A l’allure où vont actuellement les choses, on assistera à Tana le 12 décembre prochain à un fort taux de participation.
Les candidats qui se disent potentiels ne ménagent pas apparemment leurs efforts pour mobiliser les électeurs de la Capitale sur l’élection municipale du 12 décembre prochain. Devant ce constat, plus d’un s’attendent cette fois ci à la dimunition du taux d’abstention. Lors des Législatives du 23 septembre dernier, la majorité de ces électeurs ont boudé les urnes.
En moyenne, 30% seulement des inscrits ont effectué leur devoir électoral. Cette fois-ci, c’est la personnalité même des candidats en lice qui suscite l’intérêt des électeurs. Hery Rafalimanana du TIM et Andry TGV, deux candidats considérés jusqu’ici comme potentiels, sont tous encore jeunes. Et en plus, ils engagent à peu près les mêmes moyens financiers leur permettant de mener une campagne de propagande à l’américaine.
D’ailleurs, durant les premiers jours de la campagne, ces deux candidats ont essayé à la fois de mobiliser les électeurs pour effectuer leur devoir électoral le mercredi 12 décembre prochain et de les convaincre à voter pour eux.
Des « Zava-bita » et compétence avérée
Pour le candidat Hery Rafalimanana et ses partisans, la campagne électorale n’est que la dernière étape de leur victoire. Pour eux, les « Zava-bita » (réalisations) constatées ces derniers temps dans la ville de Tana suffisent aux électeurs pour motiver leur choix sur Hery Rafalimanana. En huit mois seulement, Hery Rafalimanana, PDS d’Antananarivo, est arrivé à donner un nouveau look à la commune urbaine d’Antananarivo. Des jardins ont été construits et renovés, des marchés ont été rehabilités, des espaces ont été aménagés, des ruelles et des ponts des quartiers ont été construites... bref, tout ce qu’il faut pour donner à la Capitale de Madagascar une belle image. En un mot, c’est la suite de compétences et moyens qui se sont succédés à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo qui est à l’origine de tout cela.
En tout cas, le candidat Hery Rafalimanana ne s’arrête pas là s’il est élu maire de la ville. Sur le plan culturel par exemple, il promet d’une part de promouvoir des échanges de jeunes, des festivals et des rencontres culturelles et sportives dans le cadre de la coopération interrégionale et d’autre part, d’adopter le principe de citoyenneté de résidence dont l’unique but est de pouvoir demander à chaque résident de prendre en main la destinée de son site de vie et de production. Pour les partisans de Hery Rafalimanana, c’est simple : voter pour ce dernier le 12 décembre prochain, c’est voter pour une compétence et pour la continuité.
