverte au Président Sarkozy quand celui-ci allait recevoir au Palais de l’Elysée Andry Rajoelina le 07 décembre 2012
    [3] Interview de J-M Chataigner dans Midi Madagasikara en date du 03 mars 2012
    [4] Certains récusent encore le terme de « coup d’Etat », ils feraient bien de lire « Madagascar, le coup d’Etat de mars 2009 » de Solofo Randrianja, Editions Karthala
    [5] Nous mettons les CST et les CT au défi de renoncer solennellement à leurs rémunérations par souci d’éthique et dans l’intérêt supérieur de la Nation, face au dénuement aggravé du peuple malagasy

    • 9 mai 2012 à 15:32 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Ikelimalaza

      L’IKELIMALAZA du jour DELIRE...le moins qu’on puisse dire....il est meconnaissable ! nous voulons votre ..Humour ikelicelebre... pas ce blabla sarko-hollando-ravalienne à vomir !

    • 9 mai 2012 à 16:11 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Ikelimalaza

      Oui ,j’ai lu cet article dans TANANEWS,je me suis contenté de cette remarque :"ce Président de l’Education etc..est-il fier de la situation actuelle de l’enseignement de base à Madagascar ?
      Nous avons quitté l’enseignement du français pour confier nos enfants à des enseignants sans formation pédagogique.La langue française n’est qu’une langue d’échange et pourrait être aussi un outil de « DEVELOPPEMENT ».
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 9 mai 2012 à 16:39 | DIPLOMAT (#846) répond à Ikelimalaza

      Ilkimalaza,

      Trés bien de remettre règulièrement au goût du jour cet article.

      Espèrons de toute nos forces que le nouveau Ministère des affaires etrangères (préssenti à Mr Fabius pourtant trés grand ami de Mr Kouchner ministre des AE en 2009 ) et Mr Hollande qui fera sa politique etrangère de la France (et fervent admirateur de Mittèrand dont le fils était à la manoeuvre en Angola -Angolagate- Jean-Christophe Mitterrand, conseiller pour les Affaires africaines à l’Elysée de 1986 à 1992) .

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/chronologie-de-l-angolagate_493244.html

      J’avoue attendre de juger sur les faits.....

    • 9 mai 2012 à 17:02 | da fily (#2745) répond à Ikelimalaza

      kel’malaza, vous faites bien de le rappeler, mais je persiste et signe : il n’y aura pas d’élections cette année, du moins présidentielles.

      Les causes en sont connues, et arrêtez tous de vous endormir avec ces multiples discours prononcés par ceux-mêmes que les élections font flipper.

      La France n’a pas foncièrement tourné le dos à une politique de droite, c’est un pays plutôt à droite en général, mais les français ont sanctionné l’homme qui depuis presque 10 ans les a bassiné et saoulé comme jamais un président ne l’avait fait. Et oui, il s’en va, et alors ? Est-ce une raison valable pour la comparaison avec nos cancres politiques ? Voir les comments de l’idiot du jour, à chaque jour suffit son idiot, point.

      Prenons les choses comme elles viennent, et à part le fait que le first soutien au dijéi soit envoyé au rencard dans les bras de Carla, il n’est nullement évident ni acquis que Hollande puisse inverser quoi que ce soit pour nous. Nos élections sont et seront l’arlésienne de ce pouvoir, je vous le re-répète :

      « pourquoi voulez-vous qu’il y ait des élections, si on peut sans vraiment se fouler rester au pouvoir ? » Il faudrait être vraiment démocrate pour le faire, et accessoirement honnête vis-à-vis de la population et de soi...j’ai vraiment peur que nous n’ayons pas la bonne personne pour se poser ce genre de question, ni les bonnes personnes d’ailleurs.

    • 10 mai 2012 à 08:49 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à DIPLOMAT

      Diplomat,
      Le Régime politique français est semi-présidentiel alors c’est l’Elysée qui mène la barque en matière de politique étrangère et de coopération.

  • 9 mai 2012 à 16:02 | intrus (#6296)

    Euh, un peu hors sujet mais en psychiatrie, comment qualifierait-on une personne.... (euh, le mot est gros je sais) qui parle de lui à la troisième personne ?

    ........

    Article 16 à 20 d’abord, et on parle d’élections après.

    Les boeufs avant la charrue sauf pour ceux qui veulent se masturber !

  • 9 mai 2012 à 20:39 | Rediredy (#6537)

    Suffrage direct : d’abord, élections d’un président avec son programme, ensuite éléctions législatives pour permettre au président élu de mener à terme son programme avec une majorité conforté. Si nous ne « savons » pas encore élire un président par rapport à son programme, alors ceux qui sauront manipuler le peuple qui vont de toute façon gagner. Je crains que ce schéma ne soit actuel car nous n’avons pas encore une démocratie mature (malheureusement !). On embobine « facilement » les Malgaches car, depuis, tout a été fait pour !

    Suffrage indirect : élections législatives et autres (région, commune etc) puis élections d’un président par ces « grands électeurs ». Dans ce cas les partis ou groupes devraient déjà leur programme. Je vois mal ce schéma à Madagascar, il suffit de voir tous ces politiciens qui se chamaillent pour être au pouvoir sans trop de programme (on devrait publier son programme si on veut être élu ! ) On n’a pas encore de parti politiquement suffisamment structuré à Madagascar ! Pas de programme cjlair et discuté !

    Suffrage « à la malgache » : d’abord élections législatives avec des programmes pour chaque groupe de parlementaires, puis élection au suffrage direct (!!!) d’un président parmi ces groupes / partis. J’ai envie d’avoir tort mais n’est-ce pas ce qui se passe actuellement ? La prolongation de cette crise répose justement sur ce schéma de lutte de partis / groupes / mouvances ou autres.

    Après cinquante ans, on en est encore là !

  • 10 mai 2012 à 01:21 | racynt (#1557)

    Vivement que les politiciens vous entendent Patrick pour une election . vivement l election pour que la majorite silencieuse s exprime enfin

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