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Editorial

Armée : oublier les erreurs, retenir les leçons

vendredi 29 mai 2009 |  3083 visites  | Ndimby A.

Ne soyons pas plus royaliste que le roi, et pas plus belliqueux que les militaires. Les assises organisées cette semaine à Ivato ont été un bel exemple de volonté de réconciliation, même si des rancœurs peuvent encore légitimement exister du fait de la crise. Les assises militaires n’ont donc sans doute pas résolu tous les problèmes, mais elles ont été un grand pas qu’il convient de saluer à sa juste valeur. La paix des braves est en marche. Bravo à l’Intendant Général Amédée Andriamisa-Ramihone (enseignant de sciences politiques à l’Institut catholique de Madagascar) qui en avait lancé l’idée dans la presse il y a quelques semaines.

Retour aux valeurs

Une image forte de ces assises militaires mérite d’être retenue. Il s’agit de la présence de l’ancienne ministre de la défense Cécile Manorohanta, mais aussi des anciens responsables au sein du régime Ravalomanana tels que le général Charles Rabemananjara et le vice amiral Mamy Ranaivoniarivo. C’est sans doute le signe d’une volonté de contribuer à l’apaisement, tant du côté de ces personnalités que du pouvoir de transition. Parenthèse : on se souvient que la nomination d’une femme comme ministre avait été un des points reprochés par les mutins à Marc Ravalomanana. Curieux point de vue au XXIème siècle : alors que la civilisation moderne et l’ONU essaient de promouvoir l’approche-genre, certains considèrent encore comme une insulte de se faire commander par une femme. On se croirait dans l’armée d’Arabie Saoudite ou dans les cohortes préhistoriques. Fin de parenthèse. Pour en revenir aux responsables militaires du régime Ravalomanana, ces hauts gradés ont étudié la stratégie, et savent donc comment évaluer un rapport de forces sur le terrain. Et de toutes évidences, pour eux, rester devant le mur des lamentations pour pleurnicher au sujet du pouvoir perdu ne ferait pas avancer grand-chose pour ramener les valeurs de l’art militaire. Dans l’armée malgache, la tendance est donc d’oublier les erreurs, mais d’en retenir les leçons.

Le deuxième point à retenir est la question du timing. L’organisation de ces assises vient une semaine après la nomination du Conseil Militaire pour la Défense Nationale (CMDN), dont la composition mérite également d’être saluée. On note d’une part la respectabilité indiscutable des membres, dont plusieurs étaient au sein du staff de Mme Manorohanta (l’un étant même dans son foyer). D’autre part, il y a une remise à l’honneur des hauts grades et des officiers intellectuels au tempérament de bâtisseur. C’est sans aucun doute ceux qui maîtrisent le mieux les outils qui peuvent travailler sur les aspérités de cette pierre assez brute qu’est l’armée malgache actuelle. La composition du CMDN semble toutefois montrer le souci de tourner enfin la page de l’ère des bidasses, pour revenir à celle plus saine de l’ère des soldats. Question : Les bidasses l’entendront-ils de cette oreille ? Et combien de voyages de purification faudra-t-il avant d’arriver à ce que le forumiste Joseph appelait : « l’Armée, garante de la paix sociale, seul rempart contre l’anarchie et la Loi du plus riche ou du plus fort ». Toutefois le CMDN ne fait pas que des heureux : de Paris, Didier Ratsiraka s’insurge contre ces nominations. S’il y en a un qui a sapé les fondements de l’armée en la politisant et en « l’ethnicisant » à outrance, c’est bien ce général cinq étoiles. Il est donc sans doute temps pour l’Amiral de prendre une vraie retraite et de laisser l’armée tranquille. Les dérives qu’il lui a imprimées ont produit ces générations d’officiers qui, de façon cyclique, se singularisent par leurs excès à chaque crise politique.

Depuis le début de la crise actuelle, l’image de l’armée a été ternie par les actions répressives de militaires obéissant à Marc Ravalomanana, puis à Andry Rajoelina. Ce sont donc les actions de l’EMMO-Nat, du CAPSAT puis de la CNME qui ont marqué l’opinion publique de manière négative. En janvier et février, on avait des noms d’officiers qui étaient livrés en pâture sur les ondes de radio Viva. En mars et avril, on avait des noms et des visages grâce aux photos et autres vidéos d’abus diffusés sur Youtube. Avant le 17 mars, Radio Viva menaçait les militaires et les ministres du Gouvernement Rabemananjara de représailles et de vengeance populaire. Après cette date, c’est Radio Mada qui a repris le flambeau, mais dans l’autre sens. Une seule différence. Ce que Radio Viva a fait est passé par pertes et profits du tolom-bahoaka. Mais quand Radio Mada a repris les mêmes bêtises, son antenne a été fermée, son journaliste-vedette arrêté et placé derrière les barreaux. On se demande donc quelle est la portée magique de la date du 17 mars pour que les mêmes faits soient qualifiés de lutte politique avant, et de délits après.

La perruque dans la soupe

L’armée a toujours joué un rôle important dans toutes les crises politiques du pays. En 1972, c’est elle, par le biais du général Ramanantsoa, que la population appelle pendant les manifestations, et qui finit par obtenir les pleins pouvoirs de la part du Président Tsiranana. En 1991, c’est elle, par le biais du général Ramakavelo, qui tape du poing sur la table et oblige les politiciens à négocier pour aboutir à la Convention du 31 Octobre. En 2002, c’est elle, par le biais des généraux Ranjeva, Mounibou et Rajaonson, qui refuse de servir d’instrument au profit d’ambitions politiques pour garder ou prendre le pouvoir. La crise de 2009 est donc le cheveu (voire la perruque) dans la soupe. Mais quoiqu’il en soit, on ne va pas cracher dedans, pour une fois que l’armée se donne en bon exemple. Ce qui est fait est fait, et le plus important est maintenant de voir comment l’armée peut reconstruire son avenir en prenant en compte les causes des différents dérapages, et en tentant de réfléchir sur les voies et moyens de les empêcher dans le futur.

Au-delà du fort symbole de ces assises militaires et des conclusions qui en ont été tirées, il y a des points sur lesquels il sera nécessaire que les militaires continuent à réfléchir. Primo, la chaine de commandement. Qui dirige actuellement l’armée : le Président de la Haute autorité de l’État, le ministre de la défense, ou bien Alain Ramaroson, hyperactif à la tête d’une commission « Défense et sécurité » de la HAT aux contours assez flous. On ne sait pas vraiment à quoi cette commission sert, et quelle est sa valeur ajoutée par rapport aux autres structures militaires déjà existantes, sauf à permettre à certains de faire les intéressants. Secundo, la mutinerie de mars 2009 est partie d’une grogne des sous-officiers, sur laquelle ont surfé les commandants et colonels, et qui a finalement profité à Andry Rajoelina. Il faut donc se méfier des adjudants qui ronchonnent. Or depuis une semaine, on commence à réentendre certains bougonnements de la part des sous-officiers, apparemment dépités de promesses non tenues sur la taille du gâteau, et frustrés de ne pas avoir été reçus par Andry Rajoelina pour présenter leurs revendications. On ne sait trop pour quelles motivations une poignée d’officiers a-t-elle mené la mutinerie pour favoriser un coup d’État. La version officielle annonce une prise de responsabilité patriotique, mais l’expérience nous a appris que les versions officielles se révèlent souvent discutables après un certain temps. En attendant, les chefs de l’armée doivent donc trouver le moyen de remettre tout le monde au pas, et réinstaurer « la discipline comme force principale des armées ». Exercice difficile, après avoir enseigné aux sergents à vociférer sur les généraux, et aux troufions à botter les fesses des colonels (lors de l’arrestation de Manandafy au Hilton). Dans le même ordre idée, il semblerait que certaines régions militaires aient récemment exprimé le souhait de voter pour élire leurs chefs. Idée ridicule dans le contexte militaire, mais depuis janvier 2009 on a vu que le ridicule ne tuait pas, contrairement aux balles de kalachnikov.

Une fois encore, s’il y a une volonté réelle au sein de l’armée de réduire ses fractures, panser ses plaies et redorer son blason, on ne peut que s’en féliciter, l’encourager à poursuivre dans cette voie et accompagner ses efforts. Les politiciens devraient en prendre de la graine. Pour le moment, Andry Rajoelina propose une fausse ouverture (« prenez les miettes mais ne touchez pas au gâteau que j’ai chapardé ») ; Didier Ratsiraka, de Neuilly, tripote sa télécommande pour perturber un processus en bon chemin (« faites d’abord du blanc avec du noir ») ; et Marc Ravalomanana, d’Afrique du Sud, fait pression pour imposer son retour (« je suis le chemin, la vérité et la vie ») malgré des réalités de moins en moins favorables aux uns et aux autres. Le temps joue contre eux, et surtout, Madagascar risque de payer encore plus cher la crise qui perdure.

On doute cependant que nos trois politiciens soient encore assez lucides pour accepter de placer leur ego sous la barre du patriotisme. En référence à une caricature qui a eu son heure de gloire sur le net, on se dit qu’on a affaire aux triplés Imahakivy, Imahaketraka et Imahazendana. Des triplés bien encombrants, et qui sont impossibles à séparer tout en étant impossibles à rassembler.

33 commentaires

Vos commentaires

  • 29 mai 2009 à 07:02 | rajery (#2199)

    Mes respects Ndimby. Suis un profane sur les sujets touchant l’armée malgache et je voudrais bien que quelqu’un donne deux ou trois raisons pour justifier l’existence d’une armée dans un pays comme le nôtre. Peut être il est nécessaire d’avoir de gendarmes pour mater les dahalo ou des policiers pour attraper les malfrats, mais quant aux bidasses à étoiles ou à bouton ou à barrettes ...

    • 29 mai 2009 à 08:45 | Lemurkata (#801) répond à rajery

      Bonjour Rajery,

      Comme vous, j’ai quelques doutes sur l’utilité réelle d’un armée de bidasses pour Mada. Mais comme je l’ai déjà dit dans un autre post : on l’a, il faut la gérer. Sinon on risque de se retrouver avec un Bokassa à la malgache.

      Pour relativiser un peu et pour mettre un peu de gaieté dans le flot de tristesses qui nous submerge actuellement, je vous laisse cette blague qui, en ce qui nous concerne, n’est pas si loin de la vérité (sangisangy zary tenany).

      C’est le CEMGAM qui passe en revue ses troupes et qui s’amuse à poser des questions aux bidasses pour tester leur intelligence.

      Au premier il demande :« Soldat, à quoi sert un poignard ? ». Réponse du bidasse :« A poignarder mon général ».

      Au second il demande : « Soldat, à quoi sert un fusil ? ». Réponse : « A fusiller mon général ».

      Vient le tour de Charlot. « Vous, à quoi sert un tank ? ». Réponse : « A tankuler mon général ».

      Allez, bonne journée quand même.

    • 29 mai 2009 à 10:36 | vahiny (#2240) répond à rajery

      là ou il n’y a plus d’armée, il y a les milices....

      les détenteurs de la force expriment leur conscience de l’exigence de paix , cependant que les bavards de la politique semblent incapables de cesser la surenchére

      Madagascar est à l’abri de la guerre étrangére, mais quid de la guerre civile ?

      qui est en mesure de s’opposer aux tentations de quelque improbable « leader » de lever sa milice dans la foule des laissés pour compte , voire , comme récemment , dans les rangs même de l’armée !

    • 29 mai 2009 à 13:14 | FAHJUNZI (#424) répond à Lemurkata

      Je reviens à ce que j’ai déjà dit pour que l’histoire puisse continuer. Et je me répète à le dire pour qu’on puisse tirer des leçons. Depuis la grève de 1972, l’armée à Madagascar n’a pas évolué,mais le nombre des « Manamboniahitra » ont augmenté à une vitesse exponentielle.Mais qu’ont-ils fait depuis ce jour ? Pour rire, je dirai, « lasa mamany ambony ahitra » à suivre la blague précédente.Les F...Ratsy Sasa à l’époque se présentent devant le tribunal, tour à tour, et n’a comme réponse devant le Juge RABEMALANTO : « Nitana basy aho Tompoko fa tsy nitifitra » alors que les balles ont belles et biens décorés les murs d’Antananarivo. De nos jours, on voit des colonels qui donnent des ordres aux généraux, et ces derniers ne réagissent en aucun moment. Que doit-on comprendre sur l’armée ? Les « Miaramila » deviennent des « Marary ila » ? Une image vaut-elle dix mille mots ? Un homme a dit qu’une image valait dix mille mots. Des milliers de gens ont répété ces paroles et des millions les ont crus. Je crois que l’homme ou la femme qui accepte cet aphorisme n’a jamais lu le psaume 23 ou récité le Notre Père. Ces oeuvres contiennent des mots, seulement des mots, mais ce sont des mots qui ont changé la destinée des nations, le cours de l’histoire et la vie de millions de gens. De mon observatoire, la plus grande tragédie de notre pays Madagascar n’est pas le gaspillage des ressources naturelles, si tragique que cela soit. La plus grande tragédie est le gaspillage des ressources humaines. Et pour cela, je souligne en mon âme et conscience que l’homme moyen allait au tombeau avec sa musique encore en lui. Donc,les plus belles mélodies ne sont jamais jouées.Pendant longtemps, j’ai cru que la plus tragique aventure qui pouvait arriver à un être humain serait la découverte d’un puits de pétrole ou d’une mine d’or sur sa propriété au moment de son agonie.Maintenant je sais qu’il est infiniment pire de pas découvrir en temps utile les grandes richesses que possède un individu.J’espère vous rendre capable de découvrir et d’utiliser la mine d’or ou le puits de pétrole qui se cache en vous. Vos « ressources naturelles », à l’inverse des ressources naturelles de la planète Terre, ne seront gaspillées et épuisées que si vous ne les utilisez pas du tout. Nul doute pour votre talent : vous en avez des trésors ! Commencez à vous en servir de sorte qu’au lieu d’être doué et fauché, vous serez doué et prospère. Dieu ne commandite pas les ratés. Chers amis, seul l’homme peut croire. la profondeur de sa croyance détermine l’altitude du succès de l’homme.

    • 29 mai 2009 à 15:41 | Parole (#2602) répond à vahiny

      Très juste, les milices sortent de terre quand la force publique est perçue comme faible et divisée. On a connu les TTS dans les années 80 et les zanadambo en 2002...

    • 29 mai 2009 à 16:04 | nicoud (#1446) répond à rajery

      tout à fait d’accord avec Rajery : je ne vois pas la nécessité d’une armée à Mada ; jusqu’à nouvel ordre , pour Mada le danger est toujours venu de l’intérieur et l’armée sème la panique et terrorise le peuple au lieu de le protéter ; il ne faut quand même pas oublier , sous prétexte d’assisse militaire de soit disant réconciliqtion (???), il ne faut pas oublier que ce sont ces derniers qui ont tiré sur la foule à Anosy et qui font qu’aujourd’hui on n’arrive pas à revenir à un ordre constitutionnel : la peur des exactions de cette armée fait qu’on n’arrive pas à faire cesser un régime éllégitime ; voyez bien tous les discours internationaux et malgches sur le retour à la paix se heurtent à la peur de la violence de l’armée ; regardez comment ils attendent « armés jusqu’aux dents » l’arrivée virtuelle de Ravalomanana ; je dis virtuel car il faut être fou pour croire qu’il va débarqué comme cela sans être protégé ; vous voyez bien , l’armée est là pour créer des tensions , à cause de la peur qu’elle génère , les idées pacifiques et légalistes n’arrivent pas à se mettre en place ; je suis sûre que si demain il n’y a plus d’armée mais une force de l’ordre(police) , les négociations pourront enfin donner des résultats car rajoelina sans armée cessera d’être dictateur et sera obligé de faire des compromis.

    • 29 mai 2009 à 16:07 | nicoud (#1446) répond à rajery

      tout à fait d’accord avec Rajery : je ne vois pas la nécessité d’une armée à Mada ; jusqu’à nouvel ordre , pour Mada le danger est toujours venu de l’intérieur et l’armée sème la panique et terrorise le peuple au lieu de le protéter ; il ne faut quand même pas oublier , sous prétexte d’assisse militaire de soit disant réconciliqtion (???), il ne faut pas oublier que ce sont ces derniers qui ont tiré sur la foule à Anosy et qui font qu’aujourd’hui on n’arrive pas à revenir à un ordre constitutionnel : la peur des exactions de cette armée fait qu’on n’arrive pas à faire cesser un régime éllégitime ; voyez bien tous les discours internationaux et malgches sur le retour à la paix se heurtent à la peur de la violence de l’armée ; regardez comment ils attendent « armés jusqu’aux dents » l’arrivée virtuelle de Ravalomanana ; je dis virtuel car il faut être fou pour croire qu’il va débarqué comme cela sans être protégé ; vous voyez bien , l’armée est là pour créer des tensions , à cause de la peur qu’elle génère , les idées pacifiques et légalistes n’arrivent pas à se mettre en place ; je suis sûre que si demain il n’y a plus d’armée mais une force de l’ordre(police) , les négociations pourront enfin donner des résultats car rajoelina sans armée cessera d’être dictateur et sera obligé de faire des compromis.

