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Editorial

Vazaha, paye et tais-toi ?

vendredi 27 mars 2009 |  9710 visites  | Ndimby A.

Indispensable, jalousée, crainte, méprisée, insultée, haïe, courtisée, décriée, séduite, trompée. Autant de mots variables et divers pour une dame qui se veut respectable, mais qui n’y réussit pas toujours : la fameuse communauté internationale, exutoire des attentes ou des frustrations dans les pays du Tiers-Monde.

Nous avions déjà abordé il y a quelque temps le double paradoxe lors des crises politiques malgaches. D’une part, tous les initiateurs de mouvements insurrectionnels refusent, an nom du sacro-saint principe de souveraineté nationale, une quelconque ingérence étrangère dans ce qui est présenté comme les nouvelles orientations du peuple Malgache. D’autre part, ils guettent pourtant avec impatience et espérance le moindre mot ou la moindre déclaration.

Positions attentistes

Soulignons cependant que la communauté internationale est d’abord une communauté d’États. Il est donc normal et naturel que ces États affichent une réticence envers une approche brouillonne ou sauvageonne des renversements de régime. D’une part, car si on laissait les coups d’État devenir des règles et non des exceptions, que deviendraient les avancées en matière de Droit et de démocratie depuis que l’espèce humaine a essayé de faire évoluer la loi de la jungle ? D’autre part, un gouvernement de facto, qui s’est imposé par la force et sans adhésion populaire démontrée par des élections, présente des risques réels de tomber soudainement. Comment peut-il donc s’engager sur des collaborations et des emprunts à long terme ? Par exemple, la Banque mondiale ou la Banque africaine de développement, qui comme leurs noms l’indiquent, sont des banques, sont extrêmement suspicieuses en matière de risque dans leurs opérations de crédit. Or, dans le contexte actuel, quelle est la valeur légale de la signature des membres du Gouvernement de transition ? Et quelle est la garantie de durabilité de ce régime, empêtré dans de profondes contradictions internes qui favorisent son implosion ?

Avant tout, les actuelles positions attentistes de la communauté internationale sont donc des réponses à toutes ces questions. Il s’agit pour eux d’évaluer si le gouvernement qui s’est imposé par la force des armes du CAPSAT est capable de s’imposer sur le terrain, notamment en faisant fonctionner la machine administrative et en assurant le retour durable à l’ordre et à la sécurité, et ce sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont donc des réalités concrètes et tangibles, et pour lesquelles les déclarations d’intention ne suffisent pas. La suspension des aides a donc deux objectifs parallèles et complémentaires : se donner le temps nécessaire à l’observation, et aussi se protéger contre des revirements subits de situation. Et pour joindre l’utile à l’agréable, faire pression pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Les premières semaines de crise sont donc délicates pour les Ambassadeurs et les Représentants résidents. Dans la mesure où la prise de position des Capitales ou des Sièges ne suit que rarement le rythme ou la tendance des mouvements de rue, les diplomates en poste dans le pays sont donc sur la ligne de front dès les premiers jours des crises politiques. Dans ce contexte, la prise de position des Capitales qui est invariablement une condamnation et un appel au respect de la Constitution et de la légalité place alors les Ambassadeurs en poste localement dans un milieu hostile.

Pour noyer le poisson, ils sont souvent les premiers à tenter une médiation, avant de toujours échouer lamentablement, qu’ils s’appellent Xavier Leus ou Niels Marquardt. La raison en est simple. Un diplomate en poste dans un pays du Tiers-Monde est par essence taré (entendre par la qu’il possède des tares, autrement dit des défauts) : sous prétexte qu’il est reçu dans les Palais présidentiels, qu’il est « à tu et à toi » avec les ministres, qu’il roule en voiture CMD et qu’il fréquente les gens qui comptent dans les cocktails et autres séminaires, il croit tout savoir d’un pays dont il n’a pourtant qu’une vue superficielle. Sa capacité d’écoute de son personnel national est donc souvent très limitée, sauf dans des cas rares. Et même s’il est de bonne foi quand il veut résoudre une crise politique, c’est d’abord pour s’assurer de pouvoir vivre pépère quelques années dans le pays, et ne surtout pas retourner dans sa Capitale (ou son Siège), où il ne sera qu’un matricule parmi d’autres. Mais une fois encore, la politique étrangère des Etats se décide dans les Capitales, et les diplomates sur le terrain, malgré leurs grands airs, ne sont que des exécutants, de luxe il est vrai.

Problème de crédibilité

Il faut également dire que la crédibilité de la communauté internationale est entachée par son comportement incohérent. Les Chefs d’Etat membres de l’Union africaine (UA) sont toujours prompts à réclamer le respect de la Constitution, alors que leur comportement est loin d’être exempt de reproches. Beaucoup connaissent cette fameuse tirade d’Abdoulaye Wade lors du sommet constitutif de l’UA à Durban, alors que le Président sénégalais tentait de défendre la cause d’un certain … Marc Ravalomanana, que les Chefs d’Etat africains refusaient de reconnaitre : « dites-moi qui d’entre vous, dans cette salle, a été élu selon les procédures véritablement régulières et démocratiques que vous réclamez avec autant d’acharnement des Malgaches ? Combien d’entre vous ne tripatouillent pas les suffrages pour se maintenir indéfiniment au pouvoir, contre le gré et au grand désespoir des populations africaines ? Combien d’entre vous ne sont pas arrivés au pouvoir par la seule grâce du fusil, de la violence et autres coups d’Etat ? ». Silence gêné et toussotements dans la salle.

Cette tirade, valable en 2002, l’est aussi en 2009 : l’Union africaine n’a aucune crédibilité à donner des leçons en matière de démocraties, avec ses Présidents à vie. Hosni Moubarak, Omar Bongo, Robert Mugabe, Mouammar el Khadafi, Denis Sassou Ngesso et les autres règnent depuis des décennies sur l’organisation continentale comme ils règnent sur leurs pays : avec une extrême méfiance envers ceux qui pourraient devenir un mauvais exemple de perturbation pour l’ordre établi.

Sur le plan local, le jeu des diplomates autorise aussi à des questionnements. On a déjà abordé dans un autre article le jeu trouble de la patrie de la Françafrique. Puis, le même jour où le brave M. Chataigner va faire des courbettes chez Andry Rajoelina, le Président Sarkozy traite l’épopée TGV de coup d’Etat, à très bon escient par ailleurs. Pierre Van de Bogaerde, Représentant résident du FMI, a clairement fait savoir la semaine dernière qu’il était prêt à reconnaitre le régime Rajoelina, avant de se demi-rétracter le lendemain en affirmant que ce n’était que sa position personnelle, mais que la décision devait être prise au Siege à Washington. Ces mouvements de girouette enlèvent à la communauté internationale beaucoup de crédibilité, tout en ouvrant des brèches exploitables par les auteurs de coups d’Etat.

