Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 26 décembre 2025
Antananarivo | 11h38
 

Politique

Politique

Démis d’office de ses fonctions par la HCC, Richard Ravalomanana désormais traqué

vendredi 26 décembre | Mandimbisoa R. |  262 visites  | 14 commentaires 

La situation autour du général Richard Ravalomanana s’est brusquement tendue ces derniers jours. Déchu de ses fonctions de président du Sénat, quelques mois plus tôt, et démis d’office de sa fonction de sénateur, à la suite d’une décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) du 24 décembre, l’officier général à la retraite est désormais au cœur d’une enquête sensible pour atteinte à la sûreté de l’État. Une convocation émise par la gendarmerie nationale, largement diffusée sur les réseaux sociaux depuis mardi, l’invitait à se présenter au camp Toby Richard Ratsimandrava afin d’être entendu par les enquêteurs.

L’ancien président du Sénat ne s’est cependant pas présenté à l’audition prévue. Dans la foulée, un important dispositif sécuritaire aurait été déployé autour de son domicile à Ambatovinaky. Selon les déclarations de l’intéressé, les forces de l’ordre auraient tenté de procéder à son interpellation, sans succès. Des éléments de sécurité seraient restés positionnés dans le secteur, traduisant la volonté manifeste des autorités de localiser et d’appréhender le général.

Richard Ravalomanana affirme, de son côté, ne pas avoir reçu d’explications précises sur les accusations portées contre lui. Il conteste la procédure engagée et dénonce ce qu’il considère comme des abus, réclamant des éclaircissements sur l’origine de la plainte ainsi que sur les éléments à charge. Il reconnaît également que des échanges tendus ont eu lieu lors de l’intervention des forces de l’ordre à son domicile, évoquant une situation de confrontation qui aurait conduit au repli des gendarmes.

Cette affaire prend une dimension particulière dans un contexte politique et sécuritaire déjà fragile. La récente apparition du général lors d’un rassemblement religieux, alors qu’il était supposé hors du pays depuis plusieurs semaines, a ravivé les interrogations. À ce stade, le silence des autorités judiciaires et sécuritaires entretient l’incertitude autour de la procédure en cours, tandis que la traque du général déchu semble désormais engagée.

Le général Richard Ravalomanana est considéré comme le donneur d’ordre dans le cadre des répressions des manifestants du 25 septembre qui, malgré tout, ont conduit à la chute du président Andry Rajoelina. Les manifestations se sont soldées à la mort de quelques dizaines d’individus, dont deux ont péri sous les balles des forces de l’ordre le samedi 11 octobre, jour où les militaires du CAPSAT dirigés par le colonel Michaël Randrianirina, devenu actuellement président de la Refondation de la République et occupe les fonctions d’un chef de l’Etat, sont entrés en jeu et se sont rangés du côté des manifestants.

-----

14 commentaires

Vos commentaires

  • 26 décembre à 10:20 | RATOVO (#10503)

    Dans la lignée diabolique du tyran sanguinaire en fuite à Dubaî , du mafieux incarcéré à Maurice et de ce psychopathe général baomba retraité , la refondation ne devrait pas avoir les mains qui tremblent et devrait montrer les muscles sinon c’est la survie du changement qui sera en péril ! Ces pourritures sont à traquer et à neutraliser définitivement mort ou vif !

    Répondre

    • 26 décembre à 10:27 | MALIBUC (#9345) répond à RATOVO

      Il ne faudra pas oublier la BM Lalatiana Henriette Rakondrazafy elle aussi pour atteinte à la sûreté de l’état, corruption passive et tentative d’empoisonnement.

  • 26 décembre à 10:32 | Isandra (#7070)

    La junte est en pleine campagne de la chasse aux sorciers,...dont la seule faute d’être orange.

    Répondre

  • 26 décembre à 10:35 | Isandra (#7070)

    « Les manifestations se sont soldées à la mort de quelques dizaines d’individus, dont deux ont péri sous les balles des forces de l’ordre le samedi 11 octobre, jour où les militaires du CAPSAT dirigés par le colonel Michaël Randrianirina, devenu actuellement président de la Refondation de la République et occupe les fonctions d’un chef de l’Etat, sont entrés en jeu et se sont rangés du côté des manifestants. »

    C’est à qui la responsabilité,...?