  • 29 mai 2009 à 07:02 | FeoIray (#341)

    Comme toujours, merci Cher Ndimby pour votre plume !

    Mais qu’est ce que cela nous a apporté l’existence des Forces Armées, du moins ces dernieres trente ou quarante

    années, à part les parades annuelles ? En terme economique, quel a eté le Retour Sur Investissement ?
    Alors que le leur est un des Departements parmi les plus budgetivore !!!

    Et quel respect je leur dois, alors qu’ils venaient juste de nous demontrer qu’ils sont des « poules mouillées »,

    des « cowards » comme disent les anglais.
    C’est quoi encore le devise de l’Academie Militaire d’Antsirabe : « Maty ho an’ny Tanindrazana » ?

    Et nous avons vu de simples officiers giflant et commandaient des Officiers Generaux. C’est un quel pays Madagascar ?

    La non-respect de la hierarchique qu’ils ont tant reproché au Pdt Ravalomanana !!!!

    Et encore, c’est quoi ce nombre plethorique de « generaux » ?
    Nous avons combien de brigade ? de division ?

    Mais ce qui est le plus important pour moi : pourquoi ils ont laissé leur concitoyens, qu’ils devaient proteger, à la

    merci des dahalos, des brigands, ...? Ces dahalos qui disposaient d’armes de guerre, telle le fameux Kalachnikov,

    pour effectier leurs « operations ».
    NON, que nous fassions un bilan de nos Forces Armées !!!!!!!!! Et qu’un changement ou revision de leur mission s’impose.


    Coté politique,
    Cher Ndimby,
    1- nous devorons condamner ces derives varbales de Mr Alain Ramaroson envers ces Negotaiateurs mandatés par les

    Nations Unies/Union Africaine : nous faisons partie de l’Afrique !

    2- je l’ai dejà fait mais mon message a eté effacé : pourquoi ne pas interpeller de nouveau Monsieur Odon Razanakolona

    et le Doyen du Corps Diplomatiques, qui ont « denoncé » les pratiques envers la democratie et liberté d’expression du

    Pdt Ravalomanana, alors que ces deux là se taisent actuellement ! Pourquoi ? Pourquoi ?
    Alors qu’ils ont contribué à cette situation actuelle de notre Cher pays !

  • 29 mai 2009 à 07:09 | andriamang (#493)

    si l’armée ou bien les militaires se bottent les fesses ou s’entretuent,ils sont fait pour ça ! mais si des militaires amenent des fusils d’assaut sur des places publics ou même des pistolet automatique pour dispercer les gens pacifiques sans arme,voire tuer,je vois que ça s’appelle plus armée, c’est la represaille.alors à Madagasikara c’est surtout cette repression qui existe. alors je vois aucune utilité de cette repression, c’est même pas benefique pour ceux qui les utilisent. et pour le cinema des militaires, j’en ai vu pas mal depuis que le president Ravalomanana arrivait au pouvoir. et comme ils demandent certaines personnes ou associations, que cette armée là n’a plus le droit d’exsister, ils n’ont pas tout à fait tort.parce qu’il faut pas confondre securité des biens et des personnes qui doit être assurée par des gendarmes ou policier. mais ce qui se passe à Madagasikara actuellement, c’est que cette armée la ou une partie plus precisement,qui vole des biens de personne et capture des gens. alors si on voit encore l’utilité des armées comme ça,je m’incline. et surtout que les mutins peuvent agir sans crainte ni punition, je vois qu’à Madagasikara le mot TANINDRAZANA sy LALANA marqué sur les caserne militaire ou gendarmerie n’a plus le droit d’être ou il est. alors ça merite vraiment une bonne reflexion le devenir de l’armée MALAGASY. et franchement je me demande pourquoi l’armée et la gendarmerie Malagasy travaillent encore avec ses propres envahiseur qui est la FRANCE.

  • 29 mai 2009 à 07:38 | New Africa (#559)

    Merci Ndimby pour cet edito. Il me fait réfléchir sur les problèmes profonds de notre ile. Je suis alors parevnu à conclure qu’un de nos problèmes fondamentaux c’est cette situation de non-maturité démoxcratique devenue une habitude sociale ou l’on accepte faciliment et naturellement les caprices des Chefs en place. Cela va meme au-delà de la non-maturité démocratique mais relève de l’irresponsabilité civile inconsciente quand on se réfère aux hommes de lois ou aux militaires qui acceptent « naturellement » pour ne pas dire « lachement » les décisions et des Chefs en place.

    Voyez par exemple, ces assises militaires dont vous parliez, qui en a vraiment décidé de la date, des participants et du contenu des débats ou de la mise ne oeuvre des resolutions ? Encore les Chefs en place sans un souci ou en encore moins un mecanisme de mise à contribution non-précipitée de la population (rurale, femme, diapora, handicapées etc.). Quand TG dis qu’il va augmenter les indemnités des militaires, sur la base de quelle consultation publique ou parlementaire et sur quelle base technique l’a-t-il dit ?...Vous avez alors salué ces avancées en matière de réconcialiation mais en meme temps il faut pleurer la précipitation et le manque de fondements particpatifs citoyens(grassrooted approach) qui est la clé de la democratie efficace et de la bonne gouvernance.

    J’en appele alors à tous les politiciens, leaders et tous citoyens patriotes Malagasy que nous devrions etre tous de contribuer à faire changer cette habitude sociale de tout accepter ce qui vient des Chefs en place. Il ne faut pas tout rejetter ou tout accepter, il faut critiquer et construire ensemble ! Chacun à notre niveau de leadreship , on doit apprendre à avoir plus d’égard pour nos populations, les solliciter, les consulter avant de prendre des décisions, de parler, d’ecrire ou d’organiser intempestivement des assises comme ces assises militaires ou autre. Mais surtout, si vous aimez vraiment Madagascar et ses populations nécessiteuses, signez enfin cette Convention et faites la Paix et des concessions. Vous rentrerez tous glorieux dans l’histoire.