La crédibilité de la communauté internationale souffre aussi des effets pervers du langage diplomatique, ce qui amène souvent la population à se demander si les diplomates sont au courant des véritables réalités du pays, ou bien s’ils sont complaisants (ou hypocrites) de nature. Depuis l’arrivée au pouvoir de Marc Ravalomanana en 2002, la communauté internationale n’a pas arrêté de s’extasier sur les progrès économiques, sur les réalisations du régime, sur la qualité du Madagascar action plan, sur la vision du Président. À force de comparer ces discours de courtisans vazaha avec ses réalités quotidiennes, la population Malgache a commencé à se méfier de la fiabilité des déclarations des diplomates et fonctionnaires internationaux sur la situation du pays. Car dans chaque interview, le Dr Xavier Leus (Représentant résident du PNUD), Robert Blake (Country manager de la Banque mondiale, parti depuis en retraite), Jean-Claude Boidin (Ambassadeur de l’Union européenne) ou les missionnaires du FMI sont lénifiants et pontifiants : bravo à Marc Ravalomanana et au Gouvernement, malgré quelques petits problèmes mineurs (manière de dire que tout n’est quand même pas parfait). Dormez bonnes gens, tout va très bien…

Or, on s’est aperçu, un peu par hasard, que les bailleurs de fonds n’étaient finalement pas dupes des entorses faites aux principes de gouvernance économique. Le FMI et la Banque mondiale avaient envoyé une demande d’explications au Ministre des finances Haja Razafinjatovo pendant la première quinzaine de décembre 2008, soit un mois avant que la crise n’éclate. Faute de réponse satisfaisante, l’aide budgétaire a été suspendue. Pourquoi ces bailleurs de fonds n’ont-ils pas rendu publique cette lettre, ou fait état au grand jour de leurs critiques ? Sans doute les bailleurs de fonds n’ont pas l’habitude d’aller étaler leurs problèmes sur la Place du 13 mai, mais ce manque de transparence sur les problèmes réels du pays nuit à la crédibilité des diplomates, et à leur image de courtisans complaisants envers le pouvoir.

A-t-on besoin des bailleurs de fonds ?

Quand la communauté internationale traine des pieds pour obéir au diktat de la Place du 13 mai, l’affirmation suivante apparait de manière systématique : depuis l’Indépendance, Madagascar n’a pas cessé de s’appauvrir alors que l’aide internationale n’a pas cessé d’augmenter. Conclusion minimaliste : les bailleurs de fonds sont inutiles et inefficaces, et on ferait mieux de s’en passer. Nous avions déjà abordé dans un autre article la détestable propension des Malgaches à rechercher des boucs émissaires pour leurs propres faiblesses. Ainsi, le Malgache pseudo-nationaliste oubliera la corruption des régimes PSD et AREMA ; la gabegie de Ravalomanana ; l’incompétence de l’UNDD ; l’égarement sur les voies du Paradis socialiste de Ratsiraka ; les financements parallèles de Zafy ; et le triste record d’avoir aligné cinq crises politiques graves en 50 ans d’Indépendance (1972, 1975, 1991, 2002, 2009), soit une en moyenne tous les 10 ans.

Avec tous ces comportements coupables, comment aurait-il été possible que Madagascar se développe correctement depuis 1960 ? Et comme personne ne souhaite entendre la réponse, il est préférable de crier haro sur la communauté internationale, ou d’écouter des associations se prévalant d’un nationalisme sourcilleux, et qui sous couvert d’un patriotisme tout à fait respectable, énoncent quelquefois des vérités à mi-chemin entre fadaises et sornettes. La véritable question n’est donc pas « Pourquoi sommes nous aussi pauvres malgré l’aide internationale », mais plutôt « Qu’avons-nous fait de l’aide internationale pour que nous soyons toujours aussi pauvres » ?

Il est maintenant un secret de polichinelle que l’actuel Gouvernement de transition fait face à de graves problèmes de budget. En effet, la suspension de l’aide budgétaire depuis Décembre 2008 commence à se faire sentir dans les caisses de l’Etat : le FMI, l’Union européenne et la BAD devaient verser au total 40 millions de dollars au début de l’année. De plus, la crise a sans doute entrainé l’équipe Ravalomanana à faire des dépenses imprévues mais importantes depuis Janvier 2009. Enfin, le tourisme, les services administratifs et les douanes ayant été sous-employés à cause de la crise, les recettes du premier trimestre n’ont pas été mirobolantes. Résultat : les caisses de l’Etat sont exsangues.

Selon certaines indiscrétions, le paiement de certaines dépenses comme les salaires ou les pensions de retraites pourraient poser problème à partir du mois de Mai 2009. Si les bailleurs de fonds n’injectent pas très rapidement l’argent qui était prévu depuis Décembre dernier, le régime de transition risque de se trouver en cessation de paiement. Et si le gel de l’aide internationale se poursuit pour cause de coup d’Etat (en Mauritanie, c’est le cas depuis 7 mois), le pays court à la catastrophe. Prochain gros financement qui risque de sauter : 80 millions de la Banque mondiale, qui parait-il étaient prévus pour Avril 2009 ; mais également un gros projet routier de l’Union européenne dans le sud de Madagascar qui aurait du être lancé fin Février.

Benja Razafimahaleo va donc se retrouver à faire des comptes d’apothicaire et « recoudre un œuf brisé » (manjaitra atody vaky). Des mesures d’austérité ont déjà été prises, comme l’arrêt de fourniture des tickets carburant, ou la vente urgente du Air Force One number Two. Mais comme on doute que cet avion pourra être vendu rapidement, le revenu que l’Etat pourra en tirer est encore aléatoire, à moins de casser les prix ou de le placer à la Grande braderie de Madavision. Aussi, dans le contexte actuel, et dans un pays où les bailleurs de fonds supportent la moitié du budget de l’Etat, les bailleurs de fonds sont encore un mal nécessaire pour Madagascar. Et ce n’est ni Otrikafo ni les discours xénophobes de la radio des douze collines qui vont y changer quelque chose.

Le malheur des uns et le bonheur des autres

En tous cas, si l’aide internationale est suspendue, cela risque de faire des heureux ailleurs. Dans un contexte mondial marqué par la raréfaction de l’aide et une crise financière internationale, certains pays plus méritants, plus respectueux de la démocratie et des principes de bonne gouvernance risquent de bénéficier des transferts de sommes prévues être injectées à Madagascar. La population malgache risque donc de payer cher l’ambition dévorante des uns et l’esprit revanchard des autres, qui ont sous-tendu ce qui est maintenant considéré à l’échelle internationale comme un coup d’Etat. N’en déplaise à la créativité juridique sans bornes de Norbert Lala Ratsirahonana, super-HCC à lui tout seul.

Les Malgaches devraient donc comprendre une bonne fois pour toutes deux choses. La première, c’est que l’aide internationale est beaucoup plus un privilège qu’un droit, n’en déplaise aux droits-de l’hommiste, aux onusiens et aux altermondialistes. La seconde, c’est que cet octroi ne peut se faire aux conditions du bénéficiaire, mais à celles du fournisseur. En effet, les principes de coopération internationale sont basés sur des principes universels, et ne peuvent être adaptés au cas par cas, même si à Madagascar nous sommes adeptes de la géométrie variable. De plus, les Etats ou les organisations internationales doivent rendre des comptes à leurs contribuables et à leurs contributeurs. Ils ne peuvent donc décemment expliquer qu’ils utilisent l’argent pour financer des putschistes. On ne peut donc décemment dire à la Communauté internationale d’apporter ses financements sans faire de remarques, sauf si on pouvait lui dire : « Paye, et tais-toi ». Mais cela fait mal élevé, ça sonne gros bras, ça sonne voyou, ça sonne bidasse au Bucas.

