L’habit ne fait pas le moine. Parce que l’homme serait « cheha » (prêtre musulman) et qu’il a le pouvoir d’exécuter un « doha » (prière musulmane suivie de renaissance), plusieurs personnes viennent se prosterner devant lui. Ses adeptes croient en lui et en ses vertus, jusqu’à fermer les yeux.
Seulement, chaque chose a une fin, et ce qui vient de se passer avec cette femme a sonné le glas pour notre prêtre. La femme a subi une opération lors de son dernier accouchement, il y a six mois. Mais elle a également une maladie qu’elle désire guérir, et ce auprès du prêtre musulman qu’elle a connu par l’intermédiaire de sa cousine musulmane.
Lors des deux premières consultations, aucun problème. Tout a commencé le 1er février dernier.
Ce jour, vers 18h30, la femme, avec d’autres consultants, avaient rendez-vous avec le « cheha » La femme en question a été reçue en dernière puisque ses soins demandaient beaucoup plus de temps. Soit à peu près deux heures de temps. À son entrée, « cheha » a recommandé le portier (il siège dans un grand hôtel de la ville au Parfum) de ne faire entrer personne, « car il est en consultation et en « doha ». La femme s’est alors retrouvée enfermée dans son « cabinet » où le « cheha » aurait débuté par lui proclamer son amour avant de la violer. Malgré la force physique de l’homme, la cliente a pu s’échapper de son emprise et appeler secours. Fin de l’épisode.
Beaucoup d’interventions
Dès le lendemain, la femme et son mari ont porté plainte, après auscultations auprès d’un médecin fonctionnaire. Quant au « prêtre », même placé sous mandat de dépôt, il bénéficie toujours de plusieurs interventions, et les dernières informations ajoutent que plusieurs notables sont en train de collecter des fonds en vue de sa libération. Tandis que le couple victime attend beaucoup d’un État de droit comme Madagascar.
