Le Dr. Simao est donc de retour, pour tenter encore une fois de faire avaler sa potion sous forme de Feuille de route [1]. Et le devenu illustre et incontournable personnage voit grand : le document devrait être signé à Antananarivo en présence du Président de l’Union africaine, du Président de la SADC, du Président de l’Organe de la SADC et du Président de la Commission de l’Union africaine, sans oublier une brochette de hauts responsables internationaux. Finalement, Rajoelina aura peut-être son Sommet international, après avoir été privé de Sommet de l’Union africaine en 2009 et de Sommet de la Francophonie en 2010 pour cause de coup d’Etat. Et il aura même l’autorisation de parler, et n’en sera donc pas empêché comme à New-York en septembre 2009. De quoi faire une belle photo pour montrer à ses enfants, et leur raconter que maintenant les Africains aussi l’appellent Monsieur le Prrrrésident. Ce revirement à venir de la communauté internationale ne sera pas un scoop : votre serviteur l’avait annoncé dès le début de l’année, au vu de la perte progressive d’influence de l’opposition, comme des membres en mal de viagra.
Quatre personnes doivent commencer à faire fonctionner ce qui leurs neurones en vue de cette signature. Primo, la Ministre des affaires étrangères Yvette Sylla, sur les épaules de qui l’organisation de l’événement va reposer. Secundo, le Ministre de la communication Rolly Mercia, pour voir comment optimiser la propagande, et comment prendre le maximum d’images de tous les vazaha présents. Tertio, le tailleur de l’ex-DJ, dont la créativité sans limite doit déjà cogiter pour savoir si pour cette grande occasion, il va déguiser son client en Radama, en Mickael Jakson, en maréchal des logis, ou bien en Momota. Et quarto, le photographe attitré du Grand Hâtif doit déjà compter le nombre de murs à Iavoloha sur lesquels il n’y a pas encore de portait géant du Chef d’Etat parvenu, afin de compenser. Cela m’étonne encore que jusqu’à présent Rajoelina n’aie pas pensé à mettre une bâche injetisée avec son portrait géant sur la colline d’Ampamarinana.
Sauver ce qui peut l’être…
Certes, la Feuille est encore loin d’être signée, car le consensus sur ce fameux amendement concernant Ravalomanana est encore dans le ventre du zébu, comme dirait un bon malgache intellectuellement colonisé. Mais je suis prêt à parier qu’à terme, on va se retrouver avec le schéma que j’avais prédit depuis des mois : consensus impossible entre les quatre mouvances, et forcing du régime hâtif sur un accord à minima avec les groupuscules et les défroqués qui lui sont inféodés. A défaut de la qualité, on se contentera donc de la quantité. En d’autres termes, un rassemblement de copains et de coquins dans le style de l’Accord politique d’Ivato : inclusivité bancale, consensualité tordue. Et au final, une sortie de route façon Quasimodo. Reste à savoir avec quoi la communauté internationale va se cacher les yeux pour ne pas voir que cette feuille de route mal fichue ne peut que servir de bouillon de culture à une future crise.
Il est vrai toutefois qu’il n’y a plus beaucoup de choix. L’enlisement de la crise montre que Madagascar s’approche dangereusement du point de rupture. Au mois d’octobre 2009, j’avertissais sur le spectre du « failed state » qui guettait Madagascar. Et il y a trois semaines, Olivier de Schutter, Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, lançait lui aussi un avertissement à la communauté internationale sur l’impact des sanctions : « nous sommes en train de recruter Madagascar dans la liste des Etats fragiles ». Certes, M. de Schutter est venu à Madagascar à l’invitation des autorités de transition, et ses conclusions anti-sanctions arrangeaient bien ses hôtes. Toutefois, il serait stupide de nier la réalité des faits contenus dans son diagnostic, juste pour ce motif.
Regardons objectivement la situation : telles qu’elles étaient conçues et appliquées, les sanctions ont fait plus de mal à la population malgache qu’aux dirigeants hâtifs. On dira même que l’atmosphère de semi-autarcie dans lequel le pays vit depuis 2009 a renforcé les dirigeants de la transition, qui ont eu l’occasion de faire ce qui leur plaisait, sans que qui que ce soit ne puisse poser des questions sur la corruption, la bonne gouvernance ou les violations des règles démocratiques. Et Dieu sait qu’il y avait des sujets d’interrogation.