Les TGV-istes ont fait le choix d’imposer d’abord leur gouvernement par la force, et de réfléchir ensuite aux conséquences, ce qui est une démarche inverse du rationnel et explique leur mauvais départ en diplomatie. Cet aveuglément risque d’entrainer des millions de Malgaches dans de graves difficultés sociales, que le Gouvernement de transition va devoir gérer. Après le Ministre Andriamanjato avec les Ambassadeurs en début de semaine, le ministre Razafimahaleo va inviter les partenaires techniques et financiers pour une réunion Mardi prochain. Choisira-t-il le registre séducteur de Don Juan et faire risette et courbette (ce qui serait étonnant), ou bien va-t-il se la jouer Capitaine Fracasse avec l’aide des barmen en treillis (ceux qui tentent de faire à boire des jus très naturels à leurs invités).

Le Gouvernement de transition sait qu’il ne pourra se passer des financements internationaux, et il devra certainement faire des concessions. Si le retour immédiat de Marc Ravalomanana au pouvoir semble exclu dans le contexte, les bailleurs de fonds ont un atout dans leur manche pour imposer au Gouvernement des Assises nationales sérieuses, ainsi qu’une réelle ouverture. La communauté internationale peut donc jouer efficacement un rôle de garde-fous contre tous les putschistes du monde. Sauf si certains pays et leurs multinationales, souvent dans les parages dès que l’équation ressources minières ou pétrolières et troubles civils se met en place, ne mettent la main à la poche pour combler les vides. Mais sur cette éventualité, c’est encore un flou … total.


Note  : À Madagascar, Vazaha signifie l’étranger

37 commentaires

Vos commentaires

  • 27 mars 2009 à 05:43 | lanto herilala (#463)

    Encore un très bon analyse Ndimby ! Il s’avère maintenant intéressant de voir comment les gouvernants actuels vont faire face à cette conséquence des mouvements qu’ils ont provoqué.

    • 27 mars 2009 à 10:19 | titi (#219) répond à lanto herilala

      Nicolas Sarkozy a voulu traduire sa profession de foi en actes : il a rencontré, durant une demi-heure, des représentants de l’opposition congolaise. Une première pour un chef de l’Etat de l’ancienne puissance coloniale.

      Auparavant, devant les parlementaires, il avait rappelé que le Congo a signé en 2007 la Charte africaine de la démocratie qui l’engage à « promouvoir la tenue d’élections régulières transparentes, libres et justes (...) » Nicolas Sarkozy a également affirmé que la démocratie était un gage de stabilité car - explique-t-il - elle « assure la diffusion de la prospérité (...) vers le plus grand nombre. » Or le Congo de Sassou Nguesso est, précisément, un contre-exemple caricatural dans ce domaine. L’exploitation du brut, notamment par des compagnies françaises, n’a jamais profité au « plus grand nombre ».

      La rupture avec le passé prônée à Brazzaville par Sarkozy a ses limites : Paris appelle certes à des élections transparentes et libres au Congo, mais refuse d’évoquer quelle sera son attitude en cas de fraudes massives.

    • 27 mars 2009 à 11:11 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à lanto herilala

      Jusqu’à la fin du G20 de ce mois d’avril 2009,il ne faut pas attendre quelque-chose des pays riches,émergents ou autres.TOUT LE MONDE S’OBSERVE !!!!!
      J’ai crié déjà, dans le forum de TIAKO ,avant ma radiation,profitant de cette crise de confiance internationale,crise économique,crise financière,jusqu’à supplier Monsieur le Président ZAFY de reconnaitre Monsieur Marc RAVALOMANANA,QUE LES ENFANTS DE MADAGASCAR TROUVENT UN CONSENSUS POUR RESOUDRE LA CRISE POLITICO-ECONOMICO-SOCIALE à MADAGASCAR.J’ai meme dit :"Donnez les PLEINS POUVOIRS à Monsieur RAVALOMANANA avec le GOUVERNEMENT du Général RABEMANANJARA totalement remanié.LE MAL MALGACHE VIENT DIRECTEMENT DE L’ENTOURAGE DU CHEF.1-Du temps de Monsieur le Président TSIRANANA,il n’a pas eu le temps de préparer un dauphin,quelques erreurs commises par des ministres PATATRA
      2-directoire militaire,naissance des chapelles,le chef Général RAMANANTSOA rend son tablier en oubliant que beaucoup de malgaches n’aiment pas etre dirigé par un « ANDEVO »(j’ai souvent entendu cette expression du temps de TSIRANANA(???) quand j’étais dans un organisme américain avec une relation directe avec le Vice-Président Malgache TSIEBO Calvin pour MADAGASCAR
      3-Monsieur RATSIMANDRAVA,trop confiant de lui-meme,ne doute pas des dangers qui peuvent venir de la haute sphère politico-militaro-économique,d’autant plus il veut se pencher à GAUCHE pour le peuple.J’en suis témoin à distance(j’étais au courant de sa décision pour la direction du directoire 5 jours avant l’annonce officielle)
      4-Arrive Monsieur le Président RATSIRAKA,campagne de dénigration,réactivez l’histoire de 1947 avec MDRM/PADESM et encore l’orientation plus à gauche de RATSIRAKA
      5-Notre rapport avec la FRANCE n’a pas changé meme avec un gout de café au lait avec Monsieur GISCARD,avec un tiède refroidissement avec le Gouvernement CHIRAC pour la suppression des ALLOCATIONS FAMILIALES POUR LES MILITAIRES en long stage en FRANCE.
      6-Arrive la HAE,avec un système bi-céphale,unique au MONDE,en définitif,exil de Monsieur RATSIRAKA dans un HLM du 15ième arrondissement de PARIS
      7-les personnes qui ont soutenu le Professeur ZAFY Albert se retournent contre lui en achetant les voix des députés par les fameuses 4*4 ,pour son « EMPECHEMENT »,drole de procédure grace à RAVONY
      8-retour de Monsieur RATSIRAKA,bataille de chignons entre les « DAMES » de la COUR et guerre de succession à l’AREMA.Ne faisant parti de l’AREMA,j’ai osé dire ,à ce moment là, que ce dernier va perdre les éléctions
      9-arrive Monsieur RAVALOMANANA Marc,Maire d’Antananarivo ,avec une combinaison hétéroclyte ayant comme programme commun « DONNER UN COUP DE PIED à RATISARAKA ».Monsieur RAVALOMANANA a rendu les monnaies à ses souteneurs en créant des postes d’Ambassadeur extra-ordinaire,des conseillers spéciaux et en créant le BIANCO avec le patronage d’une certaine Eva JOLY, actuellement,candidate aux élections européennes pour sa retraite dorée avec Cohn Bendit,l’homme de chienlit de de GAULLE en 1968(j’étais du coté du pouvoir légal, à cette èpoque).Monsieur RAVALOMANANA a reconnu certaine dérive(achats des voitures hors budget,héritage de ZAFY) ,loin de 50 millards d’un célèbre américain.Malheureusement,ses ministres plus les sbires le poussent dans les erreurs de gouvernance en multipliant les provocations envers Andry RAJOELINA,Maire de la C.U.A
      Andry RAJOELINA a gagné la première bataille,N’ALLEZ PAS FAIRE INTERVENIR LA SADC POUR REGLER NOS PROBLEMES.
      APRES le G 20,quelques pays se pencheront sur MADAGASCAR.Une petite traversée du désert n’est pas inutile en politique,comme le passage en prison comme MANDELA,mais « VOUS NE RISQUEZ PAS UN TEL SORT SI LES MALGACHES SONT INTELLIGENTS » ;je souhaiterais que vous resteriez à MADAGASCAR.Notre pays a besoin des conseils de ses enfants .Une erreur peut engendrer un bon chemin à l’avenir.
      Pour MOI,nous sommes responsables de nos malheurs,n’allez pas toujours chercher un bouc émissaire ailleurs et ne laissez pas aux autres de se meler militairement de nos problèmes .Nous ne sommes pas des africains ni des libanais, Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA.Un seul mot de vous,la HAUTE AUTORITE DE TRANSITION POURRAIT S’OCCUPER DE LA SORTIE DE CRISE.Merci Monsieur le Président.Cette autorité ne demande que 24 mois,au maximum, pour tout remettre sur les rails la marche de notre cher pays MADAGAGASCAR.
      Basile RAMAHEFARISOA’2)22ramahefarisoa

    • 27 mars 2009 à 12:36 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Rien que 24 mois de dictature, d’emploi de la force, d’exactions contre ceux qui n’obtempèrent pas et puis, Basile, tout ira bien. Le pays sera géré comme antananarivo l’a été !

  • 27 mars 2009 à 07:01 | ADEM (#208)

    Quand on est petit, il faut être patient et savoir attendre l’âge de raison avant de passer son permis de conduire un jouet qui vole ou une démocratie.
    Quand on veut jouer dans la cour des grands il faut avoir ses propres billes et ne pas s’attendre à jouer avec celle des autres. A moins d’accepter certains compromis....Et se taire !
    Ce n’est pas parce qu’on est un sale gosse, que les grands vont changer les règles de la cour de récréation. Tout au plus on peut prendre une raclée bien sentie, à moins de trouver un protecteur et devenir son larbin !

  • 27 mars 2009 à 07:38 | Prudence (#1645)

    Félicitation pour l’analyse très objective et impartiale. Dommage que c’est rare les journalistes appelés « Ndimby » à Madagascar. J’espère que les différents responsables politiques ainsi que les diplomates et les représentants des partenaires techniques et financiers en tiennent compte. Que tous citoyens et résidents à Madagascar prennent conscience de l’importance de la vraie démocratie. Que l’initiative des assises nationales soient présidées et dirigées par des entités neutres pour qu’il y ait une sortie de crise acceptée par tous sinon elles risquent de devenir une entreprise déjà vouée à l’échec à l’avance.

  • 27 mars 2009 à 07:58 | Hihihi (#1610)

    Une analyse bien faite mais ce que le pays a besoin en ce moment c’est la solution pour survivre.

  • 27 mars 2009 à 08:01 | havana (#623)

    Ce régime n’a tout simplement aucun fondement démocratique ni juridique. Il n’est ni légal ni constitutionnel. Le soi-disant juriste Ratsirahonana a beau invoquer le caractère exceptionnel de la situation pour dire n’importe quoi, ça ne change rien : ce régime est ILLEGAL. Et je ne vois pas comment il va pouvoir obliger des fonctionnaires et d’autres citoyens à se mettre au travail tant son pouvoir est tout simplement nul et inexistant. Vraiment on est dans le grand n’importe quoi.

    • 27 mars 2009 à 19:05 | demokrasia fostsiny (#160) répond à havana

      Avez vous entendu un seul membre de la communauté internationale demander le retour de Marc Ravalomanana ??????

      Cette communauté internationale ne confond pas le retour à la démocratie et le retour de Marc Ravalomanana.

      le TIM dans ses demandes actuelles devraient en tenir compte.

      Car supposons que les 13 mai des pro Ravalomanana le ramènent au pouvoir, la position de la communauté internationale ne changera pas beaucoup.

      La seule solution démocratique c’est participer aux assises nationales pour préparer les élections présidentielles.

  • 27 mars 2009 à 08:03 | Mihaino (#1437)

    Le vrai problème est bien posé par Ndimby :« Pourquoi sommes-nous pauvres depuis l’indépendance malgré les montants faramineux des aides ou prêts contractés par nos différents dirigeants ?? ». Ma réponse est simple :il n’y a pas de contrôles stricts sur l’utilisation de ces fonds de la part des bailleurs. Gabégie, corruption, détournements et autres délits existent toujours de part et d’autre ! N’oublions pas que RIEN N’EST GRATUIT maintenant avec la crise financière et économique mondiale et qu’il ne faut pas laisser à nos descendants la lourde charge de PAYER CES DETTES !!

    Enfin, ce COUP D’ETAT aura de lourdes conséquences pour l’image et la notoriété de notre CHER PAYS ! COURAGE à nous tous et VIVE LA VRAIE DEMOCRATIE !!

    • 27 mars 2009 à 08:46 | fandresena (#299) répond à Mihaino

      On n’etait pas pauvres avant la colonosation . ça personne ne peut le nier ! Peut être qu’on était sauvage mais qui n’était pas sauvage au début . Ce qui n’était pas bon avant la colonisation , c’était l’esaclavage . mais aucun pays au monde n’en était pas privé aussi . Quand bien même , le christianisme insatallé avant la colonisation a fait aboli petit à patit l’esclavage !et pendant la colonisation tout les Malagasy étaient des esclaves des français sauf les PADESM (mpisolelaka , mpivarotra tanindrazana) . SEUL LE CHRISTIANISME POURRA NOUS OUVRIR LEs YEUX et bien discerner le fonds du problème.
      Et actuellement , l’histoire pourra se répéter si nous ne faisons pas attention à ce que andry fait.
      DONC ENSEMBLE POUR DETRONER andry et ENSEMBLE pour PROTEGER NOTRE PAYS.rehefa haintsika Malagsy ny MIRAY HINA dia haintsika ny hitanatana ny harenatsika ary marina fa mety tsy hilaintsika akory izany famatsiana avy teys avy eroa izany . Fantary ravalo tsara izay fahadisoany tao anatin’izao olana izao . takany izany ! ary miono aho fa izay no nifonany . Ny fanatenana rehefa mivarina eo izy dia tena hanarina sy hanonitra izany . Koa raha vazo mitovy ihany aleo tsy mita rano fa andry anie ka vao hanadrana e ary ny frantsy no hitantana azy am zany !TENA ZAVA -DOZA

  • 27 mars 2009 à 08:26 | lalatiana (#1016)

    Très bonne analyse comme d’habitude.

    J’y rajouterai encore un avis : le danger dans la situation actuelle serait que les individus en place s’enferment dans leurs schémas et attribuent les raisons des difficultés du pays à l’opposition qui est en train de se constituer.

    On connaît leur capacité de nuisance en termes de désinformation (cf ce qu’est capable d’écrire ramambazafy&Co « journaliste » sur les manifestations d’ambohijatovo, en termes d’appel à la haine) .