    Que nous prenions un TGV Andry , ou un Air Force 1 Rav8, ou un hélicoptère 1 Zafy ou une vedette rapide 1 Arema, il faut qu’on arrive tous à bon port !!!Madagasdar doit retrouver sa sérénité et son prestige perdus.
    Vive la République de Madagascar !
    New Africa

  • 29 mai 2009 à 08:06 | Kiki (#1274)

    Parfait, je suggère que l’on crée une police de la police afin de servir de garde fous à ces oisifs et que l’on est en train de bichonner !!! J’imagine leur tête haute dans leurs camps à présent.
    Sortez donc, et allez traquer dahalo et autres voyous de grand chemin. Qand tout le monde, partout, se sentirait être en sécurité, moi, kiki, je viendrai comme le faisait Bonaparte, vous pincer les oreilles pour vous féliciter. Mais cela ne risque pas d’arriver aussitôt. Vous savez déjà pourquoi !!!

  • 29 mai 2009 à 08:16 | Mihaino (#1437)

    Je suis d’accord avec tous les commentaires de mes compatriotes de ce matin. En effet, notre armée actuelle sert-elle ou se sert-elle ??!!

    La situation qui prévaut à Mcar nous interpelle et sincèrement, j’ai remarqué que certains de notre grande MUETTE ont fait PARLER leur kalack et d’autres armes de guerre ?! Cette situation provient certainement de leur formation ! Nous savons tous qui sont les formateurs qui les formatent ainsi.Nous savons aussi qui ont intérêt à avoir créé et provoqué cette crise...

    Comme l’armée est effectivement BUDGETIVORE , il vaut mieux renforcer d’autres régiments ou d’autres corps : Police, Gendarmerie ./Andry TGV a promis d’augmenter les salaires des militaires ?! Et le SMIC et les salaires des autres fonctionnaires ???

    Enfin, je ne pense pas qu’au XXIè siècle des pays étrangers vont déclarer la guerre à notre doux pays. La guerre à gagner se trouve à l’intérieur ( Dahalo,faux militaires,usurpation de titres de généraux, de colonels,respect de la hiérarchie, suppression d’organes de répression,arrêt immédiat de cette fameuse commission de securité parallèle et inefficace etc...)

    • 29 mai 2009 à 14:58 | gasy (#2601) répond à Mihaino

      Ny malagasy anie tsy azo omena basy fa mitifi-tena. Tsy azo omena pouvoir fa manao tsindrio fa lavo. Tsy azo omena vola fa mirehareha. Akondro ihany no azo omena ny malagasy.

  • 29 mai 2009 à 08:49 | meloky (#637)

    Enfin, un soulagement et une attitude qui meritent nos saluts !
    Que tout le monde s’en suive à ce modèle d’assise ! De se faire entre eux le « brainstorming » et retenir les lecons.

  • 29 mai 2009 à 08:51 | starsky (#2226)

    « La paix des braves est en marche. »

    Si la réconciliation nationale devait commencer quelque part, le cas de l’armée devait être la priorité des priorités. N’en déplaise à tous leurs détracteurs, un pays indépendant se doit d’avoir sa propre armée. Evidemment, son véritable rôle reste encore à définir afin d’éviter les dérives qui se sont succédées depuis sa création (utilisation de l’armée à des fins privées ou bassement matérielles, lutte anti-acridienne, etc...).

    Si j’avais un conseil à donner à nos responsables civiles et militaires, ce serait :

    1- Renforcer les capacités à la fois intellectuelles, physiques et matérielles de nos soldats (et non pas uniquement matérielles comme semble le souhaiter nos chers militaires) ;

    2- Redéployer les éléments fortement concentrés dans les grandes villes vers les zones rurales, ainsi et surtout dans les zones côtières car nul ne le sait, les frontières de Madagascar sont présentées comme un véritable passoire où peuvent entrer et sortir toutes les personnes et marchandises aussi suspectes que dangereuses ;

    3- Renforcer la tutelle des civiles sur les militaires, seul garant de la stabilité d’un pays (au grand dam de tous les fanatiques, y compris dans le rang même des militaires, cette tutelle est indispensable pour éviter les dérives).

    Je ne sais pas si ces points figurent parmi les résolutions prises lors des assises militaires mais je vois mal comment une armée peut être utilisée d’une manière efficiente en faisant fi de ces points.

    « Ho an’ny Tanindrazana ! »

    • 30 mai 2009 à 05:57 | niry (#210) répond à starsky

      « Dans l’armée malgache, la tendance est donc d’oublier les erreurs, mais d’en retenir les leçons. » disait Ndimby dans son édito..

      Encore un voeu lancé en l’air que bien des gens vont effacer de leur mémoire. L’armée malgache va à la fois oublier ses erreurs et oublier ses leçons ! C’est une armée de petits cowards, de retourne-veste et de « izaho omeo, izaho omeo », des généraux en veux-tu en voilà et des officiers et sous-off frustrés. D’ailleurs TGV recommence déjà à les acheter (et le pire c’est qu’ils sont heu-reux). Croyiez vous que si une armée étrangère envahit hostilement Madagascar il y aurait un seul gradé debout ??

      Cette armée est inutile, quoiqu’on dise !
      Des civils maîtrisant les gradés ? Une utopie à Madagascar !

      La vraie armée à Madagascar c’est celle des Dahalos ! Eux au moins, ils ont un but précis et sont hiérarchisés ! N’est-ce pas, Basile ?

  • 29 mai 2009 à 09:47 | racynt (#1557)

    C’est un bon point de faire une réconciliation mais je pense plutôt que cette assise est une mascarade de plus utilisée par la HAT pour faire croire à tous que l’armée est unie derrière ce coup d’Etat. De plus le fait de leur faire de belles promesses montre bien combien la HAT craint que cette armée qui l’a aidé à s’accaparer du pouvoir pourrait se retourner contre elle.

    Autant dire que les vrais problèmes n’ont même pas été traités lors de cette assise. A-t-on parlé des répressions meurtrières qui s’effectuent à chaque mouvement populaire ? l’utilisation des balles réelles est-il vraiment nécessaire pour réprimer une population non armée ? Les balles en caoutchouc ça existe non ? Est-ce que cette assise va alors vraiment déboucher à une vrai prise de conscience de l’armée pour qu’elle ne soit plus utilisée comme outil afin de s’accaparer ou de garder le pouvoir ? L’avenir nous le dira...

  • 29 mai 2009 à 10:07 | ralambo (#329)

    je vous rapporte ici les commentaires que j’ai faits à la suite du courrier de monsieur Ratsiraka Didier adressé aux facilitateurs ; ceci n’est qu’un extrait mais si vous voulez lire la totalité veuillez vous orienter vers :
    www.kudeta.over-blog.com

    voici la teneur :

    L’œuvre de monsieur Ratsiraka Didier pour recoller les morceaux.

    RATSIRAKA : …C’est en conscience et avec toute la force de ma conviction, que j’ai œuvré à essayer de recoller les morceaux de l’Unité Nationale, et de recoller les lambeaux de la cohésion des Forces Armées Malgaches en conseillant à tous les amis d’œuvrer pour la réconciliation nationale et pour la réconciliation des Forces Armées Malgaches qui sera, j’espère, concrétisée à la fin de ce mois.

    RALAMBO : Recoller les morceaux de l’Unité Nationale, parce que depuis 1992, tout a basculé !
    - Recoller les lambeaux de la cohésion des Forces Armées Malgaches :
    chez les Malagasy, quand un enfant fait des bêtises, tout un chacun cherche à connaître qui sont les parents de cet enfant…dans le cadre des Forces Armés Malgaches actuelles réduites en lambeaux (bien décrit par un officier supérieur) qui sont devenues des FORCES DE REPRESSION DE TOUTES NATURES, une question se pose : QUI ONT FORME CES MILITAIRES, QUEL PAYS INSTRUCTEUR S’EST PORTE GARANT DE LEUR ETHIQUE ? A en juger par leurs comportements psychosociologiques depuis 1992, on dirait que leurs programmes d’études au sein du techno-centre académique local n’étaient que pour se pavaner de leurs grades facilement « distribués ». La réconciliation n’est qu’un vœu pieux ; dans l’état actuel des choses, le CMDN n’a aucune vocation nationale.

    RATSIRAKA : P.S.…Nos officiers et militaires en exil ne pourraient assister aux assises de réconciliation des Forces armées qu’après annulations des décisions iniques et politiques prises à leur encontre.

    RALAMBO : Un officier et un militaire ne s’exilent jamais, ce sont des déserteurs. Point Barre.

  • 29 mai 2009 à 10:08 | LE VEILLEUR alias L’EVEILLEUR (#1331)

    - Comment mettre de la gaieté avec des métaphores parlantes ?

    Ndimby sait faire rire quand il est inspiré, bravo. New Africa aussi, sans oublier Lemurkata…

    « …La crise de 2009 est donc le cheveu (voire la perruque) dans la soupe. Mais quoiqu’il en soit, on ne va pas cracher dedans, pour une fois que l’armée se donne en bon exemple. »

    « … Didier Ratsiraka, de Neuilly, tripote sa télécommande pour perturber un processus en bon chemin (« faites d’abord du blanc avec du noir ») … »

    « … on a affaire aux triplés Imahakivy, Imahaketraka et Imahazendana. Des triplés bien encombrants, et qui sont impossibles à séparer tout en étant impossibles à rassembler. »

    « … Que nous prenions un TGV Andry , ou un Air Force 1 Rav8, ou un hélicoptère 1 Zafy ou une vedette rapide 1 Arema, il faut qu’on arrive tous à bon port !!! »

    « … Soldat, à quoi ça sert un tank ?.... »

    - Comment fonder un avenir stable et fécond sans mélanger « vitesse et précipitation »

    ... « Vous avez alors salué ces avancées en matière de réconcialiation mais en meme temps il faut pleurer la précipitation et le manque de fondements particpatifs citoyens (grassrooted approach) qui est la clé de la democratie efficace et de la bonne gouvernance. » New Africa.

    A mon avis, la démocratie à la Malagasy existe belle et bien mais rarement appliquer. (Notre mimétisme de la démocratie occidentale nous amène même à de faux débat dictature/démocratie). Cette démocratie à la Malagasy est à base de « teny ierana » dans un esprit d’ouverture, de dialogue. « ny teny ierana tsy mba loza ; tsy misy mangidy noho ny sakay, fa raha teny ierana dia telina ihany – la consultation ne peut faire de mal ; rien n’est plus piquant que le piment, mais si l’on s’accorde pour le manger, on y arrive quand même ».

    Toujours à propos de rythme, une élection rapide sans prendre le temps de s’asseoir (à tous les niveaux (fokontany, communale, régionale, nationale) et construire sur du solide, me semble utopique. Pourtant, la communauté internationale nous y pousse tout en prônant la bonne gouvernance et la participation effective de tous. Est-ce la Communauté internationale est cohérente et réaliste ? La réponse appartient à nous Malagasy.

  • 29 mai 2009 à 10:26 | vahiny (#2240)

    là ou il n’y a plus d’armée, il y a les milices....

    les détenteurs de la force expriment leur conscience de l’exigence de paix , cependant que les bavards de la politique semblent incapables de cesser la surenchére

    Madagascar est à l’abri de la guerre étrangére, mais quid de la guerre civile ?

    qui est en mesure de s’opposer aux tentations de quelque improbable « leader » de lever sa milice dans la foule des laissés pour compte , voire , comme récemment , dans les rangs même de l’armée !