    Répondre

    • 26 décembre à 11:21 | citoyendumonde (#4292) répond à Isandra

      Hanontanio ilay alika nandositra any Dubai iny

  • 26 décembre à 10:39 | Vohitra (#7654)

    « Tsy misy vahoaka maharesy mpitandro filaminana manana basy izany... »

    « Iza indray moa no tsy matavy amin’izao... »

    « Misy fandrosoana sy fivoarana eto Madagasikara satria betsaka ny embouteillages, ary betsaka no miantsena eny amin’ny supermarchés... »

    « Ataovy ny asanareo mpitandro filaminana, dia tokony enjehina ireny olona mitabataba manakorontana eny amin’ny arabe ireny... »

    « Mila mbola mianatra ianareo mpanao gazety... »

    Mbola azo heverina sy lazaina fa « vory saina » ihany ve izy namoaka ireo teny ireo ?

    Lasa mpanefoefo sy manankarena tampoka tsy fanta-piaviana ve ka fefika ny loha dia lasa miteniteny foana tsy misy fiheverana intsony ?

    Nanantena mafy ny ho lasa « Filoha misolo toerana vonjimaika » izy ity kanjo hafa tanteraka ny fiodinan’ny tantara...

    Izy dia mazava fa miaraka miombon’antoka feno sy tanteraka amin’ny fanomezana baiko amin’ny famoretana mahery vaika nahafatesana olona 28 sy nandratrana amanjatony teto amin’ny Firenena...

    Feno ra mihosona ny tanany...

    Mbola hifampiaro sy hiray petsapetsa ihany ve ny samy mpitandro filaminana ?

    Fantatra fa misy andiana mpitandro filaminana miaro sy miandany amin’ity tsy valahara tsy vanona tsy maty manota ity ka manao izay tsy hisamborana ity nahavanon-doza ity hoentina eo amin’ny fitsarana Malagasy.

    Répondre

    • 26 décembre à 10:44 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      Ingahindriana,

      Dia hoy i Ingahondriana hoe noho ireo teniny ireo dia mendrika ny higadra sy ho faty ny Jeneraly ?

    • 26 décembre à 11:18 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Fa kentrina sa very fanahy no odiana tsy hay sy odiana adinoana ny faty olona marobe sy ny fandratrana olona anjatony natao e ?

      RA mandriaka anie izany e !

      Firifiry ireo maty tamin’ny andro hariva natao toy ny vono moka teny Ambohibao manakaiky ny tranon’ny raiamandrenin’ilay frantsay tsy valahara mpangalatra vaky bao nandositra iny ?

  • 26 décembre à 10:49 | Isandra (#7070)

    NOEL SANS TRËVE.

    "Traditionnellement, la période de Noël est associée à une forme d’accalmie. Une pause tacite des tensions politiques, sociales ou médiatiques, souvent résumée par l’expression de « trêve de la Nativité ». Mais cette année, à Madagascar, cette trêve semble avoir été rangée au placard.

    Dans les heures précédant Noël, plusieurs événements politiques majeurs sont venus troubler l’atmosphère supposée apaisée des fêtes de fin d’année. Le premier fait marquant est intervenu hier même jour de Noël. Une « perquisition » a eu lieu dans les hangars du groupe Sodiat, installés à la ZITAM Toamasina, menée notamment par des éléments mixtes, selon les échos en provenance de la ville du grand port. Ceux-ci n’auraient présenté ni documents ni attendu les représentants légaux du groupe pour mener leur mission. Ils ont directement pénétré les lieux pour mener leur fouille avant de changer les clés et les cadenas des hangars qu’ils ont ouverts de force.

    Parmi ces hangars scellés figure un de la JIRAMA qui y est locataire. Des équipements électroniques comme des écrans plats, stabilisateurs, décodeurs, box wifi, auraient été embarqués. Ni les responsables du site, ni le huissier, ni les avocats n’ont pu suivre le déroulé de la « perquisition », étant eux-mêmes interdits d’accès au site par les gens ayant fait la fouille, qui auraient d’ailleurs menacé de revenir incessamment. L’observateur se demande donc quid de la note prise en Conseil des ministres rappelant le respect strict des procédures pénales dans le cadre d’une perquisition. Un simple effet d’annonce ?

    Tensions

    Force est en tout cas de constater que cette perquisition fait suite à une série d’événements politiques ayant troublé la fête de la Nativité. Cela a commencé par l’interpellation de l’activiste Moussa Soalihy, assistant parlementaire du député Milavonjy Philobert Andriasy, vice-président de l’Assemblée nationale et chef de l’opposition parlementaire. À ce jour, aucune communication officielle n’a permis de connaître les raisons exactes de cette interpellation, ce qui laisse place à toutes sortes de conjectures.