La communauté internationale se trouve donc à la croisée des chemins. Soit elle décide de continuer à mettre la pression pour aboutir à une hypothétique gestion consensuelle et inclusive de la Transition. Dans ce cas, le risque est que l’attente supplémentaire aggrave les dommages collatéraux, sans pour autant s’assurer d’un résultat positif : l’échec de Maputo, deux ans après leur signature, en est une illustration. Soit elle décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et pour parler trivialement, faire avec ceux qu’il y a, et tant pis pour les autres. Dans ce cas, le risque est alors de bricoler une mauvaise sortie de crise, avec un fort potentiel de réplication plus tard. La tendance au sein de la communauté internationale va plutôt vers la seconde option : sauver ce qui peut l’être, pour éviter d’aller vers une situation vraiment ingérable. Et pour ce qui risque de se passer dans quelques mois ou années, on verra bien le moment venu. Ce ne sont pas les diplomates oisifs qui manquent pour s’enrôler comme médiateurs…
Bien sûr, au nom de la foi qui déplace les montagnes et de l’éthique démocratique, beaucoup vont s’offusquer en arguant que le seul sentiment qu’on devrait légitimement éprouver envers un pouvoir putschiste, c’est un mépris éternel. Cela n’est pas faux, à condition que l’opposition ait de quoi justifier son assise réelle et l’adhésion de la population à sa cause. Or, dans les deux cas, c’est niveau presque zéro. La communauté internationale est pressée de se débarrasser de la gestion de la crise de Madagascar, et se dit qu’une mauvaise feuille de route vaut mieux qu’une bonne guerre civile. Les Malgaches de Madagascar en ont marre, car finalement, que ce soit Rajoelina, Ratsiraka, Ravalomanana ou Toto le Django qui pose son fondement dans les fauteuils d’Ambohitsorohitra, ce qu’ils veulent surtout, c’est que leurs entreprises fonctionnent, que leurs enfants aillent à l’école, que leurs locataires payent leur loyer, et que leurs salaires soient payés à la fin du mois [2].
Finalement, il n’y a plus que les Malgaches de la Diaspora qui continuent à animer la flamme de la résistance. Mais malheureusement pour eux et pour la Grande Île, un combat politique efficace doit se dérouler dans le pays concerné, et non sur Internet comme le télé-enseignement. « Tsy hanaiky an’io feuille de route io mihintsy izahay » m’avait dit un ami basé aux États-Unis. Et quand je lui ai rétorqué « tsy hanaiky ary rangaha, dia hanao inona ? », il m’a répondu : « tsy manaiky fotsiny ka… ». Mais le roi des pitres fut celui qui me disait lors d’un chat sur Facebook : « ce qu’il faut c’est des actes, pas des éditos. Il ne faut pas qu’on aie peur d’utiliser la violence contre les putschistes ». Avant que je ne découvre que ce théoricien de la révolution habitait à Toulouse, et avait donc le vaillant courage de celui qui est à 10.000 kms du théâtre des opérations.
Éviter une transition à la mode Titanic.
Tous les indicateurs montrent que le bateau hâtif prend l’eau de toute part, et la propagande lénifiante et même stalinisante d’autrefois commence à ne plus faire effet. Si la sortie de crise ne se dessine rapidement, la IVème République pourra être baptisée « le Titanic ». Après deux ans de blabla pour tenter de faire croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et que la révolution orange avait le soutien de toute la population, le dernier Conseil des ministres reconnaît enfin l’existence de graves problèmes d’insécurité, de détérioration sociale et de baisse de la confiance de la population envers les autorités. Je suis mort de rire que les hâtifs reconnaissent enfin qu’ils ne sont pas à la hauteur, même si je présume que dans ce qui leur sert de cervelle, les vrais coupables du marasme actuel seront systématiquement du coté du voisin, et jamais chez eux. L’ex-DJ, qui comprend vite, à condition qu’on lui explique longtemps, a donc fini par se rendre compte que faire un coup d’État pour voler le pouvoir à la tête d’un pays est une chose, mais le diriger avec efficacité en est une autre. Et ça ne s’apprend pas sur les dance-floors.
Le problème, c’est que si la transition sombre comme le Titanic, il n’y aura pas que les hâtifs et leurs griots dedans, mais également l’économie, les autres mouvances, l’ensemble de la population et la communauté internationale. Je n’ai aucun scrupule à dire que si un partisan de la révolution orange a perdu son entreprise, son emploi, ou même plus, à cause de la crise, ce sera bien fait pour lui. Mais il ne faudrait pas que tout le monde subisse le même sort. C’est sans doute le genre d’arguments dans la tête de ceux qui vont s’intéresser à la feuille de route, même à reculons.