  • 29 mai 2009 à 12:04 | Lucie (#101)

    - 1)Code de l’honneur

    Pour que l’armée retrouve sa place , remettre au goût du jour le code de l’honneur sans lequel le port de tout uniforme quel qu’il soit , ne serait qu’une mascarade grotesque .Derrière l’uniforme, les individus se croient et se sentent invincibles.Malheureusement,
    le grand public impressionné par ledit uniforme et les armes qui le complètent , est tenté de se croire coupable avant même toute accusation .Le port de l’uniforme ne doit pas non plus dédouaner de prendre décisions et responsabilités en accord avec les principes et valeurs humaines .

    - 2)Ce que hiérarchie veut dire

    Lorsque le chef faillit pour une raison ou une autre : lâcheté ,gabegie,complicité , le mécanisme de son remplacement est semble-t-il bien codifié pour éviter toute dérive arbitraire et tentation malintentionnée . L’armée ne doit pas représenter juste un alignement de gros bras sans cerveaux : image qui la dessert et la diabolise . A Madagascar : jongler entre l’équilibre tribal , les vraies compétences militaires , la personnalité de l’impétrant au poste de chef suprême des armées constitue un casse-tête . On a vu le pire , le meilleur est à venir si l’état d’esprit est restauré : être au service de la nation ,assurer la sécurité des personnes et des biens

    - 3)Ne pas oublier les victimes

    Qui pensera aux victimes des exactions commises , aux victimes des « balles perdues » ? Suffira-t-il d’acheter de beaux uniformes et de se parer d’un nouveau « dressing-code » à la va-vite pour retrouver virginité et crédibilité ? La conscience , le droit et la justice exigent que soient passés en cour martiale , tous les responsables d’actes relevant de crimes de droit commun : enlèvements, viols, disparitions non élucidées … L’existence d’une police militaire ne serait pas un luxe .

    • 29 mai 2009 à 12:40 | Jim-0450 (#945) répond à Lucie

      Au yeux des Malgaches.Les militaires sont des forces de repressions barbares.
      Ils faut les dissoudre et d’en former une force patriote et professionnelle...
      Un soldat qui ne respecte pas son supérieur...Loi martiale.
      Un colonel ne commanderait jamais un général...
      Vaut mieux avoir 1 militaire saint d’ésprit et loyal que d’avoir 1000 militaires sauvages et barbares...Dés fois ne savent même pas lire...

      A plus...

    • 30 mai 2009 à 06:16 | niry (#210) répond à Lucie

      Ahh ! C’est beau ! C’est beau tout ca ! Le code de l’honneur, la hiérarchie, etc.. C’est hollywood, les hommes en blanc, mais ce n’est pas Madagascar..

      Madagascar c’est une sorte de « Moi je, moi je » (Moi je m’engage dans l’armée parce que j’aime bien jouer aux cartes, Moi je veux toucher un fusil d’assaut, Moi je veux avoir ma solde pépère tous les mois) L’armée malgache est tout sauf une armée de conviction. Les grands idéaux n’appartiennent qu’aux films de guerre et d’action. Il faut être réaliste et ne voir qu’une bandes de profiteurs de l’argent des bailleurs de fonds (et accessoirement, des contribuables) dans cette armée..N’est-ce pas Basile ?

  • 29 mai 2009 à 13:03 | coup franc (#2566)

    Je remercie Ndimby pour cet éditorial qui ne traduit que la réalité des faits.Louons cette initiative des forces armées mais plus que jamais l’heure est aussi à la reconciliation chez les politiques.

  • 29 mai 2009 à 14:07 | racynt (#1557)

    « Mais en voyant les rations de riz pour les sentinelles transportées dans des casques de combat, je me suis dit que je n’étais pas fait pour cette vie. » looooooooool c’est ptet pour ça que les CAPSAT font n’importe quoi, ils n’ont pas assez à manger.

  • 29 mai 2009 à 14:43 | Citoyenne Malgache (#599)

    J’ai envie de voter...

    Depuis quelques jours, je me suis rendue compte que j’avais envie de voter car j’ai passé du temps à mettre des étoiles sur des posts du forum. (Beaucoup d’entre vous ne savent pas que je suis votre amie...lol)

    Aujourd’hui, je veux voter sur la nécessité d’avoir une armée.
    Je vais me redire (il n’y a pas que Basile qui ait le droit de radoter) mais je trouve l’armée complètement inutile. En temps de paix, elle ne sert à rien. En temps de crise, c’est toujours elle le problème.

    Et encore, auparavant, les soldats se tiraient entre eux. Mais cette fois-ci ils ont tiré sur nous, alors que c’est nous qui les faisons vivre. Il faut vraiment être maso pour continuer à vouloir d’une armée.

    A mon avis, il faudrait plutôt renforcer la gendarmerie pour la sécurité en milieu rural (quand on voit les pauvres gendarmes à pied poursuivre des dahalo en 4x4) et la police en milieu urbaine.

  • 29 mai 2009 à 16:21 | Ni sourd ni aveugle ni muet (#864)

    Merci pour le maniement de la plume...l’encre est limpide et sans tache ...mais pas d’accord d’oublier les erreurs.

    « La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier » disait St Exupéry.

    Eh bien,que les erreurs soient identifiées,qu’on les reconnaissent, qu’on les énumèrent, qu’on les publient... pour que nous puissions les éviter demain. Car sans un changement de fond dans notre armée, comme dans notre politique, nous risquons de nous retrouver dans la même crise dans quelques années !!
    Je suis comme Citoyenne Malgache, je suis sceptique sur la sincérité de la tenue de cette assise. Je ne parle pas de tous les participants, mais de ce qui va en découler.

    Au fait, Charly, n’était pas de la fête alors ??

