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walesa
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Miarahaba eh !
Une réflexion sommaire sur la situation dans laquelle se trouve la JIRAMA me conduit aux points suivants :
– Il est nécessaire et plus qu’urgent de passer au redressement à tous les niveau de cette société. Cela passe nécessairement par le diagnostic en profondeur de toutes les défaillances qui ont entraîné cette société là où elle se trouve actuellement. Peu importe le prix qu’i faut payer et les personnalités qui seront touchés, il faut apporter cet éclairage au grand public si l’on souhaite vraiment redresser la JIRAMA.
– La question de privatisation est doublement délicate et pour les consommateurs et pour la JIRAMA elle-même. Certaines personnes au sein de la société perdront leurs intérêts et leurs mauvaises pratiques au profit de quelques nouveaux investisseurs privés. Quant aux consommateurs, ils n’auront pas le choix que de supporter le coût d’une éventuelle privatisation par les factures qu’ils paieront. Pour l’instant donc, le climat n’est pas du tout favorable à une privatisation ; la priorité pour cette société devrait plutôt être accordée à l’instauration d’une bonne gouvernance, d’un bon management, d’un climat de transparence à tous les niveaux.
– Pour ce qui de la la prestation de services, du rapport Qualité/Prix, de l’adéquation Offre/Demande, et donc de la compétitivité de la JIRAMA, cela laisse à désirer pour ne pas dire qu’il y a beaucoup à faire et à améliorer. Car justement à propos de la compétitivité, pourquoi la JIRAMA a-t-elle le monopole du secteur eau et électricité à Madagascar ? (Je ne parles pas des petites entreprises privées ou des ONGs ... œuvrant dans ce secteur mais d’une entreprise qui serait de taille à rivaliser avec ce que peut proposer la JIRAMA). Pourquoi depuis tout ce temps, il n’y avait jamais eu une vraie concurrence dans le domaine de l’eau et de l’électricité à Madagascar ? Si ça avait été le cas, Madagascar n’en serait pas là où on se trouve en ce moment. La leçon à tirer dessus est simple : Pour qu’il y ait une compétitivité et donc une meilleur offre, il faut que ce secteur soit soumis sous concurrence. Prenons un peu l’exemple à l’étranger (en France) : Dans le domaine de l’eau, il y a Veolia, Saur, Suez. Imaginez qu’i n’y avait qu’une seule société comme Veolia qui fournit les services d’approvisionnement en eau dans toute la France. Que serait-il passé alors ? Vous imaginez la suite car le monopole ne peut être que catastrophique pour le marché. C’est cette situation de monopole, de mauvaise gouvernance et d’un management défaillant qui a conduit la JIRAMA et Madagascar là où nous en sommes actuellement ...
C’était Black hat
Soyons civilisés et rationnels !