Andry Rajoelina a donc un grand intérêt à ce que la signature de la feuille de route se fasse vite. Cela ouvrira les vannes internationales, et lui permettra de marcher vers ses élections unilatérales, mais au moins sous le contrôle de la communauté internationale. Avant de crier à l’hallali, les trois mouvances et leurs griots se souviendront que les élections sous Ravalomanana ou sous Ratsiraka étaient loin d’être des modèles de vertu. On gardera également à l’esprit que le régime Rajoelina est incapable, par vocation et par essence, d’organiser des élections fiables, transparentes et aux résultats acceptables, si on le laisse tout seul s’occuper des scrutins avec son incompétence, son amateurisme et son absence de probité. Le référendum de novembre 2010 en est la démonstration. Comme l’avait dit avec pertinence Sahondra Rabenarivo lors de l’émission « invité du zoma » sur TV Plus, les élections organisées par le régime de transition sans aucune balise, c’est comme un examen dans lequel l’élève qui le passe rédige le sujet et procède aux corrections. Sans oublier, pour reprendre les mœurs des groupes qui profitent de l’ambiance sans peur ni scrupules de ce régime, que les parents de l’élève sont aussi les fournisseurs du matériel nécessaire à l’examen.
Pendant ce temps, d’autres « stratèges » ne restent pas inactifs. Comme à chaque fois qu’une tentative sérieuse de sortie de crise pointe à l’horizon, ne voilà-t-il pas qu’un nouveau complot est révélé. Cette fois encore, on se demande avec curiosité qui va être désigné coupable à la vitesse de la lumière par les super-enquêteurs de la Haute autorité du tondro-molotra, et emprisonnés par ses super-juges. Après les pseudo-bombes artisanales, les pseudos-attentats contre Rajoelina et les pseudos-sabotages d’avion, il faudrait quand même que les cervelles d’écrevisses derrière ce genre de cirque trouvent autre chose pour continuer à nous intéresser. Et en attendant, on s’étonne que les super-enquêteurs et super-juges soient incapables de mettre fin au banditisme, d’arrêter le Français pédophile de Toamasina dénoncé par nos confrères de la Gazette de la Grande Ile, de trouver les gros bonnets du trafic du bois de rose, ou de mettre le hôla aux attaques de convois sur les routes nationales. Il est vrai qu’en voyant les chefs ventripotents de notre gendarmerie et certains policiers, on peut comprendre qu’il soit plus facile d’arrêter des journalistes et des opposants, que de courir après les vrais malfrats.
Vos commentaires
Réunion des chefs d’Etat de la SADC,à Luanda,c’est la conclusion « de la médiation africaine/régionale » pour Madagascar.
Une feuille de route amendée, à signer à Madagascar.
« ça passe ou ça casse » !!!
Ensuite,chacun devrait prendre sa « RESPONSABILITE » ;
Deux ans de transition suffisent et les Malgaches de l’extérieur ne fermeront pas « leur gueule ».
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
C’est notre « dernière » chance de nous rabibocher. Mais est-ce que la CI le veut vraiment ? Nous avons fait la preuve que nous sommes incapables de nous en sortir seuls ,alors laissons faire la CI puisque tout dépend d’elle. Après eux, le déluge.
Si le PHAT arrive à passer ,nous n’aurons plus qu’à compter le temps qu’il nous reste à le subir, il a déjà commencé à accumuler son capital d’antipathie, c’est bien parti.
Ravalo a été éjecté au bout de 7 ans, est-ce que le Rajoel va battre le record ?
elena,
Ce dernier n’accepterait jamais que la CHINE serait le seul bienfaiteur de Madagascar.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
On est loin de l ’ : A-B-R-I-C que vous clamiez haut et fort il y a quelques semaines , TOUT et son CONTRAIRE , toujours égal à vous-meme : Personnellement -Moi -Je ...VIVE le pouvoir de « trahizon de rajoelina, vive le retour de Ravalomanana » et VIVE Madagascar , après : VIVE MOI bien sur ; Logique Implacable ! what else ... / ? .
Salama JIABY !!!! Marina dia marina ny voalazanao Atoa NDIMBY , fa raha izao no mitohy ka tsy TONGA saina isika MALAGASY eran-tany !! dia ho avy ra-DJ !! fa izy no mpanjakan’i Madagasikara (Bokassa malagasy) dia hileka ny VO...??!! daholo ireo LALIMANGA : ESCOPOL, leader-Fanilo, MDM ets.........!!I ! IREO NO " TIA KELY , TAHAKA NY AMBONIN-JATO MALAHELO ????! SAMY TEN’ANDRIAMANITRA
Bonjour .
J’aime bien le matin lire Mada -tribune car il me donne des « spots » d’info à explorer ou non . Je dois vous avouer que je suis Vazaha et , de plus hors Mada mais évidement intéressé par son devenir .