    Le risque d’un embrasement de la situation est réel avec d’un coté la tentation forte à la répression et de l’autre la radicalisation d’opposants chauffés à blanc par les errements et les maladresses du pouvoir TGV…

    On pourrait donc se dire : « Calmons le jeu … laissons lui sa chance … ne lui faisons pas un procès d’intention … appuyons ce gouvernement pour qu’il puisse faire ses preuves … », dans un légitime et raisonnable souci d’apaisement.

    Je n’oublierai toutefois pas que Ravalomanana, bien qu’enfermé dans ses erreurs avait toutefois reconnu s’être fourvoyé et avait ouvert plusieurs portes qu’on lui a claquées au nez sans l’indulgence que l’on voudrait aujourd’hui accorder au TGV.

    Je n’oublierai pas que Ravalomanana, si on peut lui reprocher énormément de choses -son enrichissement scandaleux, ses dérives mégalomaniaques, son autoritarisme, et autisme
    et sa faiblesse politique – avait à mon avis une vraie vision et avait prouvé sa capacité à la mettre en place.

    Je n’oublierai pas que TGV et sa clique (désolé je suis vraiment très agacé), n’ont jamais prouvé la moindre vision et n’ont jusque là démontré, à mon avis, qu’une ambition imbécile, irresponsable, cynique et inconséquente.

    Dans ce sens, mon parti est pris : il n’est pas question que je reconnaisse la moindre légitimité aux gens en place ni la moindre confiance dans les initiatives qu’ils prennent (Assises etc ...), en osant espérer que Ra8 aura pris la mesure de la leçon et qu’un mouvement massif lui redonne sa légitimité pour un retour rapide.

    Je ne fais qu’exprimer mes convictions (oufff ... ça fait du bien) … et ne prétend donner de leçon à personne.

    • 27 mars 2009 à 09:02 | titi (#219) répond à lalatiana

      donnez moi 1900 milliards et je me repentirais volontiers.
      Comment est ce que les bailleurs de fonds peuvent accepter autant de détournement ?
      c’est peut être la raison de leurs soutient à Rajoely au départ !!! ça ne peut être pire actuellement car il n’y a plus d’argent dans les caisses, c’est peut être le tour des politiciens de mettre la main à la poche s’il sont vraiment patriotes

    • 27 mars 2009 à 10:45 | ASSISE (#1505) répond à lalatiana

      Raha tena mbola mandala ary mbola mazoto hanaraka izany fihavana malagasy izany isika dia inoako fa tsy mbola very ny fanantenana.
      Araka ny tenin’ilay ranamana izay hoe fitiavana no nametrahana azy teo anefa « sanatria » loza no nasetriny izany. Amiko dia mitombina io fihevitra io raha ny tanataran’ny malagasy no jerena satria raha ny mpitondra nifanesy teto dia azo lazaina fa vahoaka, tena vahoaka, no nametraka azy ireo tsirairay avy : Ratsiraka 1975, Zafy 1991, Ravalomanana 2002.
      Betsaka ny rano raraka, betsaka ny lesoka hita, betsaka ny tsiny nifanomezana, mbola velona eo daholo izy telo lahy ireo, tsy tsara ve raha izy 3 lahy ireo no miantso an’izao sarintsarina tetezamita izao hiataka kely mba hifampiresahin’izy telo mirahalahy zoky ray aman-dreny ?
      Mety hitombina ny fitakiana ny IVe Rép, fa ny fampihavanana an’izy 3 mirahalahy ireo heveriko fa tsy handiso fanantenana ny mpankafia azy tsirairay avy, izany hoe ny malgasy iray manontolo no hahita ny tombotsoan’izay hetsika izay.
      Vinavina ihany ny ahiko, fandraisana anjara raha sitrakareo.

    • 27 mars 2009 à 12:14 | Mihaino (#1437) répond à titi

      Je ne crois pas vraiment à ces chiffres exhorbitants étalés par Mr Benja RAZAFIMAHALEO !S’il est sincère et pour la vraie TRANSPARENCE, il lui faut sortir les impôts impayés et tout le transfert de devises de International Tobacco et ou Melia d’Antsirabé où il était responsable ! Au fait, est-il vrai qu’il était licencié de ces Sociétés ?!

    • 27 mars 2009 à 13:46 | Menabe (#209) répond à Mihaino

      A Mihaino.
      Selon LOI du 21 Mars, cette personne aurait démissionné de Imperial Tobocco. Depuis lors elle aurait eu des problèmes a joindre les 2 bouts, et son frére le proprietaire de Espace Medical aurait aidé de temps en temps( mais cela n’a rien de negatif je pense, toute famille Malgache aurait fait la même chose)bien que le personnel de L’espace en ait fait un sujet de plaisanterie... Bon il a un autre départ maintenant.

    • 27 mars 2009 à 19:46 | nicoud (#1446) répond à lalatiana

      tout à fait d’accord avec lalatiana ; il est impossible de construire sur du sable mouvant et rajoelina et ses sbires non seulement démarrent sur des bases dangereuses car ils ne sont arrivés au pouvoir que par la peur et la délation et donc sans reconnaissance internationale mais en plus rajoelina n’a ni la carrure ni la compétence pour gouverner ; il n’a aucune ligne de conduite définie et se fait manipulé autant qu’il manipule jusqu’à être ridicule : comme laisser le français redevenir la 1ère langue , et pourquoi ne demande - il pas tout simplement de redevenir colonie ou DOM TOM , s’il a à ce point besoin de plaire au gouvernement français !!!ravalomanana a beaucoup de défauts mais il a de la compétence et surtout il aime son pays .

    • 27 mars 2009 à 21:38 | lalatiana (#1016) répond à nicoud

      Je viens de faire un cauchemar, en m’interrogeant sur l’absence actuelle de Andry TGV, tout en me remémorant 1975 et l’assassinat de Ratsimandrava qui a fondé l’accession au pouvoir de Didier Ratsiraka (au fait, lui a t on jamais demandé des comptes à ce sujet ??? ) et la mise en place d’un régime radical qui a mis le pays exsangue sur deux décennies.

      La situation actuelle pourrait se prêter à des évènements identiques. L’extrême capacité de nuisance que l’on a vue de certains individus obnubilés par l’accession au pouvoir, rend ce scénario catastrophe plausible.

      Les démocrates se doivent d’être extrêmement vigilants et prudents pour ne pas prêter flanc à ce type de manipulation qui, toute grossière qu’elle soit, ou plutôt parce qu’elle est grossière peut parfaitement faire le lit de politiciens véreux et cyniques.

      La disparition de l’un ou l’autre de ces leaders, est une carte que leur propre camp peut être prêt à jouer.

      Il s’agit là d’un scénario à éviter à tout prix...

      Je suis désolé de jouer les Cassandre...

  • 27 mars 2009 à 08:58 | meloky (#637)

    Bonne analyse, mais laissant une nuage de constatation et acceptation que tous les derniers regimes -sans distinction- ne bougent plus le chiffre 80% de la population sous la barre de la pauvrèté. C’est dommage car les soi-disant chefs de ces regimes et de même tous les peuples, en général, ne peuvent pas découvrir le secret de development !!! « 50 ans ont été perdu seulement par l’impasse et l’ingorance bien gerée » Donc C’est à nous de reflechir !!!

