« Dialogue des langues et développement solidaire ». C’est autour de ce thème que s’est déroulée la conférence débat qui a eu lieu au hall de l’AFT, hier dans l’après-midi. Bien qu’il s’agissait de la dernière manifestation de cette année sur la célébration de la francophonie à Madagascar, elle a réuni des intervenants des pays francophones, dont l’ambassadeur de Maurice, un représentant de la Suisse et un autre représentant de Sénégal. Les programmes ont été divisés distinctement en deux parties.
La première a servi à projeter une émission audio-visuelle sur la célébration de la francophonie en général.
Et la deuxième a permis au public de s’exprimer et d’intervenir sur la francophonie à Madagascar comme dans les pays des représentants de ces trois Etats sus-cités.
Selon la représentante de la francophonie à Madagascar, Monique Rakotoanosy, il est maintenant temps de réinventer une francophonie porteuse de liberté, de joie, de fraternité, de solidarité, de mieux-être de la population et de développement.
Une francophonie libérée des dimensions et conventions institutionnelles. Autrement dit, elle doit dépasser le contentieux historique pour un réel développement solidaire. Pour arriver à ce stade donc, la francophonie devrait être plus appropriée à la société.
Le premier cap est ainsi franchi car les célébrations, par les diverses manifestations ont été appropriées par la communauté.
Il a été également mis en relief que la langue française a été parlée par une classe aisée de la population après l’époque de l’indépendance des plusieurs pays francophones.