400 personnes par jour travaillent durant sept jours pour construire 5km de pistes et pour entretenir cinq autres kilomètres dans la commune rurale d’Ampasimadinika, district de Vatomandry, région Atsinanana. Elles reçoivent des vivres en contrepartie de leur travail. C’est le procédé « Vivre contre Travail » ou VCT qui utilise la méthode de haute intensité de main d’œuvre ou HIMO.
Les pistes en question serviront de voies de desserte et de communication à quelque 500 habitants qui souffrent apparemment d’un certain isolement. Ces 400 personnes valides sont mobilisées par CARE international. Elles reçoivent chacune en contrepartie de leur travail 10kg de riz blanc, 2 litres d’huile alimentaire, 4kg de maïs en poudre et un peu plus de 600 grammes de légumes.
Quelque part et selon les critiques, le procédé VCT réduit la valeur même du travail manuel à sa stricte expression malgache de « karama vary masaka ». D’habitude, ce procédé est prôné en période de soudure tel actuellement dans tout le pays.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Un pragmatisme bienvenu dont les résultats concrets ne se font pas attendre : autant pour les travailleurs que pour les territoires.
Un exemple qui serait à appliquer immédiatement à Antananarivo où traîne une partie de la population sans travail défini (petits vendeurs à la sauvette,accessoirement chefs de bande lors des émeutes,fauteurs de troubles en général,délinquants en puissance)pour
laquelle le terme d’« exode urbain » (retour vers les campagnes) serait à inventer et appliquer.