  • 27 mars 2009 à 09:13 | rom1 (#1140)

    Encore un très bon édito...ça c’est dit...

    Evitons de revenir sur le pourquoi du comment de la situation actuelle...il faut en sortir !
    Comment ?

    Malgrè la forte responsabilité de M Ravalomanana et de ses gouvernements pour la situation actuelle, il apparait comme le seul à pouvoir sortir le pays de cette crise.
    Comprenez bien que mes propos ne sont pas partisan ; je suis français en france, et très souvent à Madagascar ( amitiès, tourisme, et un peu d’aide (j’aime pas le mot humanitaire)).

    Il a mis le « mal » a lui de le retirer...
    La communauté internationnale ne s’y trompe pas. Hors de question pour elle de reconnaitre un régime instable et de créer un énième président en éxil (qui d’ailleurs si c’était le cas reviendrait dans 10 ans....).

    J’ai confiance dans le peuple Malgache, les mobilisations successives (13 mai et place de la démocratie) en sont la preuve.
    Le peuple n’entend pas se laisser berner ni par TGV ni par R8...

    Mon angoisse est plus dirigée sur les provinces, les populations sont seules, les forêts sont seules, les lémuriens sont seuls...

    Que vont ils devenir ?

    La richesse de Madagscar est dans sa jeunesse et sa biodiversité...il faut les préserver...urgence !!!

    Au risque de choquer , je crois que Madagascar a vraiment besoin d’une pause politique, d’un vrai gouvernement de transition neutre et international (ONU ????)

    La résolution de la crise Malgache doit devenir un exemple pour le monde entier...refus de coup d’état et mise en place d’une démocratie...

    Ce ne sera pas simple mais un si beau peuple et un si beau pays ne peuvent qu’y arriver.

    Amitiès à tous les Malgaches et Vazaha résidents...

    • 27 mars 2009 à 09:59 | havana (#623) répond à rom1

      Eh ben si les forêts et les lémuriens se sentent si seuls eux aussi, eh ben mais où va-t-on ? Mais oui, où va-t-on ?

    • 27 mars 2009 à 23:37 | lalatiana (#1016) répond à havana

      havana,

      MORT DE RIRE !!!!!!!!!

  • 27 mars 2009 à 09:53 | Rakotozafy (#1655)

    Concernant les aides j’ai fait dans le temps une petite analyse :

    Pour ma part, toutes les aides sont mal ciblées pour sortir Madagascar de la pauvreté, aucune n’est octroyée pour développer une richesse. C’est un peu comme dans une famille, si un des enfants veulent s’acheter une voiture. Et que les parents ont un peu le moyen, ils leur disent, n’emprunte pas à ta Banque nous t’avançons les sous, comme ça tu n’as pas les intérêts à payer (intérêt des prêts 0.5% par les Bailleurs de fonds) Et tout le monde est content ; mais le problème commence si l’enfant touche à peine le SMIG, que la voiture est une grosse cylindrée (BMW etc.) non seulement il faut payer les assurances, l’entretien, faire rouler la voiture etc. De ce fait, les remboursements se font de plus en plus mal, les parents apercevant ces difficultés disent à leur enfant, ne nous rembourse rien pour le moment, essaye de t‘en sortir, après on verra ? ( Allègement de la dette par les Bailleurs de fonds) Par contre si le gamin ne s’est pas acheté une voiture ; mais ait monté une affaire personnelle et qu’elle tourne, non seulement il peut rembourser ses parents ; mais aussi il peut s’acheter une grosse voiture.
    Les aides des Bailleurs de fonds, c’est exactement pareil, on nous prête de l’argent pour les infrastructures, le social, l ‘enseignement ; mais rien n’est fait pour produire de la richesse, on peut tourner le problème dans tout le sens, on restera toujours pauvre. Et pourtant le potentiel est là, nous avons tout pour sortir de cet état de pauvreté avec l’agriculture

    • 28 mars 2009 à 00:20 | lalatiana (#1016) répond à Rakotozafy

      L’analogie est très bonne.

      Mais quant à pousser l’analogie, il aurait fallu s’interroger : Pourquoi diable ce gamin veut il donc une voiture ??? et une BMW en plus ... ah oui, parce qu’il veut en avoir une grosse (de voiture) comme ses parents qui ont mis 20 ans pour se la payer, alors que, lui, veut brûler les étapes... Tout de suite dit il ... Alors qu’il n’en a ni les moyens, ni le besoin...alors qu’il s’attache à un modèle (économique, social,...) aliénant. Il aurait pu se contenter d’un vélo pour aller travailler (tiens ... en vendant du lait par exemple...), commencer à gagner sa vie, économiser, ré-investir, économiser, ré-investir ...

      Il est vrai que la voie est plus ardue, et qu’il est de fait plus tentant de rechercher le (très gros) résultat immédiatement ... Question de moral ??? ... ou question de morale ???

      L’entrepreneur, le vrai, pas l’affairiste ni le capitaliste financier, s’engage (emprunte) sur 5-10 ans, planifie et envisage tirer le plus grand bénéfice de son entreprise sur ce moyen-long terme.

      Cela demande du courage, de la patience, de la persévérance, du travail (beaucoup), de la vigilance, de l’intelligence, de la responsabilité ... hummm ... suivez mon regard ...

      Il en est de même en politique ... les visions court terme sont éminement mortifères ... On devrait ainsi ne reconnaître et se fier qu’à ceux qui oeuvrent patiemment en restant fidèles à leurs valeurs ...

      les autres ont si souvent et si rapidement tourné leur veste qu’ils ne savent tellement plus quelle sera sa couleur demain, ni avec quoi la marier comme pantalon ... ils se retrouveront ainsi cul nul

    • 28 mars 2009 à 01:36 | niry (#210) répond à Rakotozafy

      C’est un exemple très concret et parlant. Et sachant en plus que la valeur de la BMW diminue inexorablement avec le temps et qu’il va falloir de nouveau s’acheter une autre voiture..

  • 27 mars 2009 à 10:03 | Rabila (#1379)

    je pense que N.A. suppose que tout le monde est conscient ce que c’est le niveau économique de M/car.
    PIB : 9.000 million de dollar
    soit 450$ par habitant
    avec une croissance 5%, la richesse nationale augmente de 450 million $ par an, c’est le cas pendant toute la période RA8. C’était nul ou négatif pendant le 20 ans de Ratsiraka. La répartition des ces richesses est probablement la cause racine du malaise actuel. Ce sont toujours les riches qui ont la grosse part sinon la totalité du gateau.
    Mais revenons à l’aspect purement économique :
    - le montant des aides ou des prêts tout confondu ne dépasse pas 500million $ par an. Soit 25$ par personne et 0,06$ par jour.
    C’est tres peu mais c’est la goutte d’essence qui fait démarrer le moteur...
    Sans cela il faut pousser la voiture en contre-attaque en montant une cote. Ce ne sera pas facile.

    A l’echelle du monde 9md de PIB c’est la richesse que produisent 400000 français, nombre moindre d’américains, et encore plus moindre de norvégiens.