A ce sujet il est faux de prétendre qu’il faille être sur place pour faire de la politique efficace ; de Gaulle ,de Londres et, sans internet a créé est conduit la résistance , la suite est connue…. Ce raisonnement est aussi absurde que celui qui tendrait a dire qu’il faille être malade pour être médecin !
D’autre part je prétend que les coups de griffe à un tel ou un tel ne sont plus de mise ainsi que les discussions de salon sous le tamarin : le temps est a l’action !
En vertu de quoi et pourquoi le consensus est il impossible entre les quatre mouvances ? Que cherchent elles ? Une sortie de crise ou une continuité dans laquelle elles se sentent exister ?
Bravo pour votre analyse ; soit continuité de la pression internationale et hypothétique gestion consensuelle et inclusive de la transition , soit choisir la solution d’une mauvaise feuille de route plutôt qu’une mort par asphyxie voir guerre civile !
Faire avec ceux qui sont là et tant pis pour les autres s’ils ne condescendent pas à faire des efforts diplomatiques ! On parle ici de mise en danger de la vie de millions de personnes , pas de susceptibilités personnelles ou dogmatiques !
Ensuite avec du travail , un gouvernement d’union national , et , au départ l’aide monétaire internationales les problèmes devraient pouvoir être gérés et résolus au jour le jour .
Bonne journée.
En voilà un mélimélo de verbiage qui n’a de sens que de rabâcher des rengaines entre pro ceci et pro cela.
En parcourant votre éditoriale, je ne vois nullement où voulez vous en venir sauf de vous congratuler, car vous avez soit-disant prédit l’enlisement de la situation ! Après le cafouillage à Antanimena en 2009, Il n’a fallu qu’un instant pour que tous les « mahay taratasy » comprennent que la situation allait durer dans le temps. Sur ce point, vous n’apportez rien comme analyse, peut être commencez vous, comme ceux que vous détraquez, à en perdre totalement le souffle ?
Mais de quel souffle dites vous ? Vous parliez comme si vous étiez indifférent des problèmes de vos, de nos compatriotes qui eux ne veulent point perdre le souffle de l’espoir. Êtes vous parmi les perdants direct d’un des régimes successifs au point de se réjouir de voir les autres trébuchés ? Et que doivent penser ce peuple en écoutant ce genre de diatribe ? En tous cas, ce que vous écrivez là confirme bien l’idée qu’aucun de ces pros des régimes successifs ne remonte l’autre ! Comme dit un adage Malagasy : « ny mahay taratasy natao hanirina indray vao maika mampibaribary ».
enarlette,
au secours !!
Peut-on faire une analogie :
et
« Tu as de l’instruction pas d’éducation ».
Merci d’avance !!
Effectivement, Ndimby se congratule parfois pour rappeler qu’il a eu raison avant les autres à travers ses analyses dans ses éditos. Bah ! … ce n’est pas dérangeant juste qu’il faut simplement renvoyer le lecteur au titre activé en bleu et sans autres commentaires d’auto- satisfecit. Un petit péché d’orgueil pas bien grave.
Sinon, la qualité rédactionnelle est remarquable et on a plaisir à le lire tant par le style que par la profondeur de ses analyses. Il faut le dire aussi.
Il faut dire également, qu’après l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, c’est la Presse qui détient le 4° Pouvoir, mais comme le rôle des 3 premiers n’est nullement légal en ce moment, ce devrait être la Presse qui doit pleinement éclairer et dénoncer, s’il le faut, ce qui va de travers. Aujourd’hui, il y a de quoi remplir les colonnes avec tout se qui s’y passe mais compte tenu de la situation de pauvreté de la quasi-totalité de la population, tout le monde ne peut accéder aux informations car leur préoccupation majeure est d’abord de se nourrir, que dis-je de plutôt s’alimenter pour pouvoir survivre. Quant à la politique, cela ne les intéresse pas et ne se sent même pas concernée, tant la vie est dure voire impossible pour certains.
Seuls donc les privilégiés peuvent s’informer et où que l’on se trouve géographiquement. A partir du moment où l’on porte une affection toute particulière sur un pays, on peut donner son avis en se basant sur tous les commentaires des gens sur place. C’est ainsi que je livre les miens.
M. Ramahefasoa,
Simple nuance étymologique mélangée d’une irone ? En tous cas, selon un de mes profs de langue malagasy, l’instruction n’a jamais fait un homme cultivé ! Pour l’éducation M. Ramahefasoa, c’est une question trop personnelle à laquelle je ne m’avancerai pas.
Ce qu’on peut remarquer c’est que les mahay taratasy ont malheureusement tendance à faire leur étalage de connaissance sous prétextant d’être instruit. Ce pays qui est le notre a besoin qu’on se bouge toutes et tous en respectant nos différences. On peut prendre graine sur les artistes musicaux en matière de réconciliation par exemple...Là au moins de la théorie, ils sont passés à la pratique et si on en juge des succès, c’est plutôt pas mal.
Il y’a une chose avec laquelle je suis d’accord avec vous c’est que l’opposition à TGV est moribonde !
Mais que peut-on espérer de mieux d’une coalition constituée de 2 présumés assassins qui se sont battus à feu et à sang il y’a quelques années et qui n’ont fait que spolier le pays et la nation toute entière ?? Quant au troisième, rien qu’à la lecture de sa lettre émouvante écrite au voleur à l’époque où il spoliait tout le monde, on se demande vraiment ce qu’il fiche dans ce panier à rats !
Une chose est sûre : certains de l’entourage de TGV veulent profiter de cette transition pour accumuler un magot et finir royalement le reste de leur existence à l’abri du besoin. Que peut-on faire ? Que peut faire TGV ? Des élections, contrôlées par la CI, le plus rapidement possible qui conduiraient à la restauration d’un état de droit !! Pourquoi tout ce temps perdu ? Tout simplement, car le voleur/menteur/spoliateur veut revenir au pays !!
Je ne relèverais pas votre racisme géographique quant à la distinction entre les Malgaches de Madagascar et les Malgaches de l’extérieur... Cela n’en vaut pas la peine...
vuze,
« Je » respecte ces trois anciens chefs d’Etat Malgaches et j’accepte même d’être dans leur panier à crabe.
en 2008,Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA est un des victimes de la crise de confiance internationale financière et économique et en 2010/2011,la liste des victimes s’allongent :
VUZE,
demain la feuille de route amendée sera sur la table,allons-nous la signer ou pas...
Madagascar est un petit PAYS,mais « IL » (est) ou (a) la clef de la stabilité internationale entre l’Occident et le Moyen Orient.
L’occident ne laisserait jamais la seule CHINE,être la « SEULE » bienfaitrice de Madagascar.
Le bal des hypocrites a commencé,il faut qu’on entre dans la danse pour l’intérêt de notre « PEUPLE ».
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
C’est vrai !Madagascar est redevenu le centre d’intérêt des occidents .La Chine pays dit « émergent » est aujourd’hui la troisième puissance du monde
après les EU et le Japon. Pourquoi tout simplement parce que vous ne trouverez des politiciens à bon marché qu’ à M/ar.Il suffit même, n’ étant pas qualifié (intellectuellement, ...) , d’être un bon parleur un mpikabary ambony vavahady ,et vous êtes recrutés parmi les satellites .
Vous n’avez qu’ à hurler aux peuples indigents ,les laisser-pour-comptes que
M/ar a besoin d’un grand changement ,il est temps de se lever (tolom-piavotana) et de croire (minoa fotsiny ihany) ou de danser un peu (mandihy tsy hafatavony) et d’un coup de baguette magique vous serez président de la république
Bonjour Vuze,
Vous dites : « Une chose est sûre : certains de l’entourage de TGV veulent profiter de cette transition pour accumuler un magot et finir royalement le reste de leur existence à l’abri du besoin. »
Cela montre bien que votre « Sauveur » n’est pas à la hauteur de ses ambitions. Il maitrise de moins en moins la situation. Il me fait penser à ces vainqueurs du gros lot à la loterie, qui, ayant touché le pactole, se croient des as de la finances. Soit, leur récente fortune leur fait perdre la tête dans des investissements hasardeux, soit des margoulins leur pompent rapidement leurs gains. Dans les deux cas leur fortune sera éphémère. Le problème avec Mr Rajoelina c’est que c’est une majorité de Malgaches qui n’ont rien demandé qui payerons pour lui.
Oui !!!. Il fallait certainement un changement à Madagascar !!!.
Mais Rajoelina n’est pas le changement.
Comme l’a cité Che Taranaka dans un post, lisez cet article : http://www.lagazette-dgi.com/index.php?option=com_content&task=view&id=14808&Itemid=55
Voilà contre quoi doit se battre TGV au quotidien.. Vous pensez qu’il doit passer son temps à faire la police ou s’occuper du peuple et de ses aspirations profondes ??
« La liste des victimes , s ’ allonge : Le grand frère ben ali ,moubarak kadhafi » !!! .
C’est le MONDE à l ’ ENVERS à la sauce : MOI MOI MOI JE JE JE et le grand frère ratsiraka , lui aussi victime de ce peuple Ingrat ? vous défendez les DICTATEURS en les hissant au rang de VICTIMES !!! et le peuple alors ? il est quoi ! le tortionnaire ou le dictateur !
