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Economie

Cybercafé

Une recette d’Ar 80 000 par jour

lundi 8 septembre 2008 | Rianalazo

Tenir un cybercafé dans un quartier périphérique est une activité à part entière. En effet, d’après un responsable d’un cybercafé sis à Ambohimanarina, son établissement peut avoir une recette d’Ar 80 000 par jour, allant jusqu’à Ar 100 000 le week-end. Deux associés nous ont également répondu concernant la gestion d’un cybercafé : « Cette activité est notre seul gagne-pain, nous sommes deux associés et arrivons bien à vivre avec », confirme l’un d’eux. « Au début, nous avons eu 5 postes d’ordinateurs avec un serveur. Après un an d’activité, nous en avons 8 », ajoute l’autre. Environ 50 personnes fréquentent cette enceinte par jour, mais le week-end elles peuvent atteindre le nombre de 60. Des fois, une attente est de rigueur entre 15h et 17h car c’est le moment où le taux de fréquentation est élevé. Cependant, après 18h, il y a aussi affluence de cybernautes qui surfent après leur travail. Une personne reste en moyenne 40mn. La fourchette d’âge est de 17-25 ans. Nous payons des factures comme les taxes trimestrielles, les fournisseurs d’accès à Ar 300 000/mois, le loyer à Ar 240 000 et l’électricité à Ar 120 000.

Software

« L’accès à l’Internet est notre principale activité, mais nous faisons aussi des impressions, des gravages, des photocopies, des téléchargements ou autres afférent à nos emplois ». « Nous offrons des services gratuits comme l’initiation à l’Internet, les clients peuvent aussi utiliser la Webcam ou le Chat vocal ainsi que le flash disque et disquette gratuitement », renchérit l’autre. Ce cybercafé est ouvert de 8h jusqu’à 20h et cela 7 jours sur 7. Le tarif forfaitaire minimum est d’Ar 400 et Ar 1000/h. Si on travaille hors connexion, il propose d’Ar 75/minute si Ar 20Ar/minute est le tarif normal. « Gérer un cybercafé requiert des compétences, mais avoir une notion d’informatique est avant tout nécessaire. Quand un problème survient, il faut toujours essayer de le résoudre avant de faire recours à des spécialistes. Je suis autodidacte, la maintenance des postes par exemple, j’essaie de la faire si c’est du domaine du software », ajoute l’un d’eux.

Virus

« De nombreux dangers peuvent arriver en visitant des sites et comme tous les cybercafés, notamment les virus en tout genre. Par ailleurs, nous interdisons les visites des sites à caractère pornographique, nous ne faisons pas non plus le gravage de chansons malagasy », ajoute l’autre associé. « Nous essayons de fidéliser nos clients, en offrant des services de qualité, entre autres. Ainsi des gens résidants à Ivato viennent chez nous malgré la distance », raconte le gérant. Comme toute activité, quand elle marche bien, il y a toujours une ambition de la pérenniser, ainsi, les deux associés projettent de créer des annexes. « Même si nous ne sommes pas dans le centre, nous devons impérativement être à la hauteur car nos clients sont toujours à l’affût de nouveautés », termine le responsable.

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