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13 octobre 2019 à 17:43 | diego (#531)

Bonjour,

Ailleurs, en Afrique ou en Asie, ce n’est pas mieux. Les pays qui font mieux économiquement sont ceux qui n’ont pas connus des crises politiques récurrentes, au moins, depuis 10-20 ans. C’est à dire des pays dans lesquels les tissus et les institutions économiques n’ont pas subi des préjudices, notamment la confiance des chefs d’entreprises, et les États ont pu faire des grands investissements public....

Le ministère de l’Economie est celui qui doit expliquer aux malgaches et aux institutions économiques du pays, comment le projet présidentiel doit être mis en place, comment trouver le financement. Autrement dit, le ministère de l’économie doit impérativement connaître dans quel état exactement les structures, les tissus économiques et les Institutions économiques du pays.

Ce n’est pas ridicule du tout pour les politiciens et dirigeants malgaches d’avoir l’ambition de développer rapidement leur pays. Par contre, il faut bien l’expliquer. La pédagogie est essentielle. Elle est déterminante sur la réussite ou l’échec d’un projet. Je préfère le terme « rapidement » à « l’émergence économique », ou encore « Plan Émergence Madagascar », économiquement cela ne veut rien dire, c’est Politique, vulgairement, on dit c’est de la « Com ».

Ma culture est celle de Ve République, c’est à dire du général de Gaulle, qu’est-ce que cela signifie exactement :

- la contrepartie des pouvoirs importants que notre Constitution donne au président est qu’il ne peut les exercer que s’il a avec lui la majorité de l’opinion.

On ne fait pas porter aux sympathisants, encore moins les rendre responsables, les bilans économiques et autres, des partis politiques qui se sont succédés au pouvoir. Mais ce qu’on peut constater ce que les dirigeants sont toujours jugés par la majorité de l’opinion par leurs performances économiques. C’est à dire, d’une manière générale, le chômage, qualité de travail, et par le pouvoir d’achat de classe moyenne en Occident, et par la part du revenu que les gens consacrent aux denrées alimentaires dans les pays pauvres, généralement, dans ces pays, il n’y a pas des classes moyennes.

Deux leçons à tirer quand on a un pays qui a hérité directement la Ve République française gaullienne :

- les origines des crises dans les pays pauvres sont économiques, l’opinion public abandonne les dirigeants essentiellement à cause de leurs performances économiques souvent assez médiocre, créant la pauvreté, et les dirigeants s’accrochent au pouvoir, entraînant une crise politique et constitutionnelle ;

- il faut avoir un État qu’on dit providence, pour empêcher le pays de connaître une crise alimentaire, ( quand on faim, on rend les dirigeants responsables, on descend dans la rue ), qui met fin prématurément les mandats des élus.

Les pays pauvres ne sortiraient pas le cercle vicieux de la pauvreté s’ils n’avaient pas des États providences.

L’Etat français en est un exemple à étudier, facile à comprendre quand on a hérité la Ve République française.

En Afrique et Madagascar, la majorité des ménagent consacrent 3/4 de leurs revenues mensuelles aux denrées alimentaires. L’Afrique est un Continent rural.

On a la toutes les réponses efficaces pour la lutte contre la pauvreté.

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