- Une séance de travail avec l’équipe de « Gender Links ».
« Il est très important que les entreprises de presse, la salle de rédaction dans les pays membres du SADC ou Southern African Development Community puissent disposer d’une politique sur le Vih/sida ». C’est ce qu’a déclaré Loga Virahsawmy de « Gender Links » lors d’un atelier d’information qui a eu lieu hier à Ankorondrano.
On parle toujours de la lutte contre le Vih/Sida, du programme de lutte contre cette maladie au niveau national, régional, et de certaines entreprises commerciales. A tort ou à raison, on n’a jamais entendu d’une politique sur le Vih/Sida au niveau des organes de presse à Madagascar. Or, ces derniers, étant donné leur mission et leurs activités, ont une place importante dans la vie de la Nation.
Une équipe de « Gender Links » est actuellement dans nos murs pour informer les journalistes et les patrons de presse de la nécessité de mettre en place une telle politique au sein des salles de rédaction.
L’objectif est de s’assurer que le lieu de travail soit dépourvu de discrimination à l’égard de ceux qui vivent avec le VIH/SIDA, d’assurer également qu’il y ait une meilleure couverture médiatique au sujet du Vih/Sida..
En fait, cette politique concerne directement les journalistes, ou d’une manière générale, les employés travaillant dans l’entreprise de presse en tant qu’être humain. Les patrons de presse devraient assurer leurs responsabilités à l’égard de leurs employés vivant ou non avec le Vih/sida.
Qu’ils s’engagent dans la campagne de sensibilisation, dans l’encouragement des journalistes pour que ces derniers se fassent dépister (Voir en bas).
Cette politique de Vih/Sida à mettre en place au sein des entreprise de presse vise non seulement le personnel de l’entreprise, mais aussi le contenu du journal. Qu’il y ait des productions propres sur le Vih/sida à faire paraître périodiquement, des formations sur le Sida organisées en faveur des journalistes. Que l’entreprise prévoie des articles sur la prévention, le traitement, sur les soins des personnes vivant avec le Vih/sida de manière égale.
Une fois acceptée par les patrons de presse, cette politique constituera une obligation morale pour eux. En cas de non respect, ils seront avertis.
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- Extrait de la Politique de vih/sida
La compagnie s’assurera de produire un article trimestriellement sur le thème.
La compagnie mettra à la disposition des journalistes couvrant ce secteur les ressources nécessaires à la réalisation de leur reportage.
Inciter tous les organes de presse à collaborer pour faire paraître un article sur le sujet à une même période fixée préalablement.
Dans toutes les histoires traitant du VIH/SIDA, tous les efforts seront faits pour que les personnes vivant avec le virus puissent livrer leurs commentaires.
La compagnie s’assurera que dans toutes les histoires traitant du VIH/SIDA, les hommes comme les femmes soient interrogées.
La compagnie ne tolèrera aucune forme de discrimination envers les employés ou les postulants atteints de VIH/SIDA. Les employés avec le VIH/SIDA seront protégés de toutes les formes de discrimination, de victimisation et de harcèlement. De telles protections s’appliqueront également aux hommes comme aux femmes.
Au cas où un employé refuserait de travailler avec un collègue séropositif, cela constituera une inconduite et sera traité comme telle par la compagnie. L’employé sera averti qu’une telle conduite est inacceptable et que des mesures disciplinaires pourraient être prises contre lui selon le code disciplinaire en vigueur.