    Il y a ensuite ce qui s’est produit au sein de la Haute Cour constitutionnelle. Lundi, trois nouveaux membres de cette haute juridiction avaient été nommés par décret, à la suite d’une supposée démission de trois hauts conseillers. Problème : ces derniers, tous nommés sous l’ancienne présidence, ont formellement démenti toute démission, publiquement, le soir même.

    Le lendemain matin, fait pour le moins singulier, ces trois hauts conseillers ont été « accompagnés » par les forces de l’ordre depuis leur domicile jusqu’à leurs bureaux à Ambohidahy. Après y avoir passé quelques minutes, ils ont été convoqués à Iavoloha pour un entretien de près de quatre heures avec les tenants du pouvoir actuel. Une rencontre qui, de l’aveu même des intéressés, n’a débouché sur aucun compromis. Chacun est resté campé sur ses positions."

    Répondre

    • 26 décembre à 10:50 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Pressions

      Quoi qu’il en soit, les trois nouveaux membres de la HCC ont été installés le soir même, vers 19 heures, comme si une urgence institutionnelle absolue commandait d’agir sans délai. Le lendemain, mercredi 24 décembre, veille de Noël, deux décisions successives sont venues ajouter à la stupeur générale. La HCC « new look » a prononcé la déchéance de deux sénateurs, le général de corps d’armée à la retraite Richard Ravalomanana, ancien président du Sénat, et Lalatiana Rakotondrazafy, tous deux considérés comme proches de l’opposition.

      Le motif invoqué est leur absence lors de l’ensemble des débats consacrés au budget 2026, assimilée à une démission d’office. Une décision qui interroge, d’autant plus que le mandat des sénateurs arrive à échéance dans moins d’un mois, échéance après laquelle ils ne bénéficieront plus de l’immunité parlementaire.

      Simple hasard du calendrier ou calcul politique soigneusement orchestré ? Dans l’après-midi du même mercredi, il a été révélé que le général Richard Ravalomanana avait été convoqué à la gendarmerie pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Des rumeurs persistantes évoquent par ailleurs de possibles procédures visant d’autres parlementaires, des députés IRMAR comme Lanto Rakotomanga, Naivo Raholdina, Tinoka Roberto et d’autres. Est-ce là la « menace » lancée par le gouvernement en fin de semaine dernière qui annonçait aller prendre des « mesures » contre les députés Orange ? Une chose est sûre, la trêve de la Nativité n’a pas eu lieu. Reste à savoir si la fin de l’année apportera une accalmie… ou si cette séquence n’est que le prélude à d’autres turbulences politiques.

    • 26 décembre à 11:26 | citoyendumonde (#4292) répond à Isandra

      Quand l’autre Bruce lee, 6e dan cas raté sera arrêté,, jugé et condamné on parlera de trêve. , mazava ve ?
      On a oublié ce qu’on a fait endurer aux autres, ny tody tsy misy fa ny natao no miverina

    • 26 décembre à 11:32 | RATOVO (#10503) répond à Isandra

      Les FOZA à commencer par ISANDRA NANDRA sont dans tous ses états ! Le compte à rebours a débuté pour le psychopathe général baomba et sa crucifixion n’est plus q’une question d’heures !

  • 26 décembre à 11:15 | NTMO (#10005)

    C’est facile pour le retrouver, il suffit de suivre la traînée de capsules qui tomberont naturellement de son accoutrement quand il se mettra à courir (il ne doit pas courir bien vite avec son gros ventre et peut-être aussi le vin qui coule à flot dans ses veines).

    Répondre

  • 26 décembre à 11:38 | Vohitra (#7654)

    Et pourquoi ne pas l’attaquer frontalement dans son retranchement alors ?

    On se rappelle encore comment le Colonel Ravalomanana Richard avec sa troupe avait procédé à l’attaque du camp de la FIGN de Fort Duschene... Le Général Zafera en larmes avait dénoncé avec tristesse l’acte entrepris par l’intrépide Colonel à l"epoque post coup d’Etat de mars 2009...

    Il faudra l’attaquer comme ce qui avait été autrefois entrepris lors de la rébellion du Colonel Rajaonarison Brechard en 1975...

    Répondre

Réagir à l'article

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, merci de vous connecter avec l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}