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Police

Vingt prostituées arrêtées par nuit

samedi 6 septembre 2008 | Hassy

Pendant leurs opérations nocturnes d’entre 20 h et 2 h du matin, la Police Nationale arrête environ une vingtaine de prostituées pour les mettre au violon. Ce chiffre se multiplie carrément par cinq, proche de la centaine voire plus pendant les opérations spéciales. Les personnes retenues sont pour plus de 90% des prostituées. Pour ces coups de filet, les éléments de la police sillonnent non seulement le centre ville mais également toutes les périphéries ; en l’occurrence celles réputées comme étant des « zones effervescentes », à l’instar d’Ambohipo et des 67 ha en passant par Ankadimbahoaka, Fasan’ny Karana et Anosizato. Ils interviennent à bord de quatre minibus par groupes de cinq. Des opérations spéciales sont entreprises inopinément. Ce sont les crimes ou les faits suspects fraîchement survenus qui les font déclencher.

Pendant les patrouilles, la police ne procède point à des arrestations sans motifs. Les agents effectuent d’abord un simple contrôle de routine. Ils commencent par vérifier les pièces d’identité dont principalement la CIN. A défaut, un permis de conduire ou un passeport passe en cours de validité. Pour les belles de nuit, « la carte professionnelle » est exigée. Le défaut de l’un de ces papiers est passible d’arrestation. Les policiers inspectent ensuite les suspects. S’ils découvrent des produits stupéfiants ou une quelconque arme, le propriétaire est placé sous les verrous. Récemment, un homme a été pris en possession de revolver à Ankadifotsy. Par ailleurs, les prostituées sont connues pour attirer leurs clients dans des guets-apens, surtout quand ils sont des étrangers ou des gens friqués. Selon les informations recueillies, elles indiqueraient à des bandits la chambre où ils sont entrés par Sms pour qu’ils détroussent son partenaire à sa sortie. De quoi attiser davantage l’impétuosité de la police.

Corruption

Le code des procédures pénal stipule que les préposés à l’ordre peuvent placer en garde-à-vue les individus qu’ils ont arrêtés pour un quelconque motif. La durée légale est de 48 heures. Ce délai peut être prolongé sur autorisation du magistrat. Craignant cette rigueur de la loi et pressées de faire le trottoir pour gagner de l’argent, certaines prostituées proposeraient aux policiers près Ar5000 pour être relâchées. Ces derniers font de leur mieux pour résister à la tentation vu que la primature exige de leur part des chiffres pour établir des statistiques. Toutefois, il n’est pas exclu que certains d’entre eux seraient pris dans l’engrenage de la corruption de la chair.

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