  • 29 mai 2009 à 17:01 | lalatiana (#1016)

    Bonjour à Ndimby, Patrick

    Bonjour à tous,

    Je ne suis pas du tout d’accord... mais pas du tout du tout du tout avec l’attitude qui serait « calmons le jeu, et réconcilions nous » ...

    On a un problème générique en termes de démocratie et de fait de sauvegarde de ce qui fonde une Nation : les institutions sont SACREES... L’intérêt de la nation doit passer avant les intérêts particulier et les susceptibilités et frustrations de circonstance ... le futur doit primer sur le présent ...

    On ne peut, de fait, avoir aucune projection vers le futur si les fondamentaux ne sont pas STRICTEMENT respectés ...

    Que la haute cour constitutionnelle bidouille des arguties juridiques pour légitimer un grand n’importe quoi et plus personne ne saura se référer à un avis de cette dernière ..

    Que le juge se compromette dans son instruction en ignorant la culpabilité des gens de pouvoir, et c’est toute l’image de la justice et la confiance dans sa souveraineté qui est remise en question ... Pourquoi irai-je respecter le droit, puisque on peut aussi facilement remettre en question la morale et la justice ...

    Que le militaire se mutine sans sanction laisse définitivement croire que la prochain pool de sergents mécontents pourront de nouveau botter le cul de leur hiérarchie ...

    Il est un mot que l’on a pas assez lu et sur lequel nous ne nous sommes pas assez alertés c’est le mot « ANOMIE » ...

    je cite :

    "L’anomie

    Le mot correct pour une situation de désordre social, sans lois, sans règles, où les différends se régleraient par la seule violence physique (armée ou non), est l’anomie. L’anomie est une dissolution des normes sociales, règles, lois, coutumes : cette situation peut être liée à une volonté de domination réciproque de plusieurs pouvoirs concurrents ..."

    Que l’anarchie règne au sein de l’armée, et elle s’installe partout ...

    La remise au pas de l’armée devrait relever d’une logique générale de respect des juridictions et de respect du droit instauré ... mais il faudrait en avoir des C... pour arrêter et sanctionner tous les mutins ... mais qu’est ce que ça ferait du bien à la démocratie ...

    On en revient alors toujours aux mêmes clés pour la démocratie : le courage des hommes, la responsabilité ... et bien sûr l’information.

    • 29 mai 2009 à 19:28 | nicoud (#1446) répond à lalatiana

      excellente plaidoirie de la démocratie par lalatiana : excellent , je donne la note maximale : vous avez de la conviction et en plus votre argumentation est bien ficelée ; dommage que les militaires et nos gouvernants n’aient pas des convictions aussi profondes !

  • 29 mai 2009 à 19:11 | Sitraka (#1700)

    d’accord avec certains ici : c’est l’existence de cette armée (surnommée LAFIKA pour le moment, et pour cause) qui doit être remise en cause.C’est une « organisation » totalement désorganisée car son inutilité est désormais plus que flagrante. la guerre des boutons fait rage en son sein, dans la mesure où tout ceux qui sortent de l’Acmil deviendraient donc généraux : avec un tel raisonnement, les sortants de West Point, Saint-Cyr ou Sandhurst seraient donc des milliers en service actuellement. Il faut supprimer cette armée mutine et budgétivore ; par contre la gendarmerie gagnerait à être modernisée dans son recrutement (rien que la valeur et uniquement la valeur) et sa formation. Pour l’heure, les mutins seraient au mieux bannis du LAFIKA et consignés à des tâches de réhabilitation morale telles que le curage des déversoirs d’Anosy et de behoririka.

  • 29 mai 2009 à 19:15 | Odon (#708)

    Zany ka tena mpanao gazety matihanina, mpitaiza ary « consciencieux ».

    Misaotra betsaka anao Dimby a. Hita taratra mihitsy ny fanananao saina lalina manadihady, mamakafaka ny tantara sy ny zava-nisy ary fahaizanao mandrindra hevitra. Ambonin’izany ny fahafehezana ny teny. Raha toa anao daholo ny mpanao gazety dia tena hita misongadina ny Maha fitaizana itony serasera itony.
    Ny hany mba irariako dia tena ho tafapaka any amin’izay tokony hiantefany ny lahatsoratra toy izao. Iza moa no tena tokony hahita sy handre ary tena handray lesona @ izy itony dia ny miaramila aloha, ny hat mitondra eo ankehitriny ary ireo mpitondra rehetra teo. Izahay vahoaka mpanara-baovao moa mahazo tsara ny anjaranay isan’andro.

    Lava andro iainana Dimby ary ho ela fiketrahana eo @ io toeranao mampifandray ny olona rehetra @ vaovao io.

    Encore, grand merci.

  • 29 mai 2009 à 19:26 | Vitagasy (#304)

    Cette armee est inutile. Et l’argument des milices n’est pas tres convaincant, elles ne voient toujours pas le jour contre les dahalos.

    Cela dit, ou peut on trouver le compte rendu de ses assises militaires ? Ou n’est ce encore qu’un show, comme les assises nationales, mis en place pour tenter de credibiliser tgv ? Et quid des assises regionales ?

  • 30 mai 2009 à 09:11 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    J’ai toujours confiance à l’armée.Elle a ses faiblesses et ses défauts ,« ON » la soupçonne toujours d’être l’instigatrice des dérives et des brutalités.Mais chacun doit penser que l’armée est l’âme d’un pays.Un pays sans armée est un pays à la dérive.Quelles que soient les difficultés internes,l’armée finira par parler d’une seule voix.Je dédie cette entente de notre « ARMEE » à mon défunt ami gendarme-militaire « RAOBELINA ».Les forces de l’ordre au service de la « NATION » et de l’autorité exécutive du pays,sinon c’est l’anarchie.Félicitation à notre armée de montrer un « bel exemple » de reconciliation ?
    Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa

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