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Economie

PSDR

30 millions de dollars de financement additionnel

vendredi 24 octobre 2008 |  560 visites 

Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé mardi 21 octobre dernier un crédit de l’IDA d’un montant de 30 millions de dollars pour la République de Madagascar, à titre de financement additionnel pour le projet de soutien au développement rural (PSDR). « Ce crédit va aider à financer les coûts associés à un renforcement des activités pour donner une incidence accrue à un projet en cours qui donne de bons résultats, et contribuer ainsi à renforcer son impact et son efficacité en termes de développement », a expliqué Paavo Eliste, chef d’équipes de la Banque mondiale pour ce projet. Le PSDR a pour but d’améliorer les revenus et de réduire la pauvreté dans les zones rurales du pays, tout en préservant ses ressources naturelles. L’extension de ses activités sera ciblée sur un groupe supplémentaire de bénéficiaires au sein des couches les plus pauvres de la population.

Seulement 5% des terres

Le développement rural reste pour Madagascar un enjeu majeur car 80 % environ de sa population rurale vit dans la pauvreté. L’économie malgache est en grande partie agraire, l’agriculture représentant le tiers du PIB global du pays, et 40 % de ses exportations totales. Mais alors qu’environ la moitié du territoire national se prête aux cultures, guère plus de 5 % des terres sont actuellement cultivées. Ces surfaces cultivées sont en grande partie irriguées (pour 40 %), mais leur niveau de productivité reste faible, d’où la nécessité de favoriser des gains de productivité soutenus et largement répartis à l’échelon des exploitations, et d’encourager une diversification qui mette l’accent davantage sur les cultures à plus forte valeur ajoutée et moins sur le riz.

Des gains de productivité s’imposent également d’urgence pour répondre aux besoins alimentaires, car le pays importe aujourd’hui quelque 250 000 tonnes de riz par an. La récente flambée des prix alimentaires présente en outre une opportunité pour Madagascar, qui possède le potentiel voulu pour s’imposer comme un important fournisseur de cultures vivrières au sein de la région.

Extension de durée de vie

Évoquant le PSDR, Michael Morris, agro-économiste principal en poste au bureau de la Banque à Madagascar, a souligné : « Il s’agit du seul programme entrepris dans ce secteur qui soit de portée nationale, et, jusqu’ici, les sous-projets dérivés du projet initial ont atteint les bénéficiaires prévus. Ce projet a eu un impact sur les revenus dans les trois quarts environ des communes rurales, et il a de beaucoup dépassé les objectifs qui avaient été fixés : le double du nombre prévu d’organisations d’exploitants a été atteint, et plus de 1,4 million de personnes ont bénéficié de ce projet. Ce financement additionnel va nous permettre d’accroître encore plus les activités pour répondre au grand nombre de demandes insatisfaites de sous-projets qui ont été reçues de communautés rurales défavorisées ». Ce financement additionnel a pour effet d’étendre la durée de vie du projet de deux ans et demi, jusqu’au 30 juin 2011. Le projet initial (d’un montant de 89,05 millions de dollars) avait été approuvé le 19 juin 2001 pour une durée de six ans ; prolongé une première fois de 18 mois, il était censé prendre fin le 31 décembre prochain.

Le financement est accordé aux conditions standard de l’IDA (échéance de 40 ans, et différé d’amortissement de 10 ans).

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