    Nous sommes les 4’mi de la planète, n’en déplaissent au moins de 500000 malgaches plus ou moins aisés.

    On ne peut pas tout simplement de se passer de l’aumone international. Il est salutaire sinon vital.

  • 27 mars 2009 à 10:17 | havana (#623)

    Pour compléter la précision de Ndimby en bas de l’article sur le terme « Vazaha » : il désigne surtout les étrangers européens (blancs). On ne dit pas vazaha par exemple à propos d’un Chinois ou d’un Ougandais... Voilà. Merci.

  • 27 mars 2009 à 11:17 | poiuyt (#584)

    Toujours brillant. Il furent des jours 1975 où je fréquentais le CITE (français) de Tsaralalana, et je me souviens de magazines à éditoriaux, que j’avais du mal à comprendre. Ndimby risque d’être incompris. Il faut avoir un minimum de niveau de culture française pour être lecteur, et en vouloir ; en plus d’autres intérêts (vie politique, . . . ). Je soupçonne que la moyenne de nos âges est la grosse quarantaine
    A Lalatiana : je ne lis plus jamais le Ramambazafy dont tu parles, il fait mal, dommage. Il doit être bien traité. Quand je pense à la personne de NA, je pense à des lunettes, à un Julien RAKOTONAIVO, prof de français, radio speaker.

    Pourquoi Mada est pôvre ?
    Les cyclones reviennent annuellement par série : on ne peut être que impuissant qd ils abbattent ce qui est bâti. Il existe aussi un autre cycle plus espacé de dégats qui anihile les efforts du peuple, qu’on pourrait éviter. Ainsi ce qui est construit est criminellement abattu régulèrement par le feu des tgv de lafrance. Résultat, Mada n’a jamais pu décoler.
    Une source de crédit non négligeable : déclarer l’inutilité de l’armée belliqueuse.

    Les services secrets font les affaires sales des états (Mitterand avec Green-Peace) ; La France n’a rien fait ( !), mais leur genre DST a fait en s’aidant de caisse noire. Le minimum qu’on peut attribuer a la France est la non-assistance.

    Ce qu’on apl politiciens c’est souvent des personnes qui se sucrent sur le peuple, surtout à Mada. Et en fait, le tendon de Mada ACHILLE est la religion. Hélas !

    Personnellement je souhaiterais que tout soit bloqué tant que 8 ne soit pas ré-installé, le malgache souffrira qlqs mois pour se relever fier. Il faut d’abord abattre ce gouvernement, retrouver honneur et fierté, donner leçon à lafrance de laisser désormais les mandats malgaches se terminer aussi.

  • 27 mars 2009 à 12:52 | Rodriguez (#1664)

    Cher Auteur « Ndimby »

    Je tiens à vous adresser mes félicitations pour les textes que vous écrivez. Vous abordez des sujets importants avec un angle assez intéressant.

    Je trouve que le sujet que vous évoquez ici est très important. Seulement, par endroit, vous péchez par naïveté ou par des certitudes erronées. Le vrai problème, c’est que la Communauté internationale n’existe pas. Elle est une invention pour illusionner les peuples appauvris.En réalité ce sont les 05 membres permanents dominés par les USA qui s’autoproclament Communauté Internationale.

    Je vous invite donc à lire deux textes : http://lajuda.blogspot.com/2008/09/lafrique-est-t-elle-condamne-tre_12.html et http://lajuda.blogspot.com/2009/03/la-renaissance-africaine-est-elle.html pour mieux vous rendre compte de notre situation d’Africains, méprisés doublement par les pays néo-impérialistes et leurs pions de gouvernants locaux en Afrique.

  • 27 mars 2009 à 13:53 | rasta (#213)

    Le pb c’est que TGV est déjà remercié par ses amis (Roland R). Ce qui arrive mnt est trop loin de la démocratie. C’est du terrorisme à la mada.

  • 27 mars 2009 à 14:07 | Le togolais (#1669)

    Bonjour à tous
    Je ne suis pas malgache mais je suis de très près la crise malgache. Les editos de ce site sont très pertinents.Le problème evoqué est valable pour tout le continent Africain. Nous avons des peuples qui font preuve d’une immaturité démocratique qui confondent democratie et manifestations. Nos élites manquent de culture politique et de visions à long terme pour leur pays. Et la communauté internationale c’est mister Hide mister Jekyl. On l’appele à la rescousse quand tout va mal et on la traite de colon quant tout va bien ...

    • 28 mars 2009 à 03:06 | lalatiana (#1016) répond à Le togolais

      Le seul remède à l’inculture politique est le développement … Ne demandez pas à celui qui ne sait pas s’il aura à manger demain de réfléchir au marché qu’il fera après-demain.

      « Ventre affamé n’a pas d’oreille dit un proverbe français »... proverbe qui, dans l’esprit, aurait pu être malgache ...

      Ou s’il a des oreilles, c’est pour n’entendre que le message de celui qui lui promettra de la manière la plus fallacieuse de le remplir ...

      On n’a pas besoin d’être grand économiste pour savoir que les modifications structurelles et sociétales (démocratie, transparence, bonne gouvernance) qui nous sont nécessaires, sont les conditions essentielles de notre développement … mais elles sont aussi la conséquence de notre développement. Sans Démocratie, point de développement …. Sans développement point de démocratie.

      Labyrinthe infernal dont il faut sortir…

      Le trousseau pour sortir de ce labyrinthe comporte trois clés
      - Une information responsable, pour éduquer des citoyens responsables
      - Un entreprenariat responsable, pour des investissements responsables,
      - Une administration responsable, pour donner une vision responsable de l’avenir

      Oeuvrons chacun de nous à la définition et à la fabrication de ces trois clés …

      Pour que vive Madagascar …

  • 27 mars 2009 à 18:25 | Rado (#172)

    Je pense autrement Ndimby car il faut faire la part des choses.

    Les politiques qui se sont suivies n’ont pas pu faire face aux defis a relever avec les moyens disponibles.

    Partant de ce principe, il ne faut pas donc confondre la Politique avec l’homme qui la pratique dans le sens qu’il faut separer les deux en termes de resultats.

    Tu pourrais t’inspirer aussi donc :

    1) Tsiranana etait un instituteur qui a favorise ce corps dans sa pratique politique

    2) On recolte actuellement les enfants couves par Didier Ratsiraka

    3) Un business man remplace un autre business man

    A quand un homme d’Etat porrait-il surgir du lot d’incompetents qui ne pense qu’au « tia kely » ?

    Est-ce que les rapports de force internes permet d’arreter le debordement de ces capsat ?

    Sincerement je pense une force d’imposition des communautes internationales pour combler les lacunes d’education civique que nous avons enfouis sept fois plus profond que la taille d’un homme pour redresser cette mentalite detruite par nos dirigeants opportunistes ?

    Je ne critiquerais jamais la Communaute Internationale car il y a un niveau d’analyse a prendre compte malgre les defaillances et/ou malencontreusement des propos et conseils prohibitifs induisant ainsi nos erreurs d’analyse

  • 28 mars 2009 à 02:00 | Vitagasy (#304)

    Pourquoi les bailleurs de fonds ferment-ils les yeux sur l’enrichissement soudain de la classe dirigeante ? (Meme si dans le cas de Madagascar, le FMI, par son representant local, avait au debut de la crise pose la question sur le financement du coucou presidentiel ; ca a ete fait tres diplomatiquement et non pas a la maniere du 13 Mai mais c’etait un avertissement fort pour ra8).

