Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 19 avril 2024
Antananarivo | 11h27
 

Politique

Conseil du Fampihavanana malagasy

Victor Manantsoa désavoue sa paternité

mardi 19 février 2013 | Yann

Le HPM dénonce des imperfections dans le cadre de la nomination des membres du Conseil de la Réconciliation Malgache (FFM). Aux yeux de ce parti politique, les enquêtes sur l’honorabilité, la représentativité et la neutralité des 44 personnes qui ont été désignées membres du FFM au cours du dernier Conseil des ministres ont été insuffisantes.

De ce fait, le Conseil du Fampihavanana malagasy n’aura pas, dans sa composition annoncée, les moyens d’apporter l’apaisement à Madagascar. C’est la conviction qui a été mise en avant lors de la conférence de presse tenue par le HPM ce lundi 18 février. « Le parti HPM ne sera pas responsable des mesures prises par ce FFM car bon nombre de choses n’ont pas été respectées » a-t-il été affirmé.

Apaisement compromis

Alors que le ministère qu’il dirige est pourtant censé jouer un rôle important dans la mise en place de ce conseil, Victor Manantsoa, membre du HPM et ministre des Relations avec les Institutions, trouve la nomination des membres du FFM prématurée. Il explique qu’une communication avait été faite en Conseil des ministres ; mais il était surpris que le décret de nomination des membres du FFM était sorti dès la semaine dernière, alors que le sujet n’aurait dû être abordé que Mercredi prochain. Il voit là une manoeuvre d’un conseiller du Président de la transition, qui ne chercherait qu’à mettre des batons dans les roues d’un véritable apaisement.

Le HPM regrette également qu’aucune des personnalités qui avaient été pressenties pour appartenir au CRN esquissé par le Professeur Zafy Albert n’ait été retenue dans le FFM. 

Malgré ces critiques, Victor Manantsoa ne démissionnera pas de son poste de ministre. Il continuera sa mission avec le plein appui de son parti.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 21 février 2013 à 00:00 | Lekivy (#1953)

    « Démissionner » n’est de toute façon pas encore inscrit dans le dictionnaire de nos politiciens.
    Mais ce que je ne comprends pas dans les réactions, des politiciens surtout, c’est leur étonnement en retrouvant un certain nombre de noms parmi la première liste tant controversée. En effet, il semblerait qu’aucun nouvel appel à candidature n’ait été lancé. Ainsi, il me semble logique que certains candidats figurent de nouveau dans la nouvelle liste, étant soumis aux mêmes critères de sélection ? Pourquoi ne pas les avoir enlevé tout bonnement de la liste des candidats si on voulait les éliminer ?
    L’enjeu est tel qu’on ne pourra jamais enlever toute subjectivité dans la sélection des candidats. Et puis une question : la sélection des candidats est-elle basée sur leur nom ou sur un ensemble de critères ?
    Aucune liste ne sera jamais unanimement reconnue parfaite par les différentes tendances politiques, alors il faut que le Gouvernement tranche : ou il avance avec la dernière liste, quitte à mettre toutes les balises nécessaires, ou il désigne un cabinet indépendant pour faire la sélection à partir d’un nouvel appel à candidature, sans implication cette fois-ci de la société civile, que l’on recherche aussi peut-être à écarter ?

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS