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Tribune libre

Appel des signataires du CCRR

mardi 8 mars 2011

Appel des signataires du CCRR
(Cercle de concertation pour la Refondation républicaine)

Diligenter une normalisation internationale :
Pour que le « mieux » ne devienne pas l’ennemi du « bien » !

Faisant suite et avançant compléments aux nouveaux points sur lesquels ce sont accordés ce mardi 1er mars 2011 les organisations politiques à Madagascar, leurs représentants et les acteurs politiques malgaches résidant à l’étranger ont confirmé la création du « Cercle de concertation pour la Refondation républicaine » (CCRR). Cette création vise d’abord à
- soutenir la consolidation du processus, engagé au travers de la feuille de route proposée par les émissaires de la SADC, de conclusion démocratique de la Transition ;
- et préserver la 4ème République de toutes les tentatives, menaces et violences dilatoires de toute remise en cause et déstabilisation prématurées.

La création de la CCRR est, à la fois, la première proposition d’inclusion institutionnelle des « Enfants de Madagascar résidant à l’étranger », mais aussi la conclusion des débats et des actions que les représentants hors du territoire national des organisations engagées pour la résolution politique de la crise de Madagascar ont entrepris depuis l’acte fondateur qui les a rassemblés une première fois : « l’Appel de Bagneux » pour une conclusion démocratique de la crise politique à Madagascar.

« L’Appel de Bagneux » peut effectivement être considéré comme le point de départ des premières intercessions où les protagonistes de la crise ont entrepris d’entamer un dialogue entre « Enfants de Madagascar ». Démarche pour substituer le dialogue ouvert aux affrontements fratricides, pour dépasser et résoudre les « blocages » du processus de négociation – pourtant entamé sous les auspices des organisations internationales - entre les autorités de la « Transition » et les chefs de mouvance institués lors des « Accords de Maputo ».

« L’Appel de Bagneux » a été effectivement initié par des acteurs de la vie publique de Madagascar vivant à l’étranger.
Il a néanmoins eu, en son temps, un vaste écho et surtout les prolongements tangibles tels que l’assentiment d’une très grande majorité des organisations politiques de Madagascar [1] dans ce qui allait devenir le dialogue « Malgacho-malgache ».
Il a également fondé l’esprit et les rapprochements de ce qui allait être « les Accords d’Ivato », puis le protocole conduisant aux perspectives de mise en œuvre des exercices démocratiques devant conclure la « Transition » et instaurer durablement une nouvelle ère républicaine.

« L’Appel de Bagneux » a eu sa première déclinaison en actes au travers d’un texte dont l’esprit a été largement repris par les acteurs de (dont de la première plate-forme ESCOPOL) la vie politique et publique de Madagascar : « DINA FEHIZORO (PACTE RÉPUBLICAIN) ».
Nouvel acte des « Enfants de Madagascar vivant à l’étranger », décliné en douze points, comme engagements solennels appelés à devenir un socle commun de refondation de l’exercice de gouvernance et l’exigence républicaine dans la conduite des affaires de l’Etat, au-delà de la résolution contextuelle de la crise actuelle.
Ces engagements continuent de rassembler un nombre croissant de partis et organisations politiques, d’obtenir l’assentiment d’autorités de la vie sociale et civile de Madagascar et d’avoir l’appui des partenaires internationaux qui interviennent ou intercèdent dans la vie publique malgache.

L’adhésion majoritaire à ce « Pacte républicain » a eu malheureusement ces immanquables revers et contreparties : son rejet et la défection de quelques personnalités opérant pour certaines « écuries présidentielles », y compris quelques dirigeants ayant pourtant paraphé « l’Appel de Bagneux ».
C’est pour cette raison que la création du CCRR, si elle rassemble bien au-delà des signataires de « l’Appel de Bagneux », n’engage pas l’ensemble des initiateurs de cet appel fondateur.

Les signataires du CCRR poursuivent néanmoins la déclinaison opérationnelle de l’esprit de « l’Appel de Bagneux » et des engagements républicains du « DINA FEHIZORO », qui incluaient déjà l’esprit du « Code de bonne conduite » actuellement proposé aux organisations politiques par la CENI.
« Enfants de Madagascar résidant à l’étranger », ils portent aussi les aspirations des Malgaches expatriés à apporter leur part de contribution dans la résolution de la crise et, surtout, dans le redressement durable équilibré de la nation.

Cette démarche a pris la forme concrète de l’appel à consentir l’adhésion signée de la « feuille de route » initialement proposée par la SADC et le truchement du docteur SIMAO, sans préjudices de toutes les discussions à venir qui viendraient à amender sans remettre en cause l’esprit de ce protocole.

Pour garantir la mise en place des organes indispensables à l’ouverture et à la neutralité des institutions de la Transition, cette signature collective - la plus large possible - est aujourd’hui une ardente nécessité.
Cet acte ne doit pas mettre un terme à tous les ajustements utiles ; qu’ils s’agissent des propositions complémentaires d’ouverture de ces organes transitoires ou des préconisations de sécurisation de l’ensemble des séquences démocratiques devant conclure la période de Transition.

Dans cet esprit, les signataires du lancement de la CCRR, proposent à toutes les autorités et les acteurs de la vie publique de Madagascar leurs compléments de contributions et de participations à la « feuille de route » sur laquelle, d’ores et déjà, ils paraphent solennellement leur assentiment.
Ces premiers « compléments de contributions et de participations » seront présentés par une délégation de la CCRR qui se rendra à Madagascar pour participer à la signature des accords relatifs à la dite « feuille de route ».
La première approche de ces premiers « compléments de contributions et de participations » prennent la forme des propositions suivantes :

  • L’inscription du CCRR comme organe consultatif de la Transition réunissant et représentant les acteurs politiques et socio-économiques des Malgaches expatriés, pouvant y compris servir d’appui à la représentation conservatoire des institutions de la Transition ;
  • L’ouverture des organes des institutions transitoires de la 4è République à une part de représentants idoines des enfants de Madagascar ayant vécus jusqu’alors à l’étranger ;
  • La révision soumise au débat des conseils provisoires de législateur des ordonnances cadrant l’organisation et les séquences prévues pour les élections, avec la préférence pour la tenue « liée » des élections législatives et présidentielles ;
  • L’approfondissement préalable des modalités de construction de l’effectivité de la décentralisation de l’organisation publique nationale, pour réaffirmer à la fois l’unité indivisible de la République et de la Nation, mais aussi la pluralité, l’originalité et la diversité de chaque population, dynamique et collectivité des territoires de Madagascar.

Fait à Bagneux le jeudi 3 mars 2011

Notes

[1Dont

- l’AREMA créé par Didier Ratsiraka,

- le TIM présidé par Raharinaivo Andrianatoandro,

- MDM dirigé par Pierrot Rajaonarivelo,

- le LEADER FANILO de feu Herizo Razamahaleo,

- le TGV présidé par Lanto Rakotomavo

- l’AKFM Fanavaozana de Richard Andriamanjato

- MADAGASIKARANTSIKA d’Elia Ravelomanantsoa

- …
Respectivement représentés au sein de « l’Appel de Bagneux » par Herivelona Ramanantsoa, Emile Ratefinanahary, Ralava Beboarimisa, Eric Rajaona, Organès Rakotovao, Ny Toky Andriamanjato…

2 commentaires

Vos commentaires

  • 8 mars 2011 à 11:40 | Rabe (#3378)

    ... pour la sortie de crise : ni « l’appel de Bagneux », ni la constitution bidon, ni quoique ce soit peut tenir face à l’ACCORD de MAPUTO et l’ACTE ADDITIONNEL d’ADDIS ABEBA

    le CCRR ne se rend pas encore compte que c’est le dj/sanguinaire/putschiste/menteur/voleur qui veut rester dans le chaos qu’il a cree car :

    - il peut continuer le pillage
    - il peut continuer à mentir
    - il peut continuer à pietiner sur nous tous (pas de rassemblement pour ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, pas de radio, pas de tv,...)

    Question à 1 euro pour la CCRR :« Un dj qui a renié sa signature peut-t il organiser une election ? »

    • 8 mars 2011 à 18:59 | Noue (#2427) répond à Rabe

      Emile ratefy est partout hein ! aie ! ce n’est pas étonnant que GTT a fondu complètement ! Il n’y a presque plus personne ! io mamadika ao andamosina io kosa aloha mazana eeee

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