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lundi 24 novembre 2025
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L’Etat envisage la vente des stocks de bois de rose pour renflouer les caisses

lundi 24 novembre | Mandimbisoa R. |  145 visites  | 5 commentaires 

L’idée de vendre les stocks nationaux de bois de rose refait surface après des années de blocage et de débats feutrés. À Sambava, vendredi, cette hypothèse a été évoquée ouvertement par le lieutenant-colonel Gervais Andriamiarisoa, Haut conseiller de la Refondation, lors de l’ouverture d’un atelier consacré à la filière vanille. Devant les participants, l’officier a expliqué que le pouvoir central examine l’option d’une mise sur le marché des rondins entreposés à travers le pays.

Une étude technique serait en cours, conduite à la fois par la Primature et par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, afin de trancher sur la faisabilité et les modalités d’une telle opération. L’objectif serait de renflouer la caisse de l’Etat.

Lors de cette réunion à Sambava, le député Issa Charles Ibrahim, vice-président de l’Assemblée nationale, a demandé à l’exécutif d’agir face à une situation qu’il juge absurde : des bois précieux déjà coupés, dispersés et stockés dans plusieurs sites, risqueraient de se détériorer faute de décision. Pour lui, l’inaction ferait perdre à l’État une ressource potentielle.

Cette initiative pourrait toutefois se heurter à un verrou international majeur. La Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES) maintient un embargo sur l’exportation des bois précieux malgaches, mesure adoptée pour enrayer un trafic ancien et destructeur. Le bois de rose, le palissandre et l’ébène sont concernés par cette interdiction. L’interdiction ne vise pas seulement la sortie du territoire , à l’intérieur même du pays, la circulation et l’utilisation de ces essences sont très encadrées.

Depuis le début de cette période de restriction, en 2013, l’idée d’une vente contrôlée des stocks existants a régulièrement refait surface, portée par ceux qui y voient une source de financement public. En 2016, une enchère destinée à soutenir la conservation de la biodiversité avait été mentionnée, puis des démarches ont été engagées en 2017 et 2018 pour convaincre la CITES d’assouplir sa position. Les tentatives se sont soldées par des refus.

L’organisation internationale réclame d’abord un inventaire indépendant et minutieux des stocks afin d’identifier l’origine des rondins. Elle demande aussi un plan précis sur l’usage des bois (transformation ou non) et sur l’affectation des recettes, pour éviter que des produits issus de coupes illégales soient « blanchis » et que l’argent ne retombe dans les circuits du trafic. Des rapports internationaux estiment que les réserves sur le territoire dépasseraient deux millions de rondins, tandis que des dizaines de milliers d’autres auraient été saisis à l’étranger.

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5 commentaires

Vos commentaires

  • 24 novembre à 08:20 | Vohitra (#7654)

    Du coq à l’âne...

    De la vanille au bois de rose...

    Quid des trafiquants de bois de rose déjà identifiés mais toujours en liberté et pas encore inquiétés du tout ?

    Répondre

    • 24 novembre à 08:45 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Pendant le régime de transition post coup d’État en 2009, une task force avait été créé, soi-disant pour lutter contre le trafic de bois de rose, et la task force était constituée par des éléments de la force de sécurité...
      Aucun résultats, au contraire, le trafic s’était renforcé encore tout au long jusqu’à la fin de la transition dirigée à l’époque par l’actuel français fugitif pilleur principal de Madagascar...

      Et le pays se trouve encore maintenant en phase de transition politique...et on reparle encore de bois de rose...en omettant de parler des trafiquants bien sûr..

    • 24 novembre à 09:03 | canal baobab 13 (#11848) répond à Vohitra

      Tant que les vovo zautorités auront peur d affronter l etat parisien bref paris la jésuite et leurs mac loges vaticanes faut appeler un chat un chat comment s appelé l affreux jojo a sarko joyandet...qui devrait avoir depuis longtemps un mandat d arret contre lui lancé sur la grande île...lui et toutes ses cliques toujours sur place ses kolaborateurs enfin moA dans moins de deux mois un je suis partie civile dans ma plainte contre entre autres la police française complice son tribunal de Paris ...pas le vovo l ancien ou je fus jugé par défaut car l ambassade mal-gache avait le bras long...a peut-être on va voir et ça mangerait pas de pain si des gasy se portent partie civile avec bibi plainte visible sur X hihihi

  • 24 novembre à 09:03 | rendre visible l’incision le (#11616)

    Aslm alkm
    On change de contenant, de régime mais le contenu laisse à desirer, une caisse de l’État vide voire une LFI2026 ambitieuse non financée : Une transition qui veut vivre au-dessus de ses moyens, encore et toujours du wera-wera.

    Répondre

  • 24 novembre à 09:24 | rendre visible l’incision le (#11616)

    Ce n’est plus du pilotage à vue mais une transition et un gouvernement de pile ou face « soron’afo ilay jamba voa vao mihilana ». Les limogés bénéficient de leurs avantages pendant trois mois. Avec quel argent ?

    Répondre

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