« Abattez votre dernière carte » ! vous vous croyez à une table de poker ou de bridge ? la politique n’est pas un jeu de carte rosehefarisoa et encore moins un jeu ou l ’on encense les dictateurs au détriment de leur compatriotes rosehefarioa boisile vous blasphémez et parlez d’ insultes ! honte à vous sur 40 générations .Honte à vous de mépriser le peuple Malgache comme vous le faites et l ’insultez .
De plus vous radotez et répétez la même chose dans chaque postes, et leur contraire en prime selon le jour et vos heures de sommeil , dormir debout c’’est un choix , mais ne l ’imposez pas aux autres avec vos histoires , à : « coucher dehors » ...
Oui il n’est pas là pour :« faire la police , ni y passer son temps », il en est de toute façon pas capable .
Oui il est là pour s’occuper des aspirations du peuple , qu ’il est sensé représenter et payé par lui, ce KON appelle romantiquement un compatriote-contribuable et qu ’il arrête de les prendre seulement pour leur préfixe ;
Qu ’ il laisse faire, ce pourquoi tous ces flics sont plus que grassement payés et qu’ il s’ occupe de la gestion des affaires courantes . /
Que les barons du BDR s’ opposent à se faire spolier officiellement par l ’ intéressé, qui a delà piller tout ce qui était possible officieusement n ’est que justice rendue , et ce n’est qu ’un début , les fonctionnaires, les étudiants , les prouesses militaires , sans parler des 19 millions de ses semblables , ne pensez- vous pas que cela commence à faire beaucoup ?
Si vous pensez que non , et bien bonne continuation et surtout courage car vous risquez de bientôt en avoir besoin à moins qu ’ n petit tour chez l " ophtalmo ? ...
hrrys
en observant vos formules,pour Moi,vous n’êtes pas malgache de souche.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Cela montre surtout une liberté de manifester, de s’exprimer et de crier son désaccord, ce qui n’était point possible avant ! Mais cela, vous ne le voyez pas, pressé de mettre tous les maux de la « planète » Madagascar sur la tête de TGV..
Un esprit non avisé croirait que les problèmes de Madagascar vous tiennent vraiment vraiment à coeur.. Moi je dirai plutôt que vous en avez rien à faire ! Cela vous permet de passer du temps et de tremper votre ennui dans la société qui est la vôtre...
vuze,
vous voulez vous référer de cet article traitant les opérateurs de bois précieux de « TRAFIQUANT »,y compris Monsieur Laisoa Jean Pierre dit JAOVATO.
Je vais copier/coller un interview de ce dernier
Il y a plus d’un mois (vers janvier 2011),une grosse quantité de bois de rose a fait l’objet d’une saisie conservatoire à Antalaha.
Ces produits ont été déclarés illicites par une mission du Ministère de l’Environnement.
Des enquêtes ont été déjà menées,mais on ne sait pas jusqu’à présent de quoi ces opérateurs en bois de rose sont exactement inculpés.
Actuellement,la Présidence de la République prend en main la situation.
Un Task Force,composé des représentants de plusieurs entités,dont le Bianco et le CSI,effectue une contre-enquête pour faire la vérité sur cette affaire.
Une contre-enquête pour savoir qui sont responsables du chamboulement actuel :
Je suis entièrement d’accord avec l’assainissement que l’Etat veut faire dans cette filière « BOIS PRECIEUX ».
Je ne suis pas concerné par cette histoire de saisie car jusqu’à présent je n’en suis pas pas notifié,que ce soit par écrit ou verbal.Je me sens cependant bloqué à tous les niveaux.
Oui,j’ai investi pas moins de 2,6 milliards d’ariary pour l’achat des produits,sans parler du coût des machines de machines de tranformation que j’ai acheté jusqu’à 120 millions d’ariary alors que ces machines n’ont même pas pu fonctionner comme il faut.
Je n’ai fait ni coupes ni collectes.
J’ai acheté ces produitsà des fournisseurs légaux qui ont eu des autorisations en bonne et due forme délivrées par l’Administration de l’Environnement,des Eaux et Forêts.
A ma connaissance,je n’ai jamais été sanctionné par l’Administration forestière pour une infraction quelconque.Je n’ai jamais eu de problèmes avec l’administration forestière depuis l’obtention de mon permis d’exploitation en 2000.
Le problème,c’est que la politique de l’Etat en matière de bois précieux n’est pas tellement claire.
La preuve :
pour moi,cet assainissement constitue déjà une bonne solution.
Mais,IL DEVRAIT Y AVOIR DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT POUR SECURISER LES INVESTISSEMENTS DES OPERATEURS QUI SE CONFORMERAIENT AUX REGLEMENTATIONS EN VIGUEUR.
Nous sommes prêts à prendre notre responsabilité pour qu’il y ait « EXPLOITATION RATIONNELLE » et « DURABLE » de nos ressources naturelles.
L’Etat devrait responsabiliser les opérateurs-politique de développement émanant de la base oblige- ,pour la conservation et l’exploitation de ces bois précieux car nous sommes les premiers à en avoir intérêt.
Pour ce faire,l’Administration forestière et les opérateurs devraient d’abord se mettre autour d’une table.
Car depuis,toutes décisions relatives à la gestion de cette filière « BOIS » sont unilatéralement prises par l’Administration.
Alors que les opérateurs,nous avons notre vision pour harmoniser la gestion de la filière.
Les textes en vigueur nous obligent de transformer les bois avant de les exporter (Industrialisation-création d’emplois durables) ;
Malheureusement,nous ne maîtrisons pas,pour le moment,la technologie de transformation de ces bois.
Nous ne pouvons pas répondre aux normes exigées sur le plan international.
Par ailleurs,la quantité des stocks actuellement inventoriés (mars 2011) s’avère largement insuffisante (en août 201 ???) pour convaincre les gros investisseurs étrangers à installer des usines de transformation à Madagascar.
Laisoa Jean Pierre dit Jaovato,
traité comme un « TRAFIQUANT »...dommage !!!
« ON » va continuer sans vous, pipo,non jipo
Pour un esprit avisé, vous vous trompez, mais c’est votre droit le plus absolu , quant aux esprits non avisés ...
Qu ’ avez vous à rajouter , voir répondre à : la réponse de : « la liste des victimes s ’ allonge » ; moi , je , personnellement , vous avez oublié ; votez pour moi ! « je m ’ voyais déjà en haut de l ’affiche » ...
Bonsoir Vuze,
Ma réponse sera certainement trop tardive mais je vous l’adresse quand même.
Vous me demandez si Rajoelina doit passer son temps à faire la police ou à s’occuper du peuple et de ses aspirations profondes !!!.
Je vous répondrai : OUI !!!
Il aspire à être le « guide suprême », le « sauveur », le « chevalier Blanc qui lave plus Blanc » que ses prédécesseurs. Dans ce cas il faut qu’il s’en donne les possibilités. Plutôt que d’attendre (et encore une fois il en avait les possibilités financières) des échéances « démocratiques » (je ne parle pas de « coup d’état ») il a préféré passer par la case, je dirai, « mouvement de rue ». Il fallait qu’il assure ses arrières. Qu’il regarde sur QUI il allait pouvoir compter. Qu’il analyse les risques qu’il pouvait faire courir au « Peuple ».
Vous me demandez à quoi il doit passer son temps ?.
Je vous répondrai qu’actuellement, il doit passer son temps à étudier comment faire pour qu’on continu à l’appeler « Mr Le Président » et pas à savoir comment Madagascar va sortir de la crise dans laquelle sa « Mégalomanie » ( que l’on peut comparer à celles de ses prédécesseurs) va entrainer Madagascar.
Je ne manquerai pas de vous le rappeler.
Il me semble que le revirement de la SADC (et pas seulement de Simao) date de janvier dernier. Jusqu’en décembre 2010, la CI (sauf la France) considérait Rajoelina avec dédain. Le tournant est le référendum. Si personne n’est dupe sur la réalité du scrutin, on peut tout aussi bien constater que les trois mouvances n’ont pas pu l’empêcher. Cela montre que l’enlisement de la situation profite plus à la Hat qu’à ses adversaires. La politique étant l’art du possible, la conclusion tirée est que Rajoelina est quasi indéboulonnable, sauf contre-coup d’Etat.
La suite n’est qu’une morne litanie où l’ennui le dispute à la platitude...
Parole,
avons-nous le vrai médiateur de la SADC-Madagascar ??ou un usurpateur ??
Basile RAMAHEFARISOA
b ?ramahefarisoa@gmail.com
Moi, je suis à 10.000Km de Madagascar, par contre j’envoie un message à tous mes compatriotes, pour rebâtir sous un consensus durable rien ne vaut LE PARDON ; transformons toutes nos colères, tous nos désespoirs, tous nos désarrois, toutes les vengeances en FORCES POSITIVES POUR CONSTRUIRE LE PAYS EN RUINE. Je ne suis ni un prêtre ni un pasteur, ni un psy....mais à mon avis c’est la voie de la sagesse pour tous le monde, y compris vous M.NDIMBY.
L’image que je vous donne :c ’est que plus vous vous rapprochez du miroir plus vous ne voyez rien, je crois que les solutions peuvent venir des compatriotes loin de leurs pays, loin du terrain de jeu et de l’enjeu aussi, mais QUI PENSE AVEC TETE FROIDE !!!!!!!Je vous donne une citation, qui ne vient pas de moi, mais qui est célèbre :
Il y a un moment pour tout et un temps pour toutes choses sous le ciel.
Un temps pour enfanter,
et un temps pour mourir ;
un temps pour planter,
et un temps pour arracher le plant.
Un temps pour tuer,
et un temps pour guérir ;
un temps pour détruire,
et un temps pour BATIR.
Un temps pour pleurer,
et un temps pour rire ;
un temps pour gémir,
et untemps pour danser.
Un temps pour lancer des pierres,
et un temps pour en ramasser ;
et un temps pour s’abstenir d’embrassements.
Un temps pour chercher,
et un temps pour perdre ;
un temps pour garder,
et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer,
et un temps pour coudre ;
un temps pour parler,
un temps pour se taire.
Un temps pour aimer,
et un temps pour haîr ;
un temps pour la guerre,
et un temps pour la paix.
ECCLESIASTE CHAP 3
Pardonner ne veut pas dire oublier, ni excuser ni absoudre. A l’inverse de la vengeance qui alimente la haine, le pardon nous délivre d’elle.
L’argent n’apporte que le côté mauvais de notre personnalité : Haine, Mépris, et le plus grave : Perte de nos valeurs, ne pas considérer ses compatriotes, or le Pouvoir, je parle à RAJOELY, n’apporte pas seulement des droits mais aussi de DEVOIRS, le devoir de SAUVER SON PAYS DE LA RUINE !!!!!!!!
« SI TU NE SAIS PAS OU TU VAS, SOUVIENS-TOI D’OU TU VIENS. »
PROVERBE AFRICAIN
A propos de complot contre le PHAT, d’abord il est étonnant que dès le début de l’enquête on ait aussi rapidement identifié les cibles. De plus, ce sont souvent des fusils de chasse qui sont en cause, et même pour le fusil à lunettes, qui dit qu’il n’était pas destiné à faire du Haza lambo (entendez gros gibier). Fomenter un assassinat avec des fusils de chasse contre quelqu’un qui ne se déplace qu’en voiture blindée, et j’imagine avec un gilet anti-balle, il faut reconnaitre que c’est cousu de fil blanc non !
M’enfin, notre Président doit détenir le record des complots manqués, si bien que ce genre de nouvelles n’émeut plus personne.
Sinon, il est effectivement incompréhensible que la SDAC s’évertue à dépenser des sous pour payer les missions du Dr Simao qui vient nous ressasser des choses qui sont en contradiction avec les résolutions des chefs d’états. Si encore il était venu pour préparer les cérémonies de signatures on aurait compris, mais là la SADC est en train de nous démontrer les limites d’une médiation internationale comme elle a échoué avec le Président du Soudan, pourtant accusé de génocide.
A qui profite cet échec ? En tout cas pas au pauvre peuple malagasy.
Cher Ndimby,
Il serait intéressant que vous nous démontriez dans un futur article, en quoi la fameuse feuille de route initiale serait-elle plus efficace que celle que la CI risque d’accepter à contre coeur ?
Personnellement, aucune des deux ne nous assure une impossibilité de nouvelle réplique dans le futur. La consensualité entre les exs et l’inclusivité ne sont que des leurres, des fausses solutions à notre vrai problème de culture d’impunité de nos dirigeants qui laisse libre cours aux différents abus de pouvoir.
Je suis plutôt pour un jugement sévère de nos exs pour servir de leçons à nos futurs dirigeants.
Il me semble que la CI et vous avez une vision statique des choses. Notre monde politique ne se limitera pas à ces 4 éternellement non ? alors pourquoi chercher à toujours nous les imposer et à nous imposer leurs amnisties sytématiques ? Ils ont eu leurs tours de diriger ce beau pays, qu’en ont-ils fait ? Il faut les juger et qu’ils partent à la retraite tranquillement (du moins ceux qui n’ont pas fauté).
Mpitily
Pour ce qui est de la sortie de cette crise, merci de nous avoir rapporté le dernier rapport de l’ICG la concernant, il n’est pas mal non ? pouvez-vous nous le commenter svp ?
Je pense que l’erreur vient même du choix de la SADC comme médiateur car elle n’est ni neutre ni exemplaire en matière de démocratie. Je propose de prendre l’ICG comme médiateur ou arbitre si jamais la SADC et le GIC reconnaissent leur échec et s’il faut tout recommencer à zéro.
Mpitily