    C’est sur, historiquement, l’aide exterieure a egalement alimente la corruption, mais est-ce a dire qu’elle n’est pas benefique « aux peuples » ? Le citoyen europeen et americain que je suis egalement n’a aucune envie de « faire la loi ici chez vous » comme on l’entend souvent sur les forums (je pense plus par reflexe insulaire solidement ancre dans l’ADN de l’ex-colonise malgache) ; mais je peux par contre interpeller mon gouvernement sur l’utilisation a bon escient de mes impots. Si l’aide est juste un cheque en blanc a ra8 ou a son successeur tgv, ou au suivant, sans demande de resultats tangibles sur l’amelioration des indicateurs de sortie de pauvrete, sur la mise en place d’institutions solides, etc. alors je ne pense pas que ce soit une bonne utilisation de mes impots.

    Malheureusement (ou heureusement selon certains), les facons de faire changent egalement « ici » (c’est a dire en dehors de Madagascar). Des voix de plus en plus fortes s’elevent (surtout en ces temps de crise mondiale) pour interrompre l’aide aux pays en voie de developpement car, arguent elles, des millions de personnes en Afrique sont encore plus pauvres justement a cause de cette aide exterieure... Ces voix disent que l’Afrique est comme un drogue, « accro de l’aide » :

    « L’Afrique est en etat de dependance par rapport a l’aide exterieure. Comme tout drogue, elle a besoin de son shoot regulier, et trouve difficile, voire impossible de contempler l’existence d’un monde sans aide. Cette aide represente jusqu’a 50% du budget de certains etats [et 70% a Madagascar je crois] » dit l’economiste zambienne Dambisa Moyo, eduquee a Oxford et ancienne de la Banque Mondiale et de la banque d’investissement Goldman Sachs.

    Moyo se base sur le fait que le « Nord » a prete/investit/donne mille milliards de dollars en Afrique ces 50 dernieres annees — relisons bien ces chiffres a donner le vertige... Cependant, les habitants dans plus de la moitie des pays de l’Afrique noire vivent avec $1 par jour et le taux de pauvrete a double entre 1981 et 2002 (chiffres BM). Le revenu par tete, ajuste de l’inflation, est plus bas aujourd’hui qu’il ne l’etait dans les annees 70. Donc est-ce vraiment utile ?

    On pourrait lui retorquer qu’elle ne prend pas en compte les effets devastateurs des guerres, ou des maladies comme le sida, ou de la demographie galopante — heureusement on n’en est pas (encore ?) la a Madagascar mais pour combien de temps sans gouvernement, sans soins, etc ? L’explosion demographique par contre est la prochaine bombe a Madagascar ; le “gouvernement” a-t-il pense a ce rendez-vous fatidique a moyen/long terme ?

    Mais tres certainement la HAT ne peut que parer au plus presse (sic) et donc au court terme : des le 18 Mars, sur cette page j’estimais a deux mois tout au plus avant que le regime tgv ne tombe a cause d’un mouvement de foule, veritable cette fois, mene par les fonctionaires, retraites, etudiants boursiers, militaires dont les salaires, bourses, et pensions ne seraient plus payes. Je revise mes estimations, tout ce monde sera dans la rue a la fin Avril – Force One vendu ou pas a 30 centimes sur le dollar...

  • 28 mars 2009 à 12:02 | rémi ra (#1101)

    Excellent article, je le complète avec quelques idées
    La richesse actuel et futur de Madagascar c’est la terre .
    Sous la terre pour les exploitations minières et pétrolières et sur la terre pour l’agriculture.
    Dans les mesures d’urgence afin de renflouer les caisses de l’état,il faut notamment remettre en route le projet Daewoo (sous une autre forme ,j’ai déjà expliqué dans ces colonnes comment le faire ) et créer d’autre projet de cette envergure ;nos partenaire pourrait ainsi verser des provisions pouvant sauver le budget.
    L’autre idée dans l’urgence (évoquée dans cette article) c’est aussi de demander aux grandes compagnies internationale d’avancer les redevances (avant je pense que celle ci partaient en partie dans les poches de Ra 8) qu’elles doivent à notre état, certaine comme Total sont immensément riche et cela ne les ferait pas vraiment peur
    Et la troisième idée et bien c’est de demander le rapatriement immédiat de la fortune de Ravalomana .Comme un certain Mobutu il y a quelques années qui possédait une fortune égale a la dette extérieur du feu Zaire notre cher président possède dans ces caisses assez d’argent pour renflouer l’état Malgaches et cela pendant plusieurs mois voir années.
    Cela nous couteraient sans doute un contrôle accru des grandes institutions internationales et l’organisation rapide (sous l’égide de l’onu par exemple) de nos fameux états généraux qui pour moi devraient se tenir très rapidement et donner naissance à une nouvelle constitution et a des élections avant la fin de l’année.

  • 28 mars 2009 à 23:07 | ramax (#1710)

    De la classe et du talent. L’analyse est pertinente.
    Il s’agit de la crédibilité d’un pays qui a besoin de l’aide internationale pour survivre. La crise est mondiale. Elle touche tous les pays y compris ceux que l’on considère comme riches, ceux qui alimentent les fonds internationaux. Toutes les occasions sont bonnes pour en réduire les montants. Chacun s’occupe d’abord de ses affaires.
    S’il y avait un referendum pour faire de Mayotte un département français, il n’y aurait pas grand pour l’approuver.

  • 30 mars 2009 à 08:42 | Dani (#1738)

    Merci pour l’analyse, c’est très intéressant surtout d’évoquer la question : ‘’qu’avait nous fait de l’aide international pour que nous soyons toujours pauvre’’, nous prions de trouver une sortie favorable dans cette crise mais je crois qu’il est temps aussi après de répondre a cette question. La communauté internationale veut prendre indirectement de la décision à notre place sur l’avenir de notre pays, et nous savons nous tous aussi jusqu’à maintenant, nous ne pouvons pas passer d’eux et d’autre question se poser alors, ‘’Avons-nous déjà un but de se passer d’eux dans notre programme politique et économique’’, pourquoi fermons nous les yeux sur nos richesses et les laisser toujours aux autres en exploiter et tirer les maximums de profil, et avons-nous déjà penser ce qui se passera le jour ou tous nos biens prendront fin, que laisserons nous alors a notre génération futur ? Je crois que mieux vaut tard que jamais, il soit temps aussi de faire un bilan précis sur nos richesses et ressources, et étudier de près la probabilité d’une indépendance financière par rapport a notre besoin, trouver une issue favorable sur l’autofinancement de notre machine administratif. Concernant nos problèmes actuellement, une chose est sur, nous ne pouvons pas encore se passer de l’aide internationale, le gouvernement de TGV ne nous ferons pas l’affaire, mais soyons aussi objectif parce que le temps nous manque, oublions Ra8 et allons droit au but, faisons l’assise national et réglons une bonne fois pour toute nos malentendu avec la communauté internationale.

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